Une partie de l’équipe de Manjaro Linux reconnaient les problèmes remontés par les utilisateurs et les projets complémentaires, une autre qui est placée au plus haut de la hiérarchie semble minimiser tout. On est dans le typique « tout va très bien Madame La Marquise »… Comme l’entourage de Louis XVI le 13 juillet 1789 ?
Que ce soit le paquet de mise à jour du 2 avril 2017, ou encore des bugs largement plus ennuyeux comme l’impossibilité de démarrer une ISO image officielle Xfce 17.01 sur un eeePC pur 32 bigs ou en VirtualBox avec un modèle Archlinux 32 bits, cf les photos et la vidéo ci-après.
Et les photos :
NO SUITABLE KERNEL AVAILABLE = aucun noyau adapté n’est disponible !
N’étant pas utilisateur de Manjaro Linux, j’ai passé plus d’une heure de mon temps tout en restant bénévole pour faire une vidéo pour expliquer le contournement de la mise à jour qui a laissé nombre d’utilisateurs avec un écran noir de la mort.
C’est terrible de voir à quel point le projet semble partir à vau-l’eau. Les utilisateurs sont victimes d’un aveuglement technique.
Ce qui m’a conduit à enregistrer la vidéo suivante, chose que j’ai fait vraiment à contre-coeur :
J’ai rarement vu un projet aussi prometteur accumuler les erreurs techniques comme on enfile des perles.
Est-ce temporaire ? Est-ce le début de la fin ? Je l’ignore, et j’espère que cette période ne sera que passagère, ne serait-ce que pour respecter les personnes qui ont décidé d’installer la Manjaro Linux.
Il est dommage de voir un projet qui avait de l’or dans les mains se retrouver à la place avec du plomb. Je n’ai vraiment pas envie d’écrire un billet « Requiescat in pace Manjaro »… Pitié, que je ne sois pas obligé de l’écrire !
Hello,
Pour tous ceux qui comme moi veulent continuer à suivre ce blog sans pour autant voir tous les pétages de plombs sur Manjaro (parce que au fond on s’en fou un peu de Manjaro, on a compris) il suffit de :
1) Installer uBlock Origin si ce n’est pas déjà fait
2) Se rendre dans la configuration (https://i.imgur.com/Guoz3PN.png)
3) Continuer vers l’onglet « Mes Filtres »
4) Ajouter la ligne : frederic.bezies.free.fr##.tag-manjaro-linux
5) Cliquer sur Appliquer
Et le tour est joué 🙂
Pas mal, en effet. Mais ça fonctionne ? 😀
salut 🙂
ne proposer que les distros mère aux débutants ou nouveaux utilisateurs et réserver les dérivées aux utilisateurs confirmés, curieux ou en tout cas, conscient de la différence entre un outil de production et un outil communautaire… c’est peut-être la solution la plus raisonnable en effet au vu de la rapide évolution des distros dérivées.
je vois ma section « alternatives » des cahiers se réduire au fil du temps… et je ne sais pas si c’est une si mauvaise nouvelle en fait … 🙂
À croire que le principe de la « ubuntu » (au sens originel du terme) ne peut être mise en place que par une équipe ayant les reins solides, et avec un minimum de ressources derrière.
Je me demande si pour la sortie de la Debian GNU/Linux 9, la Manjaro n’aura pas perdu de sa superbe au point de devenir embryonnaire en nombre d’utilisateurs 🙁
Chef, oui chef.
Vu sur le billet en question avec le filtre : https://i.imgur.com/AeXDQLL.png
Vu sur le haut du blog : https://i.imgur.com/d6P4iV4.png
Sans le filtre : https://i.imgur.com/FbLEibz.png
Avec le filtre : https://i.imgur.com/rq8DGfd.png
Après on peut modifier / ajouter des tags en fonction des besoin 🙂
Merci pour l’info 😀
Merci pour ces vidéos et pour le temps passé à chercher des solutions, Frédéric.
J’ai aussi un écran noir sur la Manjaro Cinnamon (seul le pointeur de la souris s’affiche). Je ne détaillerai pas maintenant la liste de mon matériel et les numéros de version des logiciels mais voici comment je me dépanne :
– Ouverture d’un terminal Ctrl-Alt-F2
– Commande « ps x » et repérage du processus cinnamon-session
– « kill » n° de PID
Immédiatement, la session s’ouvre comme d’habitude après entrée du nom d’utilisateur et mdp.
Il se peut aussi que je sois victime d’un autre problème liée à une mise à jour.
Sympathique petit bug cette mise à jour – je suis principalement utilisateur de Mint, personne n’est parfait, mais j’ai toujours Manjaro en double-boot au cas-où, pour avoir du logiciel à jour. Je confirme ce qui était dit dans les sujets précédents, qu’avec un minimum d’implication, je m’en suis sorti tout seul comme en grand avec un CTRL ALT F2 et sudo pacman -Syu… j’avais bien lu l’avertissement de PhilM pour utiliser pacman, mais comme j’ai toujours une sauvegarde clonezilla de moins d’un mois, j’y suis allé quand même.
Par contre, pour les débutants, ils auraient pu détailler un peu plus la marche à suivre plutôt qu’un simple ‘utilisez pacman’. Ils avaient été plus clairs lors du bug de la mise à jour à cause de l’update de systemd 231-1 à 232.
Sur 100 utilisateurs, combien regarde les notes de publication ? 10% avec du vent dans le dos.
« Disponible à la fois en version 32 et 64 bits, Manjaro convient tant aux débutants qu’aux utilisateurs avancés. Pour les débutants, Manjaro offre un installeur convivial et le système est conçu de façon à ce que tout fonctionne directement, sans intervention de votre part (« out of the box »). »
https://wiki.manjaro.org/index.php?title=%C3%80_propos_de_Manjaro
Manjaro se présente comme adaptée aux débutants (« débutants », pas « utilisateurs intermédiaires », « débutants »).
Cette notion de « distribution pour débutant » dans le monde GNU/Linux mériterait qu’on fasse une thèse de doctorat en ethnologie.
Je parle en tant qu’utilisateur basique, pas débutant, mais sans connaissances particulières : recommander une distro à des débutants, c’est une vraie responsabilité.
Et respecter ses engagements, encore plus.
Une rolling qui casse…Rien de plus naturel 😀
Les utilisateurs ayant une rolling pointant cinq ans au compteur (durée d’une LTS « fixed ») sont quand même assez rare, sur la totalité des utilisateurs.
Les rolling sont à la mode…La mode étant tout ce qui se démode, pour la saison 2017/2018 la « fixed » seras de nouveau tendance !!!
Manjaro est un jouet….
On verra pour la saison 2017/2018. Et des fixed qui cassent, j’en ai vu.
Salut Fred,
Effectivement, j’ai subi de plein fouet ce bug, ou un problème similaire tout du moins.
C’était dimanche soir. Ayant vu les mises à jour, et n’ayant pas pensé à vérifier la mail list du projet, je suis parti directement dans la mise à jour.
Résultat: blocage des mises à jour en plein processus, puis gel des icônes de mises à jour des logiciels, impossible de relancer Pamac par ce biais.
Et je sais pas pourquoi, j’ai machinalement éteint ma machine de manière forcée, et fatalement, je me suis retrouvé avec un système qui ne se lançait plus.
Du coup, j’ai du me farcir une réinstallation du système, en téléchargeant deux fois l’ISO (la première iso marchait parfaitement sur Virtual Box, mais pas lorsque je l’ai utilisé en temps que LiveDVD, unetbootin ne marchant pas avec, contrairement à une image live de la Debian 8), avec des débits en mousse (500 Ko/s pour une image faisant 1.4 Go, ça fait mal).
Bref, heureusement que j’avais garder mon système Windows 7 à côté au cas où, et que ma partition home était séparée du système (juste eu à re-télécharger mes logiciels pour tout retrouver réglé comme avant), sinon j’y serais encore.
J’espère sincèrement que ce problème de mise à jour n’est pas lié à celui que tu avais relayé il y a quelques temps au sujet de la Arch Linux. Car si c’est le cas, on peut se demander si l’équipe de la Manjaro ne fait pas preuve de légèreté dans sa gestion du projet.
Toute cette histoire me fait penser aux critiques initiales de la part de la communauté Arch Linux envers l’équipe de la Manjaro, que j’avais entendu lorsque j’avais demander de l’aide pour installer la Manjaro l’automne dernier.
Fred, es-tu au courant de ces critiques, étant proche de la communauté Arch Linux? Car, si c’est le cas, et que ces critiques existent belle et bien, il serait très intéressant d’aller les chercher et de les comparer à la situation actuelle de la Manjaro.
Dans tout les cas, je suis un peu déçu de la tournure que prend les évènements. J’avais choisi la Manjaro pour son support suffisamment long sans réinstallation (5 ans minimum), et pour l’idée de pouvoir juste utiliser utiliser le logiciel en étant tout de même attentif aux mises à jour et installation, tout en ayant la possibilité d’apprendre à utiliser plus en profondeur le système sans y être forcé.
Force est de constater que l’on est obligé de connaître son système d’exploitation et avoir l’habitude de chercher les informations pour pouvoir juste maintenir un système Manjaro Linux, et que l’équipe ne semble pas faire l’effort de penser aux personnes qui, comme moi, n’en ont ni le temps, ni l’énergie, ni même la patience. Je me prend déjà suffisamment la tête comme ça avec ce que je fais dans la vie, je n’ai pas envie en ce moment que ce soit la même chose avec mon outil de travail.
Au final, si ma Manjaro explose encore en plein vol d’ici la fin août, je change de distribution. Parce que je ne vois pas l’intérêt de prendre une distribution pour m’épargner une réinstallation tout les six mois si j’y suis finalement contraint par manque de temps ou de connaissance.
Voilà, coup de gueule concernant la Manjaro que j’ai jugé utile de poster ici pour apporter mon point de vue de simple utilisateur éclairé sur le problème décrit dans cet article, et ouvrir une réflexion sur les mises en garde de certains membres de la communauté Arch Linux, dans le but de comprendre pourquoi un aussi beau projet commence à se casser la figure, comme d’autres projets avant lui (Linux Mint et Sabayon Linux notamment).
Désolé pour le pavé, et bonne journée à tous.
Je ne vais répondre qu’à un seul point précis de ton commentaire :
Je n’en ai pas entendu parlé au début, mais j’en ai eu vent sur le tard. Une partie du monde archlinuxien se plaignait que des personnes utilisant manjaro viennent régulièrement demander de l’aide. Cela était surtout à l’époque de la 0.8.0 à la 0.8.5, au tout début du projet, quand il se cherchait encore et mettait en place les outils.
Mais il faut que la gestion du projet est depuis quelques temps du grand n’importe quoi. Cf ce fil où Philm s’attendait à de la casse, mais tant pis.
https://forum.manjaro.org/t/why-do-manjaro-stable-updates-break-the-system-is-it-bad-testing/21095/30
« So we worked since the 12th of March on this issue with a lot of people involved. We knew that we can’t fix it for everybody, however for most of you. And if you can’t run your system a new ISO was there. »
Traduction rapide :
Pas grave si on plante 20, 30 ou 40% des utilisateurs qui nous font confiance… Gnnn ?
Merci pour ta réponse.
Donc, à priori, maintenant que les infrastructures web de la Manjaro sont mises en place depuis un petit moment déjà, il ne devrait pas y avoir de remous dans la communauté Arch Linux concernant la situation de la Manjaro, chacun vivant de son côté. Ou bien est-ce que je me trompe?
Sinon, très bel état d’esprit de la part de Philip Müller, ça donne vraiment envie d’utiliser cette distribution!
Ce qui pose problème dans sa déclaration, c’est que ces personnes qui se retrouvent avec un système inutilisable sont en grande partie des utilisateurs simples ou débutants, qui ne vont pas s’embêter à comprendre le système a planté, ni chercher à comprendre comment le réparer en plongeant dans les fichiers de configuration ou le terminal.
Du coup, avec une telle politique, je crains que les seuls utilisateurs qui resteront seront des personnes qui ont suffisamment envie d’apprendre pour arriver à se dépatouiller tout seul avec leur système, et arriveront à le réparer en cas de casse.
Donc, des utilisateurs qui pourraient très bien passer directement à Arch Linux, surtout qu’il existe des guides d’installation (le tien notamment) et des installateurs graphiques comme tu dis (tu as fait plusieurs articles dessus justement).
Du coup, je pose la question suivante:
A force de se forger une réputation répulsive pour les utilisateurs débutants, ce qui fait que les utilisateurs de la Manjaro se réduirait au cercle des utilisateurs l’utilisant pour apprendre comment fonctionne un système d’exploitation GNU/Linux, quel sera donc au final l’intérêt de la Manjaro par rapport à Arch Linux?
Manjaro me fait tellement peur que cela fait plusieurs jours que je lis le wiki Arch pour apprendre comment gérer la bête (ce qui n’a pas l’air bien compliqué au final si on adopte les bons réflexes), histoire d’être prêt au cas où l’avion exploserait en vol pour de bon. Bien sûr, je ne souhaite pas non plus de scénario catastrophe car jusqu’à cette période un peu trouble, Manjaro ne m’a apporté que de la satisfaction, et je n’ai pas spécialement envie de changer de distro (ne serait-ce aussi que par reconnaissance du travail fourni…). Mais j’ai du mal à comprendre ce cumul de bugs et autres gestions hasardeuses. Je croise et serre tout ce que je peux pour que les 2 ou 3 prochaines grosses mises à jour se passent bien, sinon, il y aura – hélas – migration…
Tu vois fred, je suis étonné que ça ne pete pas plus souvent que ça!!!
Je m’explique, je lis un peu les forums de manjaro, je vois certains commentaires ici et je suis étonné que les gens se prennent après un reboot un système non utilisable, c’est sur que si on ferme a l’arrache son pc sans attendre la fin de la mise a jour on n’aura qu’un système qui ne pourra booter.
Je suis surtout étonné que manjaro, en tout cas une grosse partie de la communauté se tape des mises a jour aussi grosse et qui concerne aussi bien la base que l’environnement de bureau sans le faire en dehors de son environnement, j’ai souvent cassé ma arch avec des merdes de mises a jour mais un truc que j’ai appris c’est de faire les grosses mises a jour dans un tty et en dehors de son environnement.
Pour visiteur d’un soir, je conseille vraiment de changer de distro, prendre une stable une vraie mais pas en rolling, car ce genre de truc va vite revenir surtout comme je le dis si on fait ses mises a jour dans son environnement.
Je suis quand même et je le répète étonné que manjaro ne préviens pas ou ne conseille pas plus que ça dans ses mises a jour, jamais je ne ferais de mise a jour de ma Sid avec synaptic, jamais avec l’utilitaire d’update de gnome je ne ferais de mis a jour de sid, seul en commande et en dehors de mon environnement si je vois que ça touche au bureau…
C’est con mais une mise a jour de kde peut très bien rendre le terminale (konsole) inutilisable et du coup on fait quoi? Une mise a jour peut très bien péter le bureau et du coup on fait quoi?
Pour moi c’est du bon sens, je suis pas sur que ça soit vraiment manjaro qui est responsable des casses que les utilisateurs qui ne savent pas utiliser leurs rollings, après on va me dire que les « fixeds » sont du passé.
Cette mise à jour a été merdée du début à la fin. Même Philm en était conscient et savait qu’il y aurait de la casse.
https://forum.manjaro.org/t/why-do-manjaro-stable-updates-break-the-system-is-it-bad-testing/21095/30
Sinon, obligé de faire une vidéo pour montrer comment résoudre la situation, alors qu’on est pas utilisateur de la distribution et juste pour aider… C’est lourd.
Le problème est que l’information n’a pas été relayé et nombre de personnes ont cru que cette mise à jour serait indolore en passant par l’installation graphique classique.
C’est aux développeurs de faire le taf qu’on leur demande pour rester CRÉDIBLE : ne pas mettre en ligne une mise à jour qui casse 20,30, ou encore 40% des installations.
« Cette mise à jour a été merdée du début à la fin. Même Philm en était conscient et savait qu’il y aurait de la casse.
https://forum.manjaro.org/t/why-do-manjaro-stable-updates-break-the-system-is-it-bad-testing/21095/30 »
Ah bah merde alors si les mises a jour viennent en plus sans être préparé avec un peu plus de sérieux pour passer en douceur, je n’avais pas suivis le forum anglais ça m’apprendra…
« Sinon, obligé de faire une vidéo pour montrer comment résoudre la situation, alors qu’on est pas utilisateur de la distribution et juste pour aider… C’est lourd. »
Oui je te comprend, et merci pour cette vidéo au passage. C’est quand même con que ce soit des pilote vesa ou xorg qui foute la merde, ceci même avec les pilotes libres?
« Le problème est que l’information n’a pas été relayé et nombre de personnes ont cru que cette mise à jour serait indolore en passant par l’installation graphique classique. »
La on voit que c’est quand même moins sérieux que arch qui prévient. Reprend moi si je dis une connerie vu que ça fait un moment que je n’ai plus de base arch, mais de mémoire les problèmes possibles ou les mises a jour nécessitant des actions étaient présenté sur le site de arch, mais que je n’ai jamais compris pourquoi pacman ne le signalait pas comme peut le faire apt avec listbugs.
« C’est aux développeurs de faire le taf qu’on leur demande pour rester CRÉDIBLE : ne pas mettre en ligne une mise à jour qui casse 20,30, ou encore 40% des installations. »
Oui je suis bien d’accord avec toi, par contre manjaro est passé souvent entre les mailles du filets mais s’est fait rattraper cette fois ci, faudrait que cette distribution arrête de faire croire que le rolling est accessible aussi facilement pour les novices, qu’ils préconisent enfin de faire des mises a jour de la bonne façon sans l’interface graphique.
On en revient a la question de: Des rollings, oui, mais pour quel type d’utilisateur?
Salut Seb95,
Je plaide coupable, j’ai été impulsif dans cette mise à jour en éteignant mon ordi suite au plantage de l’interface graphique (je suppose, vue que j’ai pas eu le temps ni l’envie de chercher plus profondément). Mais il me semblait que l’erreur venant de la connexion aux serveurs ou un truc comme cela, à moins qu’un paquet ait disparu du système (ou dépendance brisée).
Après, je suppose que, peu importe le système d’exploitation, celui-ci aurait pété si l’ordinateur s’éteint au plein milieux des mises à jour.
Concernant ton conseil, tu as raison de me conseiller une distribution fixed release. En effet, Manjaro ne me correspond peut-être plus. Je m’explique:
J’ai choisi Manjaro à une époque où j’avais l’impression que je pouvais investir suffisamment de temps et de patience pour chercher comment résoudre mes problèmes et où j’avais confiance en l’équipe derrière la Manjaro (j’ai tourné autour pendant des mois avant d’y passer, ayant même envoyé un mail à Guillaume Benoît pour savoir si Pamac permettait d’éviter des merdes liées aux dépendances, problème très critique pour une rolling release, et l’ayant bien sûr testé en VM). Surtout, à l’époque de mon choix, il n’y avait aucune autre distribution supportée 5 ans qui me semblait sympa. Debian n’avait pas encore son support étendu, je regardais d’un mauvais oeil ce que faisait Ubuntu, Linux Mint m’inquiétait, Fedora et OpenSuse avaient un cycle de vie trop court.
Aujourd’hui, je me rends compte que j’ai plus envie de me prendre la tête avec mon outil de travail. J’ai besoin que cela fonctionne pour me permettre de bosser. D’autre part, avec cette affaire, et déjà aussi avant avec les problèmes liés aux ISO communautaires, j’ai peut-être peu à peu perdu confiance en l’équipe des mainteneur, et le piratage du site de la Linux Mint m’a rappelé que même des distributions populaires n’avait parfois pas les reins assez solides pour mettre en place et sécuriser leur propre plateforme, ce que seule une poignée de distributions ont réussi à faire.
Du coup, tu as raison de me conseiller une Fixed release, surtout que l’évolution autour de la Debian en ce moment, avec les Cahiers du Debutant issus de la fusion entre les équipes de Debian Facile et Handy Linux, m’intéresse pas mal.
Mais bon, pour l’instant, je roule avec ma Manjaro fraîchement réinstallée. Mais si elle casse de nouveau avant la fin août, promis, je passe à une autre distribution, très probablement Debian pour des questions de timing.
__
Concernant le débat ci-dessous que tu as avec Fred, 2 choses.
D’abord, concernant la signalisation des éventuels problèmes de mises à jour, je l’avais évoqué en 2015 ou 2016 je crois dans mon mail à Guillaume Benoît en lui demandant si une telle centralisation d’information était prévue dans Pamac. Il m’avait répondu que non, et renvoyée à la mail list à laquelle je ne me suis jamais abonné.
Le message a l’époque, c’était déjà: c’est à vous de faire la démarche, de vous tenir au courant, de savoir faire. Mais comme je l’ai déjà dit, à ce niveau autant partir sur une Arch Linux si on en a vraiment envie.
Ensuite, concernant l’utilité des Rolling Release. Je ne pense pas que l’utilisateur de base (ce que je suis encore, malgré mes pérégrinations sur le web qui m’a permis de quand même avoir une culture technique suffisante pour ne pas être tétanisé devant des choix à faire) veuille fondamentalement des logiciels toujours dans leur dernière version.
Ce qu’il veut, c’est un système et des applications qui s’installent une fois et qui soient utilisables le plus longtemps possible. Donc, éviter de se farcir une réinstallation tous les six mois sous peine de se retrouver avec un système d’exploitation qui n’est plus supporté.
La seule raison pour laquelle les Rolling on le vent en poupe en ce moment, c’est autant parce qu’il n’y aucune distribution fixed qui propose en tout temps une distribution suffisamment récente et supportée pendant 5 ans (les LTS de Ubuntu ne sortent que tous les 2 ans, en alternance avec les versions testing de la Debian me semble-t-il), que ce que Fred a souligné dans un billet précédent: l’accélération du cycle de vie des logiciels, avec comme effet collatéral le possible abandon de versions disponibles sur des systèmes fixed en fin de vie.
Bref, autant aujourd’hui les Rolling Release que demain les nouveaux systèmes de paquets comme Snap (avec leur lot de problème) sont/deviennent en grande partie par l’absence de distribution Fixed Release sérieuse, solide et à l’échelle humaine en terme de temps de vie. La seule distribution qui commence à se trouver dans cette catégorie, c’est Debian (je considère que les variantes d’Ubuntu, bien qu’excellente, sont complètement dépendante de la version officielle de Canonical, et donc subissent des décisions qui sont toutes sauf utiles pour l’instant au domaine du libre).
Il manque toujours une distribution supportée par Red Hat et capable de se placer à mis chemin entre la Fedora et la Red Hat Entreprise (avec son clone CentOS), OpenSuse étant une triste blague quand on lit le contrat d’utilisation de la distribution, peu importe sa version.
Les autres distributions, bien que sympathiques, sont trop instables pour espérer avoir un calendrier précis de mise à jour (Salix OS dépendant de Slackware, nombre hallucinant de distributions que j’ai connu et qui sont mortes comme la SliTaz ou la Semplice Linux).
Bref, il faut vraiment maintenant qu’il y ait un gros effort sur cette durée de vie active des distributions Fixed Release et des logiciels libres en général, sans quoi on risque encore de promouvoir de mauvaises solutions pour résoudre de vrai problèmes.
Bonjour,
« OpenSuse étant une triste blague quand on lit le contrat d’utilisation de la distribution, peu importe sa version. »
Pouvez-vous m’en dire un peu plus? Merci par avance 😉
Car, sur une des machines de la maison tourne une Leap, les mises à niveau se font d’une manière assez « pépére » dirons-nous. Support de 18 mois entre chaque version. Et contrairement à la légende urbaine, cela ne nécessite pas une réinstallation, sauf peut-être, si grosse évolution de bureau.
Je me permet de réagir à : » (je considère que les variantes d’Ubuntu, bien qu’excellente, sont complètement dépendante de la version officielle de Canonical, et donc subissent des décisions qui sont toutes sauf utiles pour l’instant au domaine du libre) ».
Je vous conseil d’aller faire un tour sur le canal des dev’s…Vous risquez d’être surpris, surtout pour le kernel….Les développeurs d’Ubuntu fournissent un travail considérable au développement de Debian, et sans eux, je pense que cette distribution n’aurais pas le même attrait.
Alors après, certainement que des libristes barbus vont arrivés au galop et déféndre l’indépendance etc etc….Mais c’est un constat, les plus gros contributeurs du libre….Sont des entreprises. Intel etc etc… Debian, sans leurs apports… Je n’ose imaginer.
Bobby.
Effectivement ubuntu apporte pas mal de chose dont du boulot sur le kernel, les devs d’ubuntu sont en coopération et s’entendent pas trop mal avec ceux de debian, mais le plus gros apport d’ubuntu envers debian a été de faciliter, de domestiquer cette distribution, mais aussi de montrer a debian qu’il fallait prendre en compte ce besoin de faciliter l’outils informatique qui au départ n’etait pas le but de debian et qu’on peut apercevoir les fruits récolte dans les dernières debian.
Au début, Ubuntu a fait cela. Mais quand il a voulu commencer à proposer des solutions de leur côté, en gros à partir de la 8.10, ça a commencé à jaser. Et Canonical s’est pris un retour de flamme à chaque fois.
Je pense par exemple à feu upstart qui n’a pas réussi à s’imposer comme le successeur de sysVinit.
Pour Unity, l’histoire a été plus complexe, et les équipes de Canonical et de Gnome ne se sont pas entendues. Mais sans vouloir jouer le « je l’avais bien dit », le retard engrangé par Unity 8, le fiasco de Mozilla avec son FirefoxOS sur le plan des OS de portables ne laissait que peu d’espoir à Canonical de réussir à grapiller une masse critique minimale pour exister.
Salut Bobby,
Désolé pour ma réponse tardive, j’ai eu un soucis de reconnaissance de disque dur, impossible de faire tourner Manjaro ou Windows 7 (je sais, je cumule en ce moment). Du coup, j’ai décidé de la jouer zen, en prenant le temps de me renseigner et de réfléchir à ce problème. Ce qui fait que mon ordinateur ne refonctionne que depuis ce soir (problème de BIOS réglé en réordonnant les disques et périphériques de Boot).
Concernant la OpenSuse, j’ai déjà un problème avec la boîte qui a racheté Suse, Novell, qui n’a de ce que je sais pas vraiment contribuer au libre, en tout cas beaucoup que RedHat par exemple. C’est le genre d’histoire comme celle de l’accord sur les brevets avec Microsoft en 2006, alors que Microsoft n’était pas spécialement ouvert ni favorable au logiciel libre à l’époque, qui typiquement crée dans mon esprit une image négative de cette société.
Aussi, je trouve dommage que certains développements n’aillent pas assez loin: par exemple, comme Yast fait beaucoup de choses, pourquoi de ne pas en profiter pour utiliser un DE léger comme LXQt pour éviter la redondance des outils; aussi, l’outil de build online est très bon (surtout pour obtenir des ISO de openSuse tumbleweed), mais il faudrait également mettre en place un programme de « professionnalisation » des utilisateurs de ce système en créant une vraie collection de versions communautaires solides (exemple: version TumbleWeed LXQt).
Mais, ce qui a fait débordé le vase, outre une casse système d’une image système de la TumbleWeed un peu vieille (Gecko Linux pour être précis), c’est la licence d’utilisation qui m’a fais bondir. En gros, de ce que je me souviens, on t’interdisait d’utiliser ce logiciel dans un but contraire aux intérêts des Etats-Unis. Sur un projet communautaire open-source! Cela n’a rien à faire là, seule la GPL est sensée compter. Sinon, autant utiliser du logiciel propriétaire.
Ca, plus le fait que Novell semblait très complaisant par rapport au logiciel propriétaire et n’apportait apparemment peu aux distributions GNU/Linux, font que je ne considère pas du tout la OpenSUSE comme une distribution à conseiller après d’utilisateurs curieux.
A voir si, suite à l’acquisition par HP-Entreprise de Novell via une cascade de rachat, la politique à propos de la licence et de développement va évoluer. Mais je reste sceptique.
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Concernant la Ubuntu, je n’ai pas connu l’époque avant son apparition, même si j’en ai eu un petit aperçu en installant une Debian en mode semi-graphique sur un Mac PowerPC, avec installation manuelle du NTP, mais juste après la crise provoqué par les DE GNOME 3 et Unity et qui a propulsé la Linux Mint sur le devant de la scène.
Du coup, je ne comprends pas tout ce qu’à apporté Ubuntu aux distributions GNU/Linux (voir la réponse de Seb95), ce qui fait que je peux paraître ingrat (je reconnais plutôt l’apport esthétique très impressionnant de la Linux Mint surtout avec les icônes).
Ce qui cristallisait mon mécontentement, c’était Mir et le bureau Unity 8 qui y était lié, dont le développement était justifié par la convergeance mobile et ordinateur de bureau qui n’a jamais vraiment eu lieu (Apple ne s’y est pas risqué, et à fait un peu marche arrière depuis leur annonce il y a quelques jours en redonnant de l’importance au Mac).
Bref, étant donné que Wayland existait déjà, et aurait pu peut-être être porté sur mobile, et qu’Ubuntu continuait à faire cavalier seul alors que Tizen existe aussi et que FireFox OS était très mal en point et a fini par disparaître, Canonical réinventait la roue et donc ne contribuait pas à l’émergence d’une technologie commune pour succéder à X.org.
Du coup, l’abandon de Unity 8 est une bonne nouvelle pour moi, permettant aux développeurs qui le souhaitent venir renforcer l’équipe de développement de Wayland, mais aussi de rééquilibrer les rapports de force entre la variante officielle de la Ubuntu et les versions communautaires. C’est d’autant plus important quand on se souvient des bringues entre Canonical et un développeur important de la Kubuntu, une des saveurs les plus importantes de la Ubuntu.
Et puis, il se peut que la reprise du code de Unity 8 permettrait pourquoi pas un passage à Wayland, ce qui pourrait aboutir au final à un desktop Qt alternatif à KDE très intéressant.
Quand à ta remarque sur la contribution au code du noyau Linux, merci pour l’info, je ne le savais pas, même si cela paraît logique au fond. C’est d’une part le gagne-pain de Canonical, cette entreprise a donc intérêt à améliorer le noyau GNU/Linux en contribuant à son développement pour pouvoir proposer un produit de meilleur qualité pour le marché pro. D’autre part, tout un tas d’entreprise plus ou moins liés aux distributions GNU/Linux développent du code pour le noyau Linux (pilotes notamment) ou pour des couches logicielles supérieures. Ce qui me vient tout de suite en tête: Intel (pilote libre pour leurs iGP) et AMD (pilote libre pour cartes graphiques et mise à disposition des documents techniques nécessaires).
Bref, Canonical est quand très loin des pires entreprises dans le domaine concernant les contributions GNU/Linux, comme Nvidia (aucun effort jusqu’à très récemment pour faire en sorte qu’un pilote libre pour leur carte graphique puisse être développer dans de bonnes conditions), Imagination (pendant longtemps, aucune source disponible et aucun effort de développement de l’entreprise pour ces GPU PowerVR) ou encore ARM Holding (horrible chantage de leur part, ils essaient d’empêcher tout développement de pilote libre de leur GPU Mali pour éviter la fuite d’information sur son architecture (pour vendre des licences sans être copié) en mettant dans la balance leur contribution importante pour le support de leur jeu d’instruction ARM et leurs différentes générations de coeurs Cortex-Ax). Il y en a sûrement d’autres entreprises du même bois, je me suis limité à un domaine qui m’intéresse et sur lequel je me suis donc informé.
En tout cas, j’espère que Canonical va devenir beaucoup plus raisonnable et ouvert à l’avenir. Pour cela, il faudrait d’une part mener une grande discussion avec chaque équipe s’occupant d’une saveur de la Ubuntu pour renforcer les liens entre ces différentes entités et donc la communauté Ubuntu en général, et d’autre part mener une vraie réflexion à propos des paquets Snap en y associant la communauté Debian, pour déterminer pour quel cas les paquets Snap sont utiles, et pour quel cas ils sont au contraire nuisibles, dans le but final d’assurer un avenir à ce format face à Flatpack en faisant en sorte qu’il soit adopté de manière assez large, mais en évitant les problèmes de sécurité inhérents à ce type de paquets universels.
En bref, j’espère vraiment qu’Ubuntu ne va pas utiliser Snap comme unique ou principal format de paquet, et que les rapports entre Canonical et la communauté Ubuntu s’apaisent suite à l’adoption de GNOME 3 pour la version officielle.
Info brève car postée d’un téléphone : j’ai passé un de mes PC d’un lubuntu 12.10 a la version 15.10 sans jamais réinstallé, juste des upgrades proposées par le gestionnaire de mise à jour. Avec un home séparé, jamais ça a cassé. Depuis j’ai réinstallé dessus une Mint 17 upgradee pareil vers la 18.1
Bref les rollings c’est trop contraignant est sans avantage marquant pour un usage bureautique surf basique.
A+
Si tu gardes des installations brute de décoffrage, c’est plus simple. Après, tu auras des personnes qui auront leur installation qui explosera en vol sans explication.
Chacun voit midi à sa porte.
Coucou merci pour cette superbe réponse un peu longue mais tellement intéréssante et bien construite, je t’aurais bien lu un peu plus tellement que je suivais ton raisonnement.
Alors je me permet de te répondre:
« Je plaide coupable, j’ai été impulsif dans cette mise à jour en éteignant mon ordi suite au plantage de l’interface graphique (je suppose, vue que j’ai pas eu le temps ni l’envie de chercher plus profondément). Mais il me semblait que l’erreur venant de la connexion aux serveurs ou un truc comme cela, à moins qu’un paquet ait disparu du système (ou dépendance brisée). »
Tu n’es pas le seul, j’ai dans mes nombreux administré ( j’appel comme ça les personne dont je gère leur informatique 😉 ) une quantité de personne qui auraient fait exactement pareil, de plus et honnêtement je l’aurais fait aussi dans un moment de raz le bol, je viens de le faire pour un pc sous calculate qui au bout de deux heures n’avait toujours pas fini les 145 mises a jour… Mais derrière c’était pour installer autre chose;)
Pour le choix de rollings qui cassent moins, il y a la peu connu opensuse tumbleweed 🙂
pour tout le reste je n’ai qu’une phrase:
Je suis bien d’accord avec toi 🙂
@Seb95: le problème, c’est qu’une telle attitude ne semble pas en accord avec le principe de reprise en main de son système d’exploitation et de son matériel associé aux distributions GNU/Linux, et notamment à la Arch Linux avec sa notion d’apprentissage très forte.
Je pensais que la Manjaro pourrait permettre d’adoucir cette prise de conscience assez brutale, d’éviter d’être obliger d’apprendre avant de pouvoir utiliser son système d’exploitation, en bref être libre de faire ce que l’on veut, et qu’il y ait une sorte de tolérance à l’erreur. Mais, suite à cette mise à jour foireuse, je me demande si elle en est bien capable, et si le pont entre les utilisateurs basiques et les power users ne serait pas à chercher à présent plutôt du côté de la Debian que de la Manjaro.
Concernant la OpenSuse TumbleWeed, comme je l’ai déjà écrit plus haut: j’ai déjà réussi à casser une tumbleweed en machine virtuelle, mais surtout je suis en désaccord profond avec des conditions d’utilisation qui sont pour moi incompatibles avec toutes les licences libres, que ce soit la GPL, la BSD modifiée ou encore la Apache 2.
J’interviens après la guerre pour signaler qu’au contraire, GNOME fait ça bien. Les mises à jour sont téléchargées en arrière plan et ne sont installées qu’au démarrage suivant (comme Windows), dans un environnement minimal et contrôlé.
Ça permet justement de contrôler plus finalement que le système est sain avant de se lancer dans une mise à jour ; d’éviter des problèmes avec certaines applications telles que Firefox qui ne verrouillent pas certaines ressources ; même chose pour les bibliothèques utilisées par les applications, qui devraient être relancées après de telles mises à jour…
Puis bien évidemment, le cas qui nous intéresse ici. De mettre à jour des éléments critiques avec une session en cours de fonctionnement fonctionne bien pour la plupart des gens la plupart du temps, mais le jour où ça merde, on se retrouve avec un système inutilisable.
Ça date un peu, mais Richard Hughes avait écrit un billet de blog à ce sujet.
https://blogs.gnome.org/hughsie/2012/06/04/offline-os-updates-looking-forward-to-gnome-3-6/
https://fedoraproject.org/wiki/Features/OfflineSystemUpdates
bonjour
moi après 5 ans sous Arch j’ai eu envie de voir autre choses, je suis parti du coté de Oprensuse Tumbleweed, je connaissais pas du tout Opensuse j’y suis allé par curiosité, je pensais revenir vite fait sur Arch, et non enfaîte c’est bien à jour super stable plasma 5.9.4 fonctionne mieux sous Opensuse que sous Arch je trouve. on verra bien dans quelque mois
je sais que tu aimes pas le caméléon , moi j’aime le vert et kde je m’y suis bien fait : )
Tout d’abord, merci pour vos articles sur linux…
Cet article me fait rebondir sur qqch qui me taraude depuis pas mal de temps…
Qu’est ce que je recherche au travers de l’utilisation de linux en général?
Pas le gain financier => 10 ans de linux déjà, si j’avais opté pour windows (disons 7), le coût sur ce nombre d’année serait « négligeable ». Donc aucun avantage de coût pour linux, quelqu’un soit…
La clarté et la cohérence du système => oui, linux je comprends mieux comment c’est « architecturé »
L’amusement, la découverte => pour cela linux est génial!
Mais quand je lis cet article tous les démons de linux remontent et c’est pour moi là que la communauté doit mener sa révolution… si et seulement si bien sûr l’objectif final est que des gens, de plus en plus, utilisent linux.
Ce n’est pas la première fois qu’une distribution casse lors d’une maj… Cela m’est arrivé sous ubuntu, opensuse, centos et même debian ( ça devait venir de moi).
Lorsque cela casse, il est difficile pour un novice de « réparer »: dans 80% des cas, va_t_il revenir à linux? Je ne penses pas, il est « perdu pour la cause ».
Je sais que « si je ne suis pas content de linux, personne ne m’a forcé, je peux tracer ma route » MAIS est-ce la réponse à avoir? Je ne pense pas…
Un bug lors d’une maj qui empêche une réutilisation du système cela ne devrait pas arriver mais cela peut arriver, l’erreur ne peut être évitée à 100%. Pour moi, le pb n’est pas là, le pb est que l’utilisateur se retrouve alors seul ou à aller chercher sur les forums pour trouver une solution. Pour moi, cela ne témoigne pas d’un système d’exploitation mature… (Je précise encore que j’utilise linux sans dualboot depuis 10 ans).
L’erreur de maj est acceptable MAIS pour gagner en crédibilité selon moi il faut assurer à l’utilisateur un moyen simple de se dépanner. Je ne sais pas comment faire, je ne suis pas programmeur. Qui le développera? Cela existe peut-être déjà mais je ne connais pas…
Exemple: pour chaque maj globale ou installation de programme, l’opération a lieu puis le système est rendu à l’utilisateur, qui peut constater le bon fonctionnement, alors après le temps qu’il juge nécessaire pour conforter son choix il peux accepter, ou revenir en arrière de façon transparente vers son ancienne configuration. Si d’emblée la maj ou le nouveau programme crée un pb, redémarrage avec possibilité de sélectionner au boot la configuration avant maj ou installation… Et un envoi de rapport de bug en ligne auto pour que les mainteneurs analysent et corrigé.
Est-ce qu’un tel outil est utopique? Je ne sais pas mais ce qui ressort de mon humble utilisation de linux c’est que:
Pour les distributions grand public, elles sont facile à installer, elle proposent les programmes suffisants ( on peut trouver de tout en gros), elles sont relativement stables… Que des qualités…. MAIS dès que l’on rencontre un pb, il faut être un initié pour le résoudre…. Pour moi, il est ICI le pb. Il doit être possible de résoudre les problèmes en quelques clics sinon, l’utilisateur lambda est immédiatement perdu pour la cause, dès le 1er pb grave…
Pour résumer:
1) linux c’est génial dans 95% des cas: facile à installer, reconnaît le matériel, rapide, fiable, léger.
2) linux c’est rageant pour 80% des utilisateurs lambda: si ça plante, c’est réinstallation pour les courageux, abandon de linux direct pour les autres…
Ma question: pourquoi le monde linux développe des choses dans tous les sens mais ne se penche pas sur un outil facilitant la résolution des problèmes?
Je ne sais pas si j’ai été clair mais sachez que je suis un amoureux de linux et j’ai mal au coeur lorsque je vois des problèmes comme ceux soulevés dans cet article
Bonjour 🙂
« Est-ce qu’un tel outil est utopique? »
ZFS sur FreeBSD peut jouer ce rôle. Enfin il me semble via les snapshots.
« Il doit être possible de résoudre les problèmes en quelques clics… »
De mon expérience, seules des lignes de commande m’ont permis de résoudre des soucis éventuels sur mes OS alternatifs et libres/open source. À ma connaissance, je ne connais pas d’interfaces graphiques sur Debian, OpenBSD, FreeBSD ou ArchLinux pour résoudre des soucis sur les ¢ouches basses de ces OS (et pour cause !)… mais je peux me tromper ! (De toute façon je suis trop attaché à un terminal ou à une console virtuelle Xterm.)
« Je ne sais pas si j’ai été clair mais sachez que je suis un amoureux de linux… »
Là… tu vas loin. Je ne veux pas connaître les détails… 😉
Quand tu plantes windows tu te retrouves aussi seul a fouiller forum et sites web dans l’espoir de dégoter un problème identique et une solution…
Daniel :
« Quand tu plantes Windows tu te retrouves aussi seul a fouiller forum et sites web dans l’espoir de dégoter un problème identique et une solution… ».
Justement, c’est bien dommage que certaines distributions Linux souffrent des mêmes maux que Windows, alors qu’il a un tel potentiel, une telle liberté de faire autrement et mieux !
Et je pense que c’est pas une question de « pouvoir » mais de « vouloir » de la part des développeurs. Ce n’est surtout pas une critique mais juste un point de vue.
Pour ma part, j’ai installé Manjaro en dur vers le 28/29 mars dans l’idée de le tester à fond et qu’il devienne mon OS principal. Et bien… la mise à jour à foiré pour moi et ça m’a bien refroidi.
Devoir s’informer des éventuels problèmes d’une MàJ est sûrement une façon de s’impliquer mais je pense pas avoir envie de perdre temps et énergie ; sans compter qu’on peut tout à fait manquer une info importante.
À voir les prochains mois. En attendant j’écris depuis Manjaro…
Réinstaller c’est chiant, mais ça prend 15 minutes donc bon.
A partir du moment où les données sont bien stockées sur un autre dd (ce que j’ai toujours pas fait) avec sauvegarde, au pire c’est mettre une clé et ré installer.
C’est ludique, gratuit, rapide, évolutif, distrayant, varié…
Salut !!
Si tu met une clé, c’est que ce n’est pas gratuit 😉
Salut Sébastien,
Ce qui est long, ce n’est pas de réinstaller le système d’exploitation, c’est:
– de comprendre d’où vient le problème (test d’accès à la partition via une distribution en live USB que l’on possède déjà, ou à créer le cas échéant).
– de télécharger l’ISO sur des serveurs ou un réseau lent (1,4 Go pour 500 Ko/s, je te laisse faire le calcul), sans garantie que le téléchargement puisse se terminer (cela m’est déjà arrivé plusieurs fois).
– de graver l’image ISO sur un DVD ou une clé USB
– de tester la procédure de réinstallation sur machine virtuelle pour éviter de faire faux les choses lors de l’installation en dur, et de perdre ainsi toutes nos données du /home
– une fois le système installé, télécharger ses logiciels et configurer le tout (langue, présentation du bureau, icônes, etc…).
Bref, en tout, j’ai du y passer bien 3-4 heures.
Donc non, cela n’a rien de rapide, et n’est ni ludique, ni distrayant quand ta seule envie est de récupérer un outil de travail opérationnel le plus rapidement possible, car tu as autre chose à faire pendant ce temps-là, surtout que la panne a eu lieu au pire moment en terme de charge de travail.
Bref, pas la même utilisation d’un système GNU/Linux: en temps que jouet, oui c’est sympa de réinstaller un système ou d’installer, lorsque l’on a assez de temps et de motivation, un système GNU/Linux comme Arch Linux voire LFS dans un but pédagogique; en temps qu’outil de production, clairement non, on veut d’abord un truc qui fonctionne et pas devoir trop bricoler avec.
Bonne soirée.
Salut,
Je suis utilisateur de Manjaro depuis le début et je suis passé rapidement aux dépots instables, les mises à jours sont plus régulières (normal), moins lourdes et donc moins casse gueule. Enfin c’est mon avis peut-être que j’ai eu de la chance !
Pas impossible pour ta conclusion 🙂