En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi de mai 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une vidéo sur OpenMandriva Rome et sur le bug du noyau linux 6.15-rc2 installé. Je suis parti d’une image ISO OpenMandriva Rome Plasma et j’ai suivi les indications officielles pour mettre à jour le bousin. Résultat ? En vidéo 🙂

Sur ce, bonne fin de semaine !

OpenMandriva Rome, l’expérience qui n’aura pas lieu.

Je suis de loin l’activité d’Adrien alias Linuxtricks. Depuis que j’ai quitté le YouTube francophone fin 2018, ce qui se passe dans la linuxosphère me laisse assez froid.

Dans une vidéo publié le 4 mai 2025, il lance une installation sur long terme – un an – sur une machine dédiée de la OpenMandriva Rome. J’ai donc fait de même et après avoir installé toutes les mises à jour – plus de 1300, ça se sent que l’image ISO fournie date de décembre 2024 – j’ai une surprise…

Le noyau utilisé par défaut ? Le 6.15-rc2 ! Oui, pas le dernier 6.14 comme on pouvait s’attendre à récupérer, mais un noyau en version de développement obsolète, sachant que la 6.15-rc5 est sortie le 4 mai, dixit la Linux Kernel Mailing List.

Quand j’ai vu cela, je me suis demandé si c’était un bug de la distribution… Car proposer un tel noyau, ouille ! Mais je vous montre tout cela en vidéo.

Vous l’avez vu, le noyau en version de développement est choisi par défaut, c’est quand même un sacré bug. Car je mets cela sur le dos d’un bug. Autant dire que si ça commence ça, je ne vois pas l’intérêt de la faire vivre durant un mois dans une machine virtuelle comme je l’escomptais au début.

C’est donc une expérience morte-née ici. Si vous avez une suggestion de distribution à tester durant un mois dans une machine virtuelle, je suis ouvert à vos propositions dans les commentaires.

Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 4 : les intégristes du logiciel libre.

Je l’ai déjà dénoncé plusieurs fois durant la longue vie de ce blog, mais les intégristes du logiciel libre, c’est limite plus insupportable par moment que les extrémistes religieux, quelle que soit la religion concernée. Ne faisons pas de jaloux.

Car pour ces personnes, on entre dans le logiciel libre comme on entre en religion. Avec le zèle du nouveau converti qui explose à fond les gonades aux autres personnes.

Je pense aux personnes qui ne jurent que le logiciel libre, traque le moindre logiciel non libre comme quand sous le régime collaborationniste d’un vieillard grabataire, pardon je voulais dire de Philippe Pétain, on recherchait le juif jusqu’à la troisième génération. C’est le même genre de comportement, même si c’est appliqué au logiciel libre, cela ne veut pas qu’on connaîtra un fin précoce, et encore heureux aurais-je tendance à dire.

C’est au nom de cette pensée que le moindre micrologiciel non libre, pourtant indispensable au fonctionnement correct de certains composants d’un PC, est expulsé sans coup férir.

J’ai toujours considéré ce genre d’actions comme contre productives, et on finit par se retrouver avec des logiciels finies à l’urine frelatée de coureur cycliste, avec parfois des ergonomies insupportables, ou des fonctionnalités qui ne fonctionnent qu’une fois sur trois ou quatre. Le meilleur moyen de faire à une personne qui débute dans le monde du logiciel libre : « Putain, mais c’est quoi ce logiciel ? On m’a vendu du rêve et je me retrouve avec une merde puante et purulente. Et on m’a fait quitter Windows pour ça ? »

Continuer la lecture de « Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 4 : les intégristes du logiciel libre. »

PewDiePie a migré sous Linux… Quel impact en terme d’adoption du bureau libre ?

Donc le youtuber PewDiePie vient de migrer sous Linux via la distribution Linux Mint. Je comprends aisément ce choix. C’est une distribution parmi les plus abordables qui existe. Il y a aussi une vraie équipe derrière qui a fait preuve de sa solidité au fil des années.

D’ailleurs, si je ne me trompe pas, Linux Mint remonte à l’année 2006, du moins selon l’historique de Distrowatch dont la première version listée est la 2.0 en novembre 2006. Il a aussi installé une Archlinux sur un autre PC qui lui appartient. Pourquoi pas ? 😀

Avec presque 20 ans au compteur, on peut se dire qu’on est tranquille. Donc le youtubeur aux 110 millions d’abonnés – loin derrière Mr Beast au presque 390 millions en ce 29 avril 2025 – vient de sauter le pas et quitte le monde Microsoftien.

Grand bien lui fasse. Certaines personnes pensent que la migration va sûrement aider à une migration de masse. Le problème n’est pas de migrer, c’est de rester sur le long terme sur un OS libre. Car il est certain qu’au premier problème technique, pas mal de personnes se diront : « C’est quoi cette merde ? Je retourne sous Windows. Au moins, ça fonctionne ! »

La première emmerde, c’est un jeu mal supporté par Wine – cf les anti cheat – et son compagnon proton. Ou encore un document MS-Office mal supporté par Libre Office… Ou l’import d’un fichier Photoshop dans Gimp. Je pourrai multiplier les exemples, mais vous avez les grandes lignes.

Et cela, aussi puissant youtubeur que l’on puisse être, on ne peut pas y échapper. Donc un effet d’aubaine pour une minorité qui fera sûrement le trajet inverse au bout d’une poignée de jours ou de semaines.

Bref, inutile de s’emballer. Le Linux bureautique et est restera un marché de niche. Et de cela, j’en ai l’intime conviction. Mes quasiment 19 années de mono-démarrage linuxien m’en a fait prendre conscience.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier samedi du mois d’avril 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans la série DGLFI de la semaine, je demande la Helwan Linux, une Archlinux cinnamonisée à destination d’un public arabophone ou anglophone.
  • Toujours dans la famille Archlinux, je demande la Archcraft, qui propose soit OpenBox soit bspwm pour l’interface graphique. Plus d’infos sur les notes de publication.
  • Dans la série « Tiens, elle est encore en vie », je demande la OpenMandriva Lx 6.0.
  • Les développeurs de System76 avancent sur leur environnement Cosmic Desktop avec une alpha7, enfin proche d’une première bêta ?
  • Petit rappel : Olipix, président de l’association Musée Replay, nous parle de la perte potentielle de leur local à la fin du mois de juin 2025. Une cagnotte a été lancée sur HelloAsso qui se termine le 18 mai 2025.
  • Ça commence à sentir le roussi pour X11. Une proposition pour ne plus proposer la session X11 avec Gnome a été faite. La version de Gnome ciblée ? La 50. La distribution ciblée ? La Fedora 43. Ça va faire grincer pas mal de dents…
  • Fan de rogue-like ? Simply In Dev qui a déjà proposé l’excellent Stream sur la console PlayDate propose contre quelques piécettes un rogue-like du nom de « Ribbit Rogue » toujours sur la console PlayDate.

Côté culture ? Rien cette fois.

Et la vidéo DGLFI consacrée à la Helwan Linux…

Sur ce, bon week-end !

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce quatrième mercredi d’avril 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans le petit monde des distributions basées sur la Debian GNU/Linux, je demande la CommodoreOS 3.0, inspiré par la marque du même nom, avec un Basic dédié. J’avoue ne pas comprendre l’intérêt du produit, mais pourquoi pas ? 🙂
  • Dans la série des distributions qui sortent une version tous les deux à trois ans, je demande la Crux 3.8, lointaine inspiration d’Archlinux en 2002.
  • On dit que NetBSD fonctionne sur tout, même les grille-pains. Et même sur la Wii de Nintendo !
  • Petit rappel : Olipix, président de l’association Musée Replay, nous parle de la perte potentielle de leur local à la fin du mois de juin 2025. Une cagnotte a été lancée sur HelloAsso.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une petite vidéo qui montre que le respect du copyright n’étouffe pas vraiment certains créateurs de distributions GNU/Linux.

Sur ce, bonne fin de semaine !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième samedi du mois d’avril 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Après la Fedora 42, c’est au tout de la Ubuntu 25.04 de sortir, avec sa floppée de saveurs officielles (Mate, Kubuntu, Lubuntu, Xubuntu et toutes les autres). Version supportée seulement 9 mois, comme toutes les versions intermédiaires entre les LTS.
  • Dans la série, on fait des speedruns sur tout, je demande le speedrun / longplay de Saboteur 2 pour Amstrad CPC. C’est quand même pas si mal 🙂
  • Vous le savez, je suis un grand fan de rétroludique. Olipix, président de l’association Musée Replay, nous parle de la perte potentielle de leur local à la fin du mois de juin 2025. Une cagnotte a été lancée sur HelloAsso. Et oui, j’ai modestement donné pour que l’association puisse survivre.
  • Incroyable mais vrai. Un FPS rudimentaire codé dans un QR-Code. Si, c’est possible !

Côté culture ?

Sur ce, bonne fin de week-end !

Fedora Linux 41, clap de fin pour de bon.

Le 15 avril 2025, je mettais un point final à l’expérience de maintenir en vie une Fedora Linux 41 durant sa période de vie principale, en gros jusqu’à l’arrivée de Fedora 42.

J’avais bien fait une vidéo de migration dans un épisode « C’est trolldi, c’est permis » dans le cadre du quatrième billet d’étape de l’expérience Fedora. Vidéo ci-dessous :

Je me suis dit que ce serait bien de voir si l’expérience réussie que j’avais eu pouvait être répliquée. J’ai donc dans VirtualBox recréé la Fedora Linux 41 tout l’environnement et les logiciels compilés maison, à savoir des versions de développement de Vice, Dosbox-X et Applewin pour Linux.

Note préliminaire : le son de la machine virtuelle est plutôt bas, ce qui fait que l’on n’entend pas grand-chose au final.

La migration a été plutôt longue, surtout les quelques 23 minutes nécessaires à la migration. Mais tout s’est plutôt bien placé. Ce qui fait que pour moi, Fedora Linux n’est pas une base à négliger, surtout pour mon vieil ordinateur portable.

Fedora 41 sur 6 mois, bilan final.

Dernier article consacré à la Fedora 41, et sa maintenance dans une machine virtuelle durant la durée de vie principale de cette version. Je dois dire que je suis étonné de la solidité de l’ensemble. Vu ce que je lui ai mis dans la gu… tronche, le résultat est quand même agréablement surprenant.

Je ne m’attendais pas à une telle solidité, surtout après la migration de Qemu vers HyperV suite à ma migration sous Windows 11, comme je l’ai précisé dans le cinquième point d’étape.

J’ai quand même voulu savoir combien de centaines de paquets il faudrait que je récupère pour faire la mise à jour avec la commande sudo dnf system-upgrade download --releasever=42 Plus de 2800 paquets au total. Y a pas à dire, ça calme 🙂

Et l’étape  pour lancer la mise à jour en redémarrant…

Cependant, je ne l’ai pas effectué, ayant déjà fait un test de ce style à l’époque du quatrième bilan d’étape en mars 2025. Billet auquel je vous renvoie.

Mon seul regret, c’est l’absence de montée en version de Gnome durant la vie de la Fedora 41.

Cela conclue toutes les expériences que j’ai mené depuis octobre 2024. Ferais-je d’autres expérience de ce type ? Je ne le pense pas, mais cela a été intéressant de faire tenir sur la durée une telle machine virtuelle.

Salut Arcolinux et encore merci pour le poisson.

Oui, j’ai volontairement fait un clin d’œil au livre de Douglas Adams, « Salut, et encore merci pour le poisson », le quatrième de la trilogie en cinq volumes du Guide du voyageur galactique. J’ai appris via Mastodon – comme quoi il est parfois utile comme réseau (a)social – que le projet Arco Linux allait mettre la clé sous la porte d’ici début juillet 2025.

J’ai été assez dur avec le projet, écrivant ceci dans un article d’octobre 2018 :

[…]
Maintenant, les raisons pour lesquelles je considère que ce sont des projets dangereux :
[…]
ArcoLinux : car elle donne l’impression qu’installer Archlinux c’est facile. Mais le projet se disperse avec pas moins de 18 images ISO en octobre 2018, et si un jour Erik Dubois décide qu’il en a marre du projet…
[…]

18 images ISO. Oui, quand même, mais si on lit l’article de la fin du projet publié sur le site officiel, on peut lire qu’il y a eu pas mal d’outils rajoutés entre temps avec au moins 6 images ISO différentes :

[…]
Carli (Custom Arch Linux ISO) – a full educational project teaching you how to build your own Arch-based ISO from scratch.
ALCI (Arch Linux Calamares Installer) – demonstrating how to combine Arch power with graphical simplicity.
ArcoPlasma, ArcoNet, ArcoPro, Ariser – each tailored to different use cases and learning paths.
[…]

Sans oublier plusieurs milliers de vidéos en l’espace de 8 ans, car les deux vidéos englobées dans l’article porte les numéros 4468 et 4473. Ce qui fait une moyenne de 559 vidéos par an, soit 46 vidéos par mois ! C’est énorme.

L’article indique comment migrer vers une Archlinux classique, mais en proposant l’énorme dépôt tiers Chaotic-AUR. Il suffit que ce dernier soit indisponible pour que les ennuis s’accumulent. La dernière fois que j’avais installé une ArcoLinux en machine virtuelle, j’avais noté la présence d’une grosse cinquantaine de paquets tiers.

Le famille Archlinuxienne vient de perdre un enfant, même si la date de fin de support est encore – au moment où j’écris l’article vers la mi-avril 2025 – à quelques mois d’arriver.

J’ai voulu tester le paquet de transition en partant d’une ArcoPlasma retrouvée via Linuxtracker, étant donné que la dernière Arcolinux, la 2025.04 ne pointe plus que vers une image d’installation d’Archlinux classique.

La transition a bien fonctionné, même si on se retrouve avec un certain nombre de paquets qui ne seront plus supportés à la date de fin du projet Arcolinux. Donc, c’est bien, mais peut mieux faire, surtout bon courage pour purger les paquets orphelins… Et c’est étrange de ne prendre que le noyau du projet CachyOS… Bah, c’est le genre de fonctionnalité qu’on peut contourner en moins de cinq minutes.

Cela fait toujours étrange de voir partir un projet après autant d’années d’existence. Mais c’est la vie, après tout !