Escapade informatico-nostalgique, partie 1.

J’écris ce premier billet le 7 janvier au soir sur un PC fixe équipé d’un AMD Athlon II X2 220 à 2,8GHz et 4 go de mémoire vive. Un PC fixe tournant sur une Manjaro Tux’n’Vape Mate que j’ai installé – en 2019 – chez une amie vivant dans une petite ville du nom de Gujan-Mestras, située en Gironde.

Ville où j’ai usé mes fonds de culotte durant mes périodes d’écoles maternelle, primaire et le collège que j’ai quitté en juin 1989. J’ai aussi quitté cette ville en 2002 pour habiter d’abord durant 5 ans à Neuilly-sur-Bassin… Je voulais dire Arcachon. Ensuite, j’ai déménagé en 2007 sur Facture-Biganos où j’ai vécu jusqu’à fin novembre 2019 pour une destination que je conserve secrète pour des raisons personnelles.

Pour le Nouvel An, j’ai été contacté par mon amie qui a eu la mauvaise idée d’éteindre les mises d’une deuxième installation d’une Manjaro Tux’n’Vape – début 2020 de mémoire – sur un portable. Son PC fixe était en rideau depuis plusieurs mois, et je n’avais pas eu l’occasion de me déplacer entre les limitations liées à cette saloperie de Covid-19 et d’agendas incompatibles.

J’ai donc pris le train depuis ma nouvelle ville, voyagé plusieurs heures pour arriver jusqu’à Bordeaux où j’ai dû poirauter durant une heure pour avoir ma correspondance. Tandis que je patientais à la gare, j’ai pu voir une abomination… Un Starbucks à emporter… Y a pas à dire, j’ai été choqué sur le coup.

Arrivé chez mon amie, j’ai dépanné son PC portable dont la mise à jour s’était plantée au niveau de l’installation du noyau… Le pire moment qui puisse exister, non ? Bref, en utilisant une clé USB avec une Manjaro à jour, un petit coup de manjaro-chroot et vogue la galère.

Pour le PC fixe, c’était la même chose. Sauf qu’après avoir eu trois salves de deux ou trois mises à jour, j’ai eu droit à plus de 1170 paquets à installer… Autant dire que j’ai regretté que mon amie aie une connexion aussi lente.

Mais quoiqu’il en soit, j’ai pu faire redémarrer la Manjaro Tux’n’vape qui était bloquée depuis près d’un an sans avoir à tout réinstaller. Et on dira que Manjaro est une sombre merde, même si la mise à jour de fin décembre 2020 et ses choix draconiens pour les pilotes nVidia ne sont pas la meilleure publicité qu’on puisse imaginer.

J’arrête ici ce billet, car je vais me lancer dans la suite d’une lecture qui m’a aidé à passer le temps ce matin : « Ceux de 14 » de Maurice Genevoy. Et comme disait Compaq dans les années 1990, « à suivre… »

4 réflexions sur « Escapade informatico-nostalgique, partie 1. »

  1. C’est sa toute récente panthéonisation qui t’a incité à lire Maurice Genevoix?

    Dans un tout autre genre je te recommande Rachid Mimouni, pour moi une des plus grands écrivains d’expression française du 20ème siècle, (en vieillisant je suis de plus en plus sensible au style). J’ai lu de lui : Le printemps n’en sera que plus beau, le Fleuve détourné, Tombeza, L’Honneur de la tribu.

  2. Embourgeoisement d’une ville, le Starbucks… De l’eau, un vague café, beaucoup de sucre et de marketing. Cela dit, en ce moment, vaut mieux l’emporter que rester dans une terrasse de plein air.

    Donc tu as eu le temps de lui apprendre à réinstaller un système par image disque ? :p

  3. Coucou fred et meilleurs vœux pour 2021 avec du retard !
    Ah les pilotes nvidia sur manjaro… pas terrible comme màj :/
    PC portable avec kernel 5.4 : RAS puisqu’il est sur la version 390 (c’est une vieille GT)
    PC fixe avec kernel 5.9 (au moment de la màj : plus que la version 390 listé… du coup j’ai utilisé un backup timeshift, viré le 5.9, boot sur le 4.19 en TTY (pas de wifi avec le 5.4 d’où l’utilisation du 4.19 en secours), viré le pilote nvidia, fait la mise à jour, remis le pilote nvidia courant (video-nvidia) avec mhwd puis reboot. Installation du 5.10, reboot sur ce dernier et pas de soucis 🙂

    N’empêche avec cette nouvelle politique, joie le jour où une carte en question utilise le « video-nvidia » n’est plus supportée par la dernière version du pilote…

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