Voici donc la deuxième et dernière partie de cet article bilan concernant les distributions GNU/Linux reconnues comme libre par la Free Software Foundation. Cet article va concerner les Parabola GNU/Linux, la GuixSD, la Trisquel GNU/Linux et enfin la Ututo.
Commençons déjà par dire que la Ututo est morte. Dans un article de novembre 2013 qui s’intitule « Un día realmente triste. » qu’on peut traduire par « Un jour réellement triste », on apprend la triste nouvelle :
El día sabado me entero, al igual que ustedes supongo, que el proyecto ya no se desarrollara mas. La verdad es que la noticia me provoco la mayor tristeza en los ultimos años. Ya sé, varios diran que existen muchisimas distros con la cual reemplazarla, pero ninguna me dara lo mismo que UtutoXS.
Une traduction rapide ?
Un samedi on m’informe, aussi comme vous je suppose, que le projet ne se développait déjà plus. La vérité est que la nouvelle a provoqué une des plus grande tristesse de ces dernières années. Je sais déjà, certains me diront que beaucoup de distros existent avec laquelle la remplacer, mais aucune ne sera comme la UtutoXS.
Une distribution GNU/Linux libre de moins. Cela en fait deux avec la Venenux qui avait été déjà enlevé de la liste des distributions GNU/Linux reconnues comme libres par la Free Software Foundation.
Passons donc à la Parabola GNU/Linux. Il est inutile de m’appesantir car j’ai déjà fait un article sur cette dernière en mai 2015, avec une conclusion cinglante :
Comme vous avez pu le voir, sur le plan pratique, la Parabola GNU/Linux n’est pas inutilisable, mais de part son positionnement « libre pur et dur » que j’ai poussé dans ses retranchements, on est victime de quelques limitations pour une personne appréciant certains services en lignes, comme ceux proposé par Google ou encore Yahoo.
Pour l’utilisateur avancé pointilleux sur la liberté des logiciels et le respect de sa vie privée, la Parabola GNU/Linux est sûrement une des meilleures distributions GNU/Linux imaginable, même si son installation est moins simple que celle d’une Trisquel GNU/Linux par exemple.
Après à vous de voir, mais j’avoue que c’est encore une distribution un peu trop pointilleuse pour mon utilisation quotidienne. Un peu trop zélée, mais j’ai voulu respecter l’esprit de la distribution au maximum.
Continuons avec la Trisquel GNU/Linux. Sa dernière version en date se base sur la Ubuntu 14.04 LTS, et elle est sortie en novembre 2014, soit trois mois après l’article que j’avais consacré à une de ses bétas d’août 2014.
Je concluais l’article ainsi :
J’avoue que je suis très agréablement surpris par cette préversion du 7 août 2014. Elle est vraiment très utilisable et surtout, sa fraicheur la rend intéressante et casse l’idée admise qu’une distribution GNU/Linux 100% libre est vieille pour ne pas dire dépassée pour son équipement logiciel. Seul gros hic : le problème de la traduction pour IceCat…
Cependant, cet espoir ne sera vraiment confirmé que si et seulement si la Trisquel GNU/Linux 7.0 sort d’ici la fin de l’année 2014. Si elle sort après, elle ne fera que salir – à son corps défendant – sa réputation. Ce qui serait dommage, car c’est la seule distribution GNU/Linux 100% libre qui est assez facile d’accès.
J’ai donc téléchargé l’ISO pour voir comment se comportait la version finale et surtout pour savoir si ma conclusion tenait toujours la route. Après l’installation, on peut mettre à jour l’ensemble de la Trisquel GNU/Linux.
Au démarrage après l’installation des mises à jour, j’ai eu droit au bug du duo VirtualBox et Ubuntu 14.04 LTS : une résolution écran minuscule qui nécessite le passage par l’ajout des additions invitées. Donc, en ligne de commande sur le CD des additions invitées :
sudo apt-get install build-essential
sudo sh ./VBoxLinuxAdditions.run
J’ai ensuite capturé en vidéo la Trisquel GNU/Linux 7.0 finalisée et mise à jour.
Terminons donc avec la GuixSD qui est une distribution basée sur un système d’empaquetage de logiciels. La version 0.8.3 (qui est encore en alpha) est sortie le 22 juillet 2015.
Cependant, elle souffre de plusieurs problèmes : d’abord, il n’y a qu’une image pour clé USB. Ensuite, son installation est entièrement en ligne de commande, comme la Parabola GNU/Linux, mais sans être vraiment très lisible ni très exhaustive.
Enfin, il n’y a que peu de paquets disponibles, environ 2000… Pour comparaison, une Parabola GNU/Linux en propose plus de 13 000 (en comptant les versions en 32 que 64 bits). Donc, pour le moment, la GuixSD est plus un outil en cours de développement qu’une distribution à part entière.
La conclusion est à peu près la même que celle que j’avais tenu en octobre 2012. Si votre dada est d’avoir une distribution GNU/Linux 100% libre en suivant les normes établies par la Free Software Foundation, il n’y a pas beaucoup de choix : soit la Trisquel GNU/Linux, soit la Parabola GNU/Linux, même si cette dernière poussée dans ses derniers retranchements est assez complexe d’utilisation.
Ce serait intéressant de se documenter sur le cycle de développement de la Parabola, histoire de comprendre ce qui la différencie vraiment d’une Arch’ (mis à part la non-disponibilité de tout le non-libre).
Pas faute d’avoir essayé de chercher, mais je n’ai guère pu trouver que ceci sur le wiki Arch’ :
Avec la liste des paquets enlevés ici.
Y’a aussi un peu d’info’ sur Wikipédia, mais rien de bien neuf. Et j’ai vraiment pas la motivation de me plonger dans la devlist ^^.
Parabola GNU/Linux = Archlinux + Linux-libre – logiciels non libres. Voila, c’est en gros tout.
J’ai le souvenir d’avoir tester Trisquel quand je faisais partie d’une association, il y avait quelques fans du 100% libre. Je vais voir ce qui a changé depuis, et puis cela fait un moment que je n’ai pas vu fonctionner une Ubuntu ;D
C’est quand même une version ancienne sur le site de téléchargement.
A pluche.
J’ai fait un rapide test de la Trisquel, tout est fonctionnel pour ce que j’ai pu tester.
Mais je ne suis pas encore converti au 100% libre.
A pluche.