Sortie des *buntu 8.04.1 LTS.

Même si la page n’a pas été complètement mise à jour sur le site d’Ubuntu Linux, la première révision majeure de la Ubuntu Linux 8.04 LTS vient de sortir.

Dans ce message de la liste de publication « ubuntu-annonces », on peut apprendre entre autre que la version 8.04.1 LTS contient :

  • Gnome 2.22.2
  • Firefox 3.0 finale à la place de la version béta 5 conspuée par de nombreux utilisateurs
  • OpenOffice.org 2.4.1
  • Des corrections dans le protocole Samba
  • Les serveurs Xorg pour les circuits Intel et pour les circuits AMD Geode ont été mis à jour.
  • Des correctifs sur l’installateur comme un meilleur support des versions françaises de Windows XP.
  • Le correctif pour la faille OpenSSL du paquet Debian est incluse.
  • gvfs fonctionne enfin un peu mieux 🙂

Si vous utilisez déjà Ubuntu 8.04 et que vous avez maintenu à jour votre distribution, vous avez déjà la version 8.04.1 LTS. En cas de doute, lancez un terminal gnome et tapez la commande suivante :

cat /etc/issue.net

Et si vous obtenez la réponse suivante :

fred@fred-laptop:~$ cat /etc/issue.net
Ubuntu 8.04.1

C’est que vous avez déjà la version 8.04.1 LTS installée. Maintenant, les codeurs et mainteneurs vont pouvoir concentrer leurs efforts sur la version alpha2 de la ubuntu Linux Intrepid Ibex, en espérant que cette version alpha2 puisse se lancer dans une machine virtuelle KVM 😉

ForeSight Linux 2.0.3 : tour rapide de la distribution.

La distribution ForeSight Linux est une distribution qui existe aussi bien en x86 qu’en AMD64.

Après avoir récupéré l’image ISO du DVD en AMD64, j’ai lancé une machine virtuelle avec l’équipement habituel : 32 Go de disque, 768 Mo de mémoire vive, un circuit son es1370, et un clavier français.

Donc, dans un terminal :

fred@fred-laptop:~/download$ qemu-img create -f qcow2 for203.img 32G
Formatting 'for203.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB
fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -k fr -localtime -hda for203.img -soundhw es1370 -cdrom foresight-2.0.3-x86_64-dvd1.iso -boot d &

A noter qu’en plus de grub, un outil nommé extlinux est proposé pour le démarrage. A noter que c’est Anaconda, un outil développé pour la distribution Fedora qui est utilisé par la ForeSight Linux« >Foresight Linux.

Les programmes de démarrage disponible sous Foresight Linux<br />

Temps annoncé de copie de fichiers d’installation : environ 10 minutes, selon les infos trouvées sur le site. Temps remarqué : 12 minutes. Comme quoi, pour une fois, ce n’est pas de la publicité mensongère 😉

Début de l'installation de Foresight Linux 2.0.3

Et 12 minutes plus tard :

Fin de l'installation, 12 minutes plus tard.

Au premier démarrage, on a droit à une première vérification des mises à jour disponible. Et malgré la jeunesse de la version, 9 mises à jour sont annoncées.

Et étant donné que j’ai eu des légers problèmes pour installer les mises à jour via l’outil graphique, j’ai utiliser la commande sudo conary updateall dans une console.

Coté logiciel, on a droit à du récent : Gnome 2.22.3 et Firefox 3.0 par exemple.

Firefox 3 et Gnome 2.22.3 sous Foresight Linux 2.0.3

Certains outils manquaient à l’appel, comme Gimp, ou encore VLC. J’ai du utiliser l’enrobage PackageKit de l’outil Conary pour les récupérer. A noter qu’OpenOffice.org n’est pas disponible en français par défaut. Ce qui est dommage pour les utilisateurs un brin allergique à l’anglais.

VLC semble par contre introuvable, car non empaqueté ?!

Comme avec ubuntu Linux, il n’y a pas d’accès direct à root. Si on veut y accéder, il faut passer par sudo ou gksu.

Bilan : distribution très à jour, mais dont le système de paquet est d’une lenteur effrayante – même yast ou yum sont plus rapides. Une distribution intéressante, mais il est dommage cependant qu’on ait l’impression d’avoir une distribution mal « fagotée », voire mal équipée à cause de l’absence de Gimp dans l’installation par défaut.

Il est vrai que le format de paquet conary ne semble pas être un avantage énorme au final, vu le manque de certains logiciels.

Au contraire, avoir dès le départ des greffons comme flash est un avantage pour l’utilisateur lambda.

Actualité des navigateurs internet ;)

Opera 9.50 était décidément sorti trop vite… Car il fallait bien griller la politesse à Mozilla Firefox 3.0, en sortant quelques jours avant. Après 3 versions RC, la version 9.51 sort.

La version 9.51 est officiellement sortie… Soit environ 3 semaines après la version 9.50. Au menu des réjouissances ? 3 failles de sécurité corrigées. Les notes de publications qui sont quasiment identique pour les 3 versions principales (Windows, linux, MacOS-X) nous indique que :

  • Correction d’un problème lié aux fonctions de <canvas> qui pouvait révélé des données contenues à des places aléatoires en mémoire.
  • Le statut est correctement affiché quand on passe du HTTP vers le HTTPS
  • Correction d’un problème lié à OSCP et aux CRLs qui pouvaient amoindrir la sécurité, cette dernière correction prenant effet via la mise à jour (Aide / Mise à jour)

Sur le plan moins critique : des corrections graphiques sur l’habillage du navigateur, une meilleure migration depuis les versions 9.2x d’Opera, un meilleur support de certains outils web.

Bref, la 9.51 fait étrangement penser à une version 9.50 « stabilisée ».

Sur le plan des navigateurs à base de Gecko, Mozilla Firefox sort en version 2.0.0.15, la version 2.0.0.16 devrait quand à elle sortir en même temps que Mozilla Firefox 3.0.1 qui est prévu pour la mi-juillet.

Quand les auteurs d’OpenOffice.org se lachent… ;)

Dans mon précédent article, je parle du « space invaders » proposé par l’installateur de la distribution ArchLinux.

Or, ce n’est pas le seul logiciel libre à proposer des easter-eggs, loin de là. En dehors des très connues adresses about: dans les logiciels de la Fondation Mozilla, voici quelques-uns supplémentaires.

Commençons par OpenOffice.org. Toutes les captures d’écrans ont été faites avec OpenOffice.org Writer et OpenOffice.org Calc 2.4.1.

Dans OpenOffice.org Writer, il faut entrer : « StarWriterTeam » (sans les guillemets), puis presser la touche F3…

L'équipe d'OpenOffice.org Writer

Toujours dans OpenOffice.org Writer, il faut activer le dialogue Aide / A propos, puis en maintenant la touche CTRL enfoncée presser les lettres S,D,T : on a la liste des contributeurs qui apparait.

Les créateurs d'OpenOffice.org

Dans OpenOffice.org Calc, commençons par l’équipe de développement. Il faut entrer dans une cellule sans les guillemets « =STARCALCTEAM() » puis presser la touche entrée.

L'équipe d'OpenOffice.org Calc

Un petit Space Invaders ? Il suffit de rentrer sans les guillemets « =game(« StarWars ») » et de presser la touche entrée.

Et

Dernier des easter-eggs : un clin d’oeil au « HitchHicker Guide to the Galaxy« . Dans OpenOffice.org Calc, il suffit de copier et de coller la phrase suivante sans les guillemets : « =ANTWORT(« Das Leben, das Universum und der ganze Rest ») »

Ce qui donne traduit : « La vie, l’univers et tout le reste ». 🙂

La réponse ultime ?

Piratage, ennemi du logiciel libre, allié du logiciel propriétaire ?

Derrière ce titre volontairement provocateur, je voudrais démontrer une vérité. Le logiciel libre a tout à perdre du piratage.

Mais le plus simple, c’est de dire que le logiciel propriétaire, même s’il critique – avec quelques raisons – le piratage en a extrêmement besoin.

En 1998, un certain William Gates sort la phrase suivante à l’université de Washington :

« About 3 million computers get sold every year in China, but people don’t pay for the software. Someday they will, though. As long as they are going to steal it, we want them to steal ours. They’ll get sort of addicted, and then we’ll somehow figure out how to collect sometime in the next decade. »

Ce qui donne traduit :

« Environ 3 millions d’ordinateurs sont vendus chaque année en Chine, mais les personnes ne payent pas les logiciels. Un jour, ils le feront. Aussi longtemps qu’ils les volent, autant qu’ils volent les notres. Ils en deviendront accrocs, et alors nous verrons comment nous faire payer dans la prochaine décennie ».

Et le principe pourrait être le même pour la musique, même si les intermédiaires que sont les majors jurent du contraire, et se font des testicules en or en vendant de l’excrément – qui a dit Star’Ac ? Nouvelle Star ? – qui finiront la plupart du temps dans un placard au mieux, dans une poubelle au pire.

Il est vrai que le « formatage » est tellement poussé, qu’imaginer qu’il existe quelque chose en dehors de Windows, d’Internet Explorer, Windows Media Player, Nero Burning Rom est inconcevable pour nombre de personnes.

Et c’est surtout un réflexe « moutonnier », être sûr d’être pareil que les autres, bref, se fondre dans la masse.

Après tout, la différence a fait toujours peur. Et il est vrai que dans le monde du logiciel libre, mis à part deux ou trois distributions payantes (RHEL, Mandriva Powerpack, Vector Linux SOHO), le reste est souvent gratuit. Ce qui entretient finalement la confusion entre liberté et gratuité.

Je voulais pousser un petit coup de gueule, car il fallait bien le faire 🙂