Mon collègue blogueur Seb95 a décidé – à son corps défendant – de relancer cette éternelle guerre de modèles de publication concernant les distributions GNU/Linux dans le billet suivant au titre des plus diplomates : « Manjaro: les Français, allez-vous faire foutre… Ou pourquoi je ne conseille pas cette merde de Manjaro »
Il y a un point que je voudrais aborder, c’est cette partie de l’article, que je cite :
mais une rolling n’est pas adapté à de vrais débutants, de ce que je vois et de ceux que je connais, les personnes qui me font confiance et qui sont dépendant de moi, ne seront jamais capable de se retrouver dans le flux perpétuel des mises à jour de cette distribution.
On tombe dans une forme de travers qui consiste à prendre son expérience pour la généralité. Outre le fait qu’il y a une forme de subordination (liée à l’envie de ne pas se prendre la tête), on peut se dire certain(e)s débutant(e)s mettent parfois de la mauvaise volonté à ne pas faire les efforts minimaux.
Il est vrai que les personnes en question n’ont pas des trucs hors de prix à décrocher qui s’appelle permis de conduire. Mais fermons cette rapide parenthèse.
Ensuite, Seb nous parle de la Frugalware, distribution qui n’a jamais su se vendre et qui a fait des choix stratégiques qui lui ont tranché la gorge sans oublier d’être un des distributions les plus buguées que je connaisse cf ce genre de billet datant de 2013, ou encore la Sabayon qui est soutenue par ses développeurs comme la corde soutient le pendu.
Les deux modèles ont des imperfections, ce qui est montre le côté artificiel de conflit. J’y viens dans la suite de cet article.
Comme disait Vladimir Illitch Oulianov, « Les faits sont têtus ». Dans les faits têtus du monde libre de 2018 ? L’accélération des sorties de logiciels est le plus gros de tous. C’est un des principaux problèmes des fixed releases.
LibreOffice a un cycle de vie de 6 mois entre deux versions majeures.
En 2017, nous avons eu la 5.3.0 (1er février 2017) et la 5.4.0 (29 juillet 2017). En 2016 ? La 5.1.0 (le 10 février 2016, le jour de mes 42 ans) et la 5.2.0 (le 4 août 2016).
Idem pour Gnome (mars et septembre de chaque année), Plasma (février et août de chaque année). N’oublions pas les navigateurs internet qui sont mis à jour toutes les 8 semaines ce qui fait 6 publications par an.
Il est vrai que sans une grosse connexion, maintenir à jour une rolling release tient du parcours du combattant. Il est vrai qu’il y a eu le bug du thème bien moisi de Manjaro. Mais ce genre de bug, il est indépendant du type de publication de la distribution.
Il n’est pas obligatoire d’être à la course à la dernière version du logiciel. Mais avoir une version récente au niveau des équipes de développement permet d’être certain d’avoir du support en cas d’emmerdements.
Il faut aussi que l’équipe derrière la rolling release ne prenne pas le melon, et c’est souvent le cas avec des projets qui deviennent un peu trop rapidement connu, et qui ont une croissance trop rapide pour être gérée correctement.
Mais les fixed ne sont pas à l’abri d’emmerdes monstrueuses. Si on prend la distribution qui est synonyme de Linux dans le grand public, peut-on passer à côté de l’énorme boulette des ordinateurs équipés de circuits UEFI briqués par la Ubuntu 17.10 ?
C’est largement plus emmerdant qu’un fond d’écran qu’on ne peut pas changer, non ? Mais qui dit fixed release dit aussi devoir passer par des contournements si on a besoin de logiciels plus récents, ne serait-ce que par exemple Mate 1.18 qui est arrivé un peu trop tard pour être inclus dans le cycle de développement de la Debian GNU/Linux 9 alias Stretch.
Les rétroportages sont une solution mais c’est aussi comme un cautère sur une jambe de bois, comme le montre l’article de Seb95 sur l’installation de Mate 1.18 sur Debian GNU/Linux Stretch.
Autre limitation d’une partie du monde des fixed release : il est parfois difficile d’avoir certains logiciels récents. Je prendrai le cas de Mozilla Firefox 57 et suivant sous Debian. Pour Fedora, des paquets pour les versions 57 et suivantes sont directement empaquetées par les développeurs de la distributions pour la version 26 et la version 27.
Bien que par défaut Debian se synchronise sur la version ESR de Mozilla Firefox, des utilisateurs préfèrent la version « court terme ». Manque de chance, l’arrivée tardive du compilateur rust complique la tâche des utilisateurs.
À moins de jouer avec l’apt-pinning ou de passer par l’installation de l’archive officielle, pas de voie de sortie pour le moment. Je me demande comment l’équipe de Debian gèrera cela avec la prochaine version ESR, la 60.0…
Donc pour conclure, AUCUN modèle n’est parfait. Ce n’est pas parce que Debian oblige à faire des contorsions pour certains logiciels assez cruciaux que je vais bazarder toutes les fixed releases.
Ce n’est pas parce que l’équipe de Manjaro international a pris la grosse tête qu’il faut jeter toutes les rolling releases.
Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. C’est ainsi que je concluerai cet énième article sur cette guerre inutile entre deux modèles de publications de distributions GNU/Linux. Modèles qui ont tous deux leurs qualités et leurs défauts.
Est-ce qu’on est obligé de dire: « allez vous faire foutre » ou cette « merde de Mangaro », ce qui me semble ne pas faire avancer le « Schmilblick » ?
C’est comme tu le dis une guerre bien inutile et chacun trouvera son bonheur dans la distribution qu’il maitrise le mieux.
A pluche.
Coucou anatolem,
Oui nécessaire car tu n’as peut être pas vu le bug avant correction par le dev, mais en gros c’etait je m’en bas les couilles des français, ou du français, rien a foutre, bref, ça a gentiment été remis autrement mais oui c’est toujours le cas.
Donc pour moi une distribution, dont un des principaux gars dit ça c’est juste un couillon, et sa distribution est exactement ce que je fais tous les matins quand je me lève au wc….
Notes si tu veux bien que le allez vous faire foutre était la traduction, je ne me rappel plus si c’est le français j’en ai rien a foutre ou des français…
De plus encore une fois je ne parlais pas de rolling ou de fixed, a part pour manjaro qui ment honteusement quand elle dit que les rollings sont fait pour les vrais débutants, ce qui est faux encore une fois en avril dernier nous avons bien vu comment une mise a jour a foutu la merde, Fred te donnera gentiment le lien ou il disait comment se dépanner, tout mais pas user friendly… Là je m’en fou du bug de wallpaper uniquement dans la version FR, c’est juste le je m’en fou de cette putain de fr que je dénonce. C’est une preuve de non respect de ses utilisateurs et c’est tout. Va voir chez les autres distributions, je pense notamment a debian , arch,… et d’autre, tu ne verra pas ça.
Pour Fred, si je parlais de Frugalware et de Sabayon, c’est juste que en leur temps ils ont été des rollings bien plus facile et stable qu’a l’heure actuelle, frugalware est arrivé en 2004 etait vraiment bien foutu et dynamique puis… s’est cassé la gueule… Sabayon depuis 2005, de ce que j’en connais, rien a dire sauf depuis 2ans ou il y a plus signe de vie…
Dois je te rappeler que les LTS sont celle destiné a tous et que les autres versions d’ubuntu sont plus des test grandeurs natures? Un bug de l’uefi, que c’est il passé? Bah ubuntu a retiré les iso et les a remis une fois corrigé, en aurait il été autrement pour d’autre?
Apres Fred, tu repars dans un délire avec tes accélérations de sorties des logiciels, perso comme la plupart des debianeux, je m’en fou tant que les bugs et les failles sont corrigé aux plus vite, les failles comme Meltdown et Spectre ont été corrigé aussi vite que possible, parfois plus vite que certaines rollings, alors que dire de plus…
Libreoffice, bah il y a des deb dispo sur leur site pour les pressés, qui permettent de le mettre sur leurs debian ou dans les backport(debian).
Après pour les bureaux je ne cache pas que c’est chiant et encore, tôt ou tard debian passera de plus en plus par ses backports, comme ça les gars qui jouent a la sécurité auront une distribution comme on la connaît et ceux voulant un peu plus de fraîcheurs auront les backport. Je ne vois rien de gênant, c’est en tout cas bien plus simple que la pannelle de mises a jour qui arrivent a haute vitesse et qui souvent te mettent dans la merde.
Ensuite firefox, comment dire, je comprends pas la demande, mozilla fournit des tar, ce que je fais si je veux une version a jour de firefox, c’est je tél le tar, le décompresse dans mon dossier binaire et puis je le met dans le menu de gnome via menulibre ou l’autre, ce que je gagne c’est un firefox qui se met a jour peu importe le système que j’ai comme sous windows, et souvent plus vite que d’autre rolling. Perso je trouve pas ça compliqué, au contraire, et encore je me fais chier sous gnome pour le menu sinon sous xfce c’est juste une icône que je rajoute sur le bureau. Mais ça tu le sais puisque tu en parles.
Donc vraiment, a part les bureaux qui sont chiant, je pense notamment a gnome ou kde, car xfce a une sortie plutôt lente, là c’est vrai que c’est pénible. Maintenant, quand je vois la 5.8 de plasma, puis la 5.11, je n’ai toujours rien qui fait que je veux changer, je n’ai toujours pas de choix pour la qualité d’impression dans les logiciels, donc si j’ai besoin de changer la qualité faut repasser par le kdesetting…
Je pense vraiment que tu ne vois pas la complexité des rollings dans les mises a jour, je parle de nouveaux ou de débutants, des vrais pas des kéké qui font style, le simple fait d’avoir un truc qui te dis « etes vous sur » devient dangereux pour celui d’en face. Tu as un bon niveau en linux, tu sauras ou chercher si ton mate merdouille suite a un changement de version, crois tu que tout le monde sait se dépanner? Alors oui, debian ou le mode fixed a des défauts, mais en terme de simplicité, c’est clairement autre chose.
Je vais même plus loin, sur les sources.list des pc de la maison, je fais un truc déconseillé, je met stable au lieu du nom de version, ce qui a la sortie de la nouvelle version les passent forcément sur celle-ci. Pour les autres, ceux que je sers d’informaticien, je laisse les noms de versions et je passe un mois après la sortie pour les passer dans la nouvelle version.
Mais encore une fois, je ne m’exprimais pas sur ça mais sur le peu de respect d’une distribution pour une partie de ses utilisateurs car ils sont plus sur comment gagné de la tune avec des installations sur des machines a vendre.
Trois points de désaccord.
Exemple d’accélération : pour Mozilla Firefox, les 7 premières versions (1.0, 1.5, 2.0, 3.0, 3.5, 3.6 et 4.0) principales sont sorties entre novembre 2004 (Mozilla Firefox 1.0) et mars 2011 (Mozilla Firefox 4.0). Depuis la version 5.0 en juin 2011, il y a eu 53 versions sorties en ce début février 2018… Pas d’accélération, donc. On a juste une moyenne d’une version par an à 7,5 par an 🙂
Juste un exemple de l’accélération des sorties. Ou encore LibreOffice en 3.3 en janvier 2011 et en 6.0 en janvier 2018, soit 15 versions majeures en 7 ans… Une tous les 6 mois quand on sait que son ancêtre OpenOffice n’avait sortie que 4 versions majeures entre 2002 et 2011, avec une ou deux révisions intermédiaires entre temps… Bref, en gros, une version tous les 12 à 18 mois en moyenne.
https://wiki.documentfoundation.org/ReleasePlan/fr
https://wiki.openoffice.org/wiki/Product_Release
Petite chose en passant sur l’installation de Mozilla Firefox 57 et suivant sur Debian : ta méthode est bien belle, mais elle est dégueulasse sur le plan pratique. Les distributions GNU/Linux suivent un principe de base : avant toute chose, utiliser les logiciels empaquetés par les mainteneurs, histoire d’avoir quelque chose de cohérent.
Sur le reste, rien à rajouter, nous serons en accord sur nos désaccord. Mes 21 ans de fréquentation du monde libre m’ont appris une chose : aucune distribution n’est parfaite, celle qu’on choisit étant celle qui colle le mieux à nos besoins sans avoir à faire trop de sacrifices.
Oui et non. Manjaro n’est certe pas encore au point techniquement pour un utilisateur ultra débutant qui n’a pas la possibilité de délégué l’administration de son système à un tiers. Cependant l’utilisation de Manjaro reste adapté à l’ultra débutant mais pas encore à l’administration par celui-ci.
Après ce n’est pas le modèle (rolling ou fixed) qu’il faut remettre en cause vu que le modèle rolling release peut être très bien adapté aux débutant. C’est juste pour le moment que Manjaro a des lacunes technique sur ce point pour vraiment être destiné l’utilisation et l’administration du système pour ultra débutant (disons ne sachant pas et ne voulant pas savoir utiliser le terminal)
Ca reste pourtant une réalité moi qui suis passé de Ubuntu à Manjaro c’est quand même un confort non négligeable parce que justement le fait d’etre rolling permet notament d’avoir les correction de bug des dit programmes. Parce que le problème d’Ubuntu et de Debian c’est que quand un logiciel à un bug fonctionnel (ce qui est assez courant) ben tu n’auras pas la correction avant 6 mois sous Ubuntu (au mieux parce que bon Audacity figé en version préhistorique sous Ubuntu qui est full bug depuis 4 ans à peu près c’est ultra relou) ou bien 2 ans si tu est sous une LTS ou Debian.
Alors ca y’a rien de plus néfaste que de faire ca. Allez télécharger les deb à part il n’y a rien de mieux pour niquer ton système à la prochaine mise à niveau de celui-ci. De plus c’est un comportement de windowsien de faire ca et tu perd tout l’avantage de la gestion centralisé que propose les systèmes GNU/Linux.
En plus de ca ca complexifie énormément ton système vu que tu est obligé d’aller chercher toi même les mises à jours de paquets Deb.
Et ca c’est sans compter à chaque mise à niveau ou pour plus de fiabilité tu est obligé de désinstaller tout ses deb (ou les sources.list ou ppa) pour éviter de planter ton système.
Ensuite tu parle des backport (qui sont ultra limité souvent à trois logiciel spécifique et le noyau) mais l’existence même de ces dépot prouve bien que le système de fixed release est bancal pour de la bureautique parce que c’est appliquer une verrue à un problème de conception de la distribution.
je reviens juste sur ta dernière partie, le reste étant déjà dit et j’ai spécifié pour les pressés:
« Ensuite tu parle des backport (qui sont ultra limité souvent à trois logiciel spécifique et le noyau) mais l’existence même de ces dépot prouve bien que le système de fixed release est bancal pour de la bureautique parce que c’est appliquer une verrue à un problème de conception de la distribution. »
Limité a trois logiciels, bah ça fait a mon avis bien longtemps que tu n’es plus sous debian… et le reste de ta phrase, comment dire, ça marche, ça pose pas de soucis, donc rien a dire, c’est autre choses que le AUR d’arch…
Je réponds pour AUR : est-ce que tu l’as seulement utilisé une seule fois ? Voici la liste des paquets que j’ai installée sur mon Archlinux en provenance d’AUR :
fred@fredo-arch ~ % pacman -Qm
discord 0.0.4-1
flac2mp3-bash 1.0-4
gnome-mpv-git 0.13.r38.g9456091-1
google-musicmanager 1.0.243.1116_r0-3
imagewriter-git 20150521-3
libc++ 5.0.1-1
libc++abi 5.0.1-1
localepurge 0.7.3.4-2
pamac-aur-git v6.2.4-1
pyrenamer 0.6.0-10
qtwebkit 2.3.4-6
transmission-gtk-git 2.93.r343.g896de2b59-1
trizen 1:1.42-1
ttf-ms-fonts 2.0-10
virtualbox-ext-oracle 5.2.6-1
Et je te renvoie aussi à la liste des logiciels que je maintiens sur AUR : https://aur.archlinux.org/packages/?SeB=m&K=FredBezies
Énormement de version de développement, mais c’est pour le plaisir que je les maintiens en vie.
watchman-git v4.9.0.r96.gca53ab76-1
xsane2tess 1.0-9
zoom 2.0.115900.1201-1
Je suis désolé mais je maintiens que les backport sont extrêmement limité en terme de logiciel. Parce que si tu vire tous les paquet de dev genre python et les librairie ben il reste plus grand chose dans tes backport. D’ailleurs tu le dis toi même vu que malgré les backport tu doit quand même avoir le besoin d’aller sur les site des logiciel prendre le dernier paquet .deb au besoin.
De toute façon le problème conceptuel de Debian est bien réel sinon tu n’aurais pas des mouyltitude de poste sur les forums et d’articles divers demandant si c’est fiable de tourner sous Debian testing/sid parce que Debian Stable c’est trop vieux.
Après comme on dit Debian c’est pas forcément une distribution « stable » mais plus une distribution qui ne fait que « garder les bug très très longtemps ».
Quant à AUR c’est pas parfait suivant les paquet mais ca reste la chose la plus simple et maintenable si tu la compare à la solution PPA/Sources.list ou encore d’aller chercher le deb sur un site lambda.
(tiens, j’ai plus le droit de mettre mon pseudo entier dans le nom, il aime plus les chiffres)
Il est déjà arrivé très exceptionnellement à Debian de monter de version et d’ajouter les paquets qui n’étaient pas inclus en dépendance auparavant, je pense notamment à Bind suite à l’impossibilité de rétroporter un correctif majeur de sécurité. Malheureusement dans ce cas, par défaut ça n’installe pas automatiquement et il faut passer par un dist-upgrade (en ligne de commande donc), pour valider que ça installe de nouveaux packages supplémentaires.
Le bug des chiffres ? Soit un bug de wordpress, soit du captcha. Sinon, la sacro-sainte stabilité vendue par Debian, même si elle est souhaitable, se heurte à la volonté des développeurs de publier rapidement des nouvelles versions. Il faut se souvenir que Mozilla Firefox 5.0 a été l’officialisation des cycles courts en juin 2011. Il y a donc 6 ans et demi.
Quant aux bugs de sécurité, ils s’en contrefoutent de la distribution, ils sont présents. Donc…
Et tu en fais quoi des version ESR de firefox? Les correctifs de sécu y sont bien rétro-porté? Donc sous debian avec le firefox esr nous sommes totalement a la norme? non?
Debian met a jour les versions de Firefox ESR, donc des qu’une nouvelles versions esr sort, tu l’as sous debian, verifie avec jessie ou wheezy.
https://packages.debian.org/search?suite=all&searchon=names&keywords=firefox
Sous wheezy il sont bien avec firefox 52.6 la dernière version esr de firefox… donc ton point 3 est nulle
Pour ton point 2, si le grand public sait et connaît ubuntu, il sait aussi que LTS est la version a prendre en priorité, c’est marqué un peu partout notamment sur ubuntu.fr et c’est surtout la seul disponible sans cocher une case « plus d’option », et c’est la première version proposer sur le site officiel.
Pour ton point 1, oui c’est un fait je ne discute pas dessus, mais en l’occurrence c’est comme la mode, c’est pas parce que tu es a la mode (vestimentaire) que tu t’habilles pas comme un plouc. Perso, je suis bien content de voir les gars sous rolling essuyer les plâtres, je pense a une époque ou pulseaudio faisait son têtu, ou systemd est arrivé, ou wayland arrive et mit par défaut, tu vois je suis bien content car si je dois être a la pointe je me taperais wayland, sauf que celui ci me faire perdre ce que j’ai gagné en vitesse en allant sous linux par rapport a windows… Donc bien content de ne pas être a la pointe et de laisser les autres se faire chier 1 ou 2 ans avant moi puis quand c’est au tour de ma distribution, généralement elle pond un truc propre, comme pour le passage de Kde3 vers 4 ou je n’ai rien perdu de mon profil puisque les devs de debian avaient mis en place un script pour faire le basculement.
Bref, comme je t’ai dis, firefox est a jour, nous avons la derniere version esr dans les dépots donc niveau sécu ça va, après avec le binaire bah on a la version standard, oui c’est sale et ça plaît pas aux devs qui conseillent d’installer que des paquets venant du dépôt mais honnêtement c’est pas pire que des trucs venant d’AUR ou de PPA, ou encore des overlay …
Libreoffice est dans les backport, alors je te garantie pas qu’il passe de suite en version 6 dans les backport, mais nous avons une des dernière stable d’après le site de libreoffice (la 5.4.4 dans backport, la 6 etant dans testing pas de raison que ça ne descend pas dans backport)
https://packages.debian.org/search?suite=all&searchon=names&keywords=libreoffice
https://fr.libreoffice.org/download/libreoffice-stable/
Bon, on est parti pour une réponse fleuve 🙂
Les versions ESR sont supportées une dizaine de mois. Je me demande comment Debian va gérer le passage à la version 60 ESR qui nécessitera l’utilisation de rust qui semble être un brin vieille pour la compilation de la dite version 60.
Simple question : qui utilise encore Wheezy en 2018 ? Sortie en 2013, sa mise à mort est actée pour mai 2018.
https://www.debian.org/releases/wheezy/
Peu importe que ce soit la version LTS ou pas qui soit proposée, l’info a été : Ubuntu brique certains PCs. C’est le point qui aura été retenu.
Wayland ? On peut remercier Canonical de lui avoir fait perdre quelque chose comme 3 ans en terme d’avancement technique avec son projet hostile Mir.
Tu es bien content que les rolling se tapent l’essuyage de plâtre ? Ça remonte à quand ta dernière installation d’une rolling en dehors de la Calculate ? Si tu parles de Pulse Audio, j’ai essuyé les plâtres avec l’ubuntu de l’époque…
Tu mélanges ici les poires et les pommes. AUR, c’est un dépot de recettes. Aucun binaire, contrairement aux PPAs qui en sont gavés. Pour les overlay, étant donné que c’est du Gentoo, ça me fait penser à un livre de recettes.
Je cite la page d’accueil d’AUR :
Ce qu’on peut traduire par :
De plus, utilisant au quotidien AUR, je ne pouvais pas te laisser partir sans mettre les choses au point :
Quant aux rétroportages, qu’ils existent, tant mieux. Mais je maintiens que c’est un contournement du modèle de conception de Debian. Si j’ai besoin de la dernière version stable ou evolution de LibreOffice, nul besoin d’activer un dépot complémentaire : je l’installe depuis les dépots officiels, point barre.
Archlinux a des défauts comme celui de nécessiter une grosse connexion internet. Ou encore de devoir faire attention pour certaines mises à jour. Je ne suis pas aveugle aux défauts de la distribution. Ni sur ceux d’aucunes distributions, ayant eu droit aux principales existantes – parfois sous d’anciens noms – entre 1996 et 2006 (avant que je me stabilise sur Ubuntu et que je migre vers Archlinux).
Debian va gerer comme toujours, elle se demerdera pour fournir ce qu’il faut, comme elle fournit des montées de versions de kernels quand un kernels empeche le bon fonctionnement de certains matos…
Qui utilis wheezy, bonne question, mais n’empeche qu’elle est toujours là et fonctionnelle. Certains l’utilisent encore.
Pour Wayland en quoi est ce la faute de canonical? Parcequ’ils ont fait un truc de leurs cotées? Mais Gnome a bien été fait sans canonical puisque les patch et demande de ceux ci n’ont simplement eu comme réponse un droit de non recevoir…
Ma derniere rolling en dehors de calculate qui pour moi est le serieux, remonte a une antergos, ça doit etre en 2015. J’ai du aller encore me taper des compilation de recette via yaourt depuis AUR…
Je ne dis pas que AUR contient des binaires, je dis que c’est pas plus sales que AUR ou les PPA, et peu importe que AUR ne sont que des recettes, et peu importe qu’il y ait 40 gars qui trient ou surveillent, quand je vois la quantité de recettes je me dis seulement que 40 ce n’est pas assez… Mais comme je le disais, peu importe que ce soit que des recettes, a la fin il y a bien paquets puisque ça compile…
En quoi un paquets backport est un contournage? je ne vois pas ou tu veux en venir, par contre moi je vois que AUR est un contournage mais ça c’est autres choses. Backport sont fait par les devs, ceux en charge des paquets, qui decident si oui ou non la nouvelle version apporte un vrai plus, il y a pas trois paquets qui se bat en duel contrairement a ton copain archer (surement) mais bien plus qui va du simple jeux aux émulateurs en passant par des environnement de bureaux… Bref mais je lui répondrais plus loin.
Encore une fois tu dis « Si j’ai besoin de la dernière version stable ou evolution de LibreOffice, nul besoin d’activer un dépot complémentaire : je l’installe depuis les dépots officiels, point barre. », oui donc backport est un depot officiel et si besoin me fais sentir, ce que je n’ai pas, je l’installe depuis backport.
Rien à rajouter mis à part ceci : en dehors du concours de « qui c’est qui a la plus grosse », nous resterons en accord sur nos désaccords.
Tu me parles de cette merde d’Antergos pour critiquer les Archlinux based ? Et bien, autant prendre une grosse bouse basée sur Debian pour parler des Debian based.
Je n’ai rien d’autres à ajouter, tu es en mode zélote pour ta distribution. Tes propos en sont la preuve à longueur de commentaires.
Bonne continuation.
Mais non, tu me demande la derniere distribution que j’ai eu entre les main apart la calculate et la sabayon, vu que gentoo pour le moment je suis toujours a compiler un kernel et surtout kde, je te parle de la antergos, mais sinon, arch c’était en 2014 avec un de tes tutos justement puisque je ne sais plus trop comment les installer…
Mais a l’occassion je ferais via une archiwere (sais plus quoi, le truc qui n’est qu’un installateur qui a priori est sérieux puisque t’as plus)
Pour la partie zélote, je pense clairement que ton copain manjarorien, est bien plus zélote en parlant de distribution qu’il ne connaît clairement pas au vu de sa représentation de debian…
Mais remarques tout de même que c’est toi qui dit que j’ai pris l’excuse pour refaire la guerre des modèles… Chose que je dis clairement non.
Je te répondrai pour la dernière fois sur mon fil de commentaires ainsi : tu es resté sur des souvenirs vieux de plusieurs années, donc côté fraicheur, tes arguments ne le sont plus vraiment.
Arch-Anywhere n’existe plus, c’est désormais Anarchy Linux, mais vu que le projet est au point mort au niveau du code pour la version 1.1 depuis une quinzaine de jours… Bref…
Quand on parle de « merde » dans un titre, c’est que l’on est pas dans le pacifique à fond. Simple remarque, je n’ai fait que réagir à ton article.
Ton passé te fait ne pas apprécier les rollings. J’aime les rolling, mais ce n’est pas pour autant que je jette le bébé avec l’eau du bain. Tu as tendance à vouloir le faire, c’est tout.
Pour info, je ne réagirai plus à tes articles. C’était une réaction épidermique, je n’aurai pas dû, mais quand une perche m’est ainsi tendue…
Bonne continuation.
J’utilise encore Wheezy & on a encore beaucoup de serveur avec cette version là où je travaille. C’était juste pour la parenthèse d’information.
Dommage qu’il soit en fin de vie et que l’abandon de cette version soit pour mai 2018.
Salut Fred,
Je ne vois pas vraiment en quoi l’article de Seb95 provoque une guerre entre deux modèles de publications des distributions.
En effet, en le lisant, l’auteur ne fait que souligner le fait que Manjaro n’est pas destiné aux débutants (ce que l’on savait depuis le gros problème du printemps dernier), et la gestion assez moyenne de l’équipe (ISOs communautaires sans vérification de leur qualité, partenariat avec une entreprise pour produire des laptops haut de gamme embarquant directement la distribution sans se demander du bien fondé de l’opération, etc…).
Et là, tu extrapoles de ses propos sa supposée partialité concernant les rolling et fixed release.
Tout en énonçant ce que tu estimes être les points noirs des fixed release, en prenant à chaque fois les pires cas (instabilité des logiciels pour les Fixed Release à court terme comme Ubuntu ou Fedora (c-à-d, celles qu’on est obligé de réinstaller tous les six mois), vétusté des logiciels pour des Fixed Release à long terme comme Debian (en écartant évidemment les versions LTS des logiciels que tu cites)).
Pour dire au final qu’aucun modèle n’est parfait, et mettre un terme à une guéguerre que tu viens de réactiver par ton coup de gueule.
Cette démarche ne me surprend pas vraiment de ta part, quand on connaît à quel point tu adores la distribution que tu utilises tous les jours, à savoir la Arch Linux.
Et même si tu reconnais que tu as aussi été un jour un « débutant » (tu savais tout de même bidouiller ton PC de base, ce qui t’a donné quand même un sacré avantage sur la génération actuelle de grand débutant, qui n’y connaît pas grand chose au fonctionnement des ordinateurs) et utilisé Ubuntu, tu es depuis des année un utilisateur avancé dans le monde GNU/Linux, et le fait que tu utilises depuis longtemps la Arch Linux, distribution qui TE convient le mieux, modifie ta perception des distributions GNU/Linux, te faisant aimer des distributions qui partage avec la Arch Linux soit une histoire commune, soit une philosophie commune.
C’est pour cette raison que tu as commencé à parler de la Manjaro, alors que le projet en était à ses balbutiement (je me souviens d’un article à propos de la Manjaro 0.8 il y a plusieurs années déjà), et que tu y as cru jusqu’au printemps dernier, avant de déchanter brutalement et d’avoir un goût amer après cette aventure.
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Avant de continuer sur le cas Manjaro, je veux d’abord parler du mythe de l’utilisateur ayant une mauvaise volonté.
C’est tout simple: ce type d’utilisateur ne devrait tout simplement pas exister!
En effet, toute personne qui s’intéresse un minimum aux logiciels libres, ou juste à la technologie, même si c’est une brêle en informatique, ou qu’elle est intolérante à la ligne de commande, aura au moins fait les recherches nécessaires pour comprendre la nature même du libre, ses valeurs, les différents types d’OS Libres, les grandes familles de distributions GNU/Linux, l’histoire de la micro-informatique, etc…
Se constituer une culture informatique et libriste de base en somme, qui permettra à cette personne, si elle est toujours intéressée, et même si elle n’y comprend pas grand chose, d’être sensible aux différentes problématiques liées au logiciel Libre, de choisir une distribution qui corresponde à ses besoins et attentes, à accepter en toute connaissance de cause la politique de chaque distribution, donc à adopter un comportement adéquat vis-à-vis de la distribution choisie, et le cas échéant de changer de distribution de manière autonome.
Le type d’utilisateurs que tu mentionnes, ce sont des gens qui ont été embarquées de force par des évangélistes du « logiciel Libre Pour TOUS » dans une aventure GNU/Linux, dans le but de les « libérer des Ténèbres », c’est-à-dire du logiciel propriétaire, au moment même où les astres s’alignaient, tout en oubliant le travail de fond, l’approche pédagogique, et surtout de laisser ces « débutants » apprendre par eux-mêmes, quitte à ce qu’il ne reste que le dixième des personnes embrigadées initialement.
Cette volonté de gonfler artificiellement les rangs des utilisateurs de logiciel Libre, sans en assumer les désagréments (ces évangélistes, pas si libristes que cela en imposant une liberté fondamentale, le droit d’utiliser ou pas un logiciel libre, se permettant à plus au moins court terme de quitter le navire (parfois pour des raisons compréhensible, ne souhaitant pas être au service des utilisateurs qu’on vient d’attirer) dès que les utilisateurs Michus ont des soucis, ce qui montre leur peu de considération envers ces personnes embarquées de force, qui n’avait comme seul intérêt que d’éviter de racheter une nouvelle machine, et qui au final reviennent vers Windows, OS qu’elles n’aurait peut-être jamais dû quitter finalement), a été relativement veine, et c’est une énorme occasion manquée par les distributions GNU/Linux que l’on constate, alors que la période bénite pour les distributions GNU/Linux touche à sa fin.
J’y reviendrai, mais d’abord, je souhaite revenir à la polémique concernant Manjaro, avant d’enfoncer le clou dans le cercueil d’une certaine idée du Libre.
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Si j’ai bien suivi l’affaire, le problème est que le français n’est pas une langue officielle supportée par le projet, et donc que les bugs repérés dans la version francophone ne pouvait être corrigées en priorité (les tests se faisant sur les versions anglaises et allemandes).
Première réaction: pourquoi ne pas avoir envoyé un mail concernant ce fameux bug au « seul » francophone de l’équipe de dev, à savoir Guillaume Benoît?
Il aurait très bien pu répondre gentiment répondre aux utilisateurs touchés via un mail collectif (en tout cas, c’est ce que mon échange de mail avec lui me le fait penser), en les renvoyant vers l’outil pour notifier l’existence du bug, aurait également transmis le problème à ses collègues.
Il aurait également pu se rendre compte des dégâts provoqués par l’existence du forum non-officiel francophone, où de nombreux utilisateurs se plaignent de problèmes récurrents sur la Manjaro, en croyant être sur un forum lié officiellement au projet, et d’où aucune information ne remonte.
Cela lui aurait peut-être permis de réfléchir à un mécanisme plus simple pour reporter les bugs (par exemple, en intégrant un outil logiciel directement dans Pamac, étant donné qu’il en est le développeur officiel (bien qu’à l’époque où nous avons échanger, cette solution n’était pas à l’ordre du jour)).
Enfin, en étant informé, il aurait pu prendre les devants, avec l’accord de Philip Müller bien sûr, et éviter que la polémique ne commence à enfler.
Bref, tout cet énervement aurait pu éventuellement être évité si quelqu’un avait eu le réflexe d’envoyer un mail à Guillaume Benoît.
Au lieu de cela, on se retrouve en plein psycho-drame, toute la frustration accumulée par les utilisateurs francophones (mais pas uniquement, peut-être que la grogne a atteint les utilisateurs d’autre langue maternelle) depuis presque un an maintenant (pas sûr qu’il reste beaucoup de monde après le gros bug du printemps dernier, l’annonce du partenariat commercial avec le constructeur d’ordinateur portable, et les ISOs communautaires à la qualité douteuse). Avec comme point d’orgue la fameuse annonce de Philip Müller, qui dit juste qu’à part les anglophones et les germanophones, les utilisateurs de leur distribution n’ont aucune garantie du bon fonctionnement de leur système d’exploitation.
Deuxième réaction: si on y repense à froid, au final, n’y a-t-il pas une grande opportunité après ce désastre?
En effet, à présent que l’on sait que Manjaro n’a comme langue officielle que l’anglais et l’allemand (ce qui représente tout de même une sacrée base potentielle d’utilisateurs), pourquoi ne pas en profiter pour placer la Tux’n’vape comme une version francisée de la Manjaro, comme l’était en son temps la Toutou Linux vis-à-vis de la Puppy Linux?
Certes, cela tiendra ce que cela tiendra, mais je pense que chacun y verra son avantage.
Chez Tux’n’Vape, cela permettra au projet de se démarquer des douze milles clones de la Manjaro en étant d’office une dérivée « officielle » de la Manjaro pour les francophones, tout en revérifiant une nouvelle fois les nouveautés venues de la Manjaro pour éviter une nouvelle catastrophe.
Chez Manjaro, cela évitera au projet de se disperser dans le support de plusieurs langues (ils n’ont manifestement pas les moyens de tester ces versions traduites dans d’autres langues, faute d’utilisateurs volontaires qui doivent se trouver sur le forum alternatif) et de se concentrer sur la qualité et la stabilité des logiciels fournis.
Cela permettrait en bonus de siphonner le forum officieux francophone de la Manjaro, dont l’existence a toujours compliqué la relation entre la communauté francophone et le projet, pour en faire une coquille vide, sans pour autant que les utilisateurs venant de ce forum ne viennent perturber les conventions établies dans la communauté Tux’n’Vape. En d’autre terme: il faudra trouver un moyen de les intégrer, en leur faisant acquérir la manière de penser propre à la communauté de la Tux’nVape.
La clé de voûte d’une telle entente de même nature que celle qui existe entre Red Hat et CentOS serait une liaison constante entre, d’un côté, le chef du projet du projet Tux’n’Vape (Baba’o’Rhume est bien francophone, c’est cela?) et Guillaume Benoît, qui pourrait, s’il le souhaite, aider à la coordination des deux projets.
Bref, tout cela pour dire qu’il faut savoir avancer, et tirer partie d’une situation difficile, en voyant le bon côté des choses et les opportunités qui s’ouvre devant soi!
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A présent, revenons-en à mon propos sur « la parenthèse magique » du Libre dont nous vivons la fin, et la nécessité de repenser ce qu’est le Libre.
Cette parenthèse s’est ouverte à l’automne 2012, avec la sortie de Windows 8, qui a été une catastrophe à cause des choses très tranchés de Microsoft, qui font prendre du conscience du pouvoir qu’a cette entreprise sur le logiciel qu’elle distribue, les clients n’ayant pas leur mot à dire. Cette détermination complètement délirante s’est poursuivie avec le bad buzz autour de la Xbox One avant et pendant l’E3 2013, avec de nouveau le problème du contrôle total que Microsoft exerce sur sa machine (interdiction revente de jeux, obligation d’être connecté au net, Kinect qui surveille tout ce qu’il se passe dans une pièce, etc…).
Microsoft est également touchée au même moment par les révélations Snowden, avec le fameux programme de surveillance PRISM dont Microsoft est membre depuis 2007, créant une image néfaste autour de cette entreprise.
De plus, Windows XP, dont la mise à mort a été mainte fois repoussée, allait tirer sa révérence au printemps 2014, laissant sur le carreaux de nombreux utilisateurs avec des ordinateurs trop justes pour fonctionner sous Windows 7 ou 8, et étant obliger d’acheter des ordinateurs avec Windows 8 pré-installé dessus, avec l’obligation de prendre de nouvelles habitudes.
On comprend aisément que le monde des distributions GNU/Linux était en effervescence face à une telle opportunité, surtout que, en 2015, Microsoft a récidivé en poussant son Windows 10, véritable pompe à données personnelle puisque Microsoft ne se cache même plus qu’il fait du bénéfice dessus, en utilisant des méthodes plus sournoises les unes que les autres pour installer ce malware déguisé en OS.
Non, franchement, il n’y avait pas de raison, aux yeux des Libristes, pour que les utilisateurs ne les suivent en masse, surtout que des distributions « User Friendly » pour les utilisateurs Windows comme la Linux Mint existaient à l’époque et s’en sortaient très bien sur des configurations assez modestes.
Et c’est pour cela que l’on a échoué, car dans l’euphorie, on a oublié le plus important: transmettre les valeurs du Libre plutôt que de gagner des utilisateurs. On a confondu la fin et les moyens, et c’est ce qui a fait perdre des utilisateurs potentiels, complètement perdus et effrayés par la pléthore de distributions qui existaient alors, et qui voulaient les attirer vers elles, alors que le simple fait de leur donner des clés de lecture de cette « offre » leur aurait permis de réduire de manière rationnelle le nombre de distributions qui les intéresserait à une demi-douzaine seulement.
Aujourd’hui, on voit la fin de cette époque.
Alors que la grande majorité des utilisateurs d’appareils électronique n’en ont jamais plus eu grand chose à faire (les smartphones ayant remplacé les ordinateurs dans de nombreux foyers, la question du contrôle des données personnelles a pu être évacuée puisque rien ne pouvait mettre en cause le duo-pôle Android-iOS), la minorité s’en inquiétant se retrouve devant une situation catastrophique: les failles Meltdown et Spectre, et avant elles les déboires d’Intel avec son ME qui n’est qu’un Minix détourné.
En effet, un lien de confiance vient de se briser, puisque le matériel informatique que l’on trouve dans le commerce ne garantit pas la protection des données personnelles, voire de données confidentielles.
Partant de ce constat, des libristes radicaux iront vers du matériel totalement libres, ou au moins qui assure un contrôle totalement (enfin, plutôt ce que l’on croît pouvoir contrôler totalement pour le moment), du type Raspberry Pi par exemple, avec du logiciel spécifique à ces plate-forme.
Le problème vient du reste de la communauté, qui se retrouve devant une crise existentielle: qu’est-ce que le Libre exactement?
La protection des données personnelles, via l’accès à la lecture du code source, est elle un point essentielle de la philosophie du Libre?
Si oui, toutes les distributions disponibles sur PC n’ont elles pas échouées, de par le support d’une plateforme qui ne respecte pas cette valeur? Donc, quel est l’intérêt de ces distributions sur un ordinateur de bureaux face à Windows?
Si non, quel est l’intérêt pratique du Libre pour des utilisateurs lambdas?
Le non-abandon de matériel peut-être? Alors que l’utilisateur lambdas est prêt à jeter un PC entier dès les premiers signes de ralentissement?
Le recyclage de vieux PC? Impossible pour les mêmes raisons, à part pour des personnes n’ayant pas les moyens d’acheter un PC, mais en ayant besoin (et donc, ne pouvant absolument pas financer les projets libres utilisés)?
La gratuité? Alors que Windows est pré-installé dans n’importe quel PC monté que l’on trouve en magasin? Et est-ce une bonne chose pour les projets Libre d’avoir des utilisateurs demandant tout sans rien offrir en retour?
Bref, à part certaines niches d’utilisateurs, l’immense majorité des gens resteront sous Windows.
Et comme ces niches sont déjà occupées en grande partie par des distributions GNU/Linux, il ne faut pas espérer une augmentation significative d’utilisateurs.
Mieux, il faut peut-être se réjouir de cet état de fait, les nouveaux utilisateurs ne venant finalement que par intérêt pour le Libre, et donc deviendront des utilisateurs plus durable que de pauvres âmes embarquées de force dans une aventure GNU/Linux qui vire au naufrage.
Et prendre l’opportunité de repenser le Libre, et les relations entre utilisateurs et développeurs, en considérant la différence culturelle entre le monde anglo-saxon et européen continental (voir toute la réflexion autour de la licence CeCILL par exemple).
Enfin, il faut se rendre compte que, au-delà des distributions GNU/Linux, il y a d’autres OS Libres qui auront leur chance dans un avenir très proche.
Notamment ReactOS, qui pourra récupérer la part de marché des machines sous Windows XP encore existantes et sous Windows 7, utilisées pour leur mode XP (machine virtuelle intégrée de ce que je me souviens), ou encore un OS basé sur Darwin, GNUStep et Swift, pour offrir une alternative à la disparition prochaine du Hackintosh (puces ARM intégrées dans les Mac, reléguant les processeurs X86 au rôle de co-processeurs).
Côté GNU/Linux, l’heure n’est plus à une posture offensive et conquérante, mais à une posture défensive et féroce, où l’objectif est de défendre la place que Linux a gagné grâce aux distributions commerciales (l’enjeu étant la présence de pilotes pour GNU/Linux et pour un panel de matériels le plus large possible, et si possible d’avoir un maximum de pilotes libres), et de consolider les distributions destinées aux utilisateurs débutants.
De ce point de vue, le cas de la Linux Mint LMDE devra être suivi avec intérêt. En effet, le support des paquets Flatpak pourrait apporter un plus à la base Debian, comme je l’avait déjà expliqué dans un commentaires d’un article précédent sur ce blog.
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Ouf, ça c’est du pavé.
Pour conclure, un petit résumé de mon message:
– Fred, arrête de voir des guéguerres où il n’y en a pas, et surtout ne les crée pas pour conforter ton point de vue. Cela fout plus le bordel qu’autre chose.
– Les utilisateurs ingrats sont soit un mythe, soit des utilisateurs qui ne seraient jamais venus d’eux-mêmes dans la galaxie GNU/Linux. La faute vient des évangélisateur-libérateur pas si libriste que cela au final.
– Cette affaire autour de la Manjaro, qui aurait pu être évitée, offre néanmoins une magnifique opportunité pour la Tux’n’Vape.
– Une époque de croissance potentielle, qui a été gâchée par un manque de pragmatisme et de recul, vient de s’achever. Mais une nouvelle ère différente mais tout aussi intéressante vient de s’ouvrir selon moi.
Voilà, en espérant avoir apporter ma contribution au Libre (au pire, il s’agira d’un commentaire inutile, sur un article qui n’est au final pas non plus très utile).
En attendant ta réponse, quelle qu’elle soit (on est chez toi après tout).
Bonne soirée.
Une réponse courte à ton pavé d’environ 3,5 années lumières de long 🙂
Seb95 a selon moi utilisé la Manjaro comme d’un prétexte pour dire : les RR, c’est caca.
Tu parles de supposés points noirs ? Quand tu es obligé de passer par un dépôt de rétroportage, c’est un point noir ou pas ?
« Cette démarche ne me surprend pas vraiment de ta part, quand on connaît à quel point tu adores la distribution que tu utilises tous les jours, à savoir la Arch Linux. »
Procès en fanboyisme… Il est vrai que je n’ai jamais critiqué Archlinux… Il est vrai que je suis une personne qui ne pense que par ArchLinux… Et qui veut imposer un modèle à tout le monde.
Ce que je veux d’une distribution ? Qu’elle parle la langue que je lui ai démandé à l’installation. Qu’elle se mette à jour sans se foutre en l’air. C’est déjà trop ?
Je reviens sur le passage qui m’a fait explosé de rire. Les utilisateurs, qu’ils soient sur Linux ou pas, ils s’en foutent de la philosophie sous jacente des OS. Tout ce qui est recherché, c’est que « ça fonctionne ». Point final.
Ta longue diatribe sur les évangélistes du libre, comment dire ? Tu as déjà essayé une carrière théatrale ? Il existe des cons de ce style, mais vouloir dire qu’ils sont responsables de tout, c’est un peu comme la « scène du poumon » dans le Malade Imaginaire de Molière ? Sans oublier le mépris que tu exprimes pour les dits utilisateurs conquis ainsi…
En clair, c’est de la merde à tes yeux… 🙁
Sur le point Manjaro :
Il est suffisant occupé avec Pamac, non ?
Comme s’il n’avait pas autre chose à faire…
Ton hypothèse est bien belle, mais je sais par expérience que l’équipe de Manjaro ne réagit que quand des gueulantes arrivent. Cf le mois d’avril 2017.
Pour le point de rendre officielle la Tux’n’Vape comme version francophone, c’est une autre paire de manches. Je ne pense pas que ce soit dans l’intérêt de Manjaro international, ni de manjaro.fr, ni même de Tux’n’Vape de le faire. Car cela entrainerait pas mal d’emmerdes. Enfin, c’est mon point de vue ici.
Des échos que j’ai eu pour l’intégration à manjaro international, c’est simple : ferme ta gueule et dit que tout va pour le mieux, même quand ça merde à mort. En clair, une vassalisation au sens le plus péjoratif du terme.
Pour ta parenthèse magique, je te dirai qu’une chose : tout le monde a voulu tirer la couverture à soi, et cela a été la merde intégrale.
Je dois dire que quand tu sors :
Je me demande ce que tu mets dans tes cigarettes. Car c’est de la bonne. Sur 100 nouvelles personnes, s’il y en a 5 qui s’intéressent à la philosophie, c’est le bout du monde et cela a toujours été le cas.
ReactOS ? C’est un projet qui est ambitieux mais qui ne sera sûrement jamais terminé. Cela fait plus de 20 ans qu’il a été lancé, et il est toujours en alpha… On se demande bien pourquoi.
Pour conclure :
Si l’article est inutile, pourquoi avoir pondu un commentaire de 3,5 années lumières de long ?
@Fred: eh ben, je m’attendais à ce que tu sortes de tes gonds, mais pas à ce point là!
Tu me demandes pourquoi j’écris un pavé de la taille de la Voie Lactée, en réponse à un article de blog inutile?
Parce que j’espère ainsi apporter ma contribution, faire réfléchir les gens et aider à trouver une solution en promouvant le dialogue (parfois de manière brutale, en volant dans les plumes de ceux trop prompt à déterrer la hache de guerre) avec un argumentaire plus ou moins construit, surtout lorsque cela concerne l’auteur de cet article.
Or, je viens juste de me rendre compte que ce dialogue nécessaire pour faire avancer le Schmilblick est impossible ici, car c’est toi et toi seul qui refuse toute remise en cause de ton point de vue.
On peut le voir à différents moments dans tes réponses. En énumérant les différents sujets (oui, j’ai la flemme de chercher dans les plus de 50 commentaires tes remarques, et en extraire des citations vidées de leur sens car devenue hors sujet sans le texte qui l’entoure):
1) Concernant la Debian, tu refuses en bloc le recours au dépôt BackPort, qui pourtant pose à priori le même type de problème de gestion de paquets venant de sources distinctes que AUR vis-à-vis des 3 dépôts officiels de la Manjaro/ArchLinux (Core, Extra, Community), et tu rejettes également toute alternative comme les paquets Flatpak, qui ont l’avantage de créer une séparation entre le système et une poignée d’application dans la méthode de mise à jour. Tout cela parce que tu estimes que cela viole le principe de base de la Debian!
Bah oui, c’est tellement plus facile de taper sur une distribution avec des défauts qui n’en sont en générale pas vraiment (par exemple, cas du besoin maladif d’avoir la dernière version de LibreOffice pour ouvrir des .docx, ce qui me laisse un peu dubitatif), pour pouvoir « rééquilibrer » la situation.
2) Concernant la Manjaro, tu dis que Guillaume Benoît est trop occupé avec le développement de Pamac pour répondre à un mail, et que l’équipe de la Manjaro s’en fout de toute façon des retours des utilisateurs.
Mais pourquoi ne pas avoir quand même tenter le coup? Qu’est que cela aurait coûté?
Au pire, le développeur envoie son interlocuteur sur les roses de manière plus ou moins élégante, et cela n’améliore en rien la situation, au détail près que la personne aura tout tenter en avant de manifester bruyamment son indignation, et n’aura donc rien à se reprocher.
Au mieux, le développeur répond positivement, et on évite une escalade qui fâche, fait des dégâts et gaspille de la bande passante pour rien.
Mais non, c’est tellement plus facile de laisser la situation pourrir sur pied et de gueuler, en traitant les mainteneurs d’incapables et d’imbéciles!
Tu refuses également une sortie de crise potentielle, en coupant court à toute discussion avec l’équipe derrière la Manjaro avant même qu’elles n’aient commencé! Alors qu’une attitude plus ouverte, quitte à mettre les points sur les i concernant les règles de la communauté à laquelle tu appartiens en ce qui concerne l’adhésion d’utilisateur francophone de la Manjaro, permettrait aux deux parties (Manjaro et Tux’n’Vape) d’en tirer partie.
C’est tellement plus facile de ne pas essayer de faire quelque chose de constructif qui risquerait de nuire à l’ambiance de ton projet (tu es bêta-testeur de la Tux’n’Vape aux dernières nouvelles), d’éviter de se confronter à l’autre, de rester dans un « club » que l’on ne souhaite pas voir s’élargir avec de nouvelles personnes.
Si la Manjaro tombe, Tux’n’Vape sera logiquement en difficulté. Mais bon, je sais pas pourquoi je m’éternise sur le sujet, ta position étant déjà tranchée depuis bien longtemps!
3) Tu balaies d’un revers de main toute alternative aux distributions Linux.
J’ai certes des réserves concernant la ReactOS (date butoir du 31 décembre 2018 pour la sortie de la bêta, pour espérer gagner des parts de marchés), mais au moins j’en vois le potentiel. Toi non.
A part la GhostBSD et la OpenBSD que tu avais testé dans ta période « Mais c’est trop le bordel les distributions GNU/Linux. Je vous préviens, si ça continue comme cela, je me casse du côté des OS BSD! », tu ne mises que sur les distributions GNU/Linux comme OS libres susceptibles de « conquérir le monde », alors que c’est déjà le cas en fait (le PC personnel, c’est vraiment pas intéressant pour les acteurs du Libres comparé aux serveurs, stations de travail, objets connectés, et j’en passe).
Par ailleurs, cela m’amène à ma quatrième critique.
4) Ta vision des principes du Libre est complètement biaisée!
Tu estimes que, pour gagner des « parts de marché », il faut que les distributions soit utilisables, point barre, et que les 4 Libertés Fondamentales sont a ranger dans un placard, dont on ne les ressortiraient plus.
Outre le fait que l’accessibilité des Logiciels Libres et leur démocratisation répond à la Liberté permettant d’utiliser un Logiciel Libre (qui est un droit en fait pour chaque utilisateur de pouvoir manier un logiciel libre), j’ai juste une petite question: sans l’aspect libre, quel intérêt les distributions Linux ont sur Windows?
Autrement dit: A quoi cela sert-il de promouvoir le passage de Windows à Linux d’utilisateur n’en ayant pas besoin, si on s’en fout de l’aspect libre? Pourquoi ne pas rester sous Windows dans ce cas?
Cela fait un petit moment que j’écris ici la même chose, mais j’ai pas l’impression que cela provoque chez toi une remise en question de ta façon de voir le Libre.
Au contraire, tu continues obstinément de nier la nature Libre des distributions GNU/Linux, pour que ce que tu perçois comme la réalité colle au plus près de ta vision des choses.
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Au fond, c’est pas forcément très grave que tu sois complètement borné dans tes opinions, et que tu n’en démordes pas.
Ni que tu rédiges un contre-article pour défendre une attaque « injuste » envers les Rolling Release, avec des arguments remplis de mauvaise foi.
Tant que c’est assumé comme tel, il n’y a pas de problèmes, on est chez toi après tout.
Par contre, ce qui est intolérable, c’est de dérouler tout cet argumentaire dans un article évoquant une guerre des modèles de Release que tu as réactivé pour justifier ta sortie, en écrivant une conclusion te donnant le rôle de celui qui se trouve en dessus de la mêlée, bien au-dessus, suffisamment pour ne pas être atteint par les critiques.
Manque de chance, je suis passé par là et j’ai lu le post de Seb 95.
Tu n’es pas celui au dessus de la mêlée, tu es même au coeur de la mêlée, près à te castagner avec ceux qui osent émettre une opinion contraire à la tienne (ose me dire que tu n’es pas partisan dans tes réponses concernant la Debian, et que tu essaies pour chacun de ces présumés défauts de la Debian de trouver un défaut de même poids du côté de Arch Linux en ce qui concerne sa gestion de paquets).
C’est bien parce que tu es un combattant que tu es revenu dans l’arène après le psychodrame Mageia (moment où j’ai écrit mon premier commentaire au passage), pour régler tes comptes avec ceux qui ne partagent pas ta vision des choses.
Surtout que tu possèdes un véritable arsenal alimenté à la lecture sélective, et dont tu as usé en partie seulement sur moi.
Au menu?
5) Tourner en ridicule l’adversaire.
Meilleur technique pour rendre inaudible ses arguments pas si irrecevables que ce que tu penses.
Entre la référence ratée à cette scène du Malade Imaginaire (le but de cette scène étant plutôt de jouer un tour au pseudo-malade dans sa crédulité et sa foi sans faille envers les « médecins », alors que tu voulais parler de ma charge contre des personnes « technophiles » qui n’assument pas leur rôle jusqu’au bout) et la référence aux drogues hallucinogènes, je pense qu’on peut clairement dire que tu es tout sauf dans le débat constructif!
6) Accusation de fanboyisme.
Le meilleur moyen de rester dans son déni, c’est de dire que l’autre l’a traité de fanboys, voire de le traiter de fanboy directement!
Je n’ai jamais dit que tu faisais partie d’un groupe de fanatiques d’Archer, qui se retrouveraient un soir de pleine lune pour réciter des incantations repoussant les Michus loin de leur distribution chérie.
Par contre, j’affirme que ta vision du monde est influencée par tes choix de vie et tes valeurs, ce qui signifie que ta vision de la galaxie des distributions GNU/Linux est influencée par ton affection pour Arch Linux.
Et que tu tombes dans le travers le plus commun qui existe, à savoir prendre la projection de tes valeurs et croyances sur les autres comme un pur reflet de la réalité.
Donc, que, comme tu adores les Rolling Release et que tu y es habitué depuis longtemps, tu ne vois les défauts des distributions Fixed Release que par effet miroir des qualités qui te font apprécier ta Arch. Et que tu prends cela comme étant la réalité.
Typiquement, on peut juste pas dire que les Européens pensent que les Russes sont alcooliques, brutaux et anti-démocrate par pur Fanboyisme Américain.
Cela pourrait éventuellement expliquer pourquoi ton billet de blog tape exactement sur les aspects qui opposent les Fixed et Rolling Release, avec bien entendu un traitement qui favorise les Rolling Release sous couvert « d’égalité de traitement ».
7) Prêter des intentions à ton interlocuteur.
Meilleur moyens de lui faire dire ce qu’il n’a pas dit! Pour être plus efficace, rien de mieux que de coupler cet attaque avec le soupçon de mépris des utilisateurs, permettant d’isoler son adversaire des autres. Effets dévastateurs garantis!
Ton reproche sur mon soit disant mépris total pour les utilisateurs est déloyale et n’est pas digne de toi!
Ta vision des choses, on peut gagner des utilisateurs en les faisant passer de manière « hors sol » de Windows vers Linux, sans autre prérequis.
Petite question: il va se passer quoi le jour où ces utilisateurs « gagnés » ont des problèmes avec leur PC?
Qui va les dépanner? Naturellement, le type qui leur a fait l’installation.
Et s’il ne veut pas/plus? D’une façon ou d’une autre, l’utilisateur concerné retournera sous Windows (au mieux, après une réinstallation finale et propre de Windows par l’ancien évangéliste qui veut prendre sa retraite, au pire, par l’achat d’un nouveau PC « qui fonctionne au moins »).
Pour qu’une personne puisse persévérer dans un choix, il faut qu’elle y voit un intérêt, qu’elle ait participer à ce choix qu’elle assume en toute connaissance de cause.
Pour les utilisateurs qui passent sous Linux uniquement par « confort » (ne pas devoir racheter un PC neuf alors qu’ils en ont les moyens), il faut au minimum que ces utilisateurs soient intéressés par l’aspect Libre du truc.
Dans le monde du Libre bureautique, on a pas besoin de plus d’utilisateurs « empruntés » à Windows (donc, qui y retourneront au moindre obstacle justifiant l’abandon de leur aventure GNU/Linux), et qui n’ont pas ailleurs jamais rien demandé à personne et aurait voulu continuer sous Windows si cela avait été possible, on a besoin d’utilisateurs qui savent se poser des questions.
Pourquoi Windows/MacOS/Chrome/… fait ceci ou cela? Pourquoi se permet-il cela? Est-ce que je l’accepte ou pas? Est-ce que je peux le refuser au moins? Si non, c’est quoi mes options? Tiens, c’est quoi ça, le Libre? Etc…
C’est à peu près le cheminement qui mène un utilisateur lambda à devenir un débutant sous GNU/Linux. Le rôle qu’on devrait avoir, c’est guider pas à pas ces personnes, questions après questions, tout en les laissant faire le cheminement nécessaire par eux-mêmes.
Car, d’après ma vision des choses, c’est la seule façon de pouvoir adhérer aux concepts de base du Libre, même en ne les comprenant pas entièrement, et ensuite s’appuyer sur cette base pour apprendre les éléments nécessaires pour devenir autonome et choisir de manière éclairée la distribution la plus adaptée à ses besoins et envies.
Evidemment, cela n’entre pas dans ta vision de la croissance de la part de marché de Linux sur un marché aussi dérisoire que les PC domestiques, avec limite des objectifs fixés par un plan quinquennal dont la non-atteinte te ferait perdre foi en l’humanité, ou en tout cas en Linux, qui passe accessoirement à la trappe le concept même de Logiciel Libre.
Ce qui fait que tu sors l’argument bidon des 5% choisissant le Libre par philosophie (au sens péjoratif du terme bien sûr) et des 95% par pur utilitarisme.
Dois-je te rappeler que les concepts du Libre ne restent pas cantonnés au domaine des penseurs barbus, mais sont présentes dans beaucoup de problématique actuelle et très proche des utilisateurs dans leur vie quotidienne?
On en parle de la question de la confiance et le respect de la vie privée, qui est permise par la lecture et l’étude libre du code source (dans la mesure du possible en tout cas, d’où le fameux problème de redéfinition de ce qu’est le Libre et de sa mission)?
On en parle de la problématique de l’évolution des technologies et le cycle de la vie des logiciels, ou la liberté de copier et redistribuer le code donner la possibilité d’assurer un support communautaire d’un logiciel abandonné par son éditeur, le temps pour les utilisateurs de migrer vers une autre plateforme?
Non, tu ne veux pas en parler, car cela ne correspond pas à ta vision du monde, et tu prétends que je chie sur les utilisateurs que tu penses acquis, alors que c’est plutôt toi qui insulte les types qui n’y connaisse pas grand chose, mais ont adoptés le Libre pour ses valeurs, qui apportent pour les distributions User Friendly une plus value inoxydable face à Windows.
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Pour résumer, contrairement à l’image que tu veux renvoyer d’une personne en-dessus des guéguerres et qui devrait permettre la conciliation entre les différentes parties par la négociation, tu es un de ces acteurs de ces petites guéguerres inutiles (Libre vs Pratique, Rolling vs Fixed), qui n’hésite pas à interpréter les propos des autres dans le sens que cela t’arrange, étant bon copain avec ceux qui partage ton point de vue, et utilisant ton arsenal contre ceux osant exprimer un avis contraire au tien.
En fait, c’est triste à dire, mais je crois que l’on ne pourra plus jamais s’entendre.
Non pas que tu aies changé (j’ai même l’impression que l’affaire Mageia n’a eu aucun effet sur ta ligne éditorial, au contraire, cela n’a fait que renforcé tes convictions).
Mais c’est moi qui ait changé. Mon expérience avec Manjaro et des logiciels pros ont changé ma façon d’aborder les distributions GNU/Linux, et j’ai réorganiser mes priorités concernant mes attentes envers une distribution GNU/Linux (j’ai finalement choisi Debian, qui me convient bien pour le moment). Je ne retrouve donc plus chez toi ce que je suis venu chercher au départ, et tes récents billets « coup d’humeur » ont vite fait de me lasser de ton blog. Et ce n’est qu’aujourd’hui que je m’en suis rendu compte. Un peu bête que cela soit dans un commentaire coup de gueule, mais c’est ainsi.
Finalement, que reste-t-il à faire?
Etant donné que l’on est chez toi, et que, par souvenir des bons moments que j’ai passé à lire tes anciens billets, je n’ai pas envie de te venir contre plus que je ne l’ai fait, c’est à moi de partir.
Ainsi, sur cette ultime bravade, je te dis adieu. Ceci sera mon dernier commentaire sur ton blog.
Je te souhaite tout de même le meilleur pour la suite, car, malgré nos différents sur le Net, c’est la moindre des choses que l’on puisse souhaiter.
Adieu et porte toi bien.
Bon voyage. Merci pour ta prose. J’ai mes convictions et je pense qu’il faut arriver en 2018 et ne plus penser que l’on pourra faire avancer les choses en restant dans les principrs de 1997.
Bonne continuation
Donc tu as raison, et tu es seul a savoir mieux, alors que la plus grosse communauté, le plus gros nombre de développeurs(1000 a 1500) pour une distribution sont dans le faux. Je ne parle que de debian, mais fedora, mageia, slackware, ubuntu, mint, centos, et bien d’autre, sont dans le faux…
Et c’est moi le fanboy…
Je n’ai jamais prétendu détenir la vérité. Je n’ai fait qu’exprimer mon point de vue.
C’est tout. D’ailleurs, si j’avais toujours raison, je n’aurai pas publié ton commentaire.
Tu viens juste de te contredire en quelques lignes, c’est tout !
Du point de vue de l’utilisateur lambda, je reste sur une fixed release pour mon PC principal. Je suis pleinement satisfait de Mint et j’ai un peu de mal avec l’argument relatif à l’obsolescence des logiciels. Pour info, sur de spostes rpo on est très très très loin d’avoir la dernière version de MS Office et je ne vois pas en quoi ça gène!
Quant au rolling release, j’ai en ce moment une arch mate installé sur mon portable et une manjaro mate sur un autre PC fixe… c’est assez sportif déjà à installer, puis pour trouver les logiciels adéquats et surtout à maintenir. Je rigolerai de voir un débutant ou un mec qui s’en bat l’es couilles de l’informatique utiliser ça sur le moyen terme (de toute façon la manjaro ça casse en général au bout de 3/4 mois).
A+
Sur les postes professionnels, tu auras toujours un minimum d’inertie liée à la politique d’entreprise.
Pour la maintenance, c’est sportif pour toi. Pour les logiciels, il faut vraiment chercher pour trouver de tels cas.
Quant à une Manjaro qui casse au bout de 3 ou 4 mois, tu fais comment ? Tu fais des mises à jour partielles ? Tu installes 15 000 paquets sur AUR ? J’avoue que je voudrais bien savoir.
Comment casser une arch, ne pas faire de mises a jour pendant 6 mois, tu vas voir comment tu galère par la suite… Mais je dis ça je dis rien:p
Vraiment ? Je peux prendre une base Archlinux et la mettre à jour en faisant attention à chaque étape. Tu peux galérer avec n’importe quelle distribution !
Je peux prendre une base de fixed et la mettre a jour… Une base n’est rien c’est très facile de mettre a jour…
Fixed ou rolling, si les développeurs chient dans la colle, les utilisateurs en paieront les pots cassés.
Et pourquoi donc tu ne mettrais pas à jour une Arch pendant 6 mois ?
A part si tu n’as pas de connexion internet mais là tu prend n’importe quel distribution et c’est la débandade.
bah tu viens de le dire,une personne part dans mon entourage dans un bled ou il n’y a pas internet, le seul internet est son smartphone en 3g pas super donc pour mettre a jour, donc il est la bas 6-8 mois dans l’année et reviens que pour 3-4 mois, periode ou il fait les mises a jour…
« A part si tu n’as pas de connexion internet mais là tu prend n’importe quel distribution et c’est la débandade. »
La bonne blague, il le fait sous debian …. Du reste rien d’extraordinairement vu que c’est comme le passage d’une stable vers sid, ou d’un upgrade vers une nouvelle stable…
Quand je dis un truc c’est que c’est du vécus…
Et comment faire d’un cas une généralité…
Ouais donc tu prend un cas saugrenu qui n’existe quasiment plus pour dire que les rolling sont inadapté par rapport au fixe 😀
Et bon perso avec son cas, Ubuntu non LTS serait bien plus adapté il aurait plus de fraicheur et moins de bug plus que faire des mises à jours de sécurité tous les 36 du mois et mettre à niveau la version de la bécane qui est une vrai plaie sous Debian vu qu’il n’y a pas d’outil graphique et automatique pour le faire.
Avant d’être sous Manjaro j’ai fait 5 ans de mono boot sous Ubuntu « fixed release » mise à jours tous les 6 mois. Je sais très bien comment se passe une mise à niveau de version. Ca se passe très bien tant que tu reste dans les sentier des dépôts officiel. Quand tu commence à mettre des PPA/sources.list et des deb externe il faut avant cette mise à niveau faire des ppa-purge de ces dit PPA (la même chose se passe avec Debian et les sources.list) et viré les .deb externe pour les réinstaller après la mise à niveau. Si tu ne fais pas ca tu met grandement ton système en danger et possibilité de plantage/bug après la mises à niveau du fait de ces paquets externe.
Alors certe pendant 6 mois/2 ans tu ne fais pas attention à ton système mais je te garantie qu’il faut ensuite réservé au moins une demi-journée complète et entière à chaque mise à niveau de version pour éviter au maximum les foirade de mise à niveau et pour aussi reconfigurer ton système avec la nouvelle version (fichier de conf qui ont été écrasé/modifier, paramètre obsolète à virer/nettoyage complet du système du fait des paquet orphelins/cle dconf obsolète etc…)
Et encore c’est parce que je faisais les mise à niveau tous les 6 mois et que j’avais encore pas trop de retard mais avec le système debian/LTS ou c’est 2 ans voir plus faut mieux réservé un week-end.
Pour AUR, en général ça se limite aux thèmes et 2/3 logiciels.
Manjaro se casse tout seul, je ne fais rien que les mises à jour et c’est tout. Et un jour justement bim patatrac…
Pour Arch, mea culpa, j’essaie d’apprendre et fatalement, ça casse. Mais là je dirais que c’est normal.
Pour finir Pamac est très bien mis c’est lien d’être aussi convivial qu’un store, c’est assez brut.
A+
Sauf que la on parle pas de poste professionnel mais de bureautique pour utilisateur desktop. Et c’est juste relou en fixed realease de devoir passer par des backport/ppa/deb externe pour palier au problème de conception de la distribution.
L’arch linux oui c’est la galère mais la distribution n’est pas destiné aux débutant. La manjaro l’installateur reste en mode débutant « suivant suivant ». Certe Calamares n’est pas parfait et a quelque manque comme l’installation en RAID mais ca reste largement accessible à un débutant. Surtout que Manjaro met les outils graphique et simples à dispositions pour tout ce qui est installation de pilote graphique proprio etc….
Quant à trouver les logiciel adéquat c’est bien plus simple à gérer sous une manjaro ou tout passe par ton gestionnaire de dépôts plutôt que sur les fixes release ou tu doit par exemple comme l’a dit Seb aller télécharger des .deb et les mettre à jour à la mano façon windows.
Je répond a tous, ça sera mon dernier commentaire.
« Ca reste pourtant une réalité moi qui suis passé de Ubuntu à Manjaro c’est quand même un confort non négligeable parce que justement le fait d’etre rolling permet notament d’avoir les correction de bug des dit programmes. »
Mise a jour de secu qui arrivent souvent après ceux que debian distribue…
« Parce que le problème d’Ubuntu et de Debian c’est que quand un logiciel à un bug fonctionnel (ce qui est assez courant) ben tu n’auras pas la correction avant 6 mois sous Ubuntu (au mieux parce que bon Audacity figé en version préhistorique sous Ubuntu qui est full bug depuis 4 ans à peu près c’est ultra relou) ou bien 2 ans si tu est sous une LTS ou Debian »
Connerie, debian corrige les bugs aussi vite en faisant soit des patchs soit des retro-portages, je parle de debian pas d’ubuntu, encore une fois je ne parle pas de ceux que je ne connais pas…
« Alors ca y’a rien de plus néfaste que de faire ca. Allez télécharger les deb à part il n’y a rien de mieux pour niquer ton système à la prochaine mise à niveau de celui-ci. De plus c’est un comportement de windowsien de faire ca et tu perd tout l’avantage de la gestion centralisé que propose les systèmes GNU/Linux. »
Oui mais je n’ai pas dit que je le faisais, je ne suis pas a la course de version, j’ai dit qu’il y avait toujours un binaire en deb ou en rpm, peut on en dire autant pour tous les autres formats de paquets? NON… Et c’est plutôt marrant pour un utilisateur de manjaro qui il me semble mettent des paquets venant d’AUR…
« Ensuite tu parle des backport (qui sont ultra limité souvent à trois logiciel spécifique et le noyau) mais l’existence même de ces dépot prouve bien que le système de fixed release est bancal pour de la bureautique parce que c’est appliquer une verrue à un problème de conception de la distribution. »
Connerie mais j’y reviens plus bas…
« Je suis désolé mais je maintiens que les backport sont extrêmement limité en terme de logiciel. Parce que si tu vire tous les paquet de dev genre python et les librairie ben il reste plus grand chose dans tes backport. D’ailleurs tu le dis toi même vu que malgré les backport tu doit quand même avoir le besoin d’aller sur les site des logiciel prendre le dernier paquet .deb au besoin. »
Limité, heu, jeux, environnement de bureau, emulateur, office, kernel, CMS, multimedia… vraiment c’est tout de même complet. Il y a une liste sur https://packages.debian.org/stretch-backports/
Je ne dis pas que je me sers de backport, si en faite pour un jeux mais sinon non, par contre oui je me sers d’un deb pour HUGO et j’ai le binaire de mozilla pour avoir le dernier firefox. Pas énorme donc.
« De toute façon le problème conceptuel de Debian est bien réel sinon tu n’aurais pas des mouyltitude de poste sur les forums et d’articles divers demandant si c’est fiable de tourner sous Debian testing/sid parce que Debian Stable c’est trop vieux. »
On joue a chat bite? parceque dans ce cas, je peux la refaire:De toute façon le problème conceptuel de arch ou autre rolling est bien réel sinon tu n’aurais pas des mouyltitude de poste sur les forums et d’articles divers demandant si c’est fiable de tourner sous arch(manjaro) testing/sid parce que rolling c’est trop compliqué.
« Après comme on dit Debian c’est pas forcément une distribution « stable » mais plus une distribution qui ne fait que « garder les bug très très longtemps ». »
Je répond même pas… Ah si, manjaro, mise a jour d’avril…
« Quant à AUR c’est pas parfait suivant les paquet mais ca reste la chose la plus simple et maintenable si tu la compare à la solution PPA/Sources.list ou encore d’aller chercher le deb sur un site lambda. »
Tellement que de mémoire pacman ne le gère pas et faut passer par autre chose comme yaourt ou un graphique donc non officiel a arch. Tu m’excuseras, mais j’ai été sur arch.
« Seb95 a selon moi utilisé la Manjaro comme d’un prétexte pour dire : les RR, c’est caca. »
Ou ça Fred, j’ai dis texto ceci:
« Je ne fais clairement pas partie du fan club de cette distribution qui pour moi n’est pas du tout adapté à ce qu’elle pensent être, elle se veut une distribution pour débutant, or je suis peut être le seul à le penser, mais une rolling n’est pas adapté à de vrais débutants,…
Il y a donc à la base un mensonge, faire croire que le modèle rolling est adapté aux débutants linuxiens, mais ça c’est une autre histoire… »
Je parle pas pour dire que c’est caca, je donne meme des distributions qui selon toi sont merdiques, mais n’ont pas toujours été merdiques et qui sont rolling et pourtant bien plus serieuse à leur époques, ce qui n’est pas le cas peut etre aujourd’hui…
« Tu parles de supposés points noirs ? Quand tu es obligé de passer par un dépôt de rétroportage, c’est un point noir ou pas ? »
AUR c’est quoi, un depot de recettes ça reviens au meme, tu n’installe pas tout AUR comme on n’installe pas tout backport.
« Et comment faire d’un cas une généralité… » en parlant de ma reponse a « A part si tu n’as pas de connexion internet mais là tu prend n’importe quel distribution et c’est la débandade. »
Bah non pas une généralité, c’est un exemple, combien de personnes, de vrais michu as tu dans ton entourage? Moi j’ai une vingtaines de pC de michu, alors les gars qui mettent a jour tout les 36 du mois, soit parce qu’ils ont peur, soit parce qu’ils ont pas le temps, soit parce qu’ils ne sont pas a l’aise,… C’est pas pour rien que windows impose ses mises a jour au démarrage et a l’extinction, c’est pour être sur que ça soit fait. Chose que je mets facilement en place avec debian stable chez les gens que je sais ne penseront pas a le faire, mais mettre a jour de façon autonome et automatique une rolling ça c’est de l’irresponsabilité que je ne prendrais pas. J’imagine la gueule de ta arch ou de manjaro si tu le fais, mais on peut faire pareil avec n’importe quelle semblant de rolling, sid, calculate, gentoo, et autres…
» L’arch linux oui c’est la galère mais la distribution n’est pas destiné aux débutant. La manjaro l’installateur reste en mode débutant « suivant suivant ». Certe Calamares n’est pas parfait et a quelque manque comme l’installation en RAID mais ca reste largement accessible à un débutant. Surtout que Manjaro met les outils graphique et simples à dispositions pour tout ce qui est installation de pilote graphique proprio etc…. »
Tu as vraiment du mal a comprendre que c’est pas l’installation le soucis, c’est la maintenance, tu n’est pas un michu, tu t’y connais, deja tu es sous linux de ton plein gré, tu installes ta distribution comme un grand donc non tu n’es clairement pas un michu. La mise a jour d’avril ça te parle pas? Demande a Fred.
« Quant à trouver les logiciel adéquat c’est bien plus simple à gérer sous une manjaro ou tout passe par ton gestionnaire de dépôts plutôt que sur les fixes release ou tu doit par exemple comme l’a dit Seb aller télécharger des .deb et les mettre à jour à la mano façon windows. »
Mediatomb est toujours présent sous manjaro, un temps fallait passer par un aur qui plantait lors de sa compilation… Vachement simple. C’est un exemple rien de plus. De plus, je donnais des possibilités pour avoir plus récent, je pense pas que les débutants s’occupent des versions de paquets, ils veulent juste que ça marche, en tout cas les michu que j’ai.
Je sais que tu ne peut parler que de sécurité vu que ta Debian ne produit rien d’autre en terme de mise à jours (à contrario de la mise à niveau de version) mais comme je l’ai dit je te parle de bug fonctionnel de vieille version qui sont ensuite corrigé dans les version à venir de la part des mainteneur de ces logiciel et que Debian/Ubuntu ne corrige pas vu qu’ils ne mettent pas à jours leur logiciel avant 6mois/2ans+
Par exemple dans le cas du logiciel audacity qui permet de faire du traitement audio. C’est le genre de logiciel à la WinFF ou FFMPEG auquel il faut toujours avoir la dernière version parce que ces dernières version corrige moult bug d’import/export et de traitement de ces fichier audio(pour Audacity, vidéo pour WinFF). Et vu que sur le net il y a de tout niveau format, tu finiras toujours par être emmerdé en fixed release et la version bloqué à une ancienne version.
Donc en clair tu nous sors « une solution » mais que tu n’utilise pas et conseille pas. Solution mis en avant pour palier le problème de conception qu’a une Debian. Après je m’en tape moi des format de paquet je n’utilise que le gestionnaire de paquet PAMAC qui comprend aussi AUR et me permet de mettre à jours tous mes paquets de façon facile et automatisé, je n’ai aucun effort à faire pour aller sur tel site et chercher tel paquet etc… (méthode windows pourri)
Après comme on te l’a dit AUR ce n’est pas des PPA qui distribue des binaires et c’est centralisé à un endroit. Et en plus de ca je n’ai pas de mise à niveau de version à faire sur ma distribution donc je n’ai pas les contrainte qu’un PPA/source.d list et .deb as sur Debian/Ubuntu.
Ta été dans les catégorie que tu cite ? Je ne crois pas parce que dès que tu vire tous les paquet de développement (python/qt/gtk/etc….)/librairies (tous les lib machin et trucmuche utilitaire associé à des logiciel)/Fonts/meta paquet etc… ben il reste plus grand chose.
Par exemple dans développement ta tout un tas de paquet inutile mais ta pas Netbeans ni Eclipse (ni SublimeText si tu veut faire « new age »)
Dans graphique ta un logiciel de traitement d’image darktable, et le viewer Eye of Gnome (et une extension à la con pour libreOffice) ca fait léger (ta pas GIMP, ta pas Blender, ta pas Inkscape,, ni Krita, Shotwell etc…)
Et tous manque te contraigne à faire du PPA/SOurce.list et .deb à coté parce qu’avec Debian tu peut pas faire de la bureautique à un niveau professionnel sans ces ajout de dépot/logiciel tiers. Tu est trop limité par les version qui sont figés dans le temps.
Enfin c’est quand même con d’être sous Linux et de pas pouvoir profité de la puissance du système de magasin d’application et être obligé de faire comme Windows à coup d’aller chercher des paquet tiers sur telecharger.com.
Et tiens les navigateurs voilà encore une bonne raison de passer en Rolling release plutot qu’en fixed car ca permet au moins de toujours avoir la dernière version du navigateurs et pas des vieux machin comme firefox ESR 52 qui profite pas des amélioration de firefox 57+.
Bon ta du te trompé dans ton commentaire parce que « demandant si c’est fiable de tourner sous arch(manjaro) testing/sid parce que rolling c’est trop compliqué » ca veut strictement rien dire.
Sinon je t’assure que tu trouveras personne sur un forum demandé à savoir si il faut mieux tourner sous Manjaro Testing plutôt que stable parce que les paquets Manjaro sont trop vieux. 🙂
Manjaro n’est pas exempt de bug et c’est plus à imputer à Manjaro qu’au système de rolling release cette mise à jour d’avril. Mais l’avantage tu voit c’est qu’avec Manjaro on attend pas 6 mois/2 ans pour qu’un bug soit corrigé parce que les paquet sont figé et n’accepte que des mise à jours de sécurité 🙂
Ben pamac et pas pacman le gère et même très bien. Après qu’il utilise pacman ou un autre utilitaire en ligne de commande je m’en cogne total vu que moi je n’utilise pas la ligne de commande et je passe toujours par pamac qui est l’utilitaire graphique.
Bien entendu les mise à jours d’AUR sont géré en plus des installation ou la recherche de paquet sur AUR. Bref ta un seul point d’entrée sur ta distribution et tout est centralisé donc c’est beaucoup plus maintenable qu’une Debian ou tu doit gérer des dépot tiers + des paquets externes.
Personne pour ne rappeler l’existence de Flatpack ou Snap? Pourtant cela règle le problème des logiciels soit disant vieillots sur les distributions à publication fixe.
Ou comment remplacer un problème de conception par une énième tentative de proposer des paquets à la MacOS ?
L’expression « problème de conception » est un point de vue mais si c’était vrai dans l’absolu, alors il y a longtemps que Debian n’existerait plus.
Un problème de conception peut être contourné par l’ajout de fonctionnalité de compensation, comme un dépôt de rétroportage.
Je suis surpris que quelqu’un s’y connaissant autant en distributions puisse affirmer cela. Les utilisateurs de Debian voulant absolument du frais utilisent sid voire testing et pas les backports qui ne concernent que quelques paquets. Par conséquent, il n’y a aucun problème de conception mais seulement un problème de compréhension que les besoins peuvent être différents entre les utilisateurs de Linux.
Au boulot, j’utilise une Debian stable avec libreoffice et R mis à jour le premier par les backports et le second en ajoutant un dépôt fourni par R. Pourquoi devrais-je utiliser une distribution qui va me mettre à jour des choses qui fonctionnent bien sur ma machine? Pour information, j’utilise seulement Thunderbird, Firefox, LaTeX, Libreoffice et R.
Les dépôts de rétroportage sont conçus pour compenser une limite des principes de Debian et de sa sacro-sainte stabilité et son rythme bi-annuel pour sortir une nouvelle version stable.
Certains logiciels ont pris le pli de sortir une version tous les 6 mois, et quand ça touche la bureautique, spécialement quand tu as besoin d’importer des documents sous des formats non ouverts, avoir quelque chose à jour est primordial.
Oh, tu veux noyer un poisson ? 🙂
Pour ta question, je te demanderai donc : quid des mises à jour de sécurité ? Quid d’un meilleur support du matériel interne ou externe ?
Tu apprécies le modèle fixed qui est très bien pour tout ce qui est serveur et bureautique d’entreprise. Pour le particulier qui peut s’équiper de matériel plus récent, tu peux très bien tomber sur une fixed qui ne possède pas le pilote d’un périphérique précis. Ce qui peut être ennuyeux, surtout que le matériel en question fonctionnera presque « out-of-the-box » sous MS-Windows.
Donc un utilisateur ou une utilisatrice qui en concluera : « linux, c’est de la merde, je reste sous MS-Windows. »
Pour les documents, il y a Libreoffice qui est dans les dépôts Debian backport, en snap ou en flatpack. Que faut-il de plus?
Les mises à jour de sécurité sont backportées dans stable donc je ne vois pas où est le problème, si ce n’est que cela prend du temps et des ressources.
MS Windows ne fonctionne pas si bien que cela. Par exemple, les processeurs AMD Zen n’ont pas tourné au maximum de leurs possibilités (je le dis ainsi pour être gentil) et qu’il y a fréquemment des devices qui ne fonctionnent plus après une mise à jour.
Pour les paquets universels, pourquoi vouloir à tout prix copier MacOS et ses images disques ?
Pour le dépôt backport, c’est simplement un moyen introduit par les développeurs de Debian pour contourner la sacro-sainte règle : on ne modifie les paquets que pour les versions de sécurité. Aucune montée en version officiellement – exception faite pour les versions ESR de Mozilla Firefox ? – supportée. Donc la volonté de dépasser une limite du modèle d’origine de Debain.
Les mises à jour ne sont pas uniquement sécuritaires, tu le sais tout aussi bien que moi. Quant à ta conclusion, oui, MS-Windows n’est pas parfait. Oui, il arrive que des mises à jour casse le support matériel. Mais cela arrive aussi dans le monde linuxien.
Cf ce bug qui explosait l’affichage sur certains circuits intel entre le noyau 4.9.0 et le 4.9.6 : https://bugzilla.kernel.org/show_bug.cgi?id=192111
Noyau LTS utilisé par Debian GNU/Linux Stretch soit dit en passant 🙂
Bien entendu qu’il n’y a pas que des mises à jour de sécurité; je ne faisais que répondre à ton point « et quid des mises à jour de sécurité »?
Les mises à jour pour améliorer les fonctionnalités peuvent potentiellement introduire un bug donc je préfère ne pas avoir la dernière version dans mon environnement de travail alors que je suis sous Neon User Edition à la maison où je peux me permettre que quelque chose casse (mais pas trop souvent).
Je continue avec mon cas. Je préfère largement Plasma 5.11 et ce qui avec (frameworks et applications) à la version 5.8 qu’on trouve dans Debian stable et pourtant je vis très bien de ne pas l’avoir car cela ne change rien à ma productivité.
Ce point précis est crucial dans la définition de la stabilité debianesque : « Les mises à jour pour améliorer les fonctionnalités peuvent potentiellement introduire un bug »
C’est pour cela que je dis que l’utilisation des backports est un moyen pour les utilisateurs curieux de dépasser la limite imposée.
Plasma 5.8 était la première LTS. La deuxième LTS, la 5.12 sort en ce début février 2018.
Les incrémentations de Plasma 5.8 n’ont pas été mises dans stable donc il n’y a rien à espérer pour Plasma 5.12.
Si, son arrivée dans la future Debian buster dont la sortie est prévue pour mi-2019 si le planning des deux ans entre chaque publication est respectée scrupuleusement. Mais rien pour Strech en effet, à moins que les empaqueteurs ne rétroportent l’ensemble, ce qui serait étonnant vu la taille de l’engin.
Pour info je fais un test sur le long terme Fixed contre Rolling.
En effet j’ai installé dans Virtualbox deux distributions : une Ubuntu 17.10 et une Arch Linux
Je les ouvre régulièrement pour les mettre à jour, je lance de temps en temps également un logiciel pour vérifier que tout fonctionne.
Pour l’instant au bout de quelques mois, tout va bien dans les 2 mondes. Et je suis très très confiant sur le long terme. Ce sont 2 excellentes distributions qui pour l’instant ne m’ont jamais déçu ( ou alors tous les tremblements de terre lol )
Et pendant ce temps la, le système hôte qui héberge ces 2 distributions cad Windows 10 a planté misérablement son système de mise à jour. En effet WU ne parvenait plus à installer la dernière mise à jour cumulative. J’ai été obligé de réinstaller W10 pour m’en sortir ( sans formater heureusement, ouf ! )
Bref, il ne faut pas sombrer dans le pessimisme et savoir se féliciter de l’excellence du monde de Linux, dans certains domaines en tout cas.
L’expérience devrait être réalisée avec Ubuntu en version LTS puisqu’utiliser une version qui sort tous les six mois fait mentir le fameux point de vue qui est que les fixed releases ont des logiciels trop vieux pour utisables…
J’ai songé à la LTS mais je voulais justement comparer Archlinux, qui est une distribution de référence quand on veut avoir les logiciels les plus frais possibles, avec une Fixed Release réputée comme Ubuntu.
Et le choix de la dernière version d’Ubuntu s’imposait pour pouvoir comparer le taux de fraicheur des logiciels justement.
Hello,
Pour ma part, je suis plutôt fixed. J’ai passé le stade de vouloir la toute dernière version du paquet truc.
Pour Firefox avec Debian, je reconnais c’est parfois un brin frustrant de se coltiner la version ESR, surtout quand on voit les progrès faits sur la réactivité des dernières versions. On peut toujours prendre le dernier Firefox dans Sid.
Pour une Debian stable, Waterfox est aussi un compromis sympa (plus rapide que la 52ESR).
Ben alors c’est un problème de technicité à la distribution Linux et non pas le modèle de Rolling Release qui est à mettre en cause. Non parce que Windows 10 c’est une rolling release hein et je pense pas que Mme Michu soit effrayé par Windows 10.
Tu sur estime mon niveau, vu que je n’ai pas fait cette installation mais c’est Tux N Vap qui l’a fait pour moi. Comme je te l’ai dit dans un précédent poste il faut bien séparé l’utilisateur de l’administrateur. Si on s’en tient au role d’utilisateur la rolling est plus adapté du fait des logiciel à jours qui minimise les bug (vu qu’ils sont corrigés plus vite). Après niveau administration c’est autant compliqué une rolling qu’un fixed mais ca t’es michu ils s’en tapent c’est pas leur rôle.
Le problème peut se poser si l’utilisateur doit être administrateur et ne veut/peut pas l’être mais ca tu auras le problème à la fois sur la fixed et sur la rolling.
Tout comme je peut te sortir des PPA/source.list.d ou paquet deb externe foireux. Mais bon AUR reste plus simple vu que c’est rechercher au meme endroit que ton gestionnaire de paquet, que tu n’a aucune commande à taper pour installer un paquet AUR et que les mise à jours sont centralisé dans ton dépots et se font automatiquement.
Et toi tu sous-estimes ce que c’est qu’être linuxien, un linuxien n’est rien d’autre qu’un administrateur (mise a jour, serveur, …).
Nous sommes pas sous windows, ne pas savoir administré ton linux tôt ou tard va te coûter cher surtout si tu n’as personne pour le faire a ta place, bref, j’en reste là, clairement je comprends mieux tes réponses.
Pour le reste tu parles sans connaître, tu parles toujours de la ubuntu, tu crois que ce qui est fait sous ubuntu est pareil chez debian, la bonne blague…
J’ai aussi adorécette phrase:
Trop marrant, on t’as jamais dit que les grosses mises a jour comme ton environnement graphique sont a faire dans un TTY? Mais bon, le plus drole c’est automatique, va faire des mises a jour automatiques sur une rolling, je pense pas que Fred te conseillera ça… Savoir de quoi on cause c’est un minimum.
ça en devient pénible, sais tu au moins ce qu’est debian? sais tu que les corrections de failles et de BUGS sont rétro-portés?
Bon, j’utilise un deb externe pour Hugo, un autre pour remarkable, c’est tout, pour backport j’en utilise selon les cas.
Mais revenons a ton AUR, je suppose que tu connais pas non plus arch, allez je cite non je te donne des liens de l’ami Fred:
“AUR, alias Archlinux User Repository, qu’on peut traduire par Dépots des utilisateurs d’Archlinux est un peu le grand fourre-tout et le banc d’essai de certains logiciels avant leur inclusion dans les dépots officiels” …
“AUR est un dépot géré par les utilisateurs, et par conséquent l’excellent cotoie le pire.”
“AVERTISSEMENT: Les paquets non supportés sont produits par des utilisateurs. Toute utilisation des fichiers fournis se fait à vos propres risques.”
https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=11704
PPA = ubuntu, merci de pas tout confondre….
C’est dure de prendre le binaire de mozilla? Qui se met a jour tout seul ? Bref, je suis avec un firefox 58…
Mais allez on reprends et on se marre:
et juste avant tu disais:
Apprends la ligne de commande et tu verras ce que c’est que la puissance de cet OS.
En ce moment on m’appel pour des écrans bleu sous w10 grace aux superbes idées d’imposer les mises a jour automatiquement, généralement il faut reinstaller intégralement son w10 si il veut bien le faire (j’ai plusieurs cas ou c’est impossible).
Bon après j’arrête la, car honnêtement tu parles et utilises un truc que clairement tu ne connais pas. C’est même grave de dire ça:
Tout gars sensé te dirais d’aller faire un tour sur le wiki de distribution rolling, car manjaro tôt ou tard ne pourra pas te cacher la complexité de ce modele, le coup d’avril en a été un exemple, mais ça sera sûrement pas la dernière car a la base la arch ( manjaro s’appuie sur arch) n’est clairement pas userfriendly pour un simple raison, justement dégager un maximum de debutants casse couilles avec leurs question de comment installer arch et leurs soucis de mises a jour car ils ont automatiser la chose…
Dernière chose encore, les mises a jour a la pointe apportent toujours de nouveaux bugs.
Sur ceux bonne soirée.
PS: Fred clairement vous allez avoir des soucis avec votre manjaro et des utilisateurs qui pensent que linux peut s’utiliser sans être administrateur, tu vois c’est ce genre de choses que je dénonce chez manjaro quand je parle de mensonge de dire que le rolling est adapté aux débutants, la on a clairement un exemple!
Ben non tu n’es pas obligé de savoir administré ta distribution pour l’utiliser je suis désolé c’est deux choses différentes. Après si toi tu considère que c’est administrer son système en mettant à jours sa distribution via le gestionnaire de paquet graphique ben on a pas la même conception d’administration. Et dans ce cas que dire alors de Windows qui est bien plus complexe. En se référant à tes dires il n’y a aucun utilisateur de windows mais que des utilisateur/administrateur vu que tôt ou tard si tu administre pas ton système windows ca va te couter cher. (mises à jours des application à la mano, antivirus, nettoyage ccleaner etc…)
Ben j’en parle parce qu’il y a beaucoup de similitude notamment sur les points que j’aborde au niveau des problèmes que pose les release (tu as les même problème de depots tiers PPA/Sources.list.d, les même problèmes lors des mises à niveau qui implique de préparer ta distribution pour l’avant mise à niveau (sauvegarder tes données, désactiver/désinstaller tous les deb externe et depot tiers) et l’après mise à niveau (refaire tes fichier de conf, nettoyer les paquets orphelins et obsolète, nettoyer le registre dconf des clé obsolète etc…)
Ben ce que tu affirme la est juste totalement faux. Vu que je n’ai jamais fait une seule mise à niveau en mode TTY du temps d’Ubuntu et que je vais certainement pas m’y mettre avec Manajro alors qu’il y a des outils graphique fiable pour le faire. C’est peut être différent sous Debian (mais bon ca m’étonnerai vu qu’avec Ubuntu tu peut très bien le faire sans TTY).
Bref il faut sortir du raisonnement de barbu de la ligne de commande façon Debian car c’est clairement plus d’actualité.
Les failles je veut bien le croire mais les bug fonctionnel corrigé dans les version d’après j’en doute parce qu’introduire ce genre de patch va à contrario de la philosophie de stabilité des paquets de Debian. Il faudrait vraiment que le bug en question soit un truc qui fasse planter le système pour être corrigé. Ca sera pas par exemple ce qui concerne le support de certain format ajouter dans la version n+1 qui est rétroporté en version n.
Oui et alors ? J’ai dit que AUR c’était l’alpha et l’omega ? Non j’ai dit que AUR c’est plus fiable que les PPA (Ubuntu)/Sources.list.d (Debian) parce que c’est centralisé et surveillé un minimum par la distribution. En plus contrairement à Ubuntu et Debian ce ne sont pas des binaires mais des recette construite à la volée. Ca a l’avantage d’être plus sécurisé que les binaire sous Ubuntu/Debian qui sont posé par n’importe qui et pas contrôlé.
Mais il y a strictement la même chose sous Debian que les PPA ca s’appelle l’ajout de depot sur le sources.list.d. Encore une fois en reprenant mon exemple d’ajout des pilote de matériel Razer il faut faire entre autre:
Ce qui est stricto-sensus la même chose que faire un « sudo add-apt-repository ppa:<nom_du_dépôt> »
C’est juste que sous Debian au lieu d’automatiser la chose avec l’import de clé que fait Ubuntu, tu dois taper tout en ligne de commande avec l’import de la clé après. (https://software.opensuse.org/download.html?project=hardware%3Arazer&package=openrazer-meta)
C’est juste que tu perd tout l’intérêt du système de paquet Linux qui centralise la chose. Tu fais de la-rache Windows. Et la tu as qu’un paquet mais quand t’en auras une dizaine à gérer ca va être un peu plus relou.
Je sais ce que c’est j’ai juste pas envie de l’apprendre ni à l’utiliser c’est pour ca que je n’utiliserais jamais des distribution comme Arch ou Debian parce que ce sont des distribution pour barbu qui comme tu le confirme nécessitera d’utiliser la ligne de commande parce que ces distributions sont en carence d’outil graphique et simplificateur.
Oui enfin c’est du Windows ca change pas. De la à remettre en cause le modèle rolling release c’est un peu fort de café.
Je dis pas que Manjaro est parfait, il a des problèmes. Depuis tout ce temps je contre argumente sur le fait que tu dis que les Rolling release n’est pas un modèle fiable pour l’utilisateur desktop ce qui est à mon sens complètement faux (c’est je pense le mieux adapté pour lui). Après c’est sur que pour serveur ou entreprise le modèle fixed release est plus adapté.
C’est vrai mais c’est rapidemment corrigé avec la mise à jours de la version correctif de ces nouveaux bugs issus du créateur du logiciel. Non parce sous Debian ben vous une fois la release sorti ben si le créateur du logiciel sort une nouvelle version qui corrige ces nouveaux bugs ben vous devez attendre 2 ans avant de pouvoir avoir la correction de ces bugs (d’ou ma boutade sur la distribution qui garde les bug très très longtemps)
Il faut dissocier le modèle Rolling de la distribution parce que tu as des Rolling « hardcore » comme Arch ou Gentoo et des Rolling User-friendly comme Manjaro ou Solus qui sont tout à fait adapté aux débutant. Tout comme en Fixed release tu as les distribution hardcore comme Debian qui ne sont pas adapté aux débutants du à leur carence en logiciel simplificateur des distributions user-friendly comme Ubuntu.
je réagis à ça:
Ne parles pas de ce que tu connais pas, debian n’est pas ubuntu, je suis sur debian depuis plus de dix ans (2006), j’ai toujours fait des upgrades de versions sur mes machines et surtout chez les autres ( 20 post debian c’est quand meme pas un cas isolé), j’utilise peu de paquets backport mais ça passe comme un charme, encore une fois debian c’est pas ubuntu, les PPA ne sont pas les backport, ce que fait debian est pensé sur le long terme.
Une journée pour upgrader un seul PC bah dis donc, je le fais en 1 bonne heure, mon sources.list est sur stable pas de nom de version, mise a jour via dist-upgrade, mes anciennes conf sont sauvegardé en old-conf un truc comme ça, en 1 heure j’ai mes 2000 et quelques paquets mis a jour et suis tranquille encore deux ans… Je fais ça depuis Etch jusqu’a Wheezy, de là j’ai remis a plat (installation propre) a cause de systemd, j’avais pas envie d’un truc a moitié fait mais normalement c’était bon car debian généralement fait en sorte que ça soit le plus calme et transparent possible, puis de jeesie à stretch j’ai refais comme avant.
Arch n’est pas manjaro, debian n’est pas ubuntu, sabayon n’est pas gentoo…
Merci
Ben oui les PPA ne sont pas des backport je le précise en disant que sur Debian c’est le sources.list.d qui est l’équivalent du PPA sous Ubuntu. Par exemple pour faire reconnaitre ton matériel razer tu est obligé de passé par l’ajout dans le sources.list (https://software.opensuse.org/download.html?project=hardware%3Arazer&package=openrazer-meta)
Et ca c’est exactement le même système qu’Ubuntu c’est à dire qu’à chaque mise à niveau de version t’es obligé de désactiver ce source.list et de désinstaller les paquets en question pour une réinstallation sous la nouvelle version de Debian pour éviter les problèmes parce que sinon Debian gérera mal la mise à niveau.
Je ne parle pas des backport vu qu’il y a que 3 logiciel qui se battent en duel dans ce dépôt et que ca reste de toute façon en général insuffisant. Après c’est sur que c’est mieux que rien.
J’aime bien comment tu idéalise le truc alors laisse moi préciser de comment ca se passe plus en détail. Déjà tu as paramétré ton sources.list qui ne correspond pas à la méthode officiel et reconnu de Debian qui préconise le nom de la version qu’il faut changer avec le nouveau nom de version dans le source.list.d.
Ensuite tu parle des conf que tu sauvegarde dans old conf c’est bien mais t’en fais quoi. Parce qu’en fait tu as trois possibilité, soit écraser avec la nouvelle version, soit faire un merge soit garder l’ancienne :
– Ecraser avec la nouvelle conf est le plus recommandés car le plus stable mais ca te redemandera de refaire ta configuration
– Faire un merge est la solution la plus « élégante » mais aussi la plus toutchy et la plus compliquer vu qu’il faut faire un diff de la conf et pas se planter
– Garder l’ancienne conf est le plus facile à faire mais c’est aussi la plus risqué vu que tu peut avoir des bug/incompatibilité en gardant une ancienne conf avec une nouvelle version du logiciel.
A titre personnel je faisait toujours un écrasement des fichier de conf par les nouveau et je reconfigurait après la mise à niveau mon système. Et tu le notifie à la fin de ton message comme quoi tu as réinstallé ton système du fait de la grosse mise à niveau pour éviter d’avoir un sytème bancal. L’avantage des Rolling Release c’est que tu n’auras JAMAIS besoin de réinstaller ton système sauf si tu change de disque dur ou de PC bien sur.
Pour rappel voici la procédure à suivre pour mettre à niveau une version (ce n’est en rien trivial comme tu peut le sous entendre) : https://www.debian.org/releases/stable/amd64/release-notes/ch-upgrading.fr.html
Ca n’a rien d’une simple dist-upgrade et attendre les paquets. Il y a des choses à faire avant et après.
» L’avantage des Rolling Release c’est que tu n’auras JAMAIS besoin de réinstaller ton système sauf si tu change de disque dur ou de PC bien sur «
Ce n’est pas faux. Cependant quand on voit la montagne de mises à jour qui arrivent tous les jours sur une Rolling, comparé à une Fixed, est ce que l’on est vraiment sur d’avoir économisé la bande passante de sa connexion internet au bout d’un an par exemple ?
Je pose la question sans avoir de réponses cependant… mais cela me donne tout de même l’impression d’arriver finalement au même résultat 😉
Je laisse tomber, quand je vois ça:
ça c’est rien d’autre qu’un truc non officiels venant de opensuse vie leur buildservice…
Pour l’upgrade de version je n’idéalise pas, je les fait tous les deux ans sur une vingtaines de machines de pure debutants qui font a peine leurs mises a jour…
Encore une fois parles de ce que tu sais et ne prends pas exmple sur les wiki, qui sont justement pour ceux qui n’y connaissent pas.
elle correspond exactement a ce que je veux et ce que debian préconise pour ceux qui maitrise, sinon il n’y aurait pas le canal stable. Je vais pas m’amuser a changer les noms dans le source.list alors que je sais exactement comment maitriser ma debian.
As tu connu le passage de Syvinit et de systemd? NON, donc quand tu auras a faire un semblant de ça sur ta manjaro crois moi tu voudras plutôt réinstaller que etre avec un truc qui sera peut être pas aussi propre. Encore une fois, je n’ai réinstaller ma debian en propre que pour le passage de Jessie chez moi sur mon fixe, je pense que 6 ans de non réinstallation était suffisant et faire un peu de propre dans ce que j’avais installé et désinstallé était nécessaire, j’etais utilisateur de kde3 puis de gnome2 quand kde4 raté est arrivé, puis suis passé a kde4.6 quand gnome3 est arrivé sur debian, puis xfce, puis gnome3. Mais ça n’empeche pas que chez certains je n’ai simplement pas reinstallé et suis passé de syvinit a systemd les doigts dans le nez, est ce que c’est propre, je ne pense pas.
Oui bon, comment dire, ça c’est des précautions, très peu les suivent, je fais partie de ceux qui suivent pas car je sais me dépatouiller ci ça merde, maintenant un gars qui n’y connaît rien ça c’est sur qu’il faudra mieux qu’il suive. Par contre je veux bien croire que pour le passage de systemd j’aurais peut être du suivre la procédure plus scrupuleusement.
T’en fait pas tes rolling ont pas mal de précautions a suivre aussi et pourtant les habitué ne suivent pas forcément ce qui est a faire. Ta manjaro te cache la complexité, pour combien de temps, le temps que les devs de cette distribution ne pense qu’a sa version OEM…
Je te le dis, mes mises a jour de version en version sont juste des apt update && apt dist-upgrade.
Bon je vois qu’ adrien.d a un peu de merde dans sa manippe car il a ajouté des paquets externes avec des dépendances comme steam, mais une vidéo de lui montre comment il fais son passage.
https://www.youtube.com/watch?v=yuQTP6YcGTM
Bon laisse moi t’expliquer vu que tu n’a pas l’air de savoir ce que c’est que le système de dépot sous Debian et Ubuntu.(Le lien c’est simplement un exemple pour pouvoir installer les paquet officiel des matériel Razer sous Debian, vu que Debian n’a pas ca dans ses dépots officiel)
Ubuntu et Debian tout comme l’ensemble des distribution Linux ont leur applicatif qui est basé sur un magasin d’application (dépot). C’est les mainteneur de la distribution qui s’occupe de ses dits dépot officiel avec leur paquet. Cependant tous les logiciel qui existe ne sont pas présent dans ses « dépots officiel ».
Pour palier à ca Debian (dont Ubuntu est basé et donc repris le principe) permet aux utilisateurs d’ajouter leur dépot eux même en ajoutant dans un fichier texte contenu dans le dossier sources.list.d leur propre dépot qui contiendra les paquets logiciel necessaire et non présent dans les « dépots officiel ». C’est une procédure tout à fait normalisé qui consiste à ajouter une ligne de l’adresse du dit dépot puis d’importer une clé et de rafraîchir la BDD du magasin d’application pour prendre en compte ce dépôt tiers. (je t’invite à voir le wiki sur les dépot de Debian afin que tu en apprenne plus sur le sujet et notamment la parti depot tiers : https://wiki.debian-fr.xyz/Sources_de_paquets_:_les_bases)
Ubuntu a lui créer le système de PPA qui est une surcouche de ce système qui permet de simplifier la création de dépot tiers pour le packageur et à la fois de simplifier l’ajout de dépot tiers pour l’utilisateur. En effet par une simple ligne de commande ou via l’outil graphique d’Ubuntu de gestion des sources de dépot, il permet à l’utilisateur d’automatiser cette ajout de dépôt automatiquement ainsi que l’import de la clé. Chose que Debian n’a pas il faut taper plusieurs ligne de commande (exemple du lien sur Razer, mais tu a strictement les même commande à taper pour l’installation par exemple de Lutris un container de jeux-video : https://lutris.net/downloads/)
En clair c’est stricto sensus la même chose entre les PPA et l’ajout de dépot tiers dans ta sources.list sous Debian. Simplement Ubuntu à faciliter la chose via une surcouche PPA (l’exemple de Lutris est d’ailleurs bien pertinent vu qu’il ne passe pas par un PPA mais qu’il donne les même commande à la mano que Debian)
Bah attend je te dis que moi les mises à jours c’est plus de l’ordre de la demi-journée/journée alors que toi tu me dis que ca te prend 1h parce que tu fais juste un dist-upgrade et tu attend de télécharger les paquets. Simplement ya un travail avant à faire de préparation et un travail à faire après (de nettoyage) et comme le confirme la doc officiel de mise à niveau ce n’est pas qu’une simple commande à faire qui te prend max 1h. Tout du moins si tu veut faire une mises à niveau propre et éviter plus tard de faire une réinstall de base comme tu as du toi même le faire lors du passage à systemd.
Oui oui j’ai connu le passage de sysvinit à Systemd puisque comme je te l’ai dit avant de passer sous Manjaro fin d’année dernière je tournai sur ma version d’Ubuntu depuis Octobre 2012 sans réinstallation (Et encore j’ai fait Ubuntu puis Ubuntu-gnome pour re-finir sur Ubuntu quand ils sont repassé sous Gnome via le switch des meta-paquet). Et moi j’ai pas eu de problème pour le passage à systemd, c’est passé comme une lettre à la poste en fait c’est juste totalement transparent quand c’est bien fait et pas le bordel et à l’arrache façon Debian apparemment :p
Euh non c’est juste beaucoup plus court que ca. Ta pas besoin de suivre un guide et c’est normal parce que ce sont que des petites mise à jours régulières et non pas un gros paquet tous les x mois/années
Mais c’est ce que je dis quand je pointe le problèmes des fixed release en terme d’usage desktop c’est que t’es au final toujours obligé d’ajouter untel et untel paquet externe ou untel ou untel depot externe et au final ca complexifie le système lors des mises à niveau de version.
Pour l’anecdote sur Ubuntu ta une logithèque très fourni et pourtant je n’ai jamais pu tourner un seul mois sur 5 ans d’utilisation sans au moins ajouter soit un deb externe soit un ou plusieurs PPA (au début par exemple les driver de mon imprimante, puis les driver de mon clavier souris naga ou encore le libdvdcss2 en deb pour lire les dvd copyrighté)
Je répond et ça sera mon dernier commentaire.
Tu vas m’apprendre a moi utilisateur de debian depuis 2005 et sarge meme si j’ai vraiment utilisé debian avec la etch comment fonctionne debian? serieux…
J’ai aussi utilisé ubuntu, donc les ppa je sais comment ça marche…
La ce que tu donne comme lien et type de depot sont des depots externe et non officiels qui sont juste a bannir si tu ne veux pas foutre la merde.
Maintenant debian stable est trop obsolete bah tu fais comme tout le monde qui veux debian et du récent c’est sid ou a la limite testing, ce que j’ai aussi sur une autre machine. Stable est pour ceux qui y trouve leurs comptes, je suis bien content de fermer les yeux et de ne pas recevoir un appel de ceux qui sont sous linux pour help.
Comment garder une stable propre:
https://wiki.debian.org/fr/DontBreakDebian
Et pourtant c’est comme ça que je fais, as tu vu au moins la page que tu donnes, ce sont des conseilles surtout pour protéger les données… Ça me prends une heure à 2 heures pas plus selon ma connexion!
Une demi journée, ce n’est même pas le temps que me prends pour mettre a jour une gentoolike et 800 logiciels, ça doit etre fait dans les 2 a 3 heures… Donc t’es gentils avec ta façon de mettre a jour mais si tu mets une demi journée ou plus regarde du coté chaise-clavier.
As tu mater la vidéo, tu as en reelle une mise a jour de debian 8 vers 9.
Travail non obligatoire, demande comment faire chez les debianeux et tu verras, cette doc est surtout pour les upgrade de prodffessionnel ceux qui utilisent debian en milieu pro et qui doivent faire ça propre et sans encombre!
As tu compris que j’ai volontairement fait une réinstalle chez moi a ce moment (au passage de jessie) pour remettre a plat car j’en avais accumulé… Sinon oui le passge de wheezy vers jessie s’est très bien passé chez d’autre ou je l’ai fait avec un simple dist-upgrade…
oui comme sous debian ou je l’ai fait mais j’ai beau te le dire tu n’as pas l’air de comprendre que si chez moi j’ai reinstallé c’est que j’avais beaucoup mais beaucoup jouer avec en 6 ans et que je voulais redonner un peu plus de go pour ma racine qui se tapait juste 20go, j’en ai donc profiter pour changer le DD et mettre une partition de 40go. Donc je voulais pour chez moi ne pas faire d’upgrade de wheezy vers jessie puisque j’avais besoin de remettre a plat.
Oui en meme temps je connais les rolling, quand ça merdera tu me rediras ça mais je te rassures ça merde partout…
Bizarrement pas besoin chez moi, je rajoute deux trucs et c’est juste dernierement car je voulais tester hugo(hugo est dans les depots mais voulais plus récent) et remarkable qui sont un generateur de site static et un editeur markdown. Sinon rien en 10 ans d’ajout de deb externe… Mais ça reviens pareil que pour les rollings, de tout façon tu n’as pas forcément ce que tu veux a chaque fois. Chez calculate il me manque aussi hugo et c’est une rolling… Bref ça ne tiens pas une minute ton raisonnement.
Bref, je te dis bonne soirée et laisse.
Ben c’est sur le ton de la boutade mais oui je me pose des questions car tu n’a pas l’air au courant que les « PPA » sous Debian ca existe à travers le sources.list.d. Et oui c’est pas officiel vu que par fournit par Debian mais comme les PPA ne sont pas fourni par Canonical. Simplement ca reste indispensable à utiliser dans ce genre de distribution sinon par exemple certain matériel comme par exemple les Razer ne tournerait pas bien sous Debian sans ses dépot externe. Car j’ai jamais dit que c’est officiel je dis juste que ton système ne sera pas 100% fonctionnel et utilisable si tu rajoute pas ce genre de dépot à titre d’exemple si tu à ce genre de matériel.
Mais le principe reste le même pour les logiciel à la Lutris par exemple
Oui mais quel intérêt d’être sur Sid. Ca montre juste que si tu as besoin de tourner sur Sid c’est que Debian est pas adapté. Et pis en plus tu auras une distribution plus instable qu’une Manjaro Stable ou Archlinux Stable et tu n’auras pas d’outil simplificateur comme propose Manjaro.
En clair Debian Sid ou testing ca n’a juste aucun intérêt. Et c’est le problème qu’on s’aperçoit avec Debian ou les système de Fixed release pour le desktop domestique. C’est que les version instable sont mode Rolling Release mais inutilisable au quotidien et les stable souffre de carences logiciel qui force à appliquer des truc comme les PPA/Sources.list.d qui en soit ne serait pas génant mais qui complexifie la distribution lors des mises à niveau et accentue le risque de plantage/bug lors de ces mises à niveau.
Et bien les paris sont ouvert j’ai tenu 5 ans sous Ubuntu avec que des mises à niveau tous les 6 mois. Et ca aurais pu continuer si le système de Rolling Release ne m’avais pas séduit et le fait que ca soit l’avenir des distributions bureautique. Car oui les Fixed Release sont des dinosaure dans ce domaine là et elle finiront par disparaître vu que la technicité et fiabilité des Rolling s’améliore d’année en année.
En tout cas si je change pas de PC d’ici la j’espère bien que la Rolling va me tenir au moins 5 ans comme Ubuntu.
Ok peut être que tu arrive à t’en satisfaire parce que ton usage de Debian est un usage Tablette like. Mais bon par exemple moi qui fait de dev, etre obligé de rester cantonné à l’antique Eclipse 3.8 qui est bon pour les archives vu qu’il date de 2012 ; Tout simplement à cause du dogme de Debian et leur philosophie du Paquet préhistorique = paquet stable, ben c’est juste de la connerie pur qui rend le truc inutilisable.
Et je te parle même pas du prérequis d’installation du JDK oracle qui est une vrai purge sous Debian et qui supporte même pas la dernière version la 9 sachant que les autre et même la 8 sont déjà plus supportés sans support payant tiers (https://wiki.debian.org/JavaPackage).
Et ne me parle pas de l’OpenJDK c’est juste pas viable pour faire du Dev professionnel vu son lot de bug impressionnant (et ca c’est quand il tourne à peu près parce que pour faire du Dev Android avec Android Studio tu peut oublier le openJDK)
Et si mon argument tiens la route vu que les logiciel externe que tu prend sur AUR par exemple pour la rolling release Manjaro (Calculate ca sert à rien comme gentoo à notre époque, la compil de paquet c’est inutile) ben ta pas de mises à niveau de version à faire qui t’oblige à les virer au préalable pour les refoutre sous version deb/dépot tiers de la nouvelle version. Tout est centralisé dans ton gestionnaire et ca se met à jours au fil de l’eau ta même plus à les gérer.
Je suis passé sur une RR il y a pas si longtemps que ça et ça m’a plu. Je comprends que certains avantages d’une RR peuvent vite se transformer en gros problèmes, notamment pour les débutants.
La RR dont il est question ici est la Solus3. Je l’ai vite adoptée, je trouve le DE (Bugdie) très ergonomique, répond presque à tous mes besoins et plutôt léger; Mais c’est avant tout la dynamique de l’équipe et de la communauté grandissante de Solus qui m’ont attirées; Ça bouge et j’aime ça.
« L’utilisateur ingrat est un mythe », comme l’a si bien dit plus haut Le visiteur du Soir, et j’adhère plutôt à cette pensée. Je pense que l’utilisateur final, du moins celui a qui est destiné une distribution qui se veut grand publique et concurrente de Windows ou MacOS, est un utilisateur naïf qui ne veut pas avoir le contrôle sur tout ce qui se trame dans son système mais qui en retour veut voir tout fonctionner et répondre au clic. Sur ma RR, au démarrage on m’indique que des mises-à-jour sont présentes si c’est le cas et le système m’invite à cliquer sur le bouton pour effectuer les mises-à-jour nécessaires, l’utilisateur lambda dans ce cas clique et ne se préoccupe pas des logiciels qui seront mis à jour tant que cela fonctionne et qu’il n’y aura pas un écran noir à la fin de l’opération; Ce qui m’est déjà arrivé une fois (la toute première fois après l’install de Solus3, il y avait plus de 500 MO de mises-à-jour à effectuer); N’ayant pas une bonne connexion, ça a pris beaucoup de temps pour au final foutre en l’air le système et c’est là qu’on se rend compte que c’est très déconcertant et « traumatisant » pour le utilisateur novice, glandeur ou tout ce que vous voulez qui ne demande qu’à avoir un OS qui fonctionne (Bref, j’ai réussi à contourner tout de même le problème et relancer la machine).
Ce qui peut aussi être perturbant dans une RR c’est les changements dans l’interface, dans l’environnement de bureau notamment. Personnellement, ça m’excite de voir arriver des nouveautés auxquelles je ne m’attendais pas, mais là encore ça peut changer les habitudes de l’utilisateur novice qui est habitué à changer tel paramètre dans tel endroit et se trouve du coup un peu perdu. Prenons pour exemple le nouveau bureau prévu pour la prochaine LTS de chez Ubuntu, l’organisation du bureau reste la même; encore plus loin, Canonical va à l’encontre de la décision de l’équipe de Gnome Shell de supprimer les icônes de bureau. Pour certains, ça peut paraître insignifiant.
Pourquoi je ne blâme jamais l’utilisateur final ? Car quand on programme une application ou conçoit quelque chose, on part du principe que l’utilisateur final est ingrat, ne connaissant rien à l’informatique .. Tout doit être intuitif et facile d’accès.
Pour la fraîcheur des logiciels, et plus de stabilité (ça peut être marrant, mais j’estime que ne pas réinstaller et changer de système chaque 6 mois procure plus de stabilité et on ne se trouve pas tant bousculé que ça quand on ne se sert de ce dernier que pour aller sur le net et pour de la bureautique ! ).
Il y a un point que je rajouterai à ta longue prose argumentée : les développeurs oublient souvent qu’ils ont été des débutants à une époque. Et tant que cette amnésie persistera…
Comme j’ai pu le dire, il y a des cons partout. Aussi bien chez les libristes que chez les développeurs et les utilisateurs. Il y a aussi un manque complet de mutualisation des efforts au nom d’une utilisation dégénérée et excessive du fork.
Mais étrangement, à chaque fois que j’aborde cette utilisation non constructive du fork, c’est de justesse que j’échappe au bûcher dressé par les grands théoriciens du libre.
Quand j’ai découvert Linux, j’ai été sur Ubuntu comme beaucoup, sauf que Unity je le trouvais laid.
Du coup je suis parti sur Mint qui m’a fait découvrir Cinnamon, j’ai essayé évidemment tous les D.E, mais c’est Cinnamon qui m’a plut et me plait encore, et est le + pratique pour moi au vu de mon utilisation.
Si je suis partie de windows, c’est à cause des upgrades répétitifs, et qui posent de gros soucis (sur mon pc) du coup après Mint, j’ai découvert l’existence des RR en tant que novice je connaissais rien.
Mais pas de RR avec Cinnamon dans le monde de Debian, mis à part l’excellente Siduction, mais je voulais la distribution mère pour + de tranquillité, du coup j’ai pris une Sid Cinnamon, sans même passer par une Debian stable, j’ai fais l’inverse des autres, et depuis.??
Pas le moindre crash, ni de bugs bloquants, je suis consciente du risque de casse, mais je fais des backups tous les moins maximum pour pouvoir facilement me retourner.
Et j’ai installé Arch y a un peu + de 5 mois, avec Arch-Anywhere, un jour j’installerais avec vos tutos et celui du site officiel de Arch, et mon dual boot est solide, pas de casse ou autre.
J’ai appris énormément en un an et demi, et pour ma part, les RR, c’est le mieux, pas d’upgrade, pas de réinstallation suite à un upgrade foireux, des mises à jour régulières, des logiciels récents (même si ce n’est pas un point important pour moi), des backups fréquents en roue de secours, une clé usb de supergrub2, une autre de clonezilla, et les sauvegardes personnelles sur mon Hdd externe.
Avec tout ça je suis parée contre un bug violent.
Debian et les backports m’inspirent pas confiance sur le long terme, avec Sid j’ai tout ce que je veux, une « »presque RR » » une Debian pure, mon Cinnamon, et ironie du sort, une très bonne stabilité, et mon pc s’en porte que bien, et avec Arch, idem.
C’est pas parce que j’apprécie les RR, que je vais dire comme certains que les Fixed Release sont pourries, c’est comme la guerre SystV – SystemD, on s’en fout, l’essentiel c’est que la distrib fonctionne.
Pour notre machine à laver, on va pas faire une guerre parce que notre voisin à une machine à laver avec un bel écran de couleur, et que nous on a encore les bons vieux boutons poussoirs, tant qu’elle lave..
Bonjour,
Concernant MIR, les utilisateurs de MATE vont devoir se faire une raison :
http://linuxfr.org/news/sortie-de-mate-1-20
« MATE Desktop est développé par une petite équipe, la modification de Marco en compositeur Wayland demanderait beaucoup de ressources. Martin Wimpress, développeur MATE, empaqueteur Debian et Ubuntu imagine utiliser Mir comme compositeur Wayland pour MATE et adapter Marco, ce qui demandera moins de ressources. »
Donc, comme d’hab, le manque de ressources, se fait cruellement ressentir.
Au final, c’est toujours les gros projets (Gnome / KDE) qui font tourner la boutique.
Quand au type de publication, je crois que l’écosystème est assez grand pour que chacun trouve son bonheur.
Personnellement, j’ai fait pas mal de distro-hopping, je me suis vite rendu compte que chaque mode a ces avantages et ces inconvénients.
Dans mon cas, la stabilité primant sur le reste, c’était une fixed..
J’ai trouvé mon bonheur…
Je pense que vous vous battez pour pas grand chose au final…
Je suis assez d’accord avec l’intervenant (désolé je ne me rappel plus son pseudo) disant qu’en cas de soucis, c’est celui qui as installer la distribution, qui va se retrouver avec la maintenance.
Avec la fixed, tu sais plus facilement d’où tu pars.
Pour finir, et ce n’est qua ma modeste expérience, mais sur des rolling tu auras toujours plus de bug découverts après coups que sur une fixed, plus longtemps testée.
Mais comme je le disais, l’écosystème est riche…
Ah fred, tu disais que canonical avait fait perdre du temps a Wayland avec leur Mir, maintenant tu pourras bientôt leur dire merci si ton environnement fonctionne sous wayland… via Mir.
Et puis entre nous, Wayland n’aurait jamais été aussi prêt aussi vite sans la concurrence, comme Gnome-shell n’aurait pas réincorporé des trucs qu’ils ont retiré si unity et cinnamon n’etaient pas là…
Simple hypothèse… Combien de mois auraient pu être économisé sans la politique du cavalier seul de Canonical pour Mir/Unity 8 ?
Ça sent la volonté de Canonical de ne pas poubelliser 3 ans de code développé pour un projet abandonné en 2017. C’est tout. Quant à Gnome Shell, je pense qu’il s’en bat les couilles de Cinnamon à un point…
Salut,
« Simple hypothèse… Combien de mois auraient pu être économisé sans la politique du cavalier seul de Canonical pour Mir/Unity 8 ? »
A un moment, il faut bien essayer/innover… Quitte à se planter.
On peut retourner la question pour Mate, combien vont-ils tenir en faisant cavalier seul avec MIR?
Pourquoi ne pas avoir rejoins le projet XFCE, un projet plus ancien, ayant un besoin de développeurs?
Ils ont eu envie d’essayer…L’avenir diras si ils ont eu le nez fin.
Salut.
Canonical est surtout hanté par le syndrôme du NIH : not invented here. Ce qui a donné upstart, mir, unity ou encore les paquets snaps.
Déjà, si les développeurs de Mate sont suffisamment intelligents – ce que je suppose – le code pour wayland (mir en étant devenu un complément au lieu d’un concurrent) sera neutre et fonctionnera partout. Avec une sortie par an, je pense que l’on verra cela début 2019 pour la suite du port du code pour Wayland.
Mate-Desktop est la continuation de Gnome 2, et existe depuis 2011… Donc, pour le moment, les développeurs de Mate ont eu le nez fin. Quant à Xfce, il est loin d’être aussi complet de Mate-Desktop, en ne proposant aucun lecteur de pdf intégré par exemple.
Je pense que Xfce est devenu un projet trop ambitieux pour l’équipe qui le développe. J’espère juste que Xfce 4.14 sortira d’ici la fin 2018.