Actualité des navigateurs à une semaine de Noël 2008.

Je voulais faire un point rapide sur l’actualité des navigateurs à une semaine de Noël.

C’est tout pour aujourd’hui 🙂

La qualité d’un logiciel se mesure-t-il en nombre de lignes de code ?

J’ai lu quelque part que Microsoft Windows Tou…Vista serait constitué d’environ 75 millions de lignes de code. Un article sur Wikipedia qui cite Andrew « Linux is obsolete » Tanembaum, estime le nombre de lignes de code des différents Windows NT (dont Windows Vista est la version 6.0), que Windows XP comptait environ 40 millions de lignes de code. Soit en gros, le doublement de la base écrite qui constitue le code de Windows Vista.

Non, je ne lancerais pas de troll sur la gourmandise de Vista, son coté sécuritaire ou autres points déjà abordé dans un précédent article.

Je me suis souvenu d’un article qui parlait de la génèse du Lisa d’Apple, l’ancêtre malheureux du premier mac sorti en 1984, et qui justement se moque un peu des lignes de code. Bill Atkinson, inventeur de la technologie QuickDraw considérait que le nombre de lignes de code n’était pas une bonne mesure et qu’un code plus long rendait l’ensemble plus lourd, plus bogué et donc moins facile à maintenir.

Devant faire son rapport hebdomadaire qui demandait le nombre de lignes de code rédigé, il inscrivit  » -2000″. En effet, il avait retravaillé une portion du code qui lui était attribué. Et étrangement, les instances dirigeantes d’Apple ne lui demandèrent plus jamais d’indiquer le nombre de lignes de code ajoutée dans la semaine.

Si vous cherchez un fond d’écran sympa, essayez Kayaga.

Recherchant un fond d’écran qui me changerait un peu de la routine, j’ai voulu prendre un fond d’écran concernant mon signe zodiacal, histoire d’avoir quelque chose de poétique. Mais ce qui était proposé était moche jusqu’à ce que je tombe sur les oeuvres d’un certain Kayaga

Les images proposées sont en 1600×1200.

Voici ce que donne un fond d’écran avec mon signe, le Verseau.

fond d'écran du verseau par Kayaga
Sympathique, non ? 😉

Le hold up planétaire : 10 ans après – suite et fin

Voici donc la dernière partie des articles consacrés au « Hold-up planétaire », avec 10 années de recul. Texte qui n’a pas trop mal vieilli dans l’ensemble.

Commençons avec un certain Microsoft Windows NT4… Et sur les différences entre la version Serveur et client de base…

Page 78 :

« […]Pour comprendre à quel point la notion de prix est artificielle dans le monde Microsoft, il n’y a pas mieux que le cas d’école du système d’exploitation WindowsNT. La firme commercialise deux versions de WindowsNT : l’une, NT Workstation, pour les stations de travail (c’est-à-dire la machine client, qui reçoit l’information) vendue environ 2 000 francs. L’autre, NT Server, pour les serveurs (la machine qui diffuse l’information), vendue 6 000 francs. Cette dernière contient en outre une série de logiciels supplémentaires pour serveurs comme Internet Information Server, que Microsoft proclame être « gratuits ».
Or, que constate-t-on quand on regarde ce que contiennent vraiment les CD-Rom ? Si on enlève tout ce qui est artificiellement « gratuit », les deux programmes ont exactement les mêmes lignes de code… à quelques bits près. Il s’agit d’une entrée dans la base des registres qui contient « Workstation » ou « Server », plus un autre petit bit, bien caché, pour compliquer la tâche aux petits malins qui souhaiteraient épargner les quelque 4 000 francs de différence de prix.
Conclusion : si Microsoft dit vrai, c’est-à-dire que tous les logiciels compris dans NT Server (IIS, etc.) sont gratuits, alors ces deux petites clefs occupant quelques bits, sont facturées… 4 000 francs. Difficile, alors, de se débarrasser de la très désagréable sensation d’avoir été non seulement bernés, mais aussi arnaqués.[…] »

Affaire qui fit grand bruit à l’époque… Et certains utilisateurs ont préféré acheter la version serveur de Windows Vista pour en faire une utilisation « bureau »

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Le hold up planétaire : 10 ans après – partie 3

Troisième partie de cet article consacré à un bilan du « Hold Up planétaire » de Roberto Di Cosmo.

Continuons avec un sujet motif à facheries, les virus…

Pages 48 et 49 :

« Sans aucun doute. On peut certes, de temps à autre, être victime de virus dans le monde Unix. Mais ils n’ont accès qu’aux fichiers sur lesquels moi, utilisateur, j’ai le droit d’écrire… pas aux données des parents ou collègues avec lesquels je partage la machine ; et en aucun cas aux applications ou composantes sensibles du disque. Donc, sauf s’il existe dans le système une porte d’entrée qui n’avait pas été détectée, ces virus ne peuvent pas causer trop de ravages. Et les défauts de sécurité, dans le monde Unix, sont rapidement corrigés. Du coup, les pirates trouvent beaucoup moins amusant de créer de nouveaux virus…
Par contre, dans le monde DOS/Windows, ainsi d’ailleurs que dans le monde Macintosh, un virus est un programme comme les autres. Il n’exploite pas de bugs ; il se base simplement sur le fait que tout le monde — y compris lui — a le droit de toucher au système d’exploitation. Alors, il peut modifier le système, en sorte que chacune de vos initiatives, par exemple ouvrir un fichier, ait pour effet de réaliser trente-six copies de lui-même. Et, en plus, il peut causer au système des dommages vitaux : modifier vos données, altérer la façon dont fonctionnent vos applications, effacer entièrement votre disque dur, etc. »

Outre le fait que Mac soit maintenant basé sur un unix, le reste de la tirade est toujours aussi vraie. En rajoutant au passage espiogiciels et autres saloperies de ce style.

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