Bridge Linux : si vous n’êtes pas anglophone, passez votre chemin ?

Il y a 6 mois, je parlais en termes acerbes de la Bridge Linux, une Archlinux simplifiée avec Xfce. Dans les défauts que j’avais dû déplorer à l’époque :

  1. Impossible de démarrer avec une partition /boot séparée.
  2. LibreOffice uniquement en anglais
  3. Le fuseau horaire mal configuré
  4. L’utilisation de la version non-libre de java


Des images ISO de tests sont disponibles sur la page de téléchargement
. J’ai donc pris la dernière ISO en date, celle de début juin histoire de voir si des progrès ont été faits entre temps.

J’ai donc utilisé VirtualBox avec l’ensemble d’émulation habituel : 2 Go de mémoire dédié, un disque virtuel de 128Go.

L’installateur est le même. Avec ses défauts et ses qualités. Semi-graphique avec un ensemble de menus.

Parmi les défauts : une prise en charge médiocre de systemd, surtout si on regarde les informations de configuration du wiki officiel d’Archlinux.

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Bridge Linux 2012.12 : Dommage, on est presque dans l’utilisable.

En mars dernier, j’avais étrillé la Bridge Linux, car elle n’était pas vraiment bien finie. La sortie d’une version en ce début décembre m’a donné envie de lui redonner une nouvelle chance, histoire de voir les évolutions accomplies en l’espace de 9 mois.

J’ai donc pris l’ISO xfce en 64 bits, car à l’origine, la Bridge Linux proposait Xfce.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom bridge-xfce-2012.12-x86_64.iso -no-frame --boot order=cd &

L’installateur est en grande partie le même, bien qu’amélioré au niveau de la gestion des traductions et des langues. Cependant, si vous utilisez une machine avec un UEFI, il faudra mettre les mains dans le cambouis pour installer le gestionnaire de démarrage, comme indiqué dans le fichier « README » disponible sur le bureau.

Très bon point, l’installateur est traduit, et il se résume à suivre les étapes les unes après les autres.

Et surtout – j’ai pu vérifier cela hier soir dans un test préliminaire – il ne faut pas créer de partition /boot séparée, la distribution ne démarrera pas, le noyau étant déclaré comme introuvable. De plus, il faut partitionner à la main, alors que la plupart des autres dérivées d’ArchLinux propose un partitionnement automatisé 🙁

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Bridge Linux : quel intérêt ?

J’avais entendu parlé de la Bridge Linux il y a quelques semaines, sur une publication du Distrowatch Weekly. Poussé par la curiosité, j’avais décidé de voir ce que valait la distribution, à l’époque uniquement proposée avec Xfce.

J’avais tellement été déçu – une base ArchBang mal digérée – que je n’avais pas rédigé d’article.

L’auteur de la Bridge Linux vient de sortir 6 versions : KDE, Gnome et Xfce, à la fois en 32 et 64 bits.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la version Xfce pour voir si des progrès étaient apparus.

L’étape suivante a été de créer l’habituelle machine virtuelle pour donner sa chance à la Bridge Linux.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 450,478 s, 76,3 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom bridge-xfce-2012.2-x86_64.iso -no-frame -boot order=cd &

Une fois le chargement terminé, on tombe sur un Xfce tout en dégradé de gris. Pas conseillé au personne qui aime les couleurs chaudes et vivantes 😉

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