Fedora 41 sur 6 mois, bilan final.

Dernier article consacré à la Fedora 41, et sa maintenance dans une machine virtuelle durant la durée de vie principale de cette version. Je dois dire que je suis étonné de la solidité de l’ensemble. Vu ce que je lui ai mis dans la gu… tronche, le résultat est quand même agréablement surprenant.

Je ne m’attendais pas à une telle solidité, surtout après la migration de Qemu vers HyperV suite à ma migration sous Windows 11, comme je l’ai précisé dans le cinquième point d’étape.

J’ai quand même voulu savoir combien de centaines de paquets il faudrait que je récupère pour faire la mise à jour avec la commande sudo dnf system-upgrade download --releasever=42 Plus de 2800 paquets au total. Y a pas à dire, ça calme 🙂

Et l’étape  pour lancer la mise à jour en redémarrant…

Cependant, je ne l’ai pas effectué, ayant déjà fait un test de ce style à l’époque du quatrième bilan d’étape en mars 2025. Billet auquel je vous renvoie.

Mon seul regret, c’est l’absence de montée en version de Gnome durant la vie de la Fedora 41.

Cela conclue toutes les expériences que j’ai mené depuis octobre 2024. Ferais-je d’autres expérience de ce type ? Je ne le pense pas, mais cela a été intéressant de faire tenir sur la durée une telle machine virtuelle.

Salut Arcolinux et encore merci pour le poisson.

Oui, j’ai volontairement fait un clin d’œil au livre de Douglas Adams, « Salut, et encore merci pour le poisson », le quatrième de la trilogie en cinq volumes du Guide du voyageur galactique. J’ai appris via Mastodon – comme quoi il est parfois utile comme réseau (a)social – que le projet Arco Linux allait mettre la clé sous la porte d’ici début juillet 2025.

J’ai été assez dur avec le projet, écrivant ceci dans un article d’octobre 2018 :

[…]
Maintenant, les raisons pour lesquelles je considère que ce sont des projets dangereux :
[…]
ArcoLinux : car elle donne l’impression qu’installer Archlinux c’est facile. Mais le projet se disperse avec pas moins de 18 images ISO en octobre 2018, et si un jour Erik Dubois décide qu’il en a marre du projet…
[…]

18 images ISO. Oui, quand même, mais si on lit l’article de la fin du projet publié sur le site officiel, on peut lire qu’il y a eu pas mal d’outils rajoutés entre temps avec au moins 6 images ISO différentes :

[…]
Carli (Custom Arch Linux ISO) – a full educational project teaching you how to build your own Arch-based ISO from scratch.
ALCI (Arch Linux Calamares Installer) – demonstrating how to combine Arch power with graphical simplicity.
ArcoPlasma, ArcoNet, ArcoPro, Ariser – each tailored to different use cases and learning paths.
[…]

Sans oublier plusieurs milliers de vidéos en l’espace de 8 ans, car les deux vidéos englobées dans l’article porte les numéros 4468 et 4473. Ce qui fait une moyenne de 559 vidéos par an, soit 46 vidéos par mois ! C’est énorme.

L’article indique comment migrer vers une Archlinux classique, mais en proposant l’énorme dépôt tiers Chaotic-AUR. Il suffit que ce dernier soit indisponible pour que les ennuis s’accumulent. La dernière fois que j’avais installé une ArcoLinux en machine virtuelle, j’avais noté la présence d’une grosse cinquantaine de paquets tiers.

Le famille Archlinuxienne vient de perdre un enfant, même si la date de fin de support est encore – au moment où j’écris l’article vers la mi-avril 2025 – à quelques mois d’arriver.

J’ai voulu tester le paquet de transition en partant d’une ArcoPlasma retrouvée via Linuxtracker, étant donné que la dernière Arcolinux, la 2025.04 ne pointe plus que vers une image d’installation d’Archlinux classique.

La transition a bien fonctionné, même si on se retrouve avec un certain nombre de paquets qui ne seront plus supportés à la date de fin du projet Arcolinux. Donc, c’est bien, mais peut mieux faire, surtout bon courage pour purger les paquets orphelins… Et c’est étrange de ne prendre que le noyau du projet CachyOS… Bah, c’est le genre de fonctionnalité qu’on peut contourner en moins de cinq minutes.

Cela fait toujours étrange de voir partir un projet après autant d’années d’existence. Mais c’est la vie, après tout !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième samedi du mois d’avril 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Alors que l’album « The Somnanbulist » est prévu pour le 13 juin 2025, Altesia a dévoilé un premier titre, « Her Ghost In Limbo ». Du bon gros prog metal comme je l’aime 🙂

Pour finir, j’ai craqué sur le mème du starter pack. Le résultat est assez réaliste 🙂

Sur ce, bon fin de week-end !

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième mercredi d’avril 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Grande nouvelle pour la famille des distributions GNU/Linux de la famille, apt 3.0 est enfin disponible. Plus d’infos sur cet article de Phoronix.
  • Dans le domaine des distributions GNU/Linux spécialisées, je demande la Quirinux, une base Devuan pour l’industrie cinématographique.
  • Dans le petit monde des distributions basées sur Manjaro (oui, ça existe !), je demande la Mabox Linux « March ISO Refresh » qui propose comme gestionnaire de fenêtre un certain… Openbox !
  • Dans la série des jeux à la match 3, je demande « Zookeeper 2 » pour le Commodore 64.
  • Si vous avez un ordinateur de la gamme MSX, vous pouvez désormais jouer à « Binary Battle », un mélange de Dungeon Crawler et d’informatique ancienne.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de semaine !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois d’avril 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette semaine.

Sur ce, bon fin de week-end !

Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 3 : les DGLFI

Pour ce troisième épisode de cette série d’articles, je vais aborder ce qui me fait ch… me facilite le transit intestinal depuis des années. Et oui, je parle ici des DGFLI : Distributions GNU/Linux Franchement Inutiles.

Depuis des années, depuis mon époque Youtube, je liste de temps à autres des distributions dont l’utilité est plus que relative.

Courant février 2025, j’ai posté le 56ième épisode de la série, consacrée à la Zenned Linux.

Et récemment – j’écris ce billet le 2 avril 2025 – j’ai pu constater la sortie d’une distribution dont on avait perdu des nouvelles depuis l’année 2020, j’ai nommé la Gobolinux 017.01 qui est plus une distribution Winux que GNU/Linux.

En effet, l’éclair de génie de cette distribution est de revamper l’emplacement des exécutables en copiant la hiérarchie windowsienne, en lieu et place des répertoires /bin et /sbin. Je ne sais pas ce que fument les créateurs de cette distribution, mais c’est de la bonne apparemment.

Continuer la lecture de « Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 3 : les DGLFI »

Fedora 41 sur 6 mois, cinquième point d’étape.

Nous voici donc au cinquième point d’étape, publié dans la journée du 2 avril. Après un quatrième billet calme, que donne celui-ci ?

Ben rien de très notable. La grosse nouveauté, c’est suite à ma migration vers Windows 11, grâce à l’aide précieuse de Baba, la machine virtuelle a migré de Qemu vers HyperV. Pour avoir le son, une couche xrdp a été rajouté, ce qui fait que le Gnome utilisé ne fonctionne plus avec Wayland mais avec X11. Mis à part cela et le fait qu’il a fallu que je modifie le fuseau horaire pour retomber sur une heure correcte.

Sans oublier la capture d’écran qui montre bien que la Fedora a migré sur les technologies de Microsoft.

Donc pour le moment, tout va bien. Espérons que ce soit le cas par la suite… À suivre donc dans un billet final qui sortira le jour de la sortie de la Fedora 42.

Mettre à jour des paquets AUR via une Archlinux sous WSL2 ? C’est possible.

WSL2 est un outil de MS-Windows 10 puis 11 qui est étonnamment puissant. En effet, l’émulation est telle que le linux installé ignore qu’il est dans un environnement et non en lien direct avec le matériel. Marrant ce fastfetch 🙂

Piqué par la curiosité – et bien qu’ayant conservé mon ancestral ordinateur portable sous Archlinux avec les dépôts testing activés – j’ai voulu voir si des opérations comme la maintenance de paquets AUR serait faisable depuis une instance WSL2.

J’ai donc commencé par récupérer mes clés ssh, qui ont été déposées dans un répertoire .ssh à la racine de l’Archlinux WSLisée. Après avoir modifié les droits – trop importants par défaut – sur le fichier qui contient la clé SSH de mon ancien compte, j’ai pu lancé un git clone suivi d’un logiciel à tester.

Dans l’Archlinux WSLisée, j’ai rajouté mc et yay, histoire de me simplifier la vie. Quant à la commande mksrcinfo, c’est un alias dans le fichier .bashrc pour la ligne de commande makepkg --printsrcinfo > .SRCINFO.

Et tout s’est bien déroulé. J’ai donc décidé d’enregistrer une courte vidéo dans laquelle je montre commment une Archlinux WSLisée tient le choc. Bon, j’ai fait une fausse manipulation dans la deuxième partie de la vidéo… Désolé pour le montage un peu sec, je n’ai pas encore l’habitude du logiciel de montage vidéo VSCD.

Bon, le principal, c’est de montrer que l’on peut faire pas mal de choses avec WSL2. Même plus que je ne le pensais au premier abord.

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier mercredi de mars 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 2 : les projets de distributions mono-développeur.

Dans le petit et doucéreux monde des distributions Linux, il y a un truc qui m’irrite et me fait peur à la fois : les projets de distributions mono-développeur. Oui, vous allez me dire, il y a la Slackware qui est née en 1993 et qui essentiellement maintenu par Patrick Volkerding et quelques autres personnes.

Mais il y a d’autres projets, aussi mono-développeur qui sont à éviter pour cette raison. Il suffit que le développeur n’ait plus le temps de s’occuper de son projet pour se retrouver avec le bec dans l’eau.

Il est vrai que des projets comme SDesk sont des Archlinux à peine retouchées. Mais quand le projet est un peu plus ambitieux et ne se résume pas à la énième personnalisation d’Ubuntu, de Debian ou encore de LinuxMint, on est plutôt dans la mouise.

C’est pour cela que je ne conseille aucun de ce genre de projets quand on me contacte – contactait ? – pour me demander quelle distribution utiliser. J’ai pu voir récemment une Archlinux pure et dure utilisée par une personne que je n’aurai jamais soupçonné de l’utiliser. J’étais un peu sur le fondement ! Comme quoi, parfois on peut être agréablement surpris.

Pour résumer : projet mono-développeur ? Pas bien. Et restez donc sur les distributions mères et filles comme je me tue à le répéter. Vous aurez largement moins d’emmerdes au final.