Comme chaque année depuis au moins les années 2002 – 2003, on annonce l’arrivée de l’année où les distributions GNU/Linux renverseront la table. Et chaque année, les experts qui prédisent cela repartent « la queue entre les pattes ».
Il y a eu bien entendu des occasions manquées, comme avec MS Windows NT 6.0 plus connu sous le nom de Vista qui s’est résumé ainsi : sur 100 utilisateurs déçus, 90 sont retournés vers MS Windows XP, 9 sont allés voir chez la Pomme si l’herbe était plus verte, et le dernier est allé du côté des distributions GNU/Linux.
A l’époque, et depuis fin 2004, Ubuntu a été un grand pourvoyeur de nouveaux venus. Qui sont soit restés avec Ubuntu ou ont par la suite été voir ailleurs, que ce soit chez Red Hat via la Fedora Linux, Debian GNU/Linux, ou pour les plus branchés de masturbation intellectuelle vers ArchLinux ou encore Gentoo Linux.
Cependant, ce mouvement a été limité, car il faut le dire, même si Ubuntu est une très bonne distribution pour aborder le monde merveilleux du logiciel libre, elle n’est pas entièrement fonctionnelle « out-of-the-box ».
A cause des contre-productifs brevets logiciels sources de procès sans fins – dont les seuls bénéficiaires sont les patent-trolls et les avocats spécialisés – l’utilisateur est castré dans les possibilités qui s’ouvrent à lui.
En effet, et même si cela défrise les barbus, on ne vit pas dans un monde où les formats ouverts sont la norme. Il faut – et faudra encore durant quelques années – avoir la possibilité de faire lire par les logiciels audio ou vidéo des formats aussi ouverts que l’esprit d’un intégriste religieux : mp3 ou flash par exemple.
Or, certains utilisateurs seront frustrés de ne pas pouvoir lire leurs mp3 directement, et ils vireront ce « Linux de merde incapable de faire quoi que ce soit. »
Depuis deux ou trois ans, LinuxMint a commencé à prendre le relais, et une des ses forces, c’est de pouvoir être utilisable dès le départ. Mais ce n’est pas le seul avantage.
Il y a environ 3 ans, dans le but de proposer des interfaces passe-partout, que ce soit sur les tablettes tactiles ou les écrans d’ordinateurs classique, les équipes de Canonical et de Red Hat (principal contributeur de Gnome) ont décidé de proposer leur vision du futur. Pour Canonical, c’est Unity et pour Red Hat, le Gnome-Shell.
Je ne rentrerais pas dans la querelle concernant qui a copié qui, ou savoir qui a fait le bon choix. Le résultat parmi les anciens utilisateurs a été très souvent celui du rejet des deux interfaces…
C’est vrai les méchantes, elles obligeaient à tout réapprendre ! Un peu à l’image de la pâte à tartiner grand-bretonne du nom de « Marmite », qui a comme slogan : « Love it, hate it », en clair, qu’on aime détester.
L’équipe de Linux Mint sentant le vent tourner en sa faveur, proposa d’abord des extensions connu comme les MGSE : Mint Gnome Shell Extensions (à l’époque de la Linux Mint 12), puis Cinnamon qui mime une interface que tous les personnes qui veulent passer sous Linux connaisse : celle de Microsoft Windows avec un menu qui ressemble à celui du Menu Démarrer.
Et depuis, c’est la consécration. La distribution qui simplifie Ubuntu, qui elle même simplifie Debian GNU/Linux fait un casse parmi les utilisateurs. Le meilleur indicateur, c’est les statistiques de curiosité de Distrowatch.
Même si ces statistiques n’ont que peu de valeurs scientifiques, on voit que les personnes qui se renseignent depuis 2 ans regardent en priorité la page de la LinuxMint avant de passer à la concurrence.
En 2011, et en 2012, les résultats de curiosité sont nets : Mint, puis Ubuntu. En 2012, les statistiques de curiosité font même passer Ubuntu en troisième position, juste derrière Mageia !
Mais ce n’est pas la seule qui soit dans ce cas. Une autre distribution qui a pris du galon depuis quelques années, c’est la très cryptique et dédiée aux élitistes (n’est-ce pas Cyrille Borne ?) ArchLinux : des logiciels récents, très proche des versions en amont, et jamais besoin de réinstaller, sauf pépins matériels.
Cependant, comme la Debian GNU/Linux, elle souffre d’une image de complexité liée à son installation assez « austère ».
C’est ici qu’arrive la nouvelle star actuelle, la Manjaro Linux. Un peu comme Ubuntu pour Debian, la Manjaro Linux permet d’avoir une distribution avec une mise à jour en flux tendu, mais rationalisée.
Fournie par défaut avec Xfce, et une interface qui rappelle celle de Microsoft Windows, elle semble attiré de plus en plus de personnes qui sont lassées de la lourdeur des autres distributions.
Et même si elle est encore jeune (née fin 2011), sa popularité est quand même intéressante. 52e pour le classement 2012, elle se retrouve dans le top 10 des statistiques de curiosité à 6 mois, en 8e position. Du moins au moment où je rédige cet article, le 12 septembre 2013.
Autant dire que c’est une montée en flèche. Et quand on voit la Manjaro Linux en action, on comprend très vite. Même si elle est encore en développement, l’utilisation est très simple. Et légère, contrairement à la LinuxMint qui est parfois un peu plus lourde.
Le point fort de ses deux distributions – à laquelle on pourrait rajouter la Sabayon Linux si elle est moins lourde à l’utilisation – c’est de profiter d’une première génération de distributions qui ont su prendre une distribution austère et la rendre plus présentable, l’exemple parfait étant la Ubuntu, qui a régné sans partage entre 2006 et 2010 dans le petit monde des distributions GNU/Linux pour débutants.
Reste à savoir si cette deuxième génération aura la possibilité de profiter du rejet de Microsoft Windows 8 (et de sa version 8.1 ?) ou si le schéma de l’époque Microsoft Windows Vista se reproduira.
En tant que libriste depuis plusieurs années, j’espère que LinuxMint et Manjaro Linux seront capables de faire comprendre au grand public l’intérêt de voir ailleurs et de ne pas rester dans la pensée manichéenne en informatique : soit Microsoft Windows, soit Apple Mac.
Distrowatch… fait attention de ne pas trop tirer de chose avec cela, tu risque de perdre du crédit même si dans le fond tu peux avoir raisons sur plusieurs points.
>[Ubuntu] n’est pas entièrement fonctionnelle « out-of-the-box ».
Admettons (la dernière installation que j’ai donnée pour une grand mère, la seule ‘configuration’ c’était l’installation de Skype et son raccourcit dans le lanceur de Unity, mais cela reste un anecdote contre une autre) que *Ubuntu ne soit pas fonctionnelle après son installation; peux-tu proposer dans ce cas un classement des installations ‘out-of-the-box’ les plus fonctionnelle ? (a noter que Ubuntu prévoie une intégration facilité des paquets mp3 et flash et autres proprio dans l’installation en option facultative; car comme Ubuntu est distribuée, elle devrai payer des taxes aux ayants droits des mp3 par exemple si cela était pré-installé – donc à garder en NB dans ton évaluation des « out-of-the-box » les plus « ready-to-use » même pour un non ‘libriste convaincu’ )
Cher jpp@tf1.fr, si je puis me permettre.
Pour distrowatch, c’est comme « Marmite » : le site qu’on adore détester. D’ailleurs, qu’on me donne un outil aussi exhaustif en matière d’annonces et aussi complet en terme de panorama des distributions, avec des statistiques fiables, et je suis preneur.
Pour le classement, je dirais pour commencer Mint, car elle propose le multimédia dès le départ, sans payer la moindre dime par ailleurs. Le mp3 ? Il y a encore des taxes à verser ? J’avoue que je l’ignore. Et toute distribution, quelque soit sa base qui propose mp3, flash & compagnie préinstallé. Sur le top 100 de distrowatch, je n’en vois aucune mise à part Mint, soit dit en passant. L’esprit libre souffle encore ? 😉
Le monde informatique ne se limite pas à des pays qui considèrent que les brevets logiciels sont valides.
Pour moi, Ubuntu a mangé son pain blanc, et a commencé le pain noir avec le controversé Unity. C’est à cette époque que Cinnamon, Mate et compagnie ont pris leur envol. Après, on verra bien sur le long terme, mais si Mate réussit sa transition vers gtk3, ça fera mal.
Et pour les paquets facilement installable, je crois – sauf me tromper – qu’au moins depuis 5 ou 6 versions, il y a une case à cocher sur la première étape de l’installateur ubiquity après le choix de la langue, juste en dessous de la récupération des mises à jour : celle d’ajouter les paquets genre mp3 / flash.
>Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.
euh… pardon ?
>L’esprit libre souffle encore ?
>Le monde informatique ne se limite pas à des pays qui considèrent que les brevets logiciels sont valides.
Le libriste « à la GNU » utilise le droit pour se protéger. En tournant la veste à la loi au profit de ton argumentation (« dans tel pays Mint n’est pas une distribution pirate ») me laisse penser que tu as ton propre avis sur le copyleft et toutes ces choses.
>Et pour les paquets facilement installable (…)
Très bien reformulé ce que j’ai tenté d’expliquer
Pardon, j’aurais du dire Jean Pierre Pernaud.
Ensuite, en ce qui concerne la suite de ta prose, je ne vois pas ce qu’elle apporte. Rien est surement le terme, si ce n’est une volonté de chier dans les bottes de la Mint.
Mes salutations à tes collègues de travail en passant. Je ne dirais pas pour qui tu travailles, je n’ai pas envie que tu aies des problèmes car tu surfes sur le net depuis ton poste de travail. Et il fait beau en Loire Atlantique, à moins que tu n’aie utilisé un proxy anonymisant.
C’est con de savoir utiliser certains outils en ligne de commande.
Bonne fin de journée.
Je le fais moi aussi depuis mon poste de travail mais j’estime que cela n’engage que moi. Cela veut-il dire qu’on ne peut pas lire ton blog pendant nos heures de boulot?
Pas du tout. Simplement que j’avais envie de remettre à sa place Solange, alias Jean Pierre Pernaud 🙂
Billet bien intéressant Fred. Suis tout à fait d’accord avec toi àdeux trois détails près.
– pourquoi reprocher Gnome3 à Redhat ? ils prennent du recul pour son implémentation dans leur distribution pro et, ceci dit, malgré sa jeunesse Gnome3 a de grandes qualités.
– Mint, succès non mérité. Ils s’accaparent le travail fait sur Ubuntu en prétendant faire mieux et ajoutent des bugs aux bugs. Leurs solutions sont tellement immatures qu’ils ne privilégient pas les mises à jour mais des réinstallations. Ridicule.
– Manjaro. Solution très interessante, sympathique, collent à Archlinux en reconnaissant ses mérites, mais pas encore de travail en amont pour garantir une solution pérenne et surtout fiable. Aussi peut-être quelques idées farfelues qui risquent de compliquer les choses, comme plymouth, le menu spécial pour xfce4, et quelques autres tentatives. Mais à surveiller.
Merci Cep.
Pour l’histoire de Gnome Shell et Red Hat, je ne fais que reprendre l’argumentation des « ultras » du coté d’Ubuntu. Et aussi bien Gnome Shell qu’Unity ont été rejeté : cf Mate, Cinnamon et compagnie.
Pour LinuxMint, leur force, c’est de proposer une distribution multimédia complète dès le départ. Après qu’ils aient merdés l’ensemble en misant pas sur la version LMDE qui est une sombre insérez votre grossièreté préférée ici, c’est leur point faible.
Enfin, pour Manjaro, je t’avoue que je suis surtout intéressé par la volonté de « simplifier » ArchLinux et la rendre plus facile d’accès. Plymouth ? Pourquoi pas ? Si on peut le désactiver facilement…
« « simplifier » ArchLinux et la rendre plus facile d’accès. »
Tout à fait d’accord, oui.
J’ai pris plymouth (qui comme tu le fais justement remarquer est facilement désactivable, mais pas par un débutant) et le nouveau menu, Wishler il me semble, car ils pourraient laisser penser que le glissement vers le bling bling et les gadgets dans l’air du temps sont une tendance vers laquelle Manjaro pourrait verser. Mais pour le moment ce sont des péquadilles qui n’enlèvent rien aux qualités possibles de cette distribution.
Le fait de porter aussi, dans la dernière version, un installateur graphique et un autre en cli plutôt prometteur est à porté au crédit de ses développeurs. Juste une petite inquiétude, ils ne sont pas bien nombreux pour tout ce boulot.
Je suis d’accord, ils ne sont pas légion. Mais ils ont déjà une bonne base sur laquelle travailler. Et tant qu’il évite les blip blap blop, tant mieux.
Pour le menu, c’est Whisker. Sinon, rien à rajouter à ton commentaire ici.
Je valide ton article de mon expérience personnelle.
Développeur Unix/Linux depuis de nombreuses années je guettais le moment ou je pourrais passer l’ordinateur familial sous Linux.
J’utilise LMDE/Cinnamon depuis 1 an, j’ai réussi a faire passer ma femme et mes proches sur Linux sans qu’ils n’aient été déconcertés ni déçus.
On a gagné en stabilité (aucun souci de ce coté) et surtout en performances… et ce fut relativement facile a installer, y compris pour des applications tournant sous Wine.
LMDE est un bonheur!
Gnome Shell ou Unity? Je n’arrive pas a me faire a leur interface, comment pourrais-je jamais les imposer à mon entourage?
Ceci dit le changement a aussi du bon (mais pas toujours) et ils ont le mérite d’essayer (peut être un peu trop fort?).
Après tout peut-être arriveront-ils a fusionner environnement de bureaux et mobiles (ce dont je doute), ou peut-être que les clavier/souris ne vaudront que pour les (pas si)vieux dinosaures comme moi (ce dont je doute aussi)
Loic
Dommage que LMDE ait oublié la promesse du rolling release du début pour un système « batard » de semi-rolling qui fait penser aux services packs de MS Windows.
Et je fais partie des dinosaures dont tu parles. Sinon, un environnement uniquement pour deux écrans différents ? J’y crois assez peu. Mais j’espère me tromper 😉
Je ne suis qu’un utilisateur marginal, les updates par package ne me dérangent pas, mais en lisant tes billets sur Arch Linux je crois comprendre le confort que cela apporte.
Rien n’empêche de switcher sur les dépôts Debian pour la rolling release si on veut, Mint a donc une valeur ajoutée que j’apprécie personnellement.
Dans mon expérience professionnelle j’ai appris a me méfier des updates et autres upgrades… Cela me convient d’autant mieux.
Sur mon pifomètre j’estime Linux a mi-chemin entre M$ (qui sont très pointilleux sur la compatibilité ascendante, qui se trouve exemplaire) ou Apple (j’ai cru comprendre que ces derniers ayant de gros problème de maintien compatibilité ascendante, ou plus probablement peu de considération pour leurs utilisateurs qui veulent conserver leurs applications), donc je me méfie un peu.
Ceci dit les MAJ Linux se sont toujours bien passées jusqu’ici et ne m’ont jamais redémarré mon ordinateur 😉
Désolé si je plombe l’ambiance, mais moi je n’y crois plus à la démocratisation de linux, quelles que soient les qualités des distribs actuelles ou futures. Windows a créé un standard marketting et panurgique qui fonctionne encore assez bien. androïd, les smartphones, les tablettes et autres capotes connectées vont prendre le relais. Distrowatch devrait aussi donner des indications sur Windows, Apple et Androïd, ça donnerait un vision plus réaliste de la situation. Linux aurait pu installer une alternative crédible, ce que toutes ses qualité lui permettaient, mais ça n’est pas arrivé, et maintenant c’est trop tard avec les nouveaux produits technos. Linux RIP 🙁
C’est pas complètement faux. Mais rien n’est jamais gagné de toute éternité. S’il n’a pas réussi à se démocratiser sur le bureau, il a envahi d’autres secteurs, et les MS Windows installés par défaut sont entourés de machines fonctionnant grace à linux : les box, les portables sous android, etc…
Bonsoir,
Concernant Distrowatch, je trouve vraiment l’idée intéressante cela pourrait apporter une vue d’ensemble effectivement.
Concernant la nouvelle technologie, parfois on est surpris de la compatibilité quasi immédiate des nouvelles normes!
Pour exemple: l’USB3 et les SSD…
L’USB3, sous Windows c’est d’une instabilité redoutable! Et généralement les drivers par défaut sont plus que foireux.
Sous GNU/Linux, directement « reconnu » avec des débits plus que satisfaisant!
Pour les SSD, la où sous Windows il faut faire une ch***rie de paramétrage voir même passé via un tweaker , sous linux quelques paramètres au démarrage peuvent déjà être suffisant, de plus le kernel est maintenant « réellement adapté » et en constante évolution…
Les points faibles de GNU/Linux restent, selon moi:
– le « portage » , tant que les concepteurs/développeurs/etc. la joueront goldpartners avec Microsoft ça ne pourra pas évoluer plus que ça.
– la vente liée… quoi c’est illégale(Belgique) ? ha bon… étrange alors…
Bonjour Frédéric, alors je donne mon avis sur le sujet du haut se mes 16 ans (hé oui, j’ai 16 ans et je n’est pas de Mac comme mes camarades ^^), donc selon moi, je pense que distribution « facile » ne doit pas « cacher les choses », par exemple, OpenSUSE (l’un de mes chouchous :P) utilise Yast pour « remplacer » la console, mais toutes les options sont présentes, alors que j’ai l’impression que Ubuntu ou Mint cachent des options « sous le tapis » pour sans doute ne pas brusquer Mme Michu 😉
Concernant les environnements de bureau, je pense que GNOME Shell va se développer pour une raison, l’apparition des PC Hybrides, selon moi GNOME Shell est le plus maniable sur le tactile, mais pour un PC simplement de bureau, je préfère XFCE ou KDE
A plus tard j’espère sur ton super blog 😀
Rayan
Incroyable, un jeune qui utilise du GNU/linux, on l’a trouvé 😉
Sinon, je suis d’accord avec ton analyse, même si je ne suis pas vraiment fan du caméléon.
Au plaisir de te relire !
@Rayan
KDE a développé Plasma Active pour les tablettes et qui fonctionnera très bien pour une utilisation tactile. Cela peut déjà être installé et être activé à n’importe quel moment.
@al
Salut, certes, c’est vrai que Plasma Active existe, mais, selon moi, Plasma Active est plus adapté pour les « vraies » tablettes alors que pour des PC hybrides, Gnome Shell est mieux selon moi, il est plus adapté pour la souris, c’est une question d’ergonomie.
Pour info, Whisker est juste un plugin hein, on peut le virer 🙂
XFCE, une interface resesmblant à Windows ? Windows 3.1 p’tête mais faut au moins Whisker pour comparer à XP lol
Sinon, perso, ça fait longtemps que j’ai pas lu que Linux remplacerait MS sur les postes.
Les gens sont méfiants maintenant et on voit juste un glissement.
Glissement certain mais bon faut attendre.
Encore.