Comme tous les 6 mois, je fais mon fou furieux, et je teste le dépot [gnome-unstable] pour Archlinux dès qu’il atteint un certain niveau de maturité. Comme pour Gnome 3.10.0 en septembre 2013.
Voici donc la marche à suivre si vous êtes suffisamment branchés cascades ultimes. Ce n’est pas conseillé aux personnes qui tiennent à la stabilité de leur environnement. En clair, l’ensemble peut vous exploser en pleine tronche. Je suis clair, ou faut-il un dessin ? 😀
Les captures d’écrans qui suivent la liste d’action à effectuer sont des illustrations. Les instructions seront applicables aussi dès l’arrivée de Gnome 3.12 dans le dépot [testing], puis dans les dépots stable.
Je tiens à préciser qu’un outil ne fonctionne pas et nécessite une compilation, c’est Brasero. Donc si vous dépendez de cet outil, et que compiler Brasero ne vous branche pas, passez votre chemin et attendez un peu !
- Si le paquet totem-plugin est installé, il faut l’enlever :
yaourt -Rcs totem-plugin
- Avec gnome-tweak-tool, on désactive les extensions tierces qui pourraient interférer.
- On désactive le lancement automatique de GDM :
sudo systemctl disable gdm.service
- On active le dépot [gnome-unstable] en le rajoutant en haut de la liste des dépots, avec [testing] et [community-testing]
- On lance l’installation des mises à jour, 128 pour mon ordinateur de bureau avec un petit
yaourt -Syua
, puis on attends en serrant les fesses. - On redémarre. Puis on se connecte en utilisateur classique, et on lance gdm avec
sudo systemctl start gdm.service
Ce sont les étapes d’installation. Si Gnome 3.12 vous accueille tant mieux. Sinon, il faudra virer gnome, désactiver gnome-unstable et réinstaller Gnome 3.10…
On commence par réactiver les comptes en ligne si on en a. La migration a fait expirer les autorisations de connexions. Ensuite, on réactive GDM au démarrage, en rentrant dans un terminal Gnome : sudo systemctl enable gdm.service
J’ai un peu joué avec le feu, en réactivant l’extension gnome-shell-extension-weather-git.
En ce qui concerne Brasero, si vous voulez le recompiler, il faut récupérer la recette du paquet, modifier la version en 3.11.3, mettre à jour les sommes de vérification, et compiler le paquet. Ce n’est pas la mer à boire, mais je n’ai pas envie de mettre tous les détails dans ce billet.
Je dois dire que même si Brasero doit être recompilé à la main, l’ensemble est vraiment sympathique à l’utilisation. Vivement l’arrivée dans les dépots stables de la distribution Archlinux… Avec un Brasero déjà prêt à l’emploi 😉
Et tu en penses quoi alors ?
Une réussite à première vue. On verra à l’utilisation.
Apparemment, tu t’en sors pas mal, tu m’as donné envie de retourner sous Gnome mais j’ai été plus raisonnable que toi.
J’ai voulu tester le live de Gnome 3.12 mais sans succès un peu comme avec Voidlinux qui n’a pas voulu fonctionner.
A pluche.