Petit en vrac’ en troisième mercredi de novembre 2024.
Côté logiciel libre, informatique et internet.
- Framasoft a fêté ses 20 ans. Don annuel fait en même temps que je rédige ce billet.
- Dans la série des logiciels longuement attendu en version 1.0, je demande l’outil de conception assisté par Ordinateur FreeCAD qui arrive à ce but symbolique.
- C’est officiel. KDE sera la deuxième saveur officielle de Fedora, à l’image de Gnome à compter de la Fedora 42.
- Savez-vous ce qu’est une LMAE ? Cette page github qui se résume à un vaste guide vous l’expliquera par le menu 🙂
- Si vous aimez les casse-têtes arithmétiques, « Make 10 or 50 » pour le Commodore 64 pourrait vous brancher.
Côté culture ?
Rappel : Altesia a lancé une campagne de financement participatif pour son troisième album qui sort en 2025. Plus d’informations sur la page Ulule du projet.
Sur ce, bonne fin de semaine !
Troisième mercredi : le dernier sera le 27.
Je me suis mangé une semaine. Je corrigé. Merci.
FreeCAD fait vraiment parti des logiciels sous-estimés à mon sens… Quant à Fedora, les changements continuent : à venir la refonte totale d’Anaconda pour l’installateur. Certains dirons « il était temps ». Notamment, le principe d’une installation linéaire a été retenu ce qui le rapprochera de Calamares. Le level up de KDE Plasma était demandé depuis longtemps par la communauté, ce qui suppose plus d’attention dans sa finition.
LMAE commence comme un guide d’installation de Arch Linux .
Ça donne envie de tester juste pour apprendre à manipuler les commandes Arch 😉
Faut pas oublier que certains points sont limites obsolètes, car le document a apparemment 3 ans d’âge.
Salut,
Dans le genre ce n’est pas grave, mais ça pète les couilles quand même :
Après une mise à jour d’EOS, je viens de m’apercevoir que Nautilus que j’avais supprimé il y a quelques mois, revient par la fenêtre, et sans rien lui avoir demandé !
Donc puisque Polo n’est pas en odeur de sainteté sur mon système, comme la plupart des applications Gnome d’ailleurs, je m’apprête à virer l’ importun :
yay -Rcsn nautilus asta la vista baby…
Tu crois que c’est aussi simple que ça ? NooOOOOOn, ça devrait l’être dans un monde normal, mais là nonononononon…
Ho non ! Chez Gnome on aime bien casser les couilles pour pas grand chose donc, ce qui était possible il y a quelque temps ne l’est plus aujourd’hui. Regarde moi cette petite salade composée imaginée par les devs de Gnome : https://kdrive.infomaniak.com/app/share/439323/b18cb717-be33-4621-94c8-9b70fbdb9665
Mais pourquoi ? PourkÔaaa ce bordel ? Même réponse que pour Cheese cette verrue qui était indéboulonnable sauf à passer par un script : pour une raison d’intégration ! IN…TE…GRA…TION mon canard ! J’en ai rien à foutre de leur intégration à la con, je veux le dissoudre Fichiers moi ! Hééé ben je ne peux pas sans aller à la cata ! Résultat je l’ai planqué Nautilus dans un dossier et j’ai fait passer Thunar comme gestionnaire de fichier par défaut.
C’est marrant, Slackware a inclus durant quelques mois le gestionnaire de fichiers swaret qui gérait les dépendances. Des utilisateurs ayant rapporté des soucis de ce genre (en gros: je veux supprimer un paquet et c’est la moitié du système qui disparaît, pour forcer le trait) Patrick Volkerding a viré swaret de Slackware. Exemple: https://www.linuxquestions.org/questions/slackware-14/wtf-is-going-on-with-swaret-194818/
Dans Slint on utilise slapt-get dont j’ai supprimé la fonction « enlève ce paquet et ses dépendances ». Je n’ai pas assez d’utilisateurs pour prendre le risque d’en perdre 😉 Et quelque soin qu’on y consacre la documentation des dépendances ne peut être fiable à 100%.
C’est pour ça que je déconseille fortement d’utiliser le paramètre « -Rcs » pour désinstaller un paquet, à cause de ces histoires de dépendances en cascade (le « c ») qui peuvent mener à des catastrophes de ce genre ; et que je préconise d’utiliser simplement « -Rs », qui se contente de supprimer les dépendances propres au(x) paquet(s) à enlever, mais sans virer leurs dépendances à eux. Le man de Pacman recommande aussi de s’y prendre comme ça, en disant que « -Rs » est l’exact contraire du « -S ». J’ai, sinon, jamais employé le « n », mais le manuel de Pacman me ferait plutôt préférer le « u » (qui ne supprime pas les dépendances utiles à d’autres paquets installés, précisément pour ne pas risquer de casser ceux-ci).