Si c’est la première fois sur le blog que je parle de cette distribution, je l’avais déjà abordée dans ma série des DGLFI (Distributions GNU/Linux Franchement Inutiles) de ma chaine youtube, fin août 2016.
Cependant, je suis toujours l’actualité de cette distribution qui m’est toujours apparue comme bizarre. La version 2016.10.2 alias alpha 8 dédiée à Halloween est sortie vers la mi-octobre 2016. Une bonne occasion de faire le point.
C’est une Archlinux avec Xfce, Plank, une interface qui rappelle les grands traits de MacOS. Elle utilise Calamares pour s’installer, Pamac pour gérer les paquets, entre autres choses.
J’ai donc récupéré l’ISO, je l’ai vérifiée, puis j’ai lancé mon ami VirtualBox.
Au démarrage, Calamares est directement lancé. Un peu agressif. Cependant, j’ai du jouer avec la ligne de commande pour avoir une résolution potable pour utiliser Calamares par la suite. Heureux qui connait l’outil xrandr 🙂
Calamares reste toujours aussi simple et facile d’utilisation.
En l’espace d’un petit quart d’heure tout est terminé et on peut redemarrer.
L’installation s’est passé sans aucun problème, et au démarrage suivant, nous avons un thème qui sent bon les citrouilles et les esprits chagrins. Mais je vous laisse découvrir la distribution en vidéo, car elle vaut son pesant d’arachides.
L’ensemble est rapide, mais très manjarisé. Il l’est au point de forker un des outils les plus pratiques de Manjaro, son gestionnaire de paramètres. C’est comme si on se retrouvait face à une version « canada dry » de la Manjaro, avec des outils comme Pamac (que j’utilise essentiellement comme notificateur), un fork grossier du Manjaro Settings Manager.
Je ne condamne nullement le fork, mais il faut savoir l’utiliser à bon escient. Si c’est pour reproduire une Manjaro Linux avec une base Arch, quel est l’intérêt ? Je ne puis que confirmer ce que je disais dans la vidéo d’août 2016 : c’est une DGLFI dans toute sa splendeur. Mais au moins, c’est une DGLFI assez fonctionnelle.
Faut bien voir le verre à moitié plein, non ? 🙂
Comme vous dites : quel intérêt ? Dans la mesure où on peut soit prendre une Manjaro, ou configurer une ArchLinux « classique », ça n’a pas trop de sens de faire ça. Cela dit on se retrouve avec un ensemble fonctionnel et que je trouve personellement joli, sauf les citrouilles, mais ça n’est que mon avis. Je pense d’ailleurs que je vais me procurer le jeu d’icônes, très réussi.
Mis à part ça, Méchant Fred n’a pas été trop méchant, cette fois.
Le jeu d’icone, c’est arc-icons de mémoire.
Pourquoi être méchant quand on peut être cynique ? 😀
Dans le fond j’aime bien Méchant Fred : il est méchant, mais c’est pour le bien de Linux et des usagers…
Merci pour le nom du jeu d’icônes !
A la veille de la Toussaint, cela valait bien une petite vidéo.
A pluche.
De même que l’excellent Gestionnaire de Noyaux, il y a aussi la bien utile Détection Matérielle qui a été retirée du gestionnaire de paramètres Manjaro!
je ne vois pas trop pourquoi il y a eu nécessite de faire un fork bien inutile ,
elle n’apparaît même pas dans le classement Trend de distrowatch c’est dire le nombre de personnes qui vont s’y intéresser.
on verra bien dans un an dans quel état se trouve la distribution
Et pour cause, cette production est sur la liste d’attente. Dans un an ? Elle aura sûrement été abandonnée.
Salut, je me pose quelques questions concernant manjaro.
Personellement je suis assez fan d’archlinux, il m’est assez difficile de toucher à autre chose que cela.
(Ex. Un pacman -S sur un pc équipé d’ubuntu… M’enfin! :P)
Cependant, je sais que la « fraicheur » des logiciels peut être source de problèmes. Souvent mineurs, parfois plus sérieux.
En ce moment y a un gros bug avec le métapaquet gnome-extra. Celui-ci fait planter gnome. (Le wiki précise que c’est lorsqu’on l’installe depuis Gnome, mais j’ai reproduit ce bug depuis Openbox aussi…)
Je me demande si, sur manjaro, ce genre de bug n’arrive pas ou du moins, si il sont plus rare. (Car en principe, il y a une team qui vérifie les paquets jugés stable par les dev d’archlinux, il me semble)
J’installe toujours la totalité de gnome en ligne de commande. Cela évite les mauvaises surprises. Sinon, en théorie, ce genre de bugs est moins fréquent sur Manjaro.