OpenSuSE 12.1, la première distribution linux 48 bits ? :D

Bien que l’annonce n’ait pas été officiellement faite, on peut récupérer sur le site officiel d’OpenSuSE la première version RC de la OpenSuSE 12.1, en demandant à récupérer une version de développement.

J’ai donc récupéré l’image ISO du DVD d’installation en 64 bits via mon client bittorrent (vilain tipiak comme dirait les richissimes majors du disque et du cinéma) un fichier qui s’appelle : openSUSE-DVD-Build0379-x86_64.iso

Etant donné que Gnome 3.x est proposé, j’ai préféré directement prendre VirtualBox qui a un support largement meilleur de la composition que qemu.

J’ai lancé l’installation, et dès le départ, on est averti que c’est une version qui ne s’adresse qu’aux utilisateurs qui savent ce qu’ils font.

L’installateur est toujours aussi efficace, même si parfois la traduction est marrante, comme la proposition d’avoir une partition /home séparée, devenue « partition d’accueil ».

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Soyons pratique : installons facilement et rapidement Gnome 3 et son shell sur Archlinux dans une machine virtuelle VirtualBox.

J’ai eu envie de rédiger ce petit tutoriel pour démystifier un peu le côté « apparemment » complexe d’Archlinux.

C’est assez brut de décoffrage, et je n’explique pas toujours le pourquoi du comment. Les Wikis francophone et anglophone d’Archlinux sont plus complets que je pourrais l’être dans ce simple article de blog 😉

Note 1 : Evidemment, je me suis concentré sur l’essentiel. Il faudrait ensuite rajouter de quoi gérer l’heure du système avec NTP, ou installer un pare-feu avec iptables, LibreOffice, installer Gnome-tweak-tool, etc…

Note 2 : Ce tutoriel est surtout une preuve de faisabilité. Pour une machine réelle, il faudrait remplacer les additions Virtualbox par le vrai pilote de la carte graphique.

J’ai donc eu envie de montrer qu’on pouvait installer rapidement (45 à 50 minutes en comptant le temps de récupération des paquets) une ArchLinux avec Gnome-Shell.

Pour les besoins de la démonstration, je vais prendre une machine virtuelle VirtualBox, équipée de 2 Go de mémoire vive, de 32 Go de disque, en ayant activé l’accelération 2D et 3D.

Sauf indication contraire, je garde les valeurs par défaut. Et chaque étape importante sera accompagnée d’une capture d’écran. Pour l’installation, je prends l’image officielle d’installation en version complète sortie en août dernier. J’ai préféré un OS en 64 bits, quoique cela est vrai pour la version 32 bits aussi 😉

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Et si on se faisait une Lubuntu à la sauce Archlinux ?

Lubuntu, c’est le mélange Lxde et d’Ubuntu. Aimant bien les trucs inutiles, j’ai voulu voir si je pouvais me faire un équivalent à cette nouvelle dérivée officielle d’ubuntu avec ArchLinux.

Même si le site officiel annonce que Lubuntu peut tourner avec 128 Mo, je vais être un peu plus réaliste, et utiliser une machine virtuelle avec 256 Mo de mémoire vive, 32 Go de disque, et un processeur 32 bits.

Oui, étant donné que Lxde est un environnement qualifié de léger, et dixit ses créateurs qu’on peut le faire fonctionner avec des machines datant de 1999, on va émuler une machine avec de très faibles ressources (contrairement à nos monstres de puissances qui sont parfois équipés d’octo-core, tout cela pour balancer des oiseaux dans des cochons, alors que pour envoyer Apollo 11 et ses congénères la puissance des ordinateurs était largement plus faible…)

Donc, voici les lignes de commandes que j’ai utilisé :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-system-i386 --enable-kvm -m 256 -k fr -soundhw all -hda disk.img -cdrom archlinux-2011.08.19-netinstall-i686.iso -boot order=cd &

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Allez, un test à la c** ! Voyons quel est le gestionnaire de paquets le plus véloce :)

Les gestionnaires de paquets sur les distributions gnu/linux sont principalement : rpm (yum), deb (aptitude / apt-get). Il existe d’autres gestionnaire, comme pacman (ArchLinux), pacman-g2 (Frugalware) pour ne citer que les principaux formats de paquets alternatifs au duo rpm / deb.

J’ai voulu comparer yum, aptitude et pacman. La comparaison se base sur la durée nécessaire pour installer un logiciel aussi imposant que LibreOffice.

Ce test n’a aucune valeur scientifique, j’ai juste vouloir voir la différence de vélocité des trois gestionnaires de paquets.

J’ai donc utilisé VirtualBox, avec une Fedora 16 beta à jour (gnome 3.2), une Debian Wheezy à jour (gnome 2.30.2) et une ArchLinux avec le dépot testing activé (gnome 3.2).

VirtualBox en action :)

Chaque machine virtuelle est doté de 2 Go de mémoire vive, et d’un disque virtuel 32 Go.

Pour la Fedora, j’ai du lancé Gnome-Shell à la main. Pour Archlinux – et pour une raison à déterminer – j’ai du me passer de GDM qui me gelait la machine virtuelle et lancer Gnome-Shell en utilisant le bon vieux startx 🙂

Pour la Debian Wheezy (future Debian 7.0), le hic est que LibreOffice est déjà préinstallé. J’ai donc passé un peu de temps à virer la version installée avant d’en installer un nouvel exemplaire.

On va utiliser l’ordre alphabétique, et commencer par Archlinux.

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Maintenant qu’Acid3 est de l’histoire ancienne, vive la branlette de neurones avec html5test ! Deuxième partie.

Pour la suite des réjouissances concernant le test html5, j’ai utilisé – du moins les navigateurs qui ont voulu se lancer – Internet Explorer 9, Opera et Safari.

Commençons par le navigateur internet proposé par défaut avec Microsoft Windows 7 quand il est mis à jour, à savoir Internet Explorer 9. Et les résultats sont faibles, cependant plus important que ceux de Konqueror 4.7.

Le navigateur de Microsoft arrive quand même à 141 points sur 450. Soit 31,33% de réussite. N’ayant plus l’image ISO de la version Developper Preview de Windows 8, je ne saurais donner le score de la pré-version d’Internet Explorer 10.

Passons maintenant au scandinave Opera. Avec sa version 11.51, Opera se hisse dans la cours des grands. Il affiche un très beau score de 286 points. Un taux de réussite de 63,55%.

Ce qui le place juste derrière Midori si on prend en compte l’ensemble des navigateurs sur les deux articles.

Quant à Safari, j’aurais bien voulu qu’il se lance. Malgré plusieurs tentatives, la version 5.1 du navigateur d’Apple a refusé obstinément à pointer le bout de son nez. Si on en croit les résultats récapitulatifs, il arrive à 293 points.

Donc, si on prend le top 5 de tous les navigateurs internet listés, on a :

  1. Chromium 16 avec 342/450
  2. Mozilla Firefox 9.0alpha avec 314/450
  3. Epiphany 3.1.91.1 avec 294/450
  4. Midori 0.4.0 avec 289/450
  5. Opera 11.51 avec 286/450

Maintenant, on verra d’ici un petit trimestre comment évolue ce top 5.