C’est bien connu, Stallman est un c*****d, mais terriblement visionnaire.

Stallman est connu pour ses propos acerbes, parfois mal interprété par des fanboys qui ne comprennent pas que tout le monde ne succombe pas au culte de la personnalité de certains génies du commerce.

Cependant, un article sur Numerama nous fait part d’un projet de notre ancienne ministre de la Culture, celle qui avait porté la loi Hadopi à bout de bras. Sa dernière idée en date : faire payer un droit de lecture pour lire des livres électroniques

Je cite l’article de Numerama :

Et bien pouvoir aller dans une librairie, acheter un bouquin, et que le libraire vous dise, je ne sais pas, que pour trois euros de plus « vous pouvez avoir la version numérique, et puis cet auteur a fait un autre bouquin que l’on ne trouve qu’en numérique, vous pouvez aussi le trouver sur cette borne… ». Sachant que finalement vous achetez un droit de lecture, France Télécom Orange étant un tiers de confiance, étant celui qui va gérer votre droit de lecture, vous retrouvez beaucoup de vocations de France Télécom Orange : la capacité d’innovation, la sécurité, la pérennité,… et là je trouve que l’opérateur est complètement dans son rôle.

Cela me fait me souvenir d’un texte paru en anglais en 1997, du c*****d (pour reprendre les termes de commentaires de personnes très tolérantes sur un certain site dont j’ai parlé dans un autre billet), « Le Droit de Lire ».

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Internet, le bouc émissaire idéal ?

Après avoir été accusé par les industries cinématographiques et musicales d’être responsable de la chute des ventes (alors que les deux industries n’ont pas vu arriver la dématérialisation des oeuvres), voici qu’un éditeur veut interdire la vente de livre sur internet…

Jean-Marc Roberts, patron des éditions Stock accuse internet d’être responsable de la chute de vente de livres. Il est vrai qu’Internet est responsable de tout… Surtout quand les baisses sont en ventes et que les budgets culturels sont de plus en plus fragmentés (musique, cinéma, lecture, etc.)



La rentrée littéraire

par Europe1fr

Sur la vidéo reprise par l’article de Numérama, et que j’intègre dans l’article, un chiffre, cité à donne un élément de réponses. La rentrée littéraire – qui s’étale du 17 août au 30 octobre – va connaitre cette année… 654 ouvrages. Sur 75 jours. Faisons donc un rapide calcul.

Si on sort les 11 dimanches de cette période, il reste donc 64 jours. 654/64 ? 10,21 livres par jour en moyenne.

Donc la question est : qui peut lire et acheter 10 livres par jour, à 15 voire 20 € pièce ? Autre question, vouloir faire interdire la vente de livre en ligne, comme cela semble être voulu, cela risque d’être plus destructeurs que bénéfique. Quid de l’amoureux de lecture, qui vit dans la rase campagne et qui doit faire 15 voire 20 kilomètres pour trouver une librairie, même dans une surface commerciale ?

Si la vente des livres s’écroule, n’est-ce pas à cause d’une pléthore comme celle de la rentrée littéraire ?

Ce qui a tué le petit libraire, ce sont les grandes surfaces, et la pléthore de livres publiés. A mon très humble avis, d’ailleurs. Et le votre ?

Ajout du 4 septembre : lien de gnuzer pour la version webm de la vidéo.

http://www.mirorii.com/fichier/83/427742/LaRentreeLitteraire-webm.html

« La voix » : un polar qui vient du froid.

Etant allé sur Pessac la semaine dernière, je suis passé à la librairie « Encre Blanche« .

Sur les conseils de la personne qui tient la librairie, j’ai acheté le roman policier « La voix » de l’islandais Aranaldur Indridason. L’action se passe dans un hôtel de Reykjavik, la semaine de noël.

Le portier, qui est aussi le père noël de l’hôtel est retrouvé assassiné dans sa loge et dans une bien fâcheuse posture : le pantalon sur les chevilles avec une capote placée à l’endroit stratégique.

Je ne suis pas un grand amateur de polar, mais j’ai aimé voir le coté « sombre » de la société islandaise, et aussi la mécanique qui se met en place au fil des chapitres, qui ne manque pas de surprendre (de manière agréable) le lecteur. Sans oublier que quelques ressorts psychologiques qui intéragissent entre la victime (et son histoire) avec l’enquêteur, Erlendur Sveinsson.

J’ai vraiment aimé, et apparemment, c’est le troisième volet des aventures de cet inspecteur. Autant qu’il y a de fortes chances que je me procure les deux autres tomes.

A découvrir si on veut lire du policier de qualité !

Cultivons-nous en vrac’

Et oui, un vrac’ cul-turel 😉

C’est tout pour ce soir ! 😀

La Fondation d’Isaac Asimov. Bilan de la lecture des trois tomes centraux du cycle.

J’avoue que je n’ai jamais été un grand fan d’Isaac Asimov, n’ayant pas encore réussi à finir « Les robots ».

C’est donc avec un peu de curiosité que j’ai attaqué vendredi dernier le tome 1 du cycle, à savoir « Fondation ».

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La dystopie dans les films et les livres… Mes préférés.

On appelle « Dystopie » : « un récit de fiction peignant une société imaginaire, organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur, et contre l’avènement de laquelle l’auteur entend mettre en garde le lecteur. »

J’avoue que j’ai toujours aimé ce genre. Voici donc mes préférés dans ce domaine. En commençant par les livres :

  • 1984 de George Orwell.
  • Le meilleur des mondes (Brave New World) d’Aldous Huxley
  • Farenheit 451 de Ray Bradbury
  • La saga des Tripodes de John Christopher
  • Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? de Philip K. Dick

Sur grand écran :

  • Blade Runner (tiré du livre de Philip K. Dick)
  • Soleil Vert avec Charlton Heston
  • L’age de Cristal
  • Dark City (Alex Pryas)
  • Gattaca
  • Orange Mécanique d’après le livre d’Anthony Burgess

C’est déjà une sacrée liste, non ?

Merci InLibroVeritas :)

Depuis mon achat de l’excellent « La bataille Hadopi », je suis devenu un « fan » d’InLibroVeritas.

Et pour cause, depuis ce premier achat, j’ai rajouté à ma collection :

Autant dire que mes achats chez ce libraire pas comme les autres vont se multiplier !

Ligne de failles : drame familial en quatre actes.

Ce roman de Nancy Houston nous plonge dans le quotidien de quatre enfants agés de 6 ans, chacun étant le fils ou la fille du personnage de la partie qui suit. Deux garçonnets (Sol et Randall) et deux fillettes (Sadie et Kristina) nous racontent leur vie. Leur vie qui est bouleversé par les conséquences des actes des adultes de leur époque.

Entre chaque génération (Sol qui vit en Californie en 2004, Randall qui vit à Haïfa en 1982, Sadie qui vit au Canada en 1962 et Kristina en 1944 en Allemagne), les liens sont tissés. Telle une enquête policière, Nancy Houston posent les jalons parfois énigmatiques qui s’éclaircissent d’une partie du roman sur l’autre.

Un roman un peu déroutant au début, mais qui est très intéressant au final.

Ca y est ! J’ai mon exemplaire de « La bataille Hadopi »

Reçu ce matin au courrier, mon exemplaire de « La Bataille Hadopi » publié par InLibroVeritas. Je l’avais précommandé il y a une grosse quinzaine de jours.

Bon, ce n’est qu’une version bronze, mais c’est déjà plus agréable à lire qu’un pdf, non ? 😉

La bataille hadopi, version bronze

J’y retourne, je compte écrire un article à la fin de sa lecture 😉

« Les amants du Spoutnik » : le triangle amoureux selon Murakami

Ce court roman d’Haruki Murakami nous plonge dans son monde qui flirte entre le normal et le fantastique.

Dans ce roman, Haruki Murakami met en place un triangle amoureux : deux femmes et un homme. Cependant, ce n’est pas le triangle amoureux auquel on s’attendrait au premier abord, citons en partie le résumé en quatrième de couverture :

K. est amoureux de Sumire, mais celle-ci n’a que deux passions : la littérature et Miu, une mystérieuse femme mariée. Au sein de ce triangle amoureux, chaque amant est un satellite autonome et triste, et gravite sur l’orbite de la solitude. Jusqu’au jour où Sumire disparaît…

Cependant, j’avoue que je n’ai pas vraiment accroché à cet opus des oeuvres de Haruki Murakami.

Alors que j’avais bien aimé le recueil « Après le tremblement de terre » ou encore le roman « Le passage de la nuit« , j’avoue que les « amants » m’ont laissé sur ma faim, surtout la fin qui semble être une volonté de l’auteur de se « débarrasser » d’un roman qu’il ne savait pas comment terminer.

Dommage 🙁