Avant-dernier article de la série sur les distributions dont j’ai parlé en 2014. Après un mois d’octobre assez clément, attaquons-nous au triste mois de novembre.
- 1er novembre : OpenBSD 5.6… Oui, c’est mon petit chouchou cet OS 😉
- 4 novembre : FreeBSD 10.1… Bizarre 🙂
- 11 novembre : Frugalware Linux
- 16 novembre : Manjaro Linux 0.8.11
- 25 novembre : TrentaOS et PearlOS
- 28 novembre : Devuan
6 articles qui parlent de 7 projets. Tous sont en vie, sauf TrentaOS qui nous a quitté en 2019. Donc une perte qui représente 14,28% des projets.
Donc un bilan franchement positif. Attendons décembre pour faire un bilan définitif de l’année 2014 !
C’est difficile de classer les BSD dans les distributions à suivre, comme elles sont maintenues par l’université de Berkeley, à moins que l’université ne ferme il devrait toujours y avoir quelqu’un pour au moins maintenir les distributions.
Pour Frugalware on ne sait pas trop où on en est, Distrowtach l’annonce dormante presque morte et la dernière iso remonte à septembre 2016, mais les paquets sont encore mis à jour a priori.
Frugalware est encore en vie, mais à quel prix ? Il ne serait pas étonnant d’apprendre que le projet est finalement abandonné d’ici un an ou deux.
Pour les BSD, c’est surtout un nom d’origine. Les projets Free/Net/OpenBSD n’ont aucune relation ou presque avec Berkeley de nos jours.
Quid de la trademark Berkley ? L’université accepte elle que son nom soit utilisé de cette manière pour un projet externe ?
Le terme BSD est devenu synonyme d’unix dans le monde informatique. D’ailleurs, qui se souvient que dans BSD, le B est pour Berkeley ?
Tous ceux qui vont aller voir ce que Wikipédia a à dire sur BSD, déjà, vu qu’une recherche sur cet acronyme redirige automatiquement vers un article dont le titre indique la version complète.
Vraiment ? Si c’est exact, alors cela ressemble clairement à de la publicité mensongère. Berkley étant une université bénéficiant d’une grande réputation, cela donne tout de suite une certaine forme de crédibilité à tout projet utilisant ce nom. Continuer l’utilisation de ce nom alors qu’il n’y a visiblement plus de rapport direct avec cette université me semble particulièrement abusif. Pour le dire clairement, il s’agit d’une tromperie en belle et due forme. Seuls les plus informés sur le sujet, comme vous M. Bezies, connaissent la supercherie (et encore, pas tous). Le reste utilise ces logiciels croyant bénéficier d’un travail de la célèbre université, garantie d’une certaine qualité, alors qu’il n’en est rien.
Les principaux BSD libres sont des descendants direct de la version d’Unix améliorée par Berkeley.
FreeBSD est dérivé de la version 1.0 de 386BSD, port du code de BSD pour 386.
NetBSD de même, suite à des problèmes de ports de patch sur 386BSD. OpenBSD est tiré de NetBSD après que Théo de Raadt ait été viré du projet NetBSD.
Donc les principaux BSD libres sont en relation plus ou moins directe avec Berkeley. Ce n’est pas une tromperie, BSD étant devenu synonyme d’Unix au fil des années.
Les principaux développeurs de FreeBSD, NetBSD, OpenBSD sont ils employés par l’université de Berkeley ? Si la réponse est non, j’estime qu’il y a tromperie. Même si l’on peut comprendre que le nom ait été gardé jusqu’alors pour des raisons historiques, une clarification serait la bienvenue. Je pense qu’un changement de nom s’impose. Unix Software Distribution plutôt que Berkeley Software Distribution, et les choses sont beaucoup plus claires. Nous aurions donc un FreeUSD, NetUSD, OpenUSD. Voila, c’est simple, et il n’y a plus de confusion.
Suite à une volonté de non compréhension sur l’histoire de BSD, je ferme les commentaires. Marre des personnes qui polluent car elle ne veulent pas lire.