OpenBSD 5.0, nouvelle version de l’OS libre…

Créé par « des singes onanistes » comme dirait un certain Linus T… J’avoue – et j’ignore pourquoi – ce BSD libre est celui qui m’a toujours le plus attiré 😀

J’ai donc fait chauffé mon wget pour récupérer l’ISO depuis un des miroirs français d’OpenBSD.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.0/amd64/install50.iso
–2011-11-01 09:05:47– http://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.0/amd64/install50.iso
Résolution de ftp.fr.openbsd.org… 145.238.209.46
Connexion vers ftp.fr.openbsd.org|145.238.209.46|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 244299776 (233M) [text/plain]
Sauvegarde en : «install50.iso»

100%[======================================>] 244 299 776 1,76M/s ds 2m 15s

2011-11-01 09:08:02 (1,72 MB/s) – «install50.iso» sauvegardé [244299776/244299776]

Avec OpenBSD 4.8, il y a environ un an, j’avais tenté de monter une station multimédia, m’étant cassé les dents sur l’activation de la traduction en français. La sortie de la version 5.0 me donne envie de réessayer 😀

Après l’installation qui propose désormais (je crois me souvenirs que c’est le cas depuis la version 4.9 ou la version 4.8 ?) de créer un utilisateur dès le départ, et cette fois il demande si on veut installer des firmwares non libre au premier démarrage.

Pour pouvoir installer les logiciels complémentaires, j’ai rajouter les lignes suivante au fichier .profile de l’utilisateur root :


PKG_PATH=http://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.0/packages/amd64/
export PKG_PATH

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SalineOS 1.5 : un OS qui manque un peu de sel…

SalineOS, c’est un liveCD basé sur Debian GNU/Linux Squeeze avec Xfce 4.6. La version 1.5 étant sortie récemment, j’ai eu envie de la tester.

Après avoir récupéré l’image ISO en utilisant le protocole BitTorrent (en bon tipiak selon les industries aux modèles économiques obsolètes).

Ayant eu un problème au moment du premier démarrage après l’installation de l’OS dans la machine virtuelle (un bug de la version de développement de qemu ?), j’ai du me replier sur VirtualBox, en créant une image Debian 64 bits, avec 2 GiO de mémoire dédiée et 32 GiO de disque virtuel.

Une fois lancé et chargé, on arrive dans un environnement assez aquatique. L’installateur nous propose de s’occuper tout seul du disque.

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En vrac’ rapide et libre.

Un petit en vrac’ pour continuer la semaine.

Bonne journée !

FreeBSD 9.0rc1 : le BSD libre des utilisateurs très motivés ?

Dans le petit monde des BSDs libres, il y a mon « chouchou » OpenBSD, NetBSD (le passe partout), et le BSD pour utilisateurs « normaux », j’ai nommé FreeBSD. Ce dernier est à la base de PC-BSD, et de DesktopBSD. J’allais oublier le confidentiel et volant DragonflyBSD 🙂

Ayant pu lire sur distrowatch que la première RC de la version 9.0 de FreeBSD était disponible, j’ai récupéré l’ISO de la version 64 bits et j’ai lancé l’installation.

Pour des raisons pratiques, j’ai utilisé VirtualBox. Qemu aurait fait tout aussi bien l’affaire, mais j’ai remarqué des lenteurs incroyables au niveau de la lecture / écriture des systèmes de fichiers.

L’installateur est en mode texte, en anglais, mais si on se donne la peine de lire la documentation, on peut s’en sortir sans trop de problèmes.

A noter que lors de l’installation, le partitionnement du disque est automatisé, et il est clairement indiqué qu’une couche de support 32 bits est installé. Couche qu’on peut désactiver si on le désire.

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Unity, un cul-de-sac à terme pour Canonical ?

Depuis deux versions de sa distribution Ubuntu, Canonical – qui a voulu se la jouer « cavalier seul »  – a décidé de proposer son interface nouvelle génération, Unity. Basée sur Compiz, elle fut d’abord proposée comme surcouche de Gnome 2.32, et a été adaptée pour fonctionner avec une version mixte de Gnome 3.2 (le terminal étant celui de Gnome 3.0.x par exemple).

Ce qui en a résulté une personnalisation qui nécessite de passer par CompizConfig parfois aussi pratique que la ligne de commande à coup de gsettings pour configurer certains points de gnome-Shell. Clapico propose quelques tutoriels pour personnaliser Unity. Sans oublier les articles disponibles sur ce sujet sur le-libriste.fr.

Il suffit de fouiller sur mes archives pour voir que faire fonctionner Gwibber est parfois assez acrobatique…

Dans la tradition du logiciel libre, un logiciel se doit d’être portable ; c’est à dire que les logiciels proposés doivent se compiler et fonctionner de manière indépendante en fonction de la distribution proposée.

Par exemple, modulo les patchs, c’est le même code source qui est proposé par la Document Foundation pour LibreOffice pour que celui-ci soit compilé pour une distribution à base de paquets debian, de paquets rpm, ou encore pour une archlinux ou une frugalware.

Idem pour des logiciels comme Mozilla Firefox, Chromium, etc… Ou encore pour les environnements de bureaux comme Gnome, KDE, Lxde, Xfce, etc…

Cependant, Unity est tout sauf facilement portable. Le projet qui englobe l’interface Unity, c’est Ayatana. Et le port d’Ayatana est un vrai chemin de croix.

Ce n’est pas moi qui le dit, mais un certain Devil505, un des principaux contributeurs de la distribution Frugalware Linux.

Je cite une partie de son article :

Il y a plusieurs mois, je m’étais lancé dans le projet de porter Ayatana (Unity+Indicators d’Ubuntu) sur Frugalware. Ce travail n’est pas de tout repos car il faut jongler entre les nombreux patchs d’Ubuntu. A l’époque, le projet Ayatana était encore jeune et je me disais que les patchs finiraient par être ajoutés en amont. A l’heure actuelle, les patchs sont toujours nombreux et je ne peux faire attendre le mainteneur de Gnome de Frugalware si celui-ci veut mettre à jour la dernière version de GTK+3 afin de trouver un patch compatible pour cette version par exemple. A noter que la « philosophie » de Frugalware est de patcher le moins possible. De plus unity et unity-2d ne sont pas franchement au point pour fonctionner sur une autre distribution qu’ubuntu ou l’un de ses dérivés.

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