Compiler Amarok 2.2 rc1 sur Archlinux.

Comme le paquet pour Amarok 2.2rc1 n’est pas encore disponible au moment où je rédige cet article, voici le chemin à suivre.

La compilation d’Amarok 2.2rc1 nécessite la recompilation de deux paquets en plus, taglib en version 1.6 pour supporter les fichiers mp4 (joie) et asf (sans commentaires). Et de son corollaire, taglib-extras.

Pour les PKGBUILD ci-dessous, tous ont été modifiés dans leur ligne pkgver et md5sums. Le PKGBUILD concernant taglib a vu sa ligne cmake modifié pour des raisons expliquées par la suite.

# $Id: PKGBUILD 356 2008-04-18 22:56:27Z aaron $
# Maintainer: Tobias Powalowski

pkgname=taglib
pkgver=1.6
pkgrel=1
pkgdesc= »library for reading and editing the meta-data of several popular audio formats. »
arch=(‘i686’ ‘x86_64’)
url= »http://ktown.kde.org/~wheeler/taglib.html »
license=(‘GPL2’)
depends=(‘zlib’ ‘gcc-libs’)
makedepends=(‘cmake’ ‘pkgconfig’)
# svn snapshot: svn co svn://anonsvn.kde.org/home/kde/trunk/kdesupport/taglib
source=(http://ktown.kde.org/~wheeler/files/src/taglib-$pkgver.tar.gz
#ftp://ftp.archlinux.org/other/kde/$pkgname-$pkgver.tar.bz2
#http://belnet.dl.sourceforge.net/sourceforge/soprano/soprano-1.97.1-beta4.tar.bz2
)
options=(!libtool)

build() {
# start building
cd $startdir/src/$pkgname-$pkgver

cmake -DCMAKE_INSTALL_PREFIX=/usr -DCMAKE_BUILD_TYPE=Release -DWITH_MP4=ON -DWITH_ASF=ON
make VERBOSE=1 || return 1
make DESTDIR=$startdir/pkg install || return 1
}

md5sums=(‘5ecad0816e586a954bd676a86237d054’)

Pour taglib-extras :

# $Id$
# Maintainer: Tobias Powalowski

pkgname=taglib-extras
pkgver=1.0.1
pkgrel=1
pkgdesc= »Additional taglib plugins for KDE »
arch=(« i686 » « x86_64 »)
url= »http://developer.kde.org/~wheeler/taglib.html »
license=(‘LGPL’)
depends=(‘taglib>=1.5’)
makedepends=(‘pkgconfig’ ‘cmake’ ‘automoc4’)
source=(http://www.kollide.net/~jefferai/${pkgname}-${pkgver}.tar.gz)

build() {
cd $srcdir/$pkgname-$pkgver
mkdir build
cd build
cmake ../ -DCMAKE_INSTALL_PREFIX=/usr -DCMAKE_SKIP_RPATH=ON || return 1
make || return 1
make DESTDIR=$pkgdir install
}
md5sums=(‘e973ca609b18e2c03c147ff9fd9e6eb8’)

Et enfin Amarok :

# $Id: PKGBUILD 52359 2009-09-18 19:49:27Z giovanni $
# Contributor: damir

pkgname=amarok
replaces=(‘amarok-base’ ‘amarok-engine-xine’ ‘amarok-base-mysqlfree’)
pkgver=2.1.90
pkgrel=1
pkgdesc= »A media player for KDE »
arch=(« i686 » « x86_64 »)
url= »http://amarok.kde.org »
license=(‘GPL2’ ‘LGPL2’ ‘FDL’)
depends=(‘mysql>=5.1.37’ ‘kdebase-runtime>=4.3’ ‘libmtp>=0.3.7’ ‘libgpod>=0.7.2’
‘libmp4v2’ ‘qtscriptgenerator>=0.1.0’ ‘taglib-extras>=0.1.7’
‘liblastfm>=0.3.0’ ‘loudmouth>=1.4.3’ ‘hicolor-icon-theme’)
makedepends=(‘pkgconfig’ ‘automoc4’ ‘cmake’)
install=amarok.install
source=(« http://download.kde.org/unstable/${pkgname}/${pkgver}/src/${pkgname}-${pkgver}.tar.bz2 »)
md5sums=(‘ec727ed72c5d371fb659ce0c3c1e6136’)

build() {
cd ${srcdir}
mkdir build
cd build
cmake ../${pkgname}-${pkgver} \
-DCMAKE_BUILD_TYPE=Release \
-DCMAKE_SKIP_RPATH=ON \
-DCMAKE_{SHARED,MODULE,EXE}_LINKER_FLAGS=’-Wl,–no-undefined -Wl,–as-needed’ \
-DCMAKE_INSTALL_PREFIX=/usr
make || return 1
make DESTDIR=${pkgdir} install || return 1
}

Chaque paquet a eu droit au duo :

makepkg

Puis :

yaourt -U nom du paquet

Après une compilation assez longue – ah la rapidité de compilation du code C++ – j’ai pu installé le nouvel http://amarok.kde.org/ fraichement compilé. Et enfin, le lancer.

Ecran de démarrage d'Amarok 2.2rc1

Amarok 2.2 rc1 en action

Nouvel écran d’accueil, plus souple, plus interactif, du genre : page wikipedia qui apparait quand la musique s’arrête, et paroles qui prennent le dessus dans le cas inverse. Bref, un grand cru pour Amarok !

Sorties libre en’vrac ;)

Un petit « en vrac' » consacrée aux sorties liées au logiciel libre depuis le début de la semaine :

WebGL à l’action.

Mozilla Firefox 3.7 proposera l’extension WebGL qui permet d’avoir la 3D dans le navigateur. Vladimir Vukićević explique dans ce billet comment activer l’extension.

Après avoir récupéré une nocturne récente, et une fois la manipulation décrite effectuée – qui nécessite un redémarrage de Mozilla Firefox pour être reconnue – on peut avoir des effets en 3D dans le navigateur.

Voici quelques exemples :

Et une petite vidéo de démo que j’ai faite et insérée sur youtube :

Encore une utilisation de moins pour le greffon flash ? 😉

Test de la Frugalware Linux Getorin, première partie.

Pour des raisons de temps – la vraie vie – j’ai décidé de scinder ce test de la Frugalware Linux Getorin en plusieurs parties, deux au minimum.

Dans la première, je vais me consacrer à l’installation et à la mise à jour – en passant sur la version current – de la Frugalware Linux Getorin.

Frugalware 1.1 – 64 bits – première partie

Continuer la lecture de « Test de la Frugalware Linux Getorin, première partie. »

Arrivée de TraceMonkey dans Minefield en 64 bits !

Ce moteur de compilation jit du langage javascript intégré dans Mozilla Firefox depuis sa version 3.5 n’existe pas pour les versions 64 bits (linux et MacOS-X, quand à Windows 64bits, je ne saurais dire) du navigateur.

Cependant, en lisant ce billet dans mon agrégateur de flux j’ai appris que le moteur de compilation est enfin activé. Mais uniquement dans le code du tronc, qui donnera le successeur de Namoroka (alias Mozilla Firefox 3.6) et donc qui ne sortira que d’ici un gros semestre et demi, si on en croit la feuille de route prévisionnelle :

  • Mozilla Firefox 3.6 alias Namoroka : fin 2009
  • Mozilla Firefox 3.7 alias ? : D’ici juin 2010
  • Mozilla Firefox 4.0 alias ? : D’ici fin 2010

Il a d’abord été intégré dans la branche tracemonkey, et un peu plus récemment dans le code même du tronc qui donnera Mozilla Firefox 3.7, si on en croit ce rapport d’ajout de code.

Bref, le moteur de compilation du javascript de Mozilla Firefox pour les versions 64 bits du logiciel (même s’il n’y a pas de version officielle, sauf celle des distributions linux en version 64 bits) profiteront d’une version dopée du rendu javascript comme c’est déjà le cas pour les version 32 bits (Windows, linux, MacOS-X et compagnie).

Ayant mis à jour ma copie du code source du tronc, j’ai lancé une compilation avec le .mozconfig suivant :


export AUTOCONF=autoconf-2.13
. $topsrcdir/browser/config/mozconfig
mk_add_options MOZ_OBJDIR=@TOPSRCDIR@/../objdir-fx
ac_add_options --enable-optimize
ac_add_options --disable-debug
ac_add_options --disable-tests

Après, il faut attendre 45 minutes après avoir entré la commande « magique » : make -f client.mk build

Pour comparer, j’ai pris une compilation plus ancienne – en 64 bits – de Minefield qui n’a pas TraceMonkey activé. On peut trouver la dite compilation à l’adresse :

http://ftp.mozilla.org/pub/mozilla.org/firefox/nightly/2009-09-16-03-mozilla-central/

Adresse qui ne sera surement plus valide d’ici le mois d’octobre 2009, cependant.

Pour voir le gain de vitesse apporté par le moteur de compilation, je me base sur le site de test SunSpider, sur celui de Celtic Kane.

Pour SunSpider :

Sans TraceMonkey : 5944 ms.

Avec TraceMonkey : 2860 ms… Soit environ 51,88% plus rapide… C’est pas si mal 😉

Pour Celtic Kane :

Sans TraceMonkey : 547

Avec TraceMonkey : 488 ; soit environ 10,94% plus rapide.

Je pense faire un prochain test avec le moteur webkit (via Arora) et avec la version 10 d’Opera en 64 bits aussi.

Aperçu rapide de la distribution Trisquel Gnu Linux 3.0.

Trisquel Gnu Linux 3.0 est une version « libre » (au sens de la Free Software Foundation) de la Ubuntu Linux 8.04 LTS.

Au menu de cette version :

  • Noyau 2.6.28 (version libre)
  • Gnome 2.26
  • Trisquel Web Browser (version « libre » de Mozilla Firefox 3.0)
  • Gimp 2.6
Trisquel Gnu Linux 3.0

Après avoir récupéré l’image ISO de la version AMD64 via BitTorrent (vilain tipiak je suis ?), j’ai utilisé la machine virtuelle habituelle pour lancer la distribution.


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 tris.img 32G
Formatting 'tris.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -m 1024 -k fr -localtime -hda tris.img -soundhw all -cdrom trisquel_3.0_amd64.iso -boot d &

Le Gnome proposé est simplifié, et l’installateur est celui d’Ubuntu. Donc simple et efficace 😉

Etrangement des partitions en xfs sont proposées lors de l’installation. Bah, tant que la distribution fonctionne au final, hein 😉

Au final, on obtient une version d’Ubuntu Linux qui respectent les recommandations de la Free Software Foundation (pas de micrologiciels non libre), pas de Flash, etc…

Bref, une distribution pour les libristes puristes, à l’image d’une gNewSense, même si je préfère cette dernière.

En vrac’ rapide et libre.

Un petit « en vrac' » rapide et libre en ce 10 septembre.

  • Sortie de Mozilla Firefox 3.5.3 ; mis à part quelques corrections de sécurité (4 dont 3 critiques), rien de nouveau. Normal, les nouveautés arriveront pour la béta de Mozilla Firefox 3.6 alias Namoroka.
  • Le noyau linux 2.6.31 vient de sortir. Au menu : USB 3, support du KMS pour les pilotes ATI Radeon, meilleur support pour Xorg ce qui entrainerait une meilleur réactivité au niveau logiciel, des améliorations au niveau de l’ext4fs et du btrfs. Et encore plein d’autre chose. Vivement que le noyau soit disponible 🙂
  • La béta 4 de FreeBSD 8.0 pointe elle aussi le bout de son nez. Autant dire que j’attends de pouvoir tester cette version de FreeBSD.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui ! A la prochaine !

Sortie d’Amarok 2.2 béta 1.

Amarok 2.1.80 (alias la 2.2 béta 1) vient juste de pointer le bout de ses octets. Au moment où j’écris cet article, la version pour Archlinux en 64 bits étant indisponible pour le dépot « testing », j’ai récupéré les fichiers nécessaire à la création du paquet.

Après avoir récupérer le PKGBUILD et le fichier d’installation, j’ai rajouté les dépendances à savoir :

  • liblastfm
  • loudmouth

Une fois les dépendances installés, j’ai tapé un petit :

makepkg

Et après avoir attendu une petite demi-heure environ – il faut dire qu’un Mozilla Firefox se compilait en parallèle… – un paquet contenant la version 2.1.80 d’Amarok était enfin disponible.

x

L’installation s’est ensuite résumée à un simple yaourt -U yaourt -U amarok-2.1.80-1-x86_64.pkg.tar.gz.

Après un premier démarrage un peu long – réindexation de la collection musicale – j’ai pu utiliser Amarok.

La recherche de couverture de CDs est de nouveau fonctionnelle, et l’import de CDs dès leur insertion est une nouveauté assez plaisante. A moins que cette fonctionnalité existait déjà dans Amarok 2.1.1 ?!

Bien que ce ne soit qu’une béta 1, cette version d’Amarok risque d’être intéressante. Elle est bourrée de nouveauté (comme la modification à volonté de l’interface) et sera surement une version majeure d’importance pour cet excellent logiciel musical.

Aperçu rapide de la Slackware Linux 13.0 – 64 bits.

Elle est enfin là. La première version officielle de la slackware Linux en 64 bits. Après avoir lu l’annonce sur distrowatch et récupérer – vilain tipiak que je suis – l’image iso depuis le lien torrent, j’ai lancé l’installation de la distribution dans ma machine habituelle de tests :


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 sl13.img 32G
Formatting 'sl13.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -k fr -localtime -soundhw all -m 1024 -hda sl13.img -cdrom slackware64-13.0-install-dvd.iso -boot d &

Slackware 13.0 – 64 bits

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Test rapide de la version alpha4 de Kubuntu Karmic Koala :

Kubuntu, c’est le pendant KDEsque d’ubuntu. La version alpha4 de Karmic Koala (alias 9.10) est sortie récemment. J’ai donc récupéré l’image ISO de la Kubuntu Karmic Koala alpha4, et en utilisant l’environnement de test habituel, j’ai lancé un petit kvm…

Kubuntu Karmic Koala Alpha 4

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