Dans l’épisode 89 de la série « Vieux Geek », je parlais de Strife. Un autre jeu faisant penser au moteur de Doom m’est alors revenu en mémoire, « Radix : Beyond The Void ».
Sorti fin 1995, début 1996, le jeu offre une demi-liberté de mouvement, loin de la liberté totale de Descent sorti à la même époque, dont j’avais parlé dans l’épisode 57 de la série « Vieux Geek ».
Développé par Neural Storm Entertainment et publié par Epic Megagames, le scénario est toujours aussi classique. Nous sommes au 22e siècle. La planète ayant enfin trouvé la paix, la population mondiale décide de coloniser d’autre monde. Pour commencer, il est nécessaire d’établier des bases, et un astéroïde en bordure du système solaire est choisi.
La base est construite, mais des méchants extra-terrestres arrivent et capturent la base. Une contre-attaque est lancée, mais se casse les dents. Il ne reste plus qu’un pilote avec le vaisseau de combat le plus avancé technologiquement pour changer la donne…
Sur le plan pratique, la distribution se fait selon le schéma classique de l’époque : premier épisode de 8 ou 9 niveaux librement distribuables, les deux autres n’étant officiellement et légalement disponibles qu’après paiement.
J’ai donc utilisé DOS Games Archive pour récupérer le jeu et DosBox a été utilisé pour lancer le jeu… J’ai eu la chance de conserver le contenu de mon petit-déjeuner dans mon estomac 🙂
Comme vous avez pu le voir, la manipulation du jeu est déroutante, et on voit vraiment les limitations du moteur. Cependant, si on s’accroche, le titre est intéressant si on apprécie l’idée du mélange entre shoot’em’up et Doom-like.
Sur ce dernier point, il est moins déroutant que Descent, bien que laissant moins de liberté au joueur au final… Je vais faire mon vieux con ici, mais on voit que quand il restait une forme de liberté de création réelle dans le monde du jeu vidéo, certaines expériences parfois réussie, parfois ratée étaient proposées.
Quand j’ai vu le nom, ça me rappelait vaguement quelque chose. Et ensuite, j’ai vu ta vidéo et effectivement, j’ai du jouer à la démo/freeware à l’époque, sans accrocher plus que cela, par rapport à Descent ou Hexen(qui n’a rien à voir).
Mais c’est aussi un mode de distribution qui a duré un temps à l’époque, quand aujourd’hui on a des consoles avec des démos jouables dématérialisées puis un achat pour débloquer la suite.