Commodore a été un des grands acteurs de la micro-informatique personnelle des années 1975-1995. En dehors du tout premier ordinateur 8-bits de la marque qui a fait partie de la « trinité de 1977 ». Trinité qui regroupe trois ordinateurs qui marquèrent les esprits à l’époque : l’Apple II, le Commodore PET et le TRS-80.
Par la suite, Commodore proposera en 1980 le Vic20 et en 1982 l’ordinateur 8 bits le plus vendu (car produit jusqu’en 1994) à savoir le Commodore 64 alias C64, puis la série des Amiga.
La scène rétroludique concernant les Commodore 8 bits est très active et régulièrement des bons jeux sortent pour un de ses trois modèles mythiques. Je vous renvoie aux créations proposées par le site Double Sided Games : par exemple le très bon et très dur « L’Abbaye des morts ».
Ou encore le site Protovision et le sublime « Sams’s Journey » ou encore la version deluxe du jeu « Planet X2 » alias « Planet X2.1 ».
Pour en profiter, il y a soit l’option d’avoir un ordinateur d’origine fiabilisé avec un outil de lecture de carte SD qui simulent un lecteur de disquette – ce qui peut rapidement monter jusqu’à 250 voire 300€ – soit un émulateur grandeur nature comme le C64 Maxi – et compter une bonne centaine d’euros au minimum – soit passer par un émulateur.
Solution qui ne coûte rien au final, si ce n’est un peu de place sur votre disque dur / SSD / nvme.
Dans ce domaine, au fil des années, il y a un émulateur qui s’est taillé la part du lion, c’est Vice. Et pour cause. Il émule – plus ou moins bien – les Commodore PET, Vic20, C64 et 128, mais aussi la série des Plus/4 ou encore l’extension SuperCPU.
D’ailleurs, c’est via l’extension SuperCPU que j’ai pu faire un épisode un peu bizarre de ma série « C’est trolldi, c’est permis ».
Non seulement on le trouve pour MS-Windows, Linux et MacOS, mais aussi pour d’autres plateformes comme l’Amiga, ou le Raspberry PI via le projet Retropie. C’est aussi un ensemble très puissant d’émulateur. Même si parfois utiliser sa version de développement permet quelques « miracles »… Surtout pour l’émulation audio du Commodore PET :
Je me suis demandé si la concurrence existait encore dans ce domaine et si oui, à quel niveau.
Après quelques recherches, je n’ai trouvé au final que deux projets neutres concernant de la plateforme hôte (MS-Windows, MacOS, Linux, etc). Il s’agit de Z64K et de Denise.
Le premier est un projet en java qui propose l’émulation des Commodore Vic20, C64/128 et Atari 2600. Le second, c’est Denise, un projet qui ambitionne d’émuler à la fois le Commodore 64 et le Commodore Amiga.
Pour le premier, il suffit d’avoir une machine virtuelle Java installée (Java 9 minimum). Ensuite, on utilise soit un terminal / une ligne de commande en entrant ceci : java -jar Z64K.jar
Si on utilise Linux, il suffit de rendre l’archive executable et de double-cliquer dessus.
Pour le deuxième, il souffre d’une limitation importante : il ne fonctionne par directement sous Wayland. Vous me direz que cela ne concerne que les utilisateurs de Gnome sous Linux. Mais c’est quand même handicapant.
Voici ce qui se passe quand on le lance, depuis la ligne de commande avec denise &
Il faut alors passer par une ligne de commande spécifique quand on utilise Wayland :
GDK_BACKEND=x11 denise &
La capture d’écran ci-dessous vous montre le problème en action.
Mais le mieux est de voir comment se comporte les émulateurs avec quelques titres de la logithèque du Commodore 64. J’ai pris pour l’occasion les titres suivants :
- Attack of the PETSCII Robots
- L’Abbaye des morts – gratuitement téléchargeable chez Double Sided Games
- Planet X2
- Vegetables deluxe – gratuitement téléchargeable chez Double Sided Games
Et une petite vidéo qui montre les deux émulateurs en action. Évidemment la logithèque que j’ai choisi est minuscule, mais elle est assez variée 🙂
Vous avez pu le voir, seul Z64K semble vraiment tirer son épingle du jeu pour le moment. L’absence d’accélération de chargement des jeux depuis une image disque, plus la difficulté de convertir le clavier PC classique en celui du Commodore 64 désavantage Denise. Cependant, Vice domine depuis longtemps ce domaine de l’émulation et il restera encore très longtemps la référence à suivre et à utiliser pour éviter de se prendre la tête.
Pour les émulateur j’ai vue dans les liens que tu as montrer
Retropie
Pas disponible sous arch sur leur site…
Mais ! Sur le wiki arch =>
EmulationStation
https://aur.archlinux.org/packages/emulationstation/
Pourquoi pas ^_^ a voir
J’avais vue romstation qui était le top avec tout les émulateur disponible mais bon de la a émuler un windows + émuler romstation + émuler un jeux Oula sa en fais des émulations pour un jeu
Je pense que cela doit être un simple enrobage des émulateurs déjà existants. En effet, dans les dépendances optionnelles, on trouve :
Tu as retroarch avec pas mal de coeurs par défaut sur Community : https://archlinux.org/packages/?q=libretro ; une cinquantaine. Pour le reste, tu as AUR : https://aur.archlinux.org/packages/?O=0&K=libretro
Donc, tu as tout sous la main en quelques minutes. Ensuite, faut avoir une bonne manette 🙂
Pour la manette j’utilise celle d’une Xbox 360 , mais pour la configuration ce n’est pas encore sa , sur certain jeux comme la N64 avec le bouton Z ont a tendance à vouloir qu’il sois derrière la manette
Je n’ai qu’une manette de la Freebox Player donc, ce n’est pas la joie.
Le lecteur de disquette du C64 permet de transférer des données à 3200 bits/s. C’est 3x plus rapide que le lecteur de cassette du CPC 464 en vitesse normale mais 4x fois plus lent que le lecteur de disquette du CPC. Pas terrible.
Cela me rappelle que parfois (Souvent ?), les jeux CPC, proposaient une version en face B enregistrée en 2000 baud (2x la vitesse normale) mais moins fiable dans la durée je pense.