ArchLabs 18.02, la distribution pour geeks qui se cherche ?

En août 2017, j’avais parlé de la ArchLabs une distribution basée sur Archlinux, reprenant la BunsenLabs, elle-même un hommage et une continuation de la feu-CrunchBang Linux.

J’avais été emballé à l’époque, au point de conclure l’article ainsi :

Donc, bravo et merci Archlabs pour avoir compris que les geeks ont aussi parfois envie d’avoir du 100% utilisable dès l’installation 🙂

Fin février, le projet a annoncé la disponibilité de sa première image ISO pour l’année 2018. On apprend dans les notes de publications que Calamares a disparu et est remplacé par ABIF, un installateur en mode texte qui fait étrangement penser à l’imbuvable Manjaro Architect.

L’apparence générale semble cependant être assez proche de la version 5.0 de la distribution dont j’avais parlé en août 2017. J’ai donc décidé de récupérer l’ISO via bittorrent.

Ensuite, j’ai lancé mon ami VirtualBox pour voir ce que donne cette nouvelle version.

Une fois le chargement terminé, j’ai cliqué avec le bouton droit, et j’ai choisi le français.

J’ai eu droit au menu suivant… Cela m’a fait me souvenir de l’installateur en mode semi-textuel d’Archlinux d’avant 2012… Une foule de souvenirs plus ou moins heureux m’a alors assailli…

J’ai décidé de prendre les options proposées à chaque fois par l’installateur.

Spécialement le partitionnement automatisé du disque dur. Pour la partition d’échange (le swap, j’ai pris un fichier de la taille indiquée).

L’installation a été assez automatisée. Quand on a besoin de choisir une option dans une liste, l’interface est suffisamment bien conçue pour ne pas trop se prendre la tête.

À la fin de l’installation, j’ai décidé d’éteindre la machine virtuelle et de montrer la totalité de la post-installation.

Comme vous avez pu le voir, l’ensemble est vraiment utilisable directement à l’installation, mais on a l’impression que la distribution a le popotin entre deux chaises. D’un côté faire quelque chose de simple et d’utilisable, mais sans tomber pour autant dans l’austérité la plus stricte.

Dommage pour Calamares. Cela aurait été bien de le conserver, mais peut-être que les développeurs de la distribution ont voulu faire comprendre que leur projet était à destination de personnes plongées dans les arcanes insondables des distributions GNU/Linux.

Cependant, certains points de fragilité comme le menu d’Openbox et la traduction partielle la font réserver aux personnes aiment trifouiller dans les tripes du projet en cas d’emmerdes.

Cela en reste un très bon projet, même s’il se cherche, et qu’il est un brin trop rigide par endroit.

Une réflexion sur « ArchLabs 18.02, la distribution pour geeks qui se cherche ? »

  1. « la traduction partielle la font réserver aux personnes aiment trifouiller », peut-être manque-t-il « QUI » ?

    Alors on ne saura pas si cups démarre ?

    A pluche.

     

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