ZorinOS 8.0 : Une ubuntu revampée à destination des anciens windowsiens… Ou pas !

Ah, la ZorinOS. Vous prenez la dernière ubuntu, vous rajoutez une couche d’affichage basée sur les technologies de Gnome Shell, une interface dont les fondements reprennent ceux de l’époque allant de MS-Windows 95 à MS-Windows 7, et un thème « flat ». Voila, vous avez la ZorinOS dans ses fondements.

J’avais parlé de sa version 7 en juin dernier, et pas uniquement en mots doux 😉

J’ai appris que sa version 8.0 était sorti, et j’ai suivi les infos disponible dans l’annonce pour récupérer l’ISO, via wget, même si j’aurais largement apprécié d’avoir un torrent disponible.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://downloads.sourceforge.net/zorin-os/zorin-os-8-core-64.iso
–2014-01-28 08:04:03– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/zorin-os/8/zorin-os-8-core-64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2001:1b48:10f::7, 158.255.96.7
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2001:1b48:10f::7|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1738539008 (1,6G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « zorin-os-8-core-64.iso »

100%[====================================>] 1 738 539 008 3,08MB/s ds 8m 39s

2014-01-28 08:12:42 (3,19 MB/s) — « zorin-os-8-core-64.iso » sauvegardé [1738539008/1738539008]

Après avoir vérifié les données md5sum, un téléchargement pourri ça peut arriver, mais c’est rarissime avec wget, j’ai lancé le tout dans une machine virtuelle Qemu.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom zorin-os-8-core-64.iso -boot order=cd &

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PearOS 8 beta 1 : le fruit est-il moins vert ?

Je n’ai jamais eu beaucoup de chance avec cette dérivée Ubuntu qui reprend l’ergonomie et l’interface du MacOS-X d’Apple.

La dernière fois que j’en ai parlé en détail, ce fut pour la version 6… Dont le résultat ne fut pas des plus convaincant. Pour des raisons purement technique. Cependant, 9 mois sont passés. Donc, essayons de nouveau ce clone de MacOS-X basé sur Ubuntu.

Avec l’annonce de la version 8 beta1
, on apprend l’arrivée de :

  1. My Pear 6 qui fait penser à un gnome-tweak-tool revampé.
  2. Clean My Pear 2 qui fait penser à un Ccleaner ou bleach bit revampé lui aussi
  3. Pear Cloud ?!
  4. Pear PPA Manager 3 : pour gérer les PPAs ? Houla !
  5. Pear Security : tiens donc, comme c’est étrange 😉
  6. Pear Contacts : le carnet d’adresse sauce PearOS ?
  7. My Theater : une espèce de surcouche graphique à VLC écrite en Gambas
  8. Pear System Info : ??

La base est une Ubuntu Raring Ringtail alias Ubuntu 13.04. A noter l’absence sur l’ISO béta de LibreOffice. J’ai donc récupéré l’ISO, et j’ai créé une machine virtuelle pour lancer l’ensemble.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom pearos8-beta1-64.iso -boot order=cd &

Et la première question qui me vient lors de l’installation est la suivante : pourquoi PearOS est plus gourmande en espace disque en ne proposant pas LibreOffice ? En effet, PearOS demande 5,9 Go à l’installation contre seulement 5,4 Go pour Ubuntu 13.04, preuve en image.

Pour info, le coeur de LibreOffice, libreoffice-common est un paquet assez lourd. Sur Archlinux, on est dans les 260 Mo environ :

[fred@fredo-arch ~]$ pacman -Qi libreoffice-common | grep Version
Version : 4.1.1-1
[fred@fredo-arch ~]$ pacman -Qi libreoffice-common | grep Taille
Taille installé : 259830,00 KiB

Donc, il ne serait pas étonnant d’avoir dans les 250 à 300 Mo pris par LibreOffice. Comment justifier 500 Mo de différence à l’installation sans LibreOffice ?

J’avoue que je suis curieux d’avoir la réponse. Mais passons ce détail, et laissons l’installation se terminer. Etant donné que c’est l’installateur classique proposé par Ubuntu, inutile de s’apesantir dessus.

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L’échec du financement de l’Ubuntu Edge est une bonne nouvelle au final.

En effet, Canonical peut être content que son financement n’ait pas pu aller jusqu’au bout. Cela peut paraître étrange de dire cela, mais je pense qu’un des buts de Canonical était de ne pas atteindre la somme demandée.

La campagne a atteint un chiffre plus qu’honnête, surtout pour une période estivale : 12 812 776 $, soit 40,04% de la somme nécessaire. Nombre de projets voudraient bien arriver à un tel résultat, quelque soit le site de financement participatif concerné.

Fin campagne indiegogo ubuntu edge

Comme je l’avais précisé dans un de mes articles sur l’Ubuntu Edge, Canonical ne vendait pas quelque chose de physique, de manipulable, de concret. Juste un concept bien expliqué dont certains points étaient encore à finaliser.

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Elementary OS 0.2 : du progrès, mais la route est encore longue.

Elementary OS, c’est une distribution dérivée d’Ubuntu LTS (encore une) qui propose un environnement utilisant les technologies à l’origine de Gnome Shell, dont mutter, dixit la page de Gala, le gestionnaire de fenêtres.

L’apparence générale est un mélange de Gnome Shell et de MacOS-X. En effet, l’interface des logiciels y fait vraiment penser, même si ce n’est pas de la bête copie.

J’avais déjà parlé de la distribution lors d’une préversion de la 0.2 en septembre 2012. C’est un projet au développement très lent. Il sort en gros une version stabilisée par an en moyenne.

La version 0.2 étant officiellement sortie
, j’ai voulu voir à quoi ressemblait cette version finale, dont l’histoire est résumée dans un article sur le blog officiel.

Comme pour la précédente préversion, on trouve parmi les outils principaux sur Elementary OS :

Autant dire que certains projets sont encore très jeunes, et auquel il manque des fonctionnalités, comme la synchronisation avec google agenda pour Maya par exemple. Même si c’est en cours de financement, et espérons-le bientôt en développement 🙂

J’ai donc récupéré l’ISO de la 0.2 en 64 bits via BitTorrent. Puis j’ai lancé mon VirtualBox préféré pour voir ce que cette énième dérivée d’Ubuntu Linux donne finalement.

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Vieux geek, épisode 18 : DemoLinux et la révolution des LiveCDs.

Au début de l’histoire des distributions GNU/Linux, entre 1992 et 1998, pour tester, il n’y avait pas des infinités de choix : soit on l’installait en dur, soit sur une partition MSDOS (en utilisant UMSDOS).

Les machines virtuelles étaient inexistantes. Et les ordinateurs, même les machines haut-de-gamme du genre Pentium MMX / Pentium Pro / Pentium II (oui vers 1998, c’était du haut-de-gamme) n’étaient pas assez puissantes pour se permettre ce genre de fantaisie. C’est tout juste si on arrivait à faire émuler des machines 8 bits du genre Amstrad CPC.

En 1999, un projet dirigé par Roberto Di Cosmo – je vous conseille son livre « Le Hold Up Planétaire » – voit le jour, et reprends le principe déjà ébauché par feu Yggdrasil Linux (que vous pouvez récupérer si vous en avez envie) et la Slackware Linux avec une version spécifique pour les cartouches Iomega zip, à savoir un support de test qui ne nécessite aucune installation, en clair le principe même du liveCD.

Même si le site officiel de la DemoLinux est encore actif, j’avoue que j’ai joué de malchance, et je n’ai pas pu récupérer la moindre ISO du projet qui a été en fonctionnement entre 1999 et 2002. C’est à cette même époque que certains projets célèbres sont lancés, comme Knoppix par exemple.

Je dois avouer que ma première distribution en liveCD, ce fut… la Ubuntu Warty Warthog, alias Ubuntu 4.10. Ce qui donnait à peu près ceci à l’époque 😉

J’avoue que j’étais assez tétu, et j’installais les distributions GNU/Linux en dur… Autant dire que quand la virtualisation a pris ses lettres de gloire, j’ai foncé sur l’occasion… De pouvoir installer et réinstaller à volonté les distributions sans devoir passer des heures en croisant les doigts pour éviter de bousiller mon matériel !