Escapade informatico-nostalgique, partie 2

Je commence la rédaction de ce billet alors que je suis dans le train à destination de Bordeaux Saint-Jean. Dans le billet d’hier, j’évoquais le Starbucks près de la gare de Bordeaux. Alors que je patientais pour prendre ma correspondance pour Gujan-Mestras, j’ai pu voir deux boutiques d’une célèbre marque de canelés… Quand j’ai vu que la vente ne se faisait que par coffret de 6 pour un prix assez important, j’avais décidé de reporter l’achat de ce genre de gâteries culinaires.

Par chance, j’ai pu trouver une boulangerie située avenue de Césarée qui m’a permis d’assouvir mon envie de trouver des vrais canelés. Dans la ville où j’habite depuis novembre 2019, c’est peine perdue. Une petite photo vaut mille mots, ne dit-on pas ? 😉

Bref, inutile de préciser qu’ils n’ont pas eu le temps de vieillir. Ce qui m’a aussi étonné, c’est que je n’ai pas senti l’air iodé du bassin. Je pensais que je m’apercevrai de sa présence, surtout après plus d’une année d’absence. Mais non.

Je viens de passer à nouveau Biganos où j’ai vécu durant 12 ans. Ne pas descendre, ça m’a fait un pincement au coeur. Je ne vais pas m’apesantir sur ce point, Il est inutile de retourner le couteau dans la plaie. J’étais parti de mon appartement avec simplement un sac de voyage, je repars avec deux. Il faut dire que les cadeaux de Noël avec un peu de reatard, ça prend de la place. Je dois avouer que j’ai eu souvent du mal à retenir quelques larmes, surtout que Gujan-Mestras est la ville de mon enfance, de mon adolescence et de mes premières années en tant qu’adulte.

Mais j’ai réussi à accompiir ce que je m’étais promis de faire : un double dépannage et une tâche plus pêrsonnelle que je n’aborderai pas ici. Ce qui concerne la vie privée doit rester privé. Un concept difficile à faire comprendre à un nombre croissant de personnes. Du moins, j’en ai l’impression.

Je profiterai d’une salle d’attente à Bordeaux Saint-Jean pour publier ce billet qui aura été rédigé dans le TER concernant la première partie de mon trajet retour. J’aurai bien voulu rester une journée de plus, mais avec l’environnement sanitaire actuel, il m’était difficile de faire mieux. Je ne voulais pas rester bloqué en Gironde alors que ma vie m’attend ailleurs. Dans la ville dont je tairai le nom autant que cela sera nécessaire.

Allez, bonne journée 😉

10 réflexions sur « Escapade informatico-nostalgique, partie 2 »

  1. Salut Frédéric, et bon voyage.
    J’ai quand même hâte qu’on puisse enfin faire notre soirée install-pyjama (chez toi ou chez moi peu importe). Mais on attendra la fin du covid pour ça… 😉
    Bonne fin de semaine.

  2. Bonjour,
    J’ai peur d’attraper le covid, je ne vais plus dans les boulangeries/pâtisseries acheter pains et gâteaux, je fais mon pain tout seul, chez moi. je te trouve très courageux de prendre ce risque d’acheter des cannelés, je me dis que le boulanger aurait pu tousser sur mon pain, bref…

      1. Damien….On vient de me souffler dans l’oreillette deux possibilités pour t’éviter de monter les marches avec le masque et surtout te rendre service depuis que les livreurs refusent de te livrer!
        https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c3/Stephanie_smith_human_cannonball_-_melbourne_show_2005.jpg/1200px-Stephanie_smith_human_cannonball_-_melbourne_show_2005.jpg

        Le problème est que c’est un peu compliqué quand tu reviens du marché avec des carottes et des poireaux et que la précision laisse un peu à désirer…

        OU :
        https://www.themoviethemesong.com/wp-content/uploads/2015/06/Iron-Man-Movie-Theme-Song-4.jpg

        Pour acheter des cannelés ou de la brioche c’est trop la classe!

      2. ?? Je n’ai pas compris. N’as-tu pas entendu parler des aérosols ? Des particules du covid peuvent s’être déposées sur le papier contenant les cannelés ou le cannelé lui-même et devenir aérosol suite à un coup de vent. Je ne vois pas où est le problème et cette réponse moqueuse.
        J’en profite pour signaler à l’auteur de cet article que canelés prend nn et non pas n.

        Ici chez moi, je suis confiné depuis plusieurs mois, je ne sors presque pas, je fais mon pain, je ne vais pas dans les boutiques. À l’arrivée du facteur je prends le courrier et le dé-confine 6 jours. À l’arrivée du livreur monoprix je laisse dehors 1 heure puis je rentre les courses et désinfecte le plastique des surgelés à l’aide d’un produit puis rince, puis frigo. Les données non périssables sont stockées 6 jours dans un cagibi avant que j’y touche.

        Voilà. Heureusement il y a les ordinateurs pour me distraire et l’informatique compliquée.

        1. Mauvaise blague.

          L’autre jour, en traversant le marché, j’ai aperçu un poissonnier avec le masque sous le menton rire juste au dessus du comptoir frigo. Même en temps normal, ce n’est pas quelque chose à faire.

          Je vous souhaite bon courage et vivement que ce vaccin nous soit accessible !

  3. Salut,
    Dommage, les meilleurs canelés de Bordeaux, on les trouve depuis quelques années à … Biganos !! (La Toque Cuivrée). Sinon moi aussi j’ai traîné mes guêtres le siècle dernier dans un bar qui s’appelait le Lou Barbot, en face de la mairie de Gujan 🙂

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