Sans rejouabilité digne de ce nom, quel intérêt pour les jeux vidéos ?

J’adore les jeux vidéo. J’ai commencé avec les Game & Watch, puis j’ai continué sur diverses plateformes, même si le plan des titres commerciaux pour le monde du PC, je me suis arrêté à l’époque de Doom 3 / Quake 4, donc vers 2004-2005. C’est pour moi l’époque qui a marqué le début de la course à l’esthétique au dépend de la jouabilité et du plaisir qu’on pouvait tirer d’un jeu donné.

Dans la liste des jeux que je relance avec toujours autant de plaisir, il y a des classiques qui ont marqué leurs époques respectives, liste non exhaustive bien entendue :

  • Dans le monde des FPS : Wolfenstein 3D, Doom/Doom II, Quake ou encore Unreal Tournament premier du nom
  • Dans le monde des jeux de stratégie temps réel : Starcraft premier du nom, même si je me fais très vite éclater en beauté
  • Dans le monde des jeux d’aventures : les trois premiers Monkey Island, The Dig ou encore Flight of the Amazon Queen
  • Pour les jeux d’arcades via Mame : Dragon Ninja, Shinobi, Shadow Dancer, Tetris, Final Fight.

Si on parle du monde « homebrew » (celui des jeux développés par des particuliers pour une architecture donnée, que ce soit un ordinosaure ou une consolosaure comme la NES), il y a quelques titres qui m’ont marqué ces dernières années pour leur qualité et leur possibilité d’y revenir après avoir fini une première fois le jeu.

Après avoir passé près de 4 ou 5 mois sans faire la moindre partie de Planet-X3 (que j’ai rincé en mode facile), j’ai eu envie de voir si la rejouabilité était au rendez-vous. Et c’est le cas. Plus d’un an après l’avoir acheté et après plusieurs mois de pause, j’ai pris à nouveau du plaisir à parcourir les cartes du jeu. J’ai même poussé le vice à utiliser un port expérimental du jeu qui propose le support du MIDI.

Continuer la lecture de « Sans rejouabilité digne de ce nom, quel intérêt pour les jeux vidéos ? »

Vieux Geek, épisode 279 : Bastet, le Tetris qui vous fera détester Tetris.

Je dois l’avouer, il y a deux genres que j’aime beaucoup : les FPS et les Tetris. J’ai claqué des sommes folles quand j’étais lycéen dans la borne d’arcade de la maison des jeunes d’Arcachon.

Même si cela remonte à 30 ans, j’ai encore honte d’avouer la somme faramineuse qui a été dévorée par la borne d’arcade.

Quand je suis arrivé sur Linux, j’ai recherché des clones de Tetris et je suis tombé sur l’excellent LTris que j’ai évoqué dans l’épisode 164 de la série Vieux Geek en septembre 2019.

Dans la série des clones de Tetris, il y en a un qui se distinguait de part son principe : proposer la pire pièce à chaque fois. Son petit nom « Bastet » pour « Bastard Tetris ». Et je peux vous confirmer qu’il est spécialement vicieux dans ce domaine. Je tiens à remercier SuperMarioS de l’avoir évoqué au détour d’une conversation.

C’est un jeu en ncurses qui se joue dans un terminal. Il a connu son heure de gloire du début des années 2000 jusqu’au milieu des années 2010. Le site officiel annonce comme dernière version la 0.43.1 datant de 2014.

Cependant, si on va sur le dépôt github, la dernière version date de 2017, la 0.43.2.

Mais le plus simple est de vous montrer cette purge en action.

Oui, j’ai rapidement perdu et encore j’étais au niveau de difficulté normale. C’est un Tetris qui se mérite, même si vous aurez souvent envie de l’envoyer à la corbeille.

Bonne découverte !

Dr Roland, un clone du mythique Dr Mario pour Amstrad CPC.

Oui, je sais, je vous vois arriver avec vos gros sabots : « Ça y est, il va encore nous parler de vieux jeux sortis sur un ordinosaure avec des graphismes qui piquent les yeux et des musiques qui percent les tympans. »

Oui, je plaide coupable. Mais au moins, les jeux en question ne sont pas gavé jusqu’à ras-la-gueule de DRMs (quoique les protections anti-copie des disquettes entre 1985 et 1990 n’étaient pas tristes par moment), et surtout ça ne coûte pas la peau du fondement. Oui, Cyberpunk 2077 (ou cyberbug ?), je parle de toi 🙂

En avril 1990, Nintendo sort un jeu plus ou moins inspiré d’un titre sorti par Sega en 1990, « Columns ». Dans ce clone de Tetris, il faut aligner 3 fois ou plus des éléments de même couleur horizontalement ou verticalement pour les voir disparaitre.

Remplacez les briques imposées dès le départ dans l’aire de jeu par des virus et les éléments qui descendent par des pilules bicolores. Il vous faudra aligner 4 fois la même couleur pour que la ligne constituée disparaisse.

Le jeu Dr Mario sorti en avril 1990 sur NES et GameBoy est un franc succès. Il sera porté sur GameBoy Advance et émulé sur la GameCube. En 2011, Dr Mario est porté sur la 3DS et fait même partie des jeux proposés avec la NES Mini.

Continuer la lecture de « Dr Roland, un clone du mythique Dr Mario pour Amstrad CPC. »

Les années 1990, la décennie qui a vu naître et se développer les FPS.

Dans un article de fin juin 2021, j’évoquais « La rétro-informatique ludique : le grand écart facial technique des micro-ordinateurs des années 1980. »

En 1990, le haut de gamme ludique, c’est le trio Atari ST, Amiga et compatibles PC. La mort de Commodore en 1994 avec un article repris par le site Obligement du magazine Joystick en 1994 marque la fin de l’époque des ordinateurs 16 bits au profit du quatuor compatibles PC, la PS1 de Sony, la SNES de Nintendo et la Megadrive de Sega.

À la fin des années 1990, le marché ludique c’est principalement : compatibles PC, la GameCube de Ninendo, la DreamCast de Sega, la première Xbox de Microsoft et la mythique PS2 de Sony.

Sur le plan des jeux, les années 1990 vont voir naître ce qui est considéré comme un genre majeur de nos jours, le FPS (first person shooter).

En effet, si on regarde au niveau des années, il y a plusieurs jeux qui ont marqué le genre durant les années 1990. Chaque année, un titre ou deux ont repoussé les limites sur le plan graphique et sonore. Je vais rester dans les succès du genre, ce sera plus simple.

Oui, je sais, il en manque beaucoup, mais la liste précédente est déjà bien chargée : Blake Stone, Dark Forces, Dark Forces 2 : Jedi Knight, Chasm : The Rift, Shadow Warrior, Redneck Rampage, Hexen II, Heretic, Strife et combien d’autres ?

Je pense qu’on pourrait largement en rajouter une dizaine tant les années 1990-1999 ont été celles qui ont vu naître et exploser le genre FPS. J’ai évoqué la plupart d’entre eux sur le blog, la fonction de recherche sera votre amie.

Je dois dire que le FPS le plus récent auquel j’ai joué sur mon propre ordinateur, c’est « Quake 4 » sorti en 2005, même si j’ai pu apprécier et tâter un petit peu la version 2016 de Doom chez un ami.

Replongez-vous donc par curiosité dans ces vieux FPS où le plus important n’était pas le réalisme, mais la jouabilité et la volonté de casser du monstre après une longue journée bien éprouvante nerveusement.

C’est vrai que ça piquera les yeux et les oreilles, mais vous verrez à quel point l’écart technique est grand entre Hovertank (1990) et Unreal Tournament (1999). Seulement 9 ans, mais sur le plan technique c’est incroyable… Un peu à l’image de la décennie des années 1980 pour les ordinateurs personnels.

T-Rex 64, un Flappy Bird nouvelle génération pour le Commodore 64 ?

J’ai déjà eu l’occasion de le prouver, j’adore la rétro-informatique. La scène du Commodore 64 est plutôt vivace (quand on sait que l’ordinateur fêtera ses 40 ans en 2022, ça fait chaud au coeur…) et les développeurs ne manquent pas d’ingéniosité pour proposer des nouveautés ludiques.

Même si parfois, ce sont des hommages plus ou moins déguisés à des jeux ayant fait un carton quelques années auparavant. Dans ce domaine, il y a eu le jeu à courte durée de vie « Flappy Bird » qui devint le jeu à avoir sur son téléphone portable fin 2013 début 2014.

Devoir guider cet oiseau au QI négatif entre des tuyaux pour avoir le score le plus important possible a dû être à l’origine de pas mal de crise de colère.

En ce milieu d’année 2021, des développeurs de la scène Commodore 64 ont décidé de reprendre le principe en prenant l’easter-egg du navigateur Google Chrome / Chromium qui apparait quand on est hors connexion : le T-Rex qui s’affiche sur le fond de l’écran du navigateur.

Le jeu s’appelle « T-Rex 64 » et le principe est simple : finir chaque niveau en évitant de tomber sur un animal ou un cactus. À ce que j’ai pu voir, il y a trois niveau à finir pour le moment… Et venir déjà à bout des deux premiers vous demandera pas mal d’entraînement.

Vous avez pu le voir, le jeu est tout mignon, le principe simple à comprendre mais difficile à maitriser.

Essayez-le, vous comprendrez !

Allez, bon courage et heureux de vous avoir connu avec des nerfs à-peu-près en bon état 😀