Antergos 2013.05.12 ou pourquoi Manjaro Linux n’a pas trop de soucis à se faire…

Antergos, c’est le nouveau nom de feu Cinnarch. A l’origine basée sur une archlinux pure et dure et l’interface Cinnamon, elle est devenue plus généraliste, proposant depuis sa version 2013.05.12 plusieurs interface en dehors de Cinnamon : Gnome Shell, Xfce et Razor-QT.

Elle propose aussi une interface graphique du nom de CnChi très conviviale que je décrirais plus loin.

J’ai donc conservé l’image ISO utilisée pour mon article du 22 mai 2013 concernant la transformation d’une Antergos en Parabola GNU/Linux. Et comme pour le précédent article, VirtualBox a été mon ami dans la réalisation de cet article.

Dès le démarrage, on peut choisir la langue du liveCD.

Puis une fois chargé, on se trouve dans un environnement GnomeShell qui propose soit le test classique, soit l’installation en mode texte ou graphique.

L’installateur graphique est très simple. Pour me simplifier la tache, j’ai choisi les options par défaut. C’est du presse-bouton, et mis à part le fait que le partitionnement par défaut soit si peu archlinuxement correct : toujours deux partitions, une / et une swap. Dommage si on veut mettre des données séparées dans une partition /home dédiée.

A noter que si l’on passe par l’installateur texte, on se retrouve avec le schéma de partitionnement /boot, swap, / et /home. Cependant, l’installateur texte semble bogué à mort. A ne pas utiliser sauf si vous savez ce que vous faîtes. Pour être clair : si vous utilisez cette distribution, n’utilisez que l’installateur graphique sinon vous allez vous prendre la tête.

L’installation n’est pas très gourmande, normal, elle est très « allégée » dès le début 🙁

On peut choisir facilement l’environnement final :

Le mode de partitionnement :

Le fuseau horaire :

Les différentes étapes sont très détaillées. Il ne manque dans les captures d’écran ci-dessus que le panneau d’entrée du nom d’utilisateur. Mais c’est un panneau classique, donc… 🙂

L’installation se fait en ligne est reste assez longue. Il faut compter une bonne vingtaine avec une bonne connexion pour récupérer la totalité des paquets. Enfin, cela dépend des serveurs en face !

Comme je l’ai précisé dans le précédent article, la logithèque par défaut de l’Antergos est très faible, voire alternative : xfburn en lieu et place de Brasero. Mais c’est sans compter sur l’absence des outils Gnome comme Documents, Web, ou encore Evolution.

Il manque de nombreux outils, ce qui m’a obligé à utiliser la commande suivante :

sudo pacman -S gnome gnome-extra gnome-tweak-tool gst-plugins-ugly gnome-shell-extensions

Oui, il manque des morceaux de Gnome, même si on demande l’installation de la version Gnome de la distribution. LibreOffice n’est pas installé par défaut et passe par un outil dédié pour être mis en place : « LibreOffice Installer ». Cups ne semble pas non plus être installé par défaut. Pratique pour imprimer. Encore un problème avec cette distribution qui n’en a vraiment pas besoin.

J’aurais bien fait une vidéo, mais celle dont j’avais lancé l’enregistrement s’est planté en beauté ! Et la machine virtuelle a été irrécupérable !

La distribution est intéressante, mais elle souffre d’un défaut de taille : une logithèque anémique par défaut.

L’installateur est bien conçu. PacmanXG est un bon outil graphique pour gérer sa logithèque, mais qu’elle soit aussi limitée par défaut est justement un défaut. Il suffirait que l’équipe derrière la Manjaro Linux ou sa communauté propose une version avec Gnome Shell pour tuer tout intérêt qu’on pourrait avoir envers l’Antergos.

D’ailleurs, je ne conseillerais pas l’Antergos à une personne cherchant une Archlinux like. Je l’orienterais sans aucun état d’âme vers la Manjaro Linux.

Et pour finir, un clin d’oeil aux enfants des années 1980, pour qui Antergos fera penser à une série animée de Go Nagai, qui n’a pas connue un succès énorme au Japon : UFO Robot Grendizer, dont voici le générique de la première saison en VO.

6 réflexions sur « Antergos 2013.05.12 ou pourquoi Manjaro Linux n’a pas trop de soucis à se faire… »

  1. Personnellement, j’ai trouvé leur installateur graphique assez sympa comme look.

    Là où je suis tombé sur un gros os, c’est lors de l’installation en VirtualBox : ça a duré 1h30 (!), ils téléchargent tout, et leur serveur devait avoir des soucis.

    Si tu es passé en 20′, tu as eu de la chance.

  2. Sans parler de manif’ pour tous (hahaha), je te dirai que les CLI Installers ne sont pas bogués à mort, ils sont juste difficilement compréhensibles. Et ce sont les mêmes que Manjaro Linux. Et contrairement à la GUI Install, cela permet de supporter l’UEFI.

    Paf, frederic.bezies.free.fr dans mon fichier /etc/hosts #crisedenerfs #méchanthlfh #2010s (@^^@)

    1. La version utilisée par l’Antergos ne crée ni utilisateur, ni aucun fichier de configuration de systemd. Et j’ai l’habitude de l’installateur gui, même si je préfère l’installation avec les scripts. Oui, j’ai ma barbe qui commence à descendre au niveau des genoux.

  3. Salut Frederic

    Je voulais revenir a se que tu a dit

    Il suffirait que l’équipe derrière la Manjaro Linux ou sa communauté propose une version avec Gnome Shell pour tuer tout intérêt qu’on pourrait avoir envers l’Antergos

    C’est chose faite (l’iso se trouve sur le forum de manjaro.fr
    C’est celle que j’ai utilisé pour installé manjaro

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