Maltraiter la Void Linux, dernière mode en date dans le petit monde des distributions GNU/Linux ?

Il y a parfois des tendances qui sont étranges. Outre le fait qu’un nombre non négligeable de distributions sont souvent des remastérisations des principales distributions mères (Archlinux, Debian, Fedora, Gentoo, OpenSuSE, Slackware) voire des principales distributions filles (Manjaro, Ubuntu ou une de ses saveurs principalement), il y a d’autres projets, moins nombreux qui utilise la base Void Linux pour exister.

Cette tendance est surtout visible dans la deuxième quinzaine d’octobre 2025. En suivant les propositions et ajout à l’index de Distrowatch, j’ai pu constater la présence de :

Pour les ajouts à l’index. Dans la liste d’attente ?

Ce qui fait 6 ajouts en l’espace d’une poignée de jours, ce qui est non négligeable. Si on en croit l’index de Distrowatch, il n’y a que 3 distributions basées sur la Void Linux, ce qui n’est quasiment rien.

J’ai parlé de la Noid dans une vidéo des pitreries du libre.

Si on sort le thème, le prompt et le dépôt tiers, c’est une base Void qui doit être reproductible en quelques minutes depuis une Void Linux Xfce. Et non, je n’ai pas envie de montrer comment faire. La flemme 😀

Pour conclure ? il faut espérer pour la Void Linux que la tendance va se calmer un peu. Mais de voir qu’une nouvelle base est utilisée avec peu ou pas de modifications majeures, ça fait bizarre.

Adieu VirtualBox, tu m’en as trop fait voir !

Lorsque je suis revenu dans le monde de MS-Windows, fin mars 2025, j’avais remplacé l’excellent duo Qemu et VirtMachineManager pour me gérer mes machines virtuelles.

En plus d’HyperV fourni avec mon exemplaire de MS-Windows, j’avais choisi de prendre VMWare, que j’avais remplacé par la suite par VirtualBox qui dans mes souvenirs n’était pas si mauvais que cela. Mais j’avais de mauvais souvenir. Non seulement, il lui arrivait de me planter au démarrage certaines machines virtuelles sans la moindre explication, le dernier plantage ayant eu lieu alors que je participais au live ci-dessous en compagnie de Baba Orhum.

J’ai retenu une folle envie de lancer un « Va te faire cuire le cul sur un barbecue, VirtualBox ! »… C’est dur, mais j’y suis arrivé.

Cela a été le plantage de trop. J’ai patiemment attendu la fin de l’expérience avec la NixOS pour donner un coup de pied au fondement du logiciel d’Oracle. J’ai donc récupéré une versions récente de VMWare chez Broadcomm.

Il y a aussi une autre raison pour laquelle j’ai migré vers VMWare. Par défaut, les machines virtuelles créées avec VirtualBox utilise le circuit vidéo VMsvga. Autant aller directement sur VMWare, ce sera plus consistent et plus adapté.

Donc adieu VirtualBox, au plaisir de ne plus jamais t’utiliser !

Un trop plein d’environnements de bureau dans le monde du logiciel libre ?

J’ai souvent critiqué la divers…dispersion dans le monde des distributions GNU/Linux qui fait que n’importe qui, partant d’une base précise avec un fond d’écran différent et un navigateur autre que celui du projet d’origine devienne une distribution. C’est à cause de cela qu’il y a plusieurs années j’ai inventé l’acronyme « DGLFI » pour Distribution GNU/Linux Franchement Inutile.

Or, dans les commentaire sur l’article parlant de la version bêta du Cosmic Desktop Environment, certaines personnes m’ont fait remarquer qu’il y avait de plus en plus d’environnement, et que ça devient illisible. Voyons cela. Heureusement, je ne parle des gestionnaires de fenêtres dont un nouveau apparait chaque semaine ou presque !

Si on reste dans les environnements dont le développement est des plus actifs, on a par ordre alphabétique :

  • Cinnamon (qui n’est plus un fork de Gnome 3.x depuis la version 2.0 en 2013)
  • Gnome
  • KDE
  • LXQt
  • Xfce

La plupart ont un cycle de publication régulier, allant de 6 mois (Gnome et KDE principalement) à 2 ans (Xfce). Pas de Deepin ni de Budgie qui semblent ne bien fonctionner qu’avec leurs distributions attitrées. Pourquoi n’ai-je pas listé Mate Desktop ? Pour deux raisons :

  1. La première est que son développement s’est tellement ralenti qu’il y est passé d’une version annuelle à une au bout de deux ans et demi. Cf la page d’accueil du projet.
  2. La deuxième ? Sur son GitHub, sur la quarantaine de composants qui constituent l’environnement, seul trois ou quatre ont une version de développement disponible, du moins au 25 septembre 2025, moment où je rédige cet article.

Quant à l’idée de fusionner les codes de Mate Desktop et Xfce, cela doit tenir plus du cauchemar qu’autre chose. Quant à Cosmic Desktop Environment, il est encore trop jeune pour être listé dans les environnements de bureau majeurs.

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Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 8 : La copie « constante » de MacOS.

Durant mes 19 années de logiciel libre en mono-démarrage, j’ai constaté une constante en terme d’apparence générale, la copie de l’ergonomie générale – voire plus – de MacOS-X redevenu MacOS depuis quelques versions.

Que ce soit avec ElementaryOS, ou plus anciennement la saga « PearOS » des années 2011-2013 (qui était une base Ubuntu revampée si mes souvenirs sont bons), on tapait dans le fruité.

Mais cette tendance ne touche pas que le monde Linux, le monde des BSDs libres sont aussi touchés avec le projet HelloSystem ou plus récemment le projet Gershwin porté par GhostBSD qui reprend le projet GNUStep pour lui donner une apparence MacOS-X.

C’est écrit en tout lettre dans cet article du blog du projet GhostBSD. Bien que ce ne soit qu’une première version préliminaire, l’inspiration de MacOS est puissante, la preuve avec la capture d’écran ci-après.

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Ah, le zèle des nouveaux convertis…

Attention, je vais sortir l’acide, la hache à double tranchant et le baton de dynamite. Vous êtes prévenus !

Le nouveau converti, c’est simple : c’est l’ado attardé du débat public. Qu’il s’agisse d’informatique, de politique ou de religion, il débarque, gueule plus fort que tout le monde et se croit investi d’une mission divine : sauver l’humanité de son ignorance crasse. En réalité ? C’est juste un pénible qui confond enthousiasme et diarrhée verbale.

En informatique, c’est un cas d’école. Hier, il cliquait frénétiquement sur « suivant » pour installer des cracks vérolés. Aujourd’hui, il a mis en place un dual-boot et soudain, il se prend pour Linus Torvalds, voire Richard Matthew Stallman. Monsieur t’explique doctement que « Windows, c’est pour les débiles », alors que lui-même ne sait pas compiler un binaire sans tutos YouTube. Son système ? Une bombe à retardement qui explosera au prochain sudo pacman -Syu, sudo dnf update ou sudo apt update && sudo apt full-upgrade. Mais il fait la leçon. Pathétique et drôle à la fois, un peu comme un clown qui se prend pour un chirurgien.

En politique, c’est encore plus ridicule. Le nouveau converti a maté trois ou quatre vidéos de gourous politiques en ligne, lu un ou deux bouquins d’occasion, et vlan : il se sent investi du destin de l’humanité. Il hurle sur Twitter… pardon X, aligne les slogans, et s’imagine stratège de génie. En vrai, il n’est rien de plus qu’un perroquet hystérique qui répète mal ce qu’il a vaguement compris. Le genre de type qui croit « combattre le système » en achetant des stickers sur Amazon. Un révolutionnaire de canapé en skaï, version plus discount qu’un Leader Price.

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