Et de 4500… Déjà ?!

Quand on maintient un blog en vie au-dela de l’âge respectable de 10 ans, on arrive à accumuler plusieurs centaines voire plusieurs milliers de billets.

En ce 10 octobre, je fête donc le 4500e billet. 4500 en un peu plus de 17 ans au compteur. Soit 264 billets par an. Ce qui est une sacrée moyenne. Depuis environ un an, je me limite à 10 voire 12 billets par mois, ce qui fait un maximum de 144 billets. Et encore, faut-il les sortir 🙂

Il m’aura fallu 2 ans et 3 mois pour rajouter les 500 derniers articles enregistrés. En effet, le billet numéro 4000 avait été publié en juillet 2020.

La prochaine étape symbolique sera le 5000e billet. Dans le billet de juillet 2020 j’estimais l’arrivée de celui-ci en 2024. Vu ma vitesse de croisière actuelle, ce sera plutôt courant 2025 voire 2026. Si je maintiens encore le blog en vie à cette époque.

Mine de rien, je ne me pensais pas que WordPress encaisserait aussi facilement plus de 4500 billets. Plutôt solide le bougre 🙂

Allez, bonne journée.

Et une 17e bougie sur le gâteau…

Il y a 17 ans en ce 29 septembre que je me lançais dans l’aventure du blog. Sur le plan pratique, j’en suis à 4496 billets publiés  en comptant celui-ci. Par rapport au billet du 16e anniversaire, j’ai donc rajouté en l’espace d’un an 189 billets, soit une moyenne de 15,75 billets par mois.

L’année qui s’est écoulée entre le 29 septembre 2021 et le 29 septembre 2022 a été assez complexe. Je me suis forcé à publier un minimum de 10 articles par mois. Ce qui est parfois difficile à tenir.

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Souvenirs d’un vieil internaute, épisode 4 : la suite Mozilla, ancêtre de Seamonkey.

Je vous invite à faire un bond de 20 ans dans le passé. Et même un peu plus. Nous sommes le 30 mars 1998 et ce qui devait être la base de Netscape 5 est publié en tant que logiciel libre.

Après avoir travaillé quelques mois sur le code source de Netscape 5, les développeurs de la future Mozilla Foundation (qui verra le jour en 2003) décide de se replier vers le code source de NGLayout (Next Generation Layout) qui devait servir de base à un hypothétique Netscape 6 et qui sortira en 2000 basé sur du code encore immature 🙁

Car il ne faut pas oublier qu’avant la sortie du duo Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird en 2004, la Mozilla Foundation propose une trousse internet avec les éléments suivants :

  • Un navigateur Web
  • Un client de courrier électronique
  • Un éditeur de pages Web
  • Un client IRC
  • Des outils de développement Web

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Souvenirs d’un vieil internaute, épisode 3 : les moniteurs de connexion.

Quand j’ai commencé à utiliser internet vers 1997, on était limité par la connexion très lente et aussi par le fait qu’on arrivait rapidement à des notes astronomiques à chaque nouvelle facture.

Jusqu’à l’arrivée des forfaits du genre 50 heures de connexion par mois comme celui proposé par Free pour 99 francs fin des années 1990 début des années 2000, forfait qui existe toujours, on ajoutait dans la trousse à outils un moniteur de connexion.

Cet outil permettait de savoir combien de temps cumulé de connexions s’était écoulés. Même si ce n’était pas des outils miracles, ça permettait d’avoir une première approximation de la douloureuse qui nous attendait dans les semaines qui suivaient.

Comme pour hamster, il me serait impossible de faire en fonctionner un, même en émulation. Je dois dire que l’arrivée d’une connexion en RNIS connue sous le nom d’itineris en France, puis mon passage à l’ADSL ont rendus ce type de logiciels obsolètes.

Si vous avez connu l’internet à l’époque de la bulle (1998-2001) les logiciels moniteurs de connexion ne vous sont pas étrangers. Et peut-être aussi familier que l’atroce chant de la porteuse pour une connexion par modem RTC.

Souvenirs d’un vieil internaute, épisode 2 : Hamster, le logiciel pour utiliser Usenet en hors ligne.

De mes débuts (été 1997) à l’arrivée à Arcachon et son ADSL 512 Kbps en 2002, j’ai été un grand utilisateur d’un outil qui permettait de gérer un accès aux forums de Usenet en étant déconnecté. Son nom ? Hamster.

Oui, le site pour la version française fait vieux, le code n’ayant pas bougé depuis l’année 2002. Non, je n’ai oublié aucun « 2 » dans l’année 🙂

Comme l’animal de compagnie, le logiciel récupérait les dernières modifications de vos forums usenet préféré et les stockait en local. On pouvait alors se déconnecter, répondre tranquillement, et se connecter à nouveau pour synchroniser les forums.

De nos jours, les forums Usenet ne sont plus fréquentés que par une minorité d’utilisateurs. Mon FAI actuel ne me propose même plus d’accéder à ce genre de forums, ce qui est dommage… Mais il faut dire que les réseaux (a)sociaux, les forums sur la toile, et les réseaux de micro-messages (comme Twitter et son clone libre Mastodon) ont pris le relai.

C’est dommage, car j’aimais bien cette ambiance, surtout quand j’utilisais un outil de lecture de forums Usenet un peu bizarre, Xnews.

C’est parfois douloureux d’être un vieux de la vieille sur Internet…

Souvenirs d’un vieil internaute, épisode 1 : l’arrivée de l’ADSL.

C’est en regardant une video du Bazar du Grenier que j’ai eu l’idée de cet article.

Alors que Fred et Seb parlent des années 1990, à un moment l’arrivée de l’ADSL est évoquée. J’ai eu une longue histoire avec l’ADSL (et son successeur le VDSL). Ma première connexion sans limite à l’internet fut grâce à l’ADSL. C’était en 2002, et j’avais quitté Gujan-Mestras (où je vivais depuis ma naissance) pour Arcachon.

Si ma mémoire était bonne, j’ai été connecté en utilisant le modem qu’on surnommait la Raie Manta. J’en ai parlé dans un billet vieux geek de septembre 2013.

Le modem n’était pas de la meilleure qualité, mais quel pied s’était de pouvoir rester connecter en continu sans craindre une facture astronomique tout les deux mois. Cela a été une libération, et c’est à cette époque que je suis devenu le geek à grosses lunettes que je suis toujours, même si mes lunettes ont diminué en surface.

Je dois dire que j’ai ressenti une nouvelle libération avec l’arrivée de la fibre optique, il y a une grosse année au moment où je rédige ce billet.

C’est officiel pour certaines personnes : utiliser un bloqueur de publicités, c’est la même chose que pirater.

Leo Techmaker, un youtubeur influent de 675 000 abonnés nous été un peu loin dans un tweet où il affirme que, capture d’écran à l’appui :

Je dois dire que le fil qui suit m’a permis de découvrir un outil dont j’ignorais l’existence et qui permet de combattre le deuxième fléau sur youtube que sont les sponsors et autres placements de produit. J’ai testé, et ça fait du bien 🙂

À vrai dire, cette lutte sans fin contre la pollution publicitaire ne date pas d’hier. Il y a 8 ans et 2 mois, donc en avril 2014 – à l’époque Google Plus existait encore – j’ai écrit un article qui parlait du côté « suicidaire » de se financer via les publicités, que ce soit sur Youtube ou ailleurs.

Rien que le titre : « Le financement publicitaire : c’est comme mettre sa tête sous le couperet de la guillotine en espérant qu’il ne tombe pas ? » vous permettra de voir qu’à l’époque les pro-publicité nous sortaient un message étrangement semblable à celui qu’on a l’habitude d’entendre de nos jours…

Je cite :

[…]
Selon moi, AdBlock Plus et la centaines d’autres plugins/addons disponibles représentent une nuisance grandissante pour les éditeurs de sites web, dans la mesure où la publicité est le seul financement réaliste et efficace existant pour eux; et si les éditeurs sont en danger, ce sont au final les internautes qui en pâtiront.
[…]
Le financement par la publicité est aujourd’hui incontournable. Les usages du web gratuit sont tellement ancrés dans les habitudes de consommation que c’est le seul modèle efficace et réaliste. Il a par ailleurs au moins trois grandes vertus:

– premièrement, il permet de faire connaitre sans aucune friction des services et des contenus. La barrière du payant ou du « freemium » rendrait l’accès à ces services nettement moins évident;
– deuxièmement, la publicité permet une démocratisation du web dans la mesure où elle permet l’accès aux contenus gratuit;
– enfin, Internet étant global, les budgets publicité des pays développés financent aussi l’accès des utilisateurs aux contenus dans les pays en développement. Une forme de redistribution qu’on oublie trop souvent !
[…]

On nous sert en gros le même discours depuis une décennie, avec des variantes en parlant carrément de piratage pour faire mieux passer le message. Continuer la lecture de « C’est officiel pour certaines personnes : utiliser un bloqueur de publicités, c’est la même chose que pirater. »

Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 31 : Le navigateur web Arachne.

S’il existe bien deux douzaines de navigateurs web en mode graphique (Mozilla Firefox, Google Chrome, Opera, Vivaldi, Brave, Gnome Web, Konqueror, Falcon, Microsoft Edge, Safari, etc.), le monde des navigateurs web en ligne de commande est assez réduit. En gros – et en simplifiant largement – c’est le duo links / elinks qui mène la danse.

Cependant, ce serait oublier un autre navigateur, dédié à MS-DOS (et son clone libre FreeDOS), c’est Arachne Web Browser.

La version 1.99 est sorti fin 2021, uniquement pour MS-DOS, les versions plus anciennes étant disponibles pour le monde linuxien.

À l’image des navigateurs web modernes, il propose un système d’extensions avec des entrées plus ou moins variées.

Cependant, le mieux, c’est de le montrer en action. J’ai donc installé un FreeDOS 1.3 dans VirtualBox et j’ai rajouté avec fdimples le navigateur web Arachne. J’ai ensuite lancer le script setup.bat pour le configurer avant de faire l’enregistrement de la vidéo.

Vous l’avez vu, le navigateur souffre de pas mal de limitations (pas de support https natif, ni de javascript), mais pour les vieux sites statiques, ça peut toujours donner quelques résultats intéressants. Quoiqu’il faut vraiment le vouloir pour naviguer sur internet depuis un MS-DOS ou un FreeDOS.

Tous les goûts sont dans la nature, non ? 🙂

Vieux geek, épisode 330 : Mozilla Firefox 1.0, celui qui relança la diversité dans le monde des navigateurs internet.

En ce mois de mai 2022, on a fêté la sortie de Mozilla Firefox 100. Son lointain ancêtre, Mozilla Firefox 1.0 est sorti en novembre 2004. À l’époque, Internet Explorer 6.0 règne en tyran sur le monde des navigateurs, avec une part de marché qui frôle les 95%.

La première guerre des navigateurs avait été gagnée par Microsoft grâce à l’encastrage d’Internet Explorer dans MS-Windows et aussi par la faible qualité de Communicator 4.x de Netscape.

Les choses ont commencé à changer avec la sortie de Mozilla Firefox 1.0 en novembre 2004. Ne me souvenant plus très bien de l’apparence générale du premier panda roux, j’ai voulu le faire revivre le temps d’une vidéo.

Après de nombreux déboires techniques, j’ai dû me replier sur un MS Windows 98SE émulé dans PCem. Mes tentatives d’utiliser MS-Windows XP s’étant toutes plantées. Mais trève de bavardage, place à une poignée de minutes nostalgiques avec Mozilla Firefox 1.0.

L’interface générale a bien changé en l’espace de 17 ans et demi. Mais au moins, les préférences étaient joliment présenté et le thème général avait son cachet. Pour les personnes qui comme moi on connut le premier Mozilla Firefox, la nostalgie a sûrement pris le dessus. Mais c’est la vie après tout !

Un an d’hébergement sur un hébergeur tiers, quel bilan en tirer ?

Ce blog existe depuis septembre 2005, et jusqu’à fin avril 2021, il a été hébergé sur un espace personnel free. Devant certaines limites (pas de php 7.x, ni de support du https), avec l’aide d’un ami administrateur système et réseau, une migration a été faite sans quasiment aucune casse.

Même si le premier anniversaire de la migration sera au 25 avril, je me suis dit qu’un bilan rapide serait une bonne chose à faire.

Sur le plan technique, je n’ai plus besoin de me poser de questions en ce qui concerne WordPress. Les mises à jour mineures se font automatiquement, seule les mises à jour majeures demande que je migre manuellement.

J’ai aussi pu mettre en place un outil anti-casse bonbons qui passent par TOR en bloquant les commentaires qui pourraient y être déposés.

Depuis juin 2021, une partie de mes frais mensuels sont remboursés via un compte sur LiberaPay par des généreux donateurs que je tiens à remercier chaudement. Outre le blog, j’ai aussi une instance FreshRSS, une instance Funkwhale, et l’instance peertube tux’n’tube qui sont hébergées.

Tout comme pour mon clavier mécanique (que j’utilise depuis mars 2021), je ne retournerai pas sur un hébergement free. C’est plus douloureux financièrement parlant, j’y ai gagné une telle souplesse que la voir disparaître serait ennuyeux.

Bref, même si ça demande un petit peu d’investissement et que j’ai une note mensuelle à régler, je n’ai pas vraiment à me plaindre de l’hébergement sur un serveur tiers 🙂