J’ai longuement réfléchi avant de me mettre à rédiger ce billet. Peut-on avouer publiquement que l’on a copié illicitement de la musique et des films ? Et que sans cette action de copie illicite, je n’aurais surement jamais découvert de nombreux albums ni de nombreux films ? Et que ma culture s’en serait appauvrie ? Oui, on peut le dire et on doit le dire.
Alors que la toute (im)puissante Hadopi (12 millions d’euros pour permettre à des rentes de situations de continuer à exister) menace à tout va sans aller plus loin pour le moment, qu’un site russe montre l’hypocrisie des arcanes du pouvoir et des industries culturelles dans ce domaine, je vais vous dresser la liste des oeuvres que j’ai pu écouter en utilisant l’offre illicite qui a au moins un mérite : être facilement utilisable, ne pas être castrée par les DRMs, bref de pouvoir propager la culture sans discrimination financière, ni technique.
Pour la musique, que j’ai acheté par la suite, donc le « un téléchargement = une vente perdue » est un mensonge grossier et éhonté des dinosaures. Et c’est une liste loin d’être exhaustive…
- Les 6 premiers albums de Black Sabbath
- Une partie de la discographie d’Ozzy Osbourne
- Les albums studio de Pink Floyd de « The Pipper at the Gate of Dawn » jusqu’à « The Wall » inclus. Pour « Ummagumma » et « The Wall », ce sont les versions vinyls.
- Mono, groupe japonais, inconnu du grand public mais qui pond de la musique de qualité
- Barclay James Harvest, des débuts jusqu’aux années 1980-1982
- Led Zeppelin, que je ne connaissais que grâce à « Starway to Heaven » et « Kashmir »
- L’intégrale de Nine Inch Nails, n’ayant découvert le groupe qu’avec la sortie de Ghosts I-IV. J’ai payé un des albums, le « Halo 4 » quelque 25 € ! Pour le DVD de Broken et le double DVD « Closure », ils n’ont jamais été sorti officiellement, mais publié sur ThePirateBay par un certain seed0… Qui ne serait qu’un certain… Trent Reznor !
- Dead Can Dance, l’intégrale bien qu’une amie m’a fait découvrir le groupe un jour, je crois me souvenir avec leur live « Toward The Within »
- Portishead et le projet solo de Beth Gibbons