CrunchBang Linux : quand le duo Debian GNU/Linux et OpenBox est crousti-explosif ;)

J’ai entendu dire pas mal de bien de la CrunchBang de la part de la personne qui s’occupe du site de la communauté francophone de la distribution, j’ai nommé DarthWound. Crunchbang, dans sa version courante, c’est une base de Debian GNU/Linux Squeeze (la version stable au moment où je rédige cet article) avec Openbox.

J’ai donc en bon tipiak, selon les critères de l’industrie des moines copistes de galettes plastifiés, récupéré l’ISO via bittorrent.

Et j’ai créé un environnement de test avec Qemu-kvm.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-cb.img 32G
Formatting 'disk-cb.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk-cb.img -cdrom crunchbang-10-20111125-amd64.iso -boot order=cd &

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KahelOS 111111 : le retour, pas vraiment gagnant.

J’ai pu voir sur Distrowatch que la distribution KahelOS, basée sur Archlinux était de retour.

J’ai donc récupéré l’ISO qui est un liveCD à l’image de ce que propose Chakra Linux. Cependant, pour cette version, pas d’ISO en 64 bits. L’image est assez lourde, elle pèse 2,6 Go.

J’ai donc créé mon environnement de virtualisation habituelle, et j’ai lancé l’ensemble.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk.img -cdrom KahelOS-LiveCDdesktop-111111-i686.iso -boot order=cd &

Gnome-Shell ne démarre pas, ce qui est logique. J’ai voulu voir le support des autres langues que l’anglais, c’est pas vraiment fameux. Malgré tout, je lance l’installateur, proposé par l’écran de démarrage.

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Haïku : où en est le clone libre de BeOS ?

Ayant lu un article sur OSNews concernant Haïku, j’ai eu envie de voir où en était le clone libre de BeOS.

J’ai récupéré une image de développement récente, la révision 43413, que j’ai fait décompacter.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ tar xvfJ haiku_unsupported-nightly-hrev43413-x86gcc2hybrid-cd.tar.xz
haiku-nightly.iso
ReadMe.txt

J’ai ensuite créé l’environnement d’émulation classique avec mon exemplaire compilé maison de qemu-kvm 1.0.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk.img -cdrom haiku-nightly.iso -boot order=cd &

Et le lancement est ultra rapide. 15 secondes avant d’avoir l’écran d’accueil ? Et en comptant très large 😉

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GhostBSD 2.5rc1 : un concurrent « dangereux » pour PC-BSD ?

J’ai déjà parlé plusieurs fois de GhostBSD, la dernière fois en mars dernier. La sortie de la première RC de la version 2.5 de ce dérivé de FreeBSD, basé sur l’avant-dernière version de développement de FreeBSD 9, proposant Gnome 2.32 m’a donné envie de voir les progrès effectués.

Il est proposé en version « live » installable, que l’on peut graver sur un CD-RW ou sur une clé USB. Dommage que GhostBSD 2.5rc1 ne soit pas basé sur une version plus récente 🙁

J’ai donc récupéré l’ISO, et j’ai créé un disque virtuel d’une taille fixe de 32 GiO. Puis, j’ai lancé qemu-kvm 1.0 (ben oui, qemu est disponible depuis peu en version 1.0).


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 306,18 s, 112 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk.img -cdrom GhostBSD-2.5-RC1-amd64.iso -boot order=cd &

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Diaspora : le facebook du libre ? Pour les g33k ? :)

J’ai longtemps hésité, puis je me suis dit : « pourquoi pas ? »

J’ai ouvert un compte sur Diaspora, le réseau social décentralisé qui se veut être un concurrent libre et ouvert de Facebook.

Déjà utilisateur comblé de Google Plus, j’ai donc rejoint un pod, un serveur d’accès au réseau. J’ai choisi diasp.org, car il ne demande pas d’invitation. Et comme le réseau est décentralisé, les serveurs communiquent entre eux, ce qui permet de suivre des personnes inscrites sur d’autres serveurs, comme joindiaspora par exemple. Une liste de point d’accès sérieux est disponible à cette adresse : http://podupti.me/

Et dès le départ, on se retrouve dans un univers à l’interface austère, un peu comme google plus avant l’arrivée progressive des fonctionnalités.

 

Tout comme Google Plus, il existe le principe des cercles, regroupés sous le noms d’aspects : travail, public, famille, etc… D’ailleurs, le suivi des personnes qu’on finit par ajouter aux contacts se basent sur le principe des hashtags, les # qui pullulent sur twitter et identi.ca.

D’ailleurs, quand on créé son profil, il est demandé de choisir 5 hashtags qui permettront de construire un flux de base. On peut ensuite rajouter des hashtags à volonté.

Le profil ne contient que peu d’informations, et il n’est pas obligatoire de tout dire, ni de tout remplir. Vie privée ? Merci, je suis intéressé 😉

D’ailleurs, tout comme google plus (avec le +1) et le bouton « J’aime », un simple lien textuel « j’aime » propose de mettre en avant un contenu apprécié.

Cependant, le réseau est moins simple d’accès que Google Plus ou Facebook. D’abord, car il faut intégrer les syntaxes concernant la mise en gras, en italique, l’insertion de vidéo (qui ne fonctionne pas actuellement avec Dailymotion, mais est-ce grave ?). Comme c’est indiqué, c’est une version alpha. Et c’est du solide, même pour une alpha 😉

On est prévenu qu’il y a encore des choses à améliorer, mais j’avoue que la surprise est assez bonne. Cela risque d’effrayer l’utilisateur de base… Qui n’ira pas mettre le nez ailleurs que Facebook, donc… 😀

Parmi les bons points ? Simplissime d’ajouter un aspect (l’équivalent des cercles de google plus), ou encore des tags. Un lien « Ajouter un aspect » et une boite de dialogue « ajouter un tag » permettent de personnaliser encore plus son flux. Et on ne peut commenter un article d’une personne qui si on l’a dans ses contacts. Par défaut, les articles ne peuvent pas être commentés. Superbe pour éviter le spam, donc.

Parmi les gros manques : les jeux. Mais ce n’est pas vraiment grave. On a l’impression que Diaspora veut revenir aux racines du réseau social, mettre en relation des personnes qui partagent des centres d’intérêts.

On est un peu limité en contacts ? Il suffit de cliquer sur « actualités de la communauté » (quand on gère les aspects), et il n’y a plus qu’à faire son choix en fonction des hashtags que l’on suit.



Je tiens à remercier WeedFast pour son tutoriel qui m’a permis de faire mes premiers pas sur Diaspora.

En espérant que le projet ne capote pas comme jadis fossunet 🙁