Test rapide Lubuntu 10.04 beta 1 : de la concurrence pour Xubuntu ?

Dans le petit monde des distributions dérivées de la distribution reine, xubuntu est connu comme étant la plus légère existante. Il est vrai que Xfce est un environnement assez léger.

Mais voila qu’arrive un dérivé basé sur un environnement encore plus léger, lxde.

Et la distribution s’appelle Lubuntu. Son image ISO est légère, elle ne pèse même pas 400 Mo :


fred@frugalware:~/download$ du -sh lubuntu-lucid-beta1.iso
397M lubuntu-lucid-beta1.iso

Je vais donc lancer une machine qemu virtuelle en 32 bits et un disque de 32 GiO.

Et voyons ce que donne cette distribution qui se veut légère.


fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 lub.img 32G
Formatting 'lub.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm32 -hda lub.img -cdrom lubuntu-lucid-beta1.iso -boot d &

kvm32 étant un raccourci pour :


qemu --enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr

Après un démarrage classique, on se retrouve sur un environnement très léger. J’ai pu remarquer la présence de chromium dans la barre des taches en bas de l’écran (midori n’aurait été pas plus adapté pour un environnement léger ?).

Cependant, je n’ai pas plus aller plus loin, car j’ai été victime d’un bug d’openbox, sur lequel repose lxde dans qemu qui explose l’affichage des fenêtres en profondeur 24 bits.

Dommage. J’espère que ce bug sera contourné pour la version finale de cette version dérivée de la distribution reine avec lxde comme environnement de bureau.

En lui souhaitant plus de réussite que fluxbuntu qui n’a plus rien sorti depuis près d’un an…

Test rapide de la PCLinuxOS 2010 beta 1.

PCLinuxOS, c’est un mélange de Mandriva et de Debian. Mandriva, car elle est basée sur le format de paquet RPMs mais elle utilise les outils de debian (dont Synaptic) pour gérer les dits paquets.

PCLinuxOS 2010 beta 1

Pour les anciens linuxiens (ceux arrivés sur linux avant 2007), il faut se souvenir de l’année 2007 sur distrowatch comme celle du combat entre celle qui allait devenir la distribution reine et la PCLinuxOS.

Sortie en mai 2007, la PCLinuxOS 2007 allait vite se faire une grande renommée, au point de bouleverser les statistiques de fréquentation. En septembre 2007, Distrowatch lui consacre un assez long article sur cette distribution prometteuse.

Malheureusement, l’année 2008 sera une année sans la moindre sortie de PCLinuxOS, et il faudra attendre mars 2009 pour voir sortir la PCLinuxOS 2009.1.

Voici donc, après cette courte introduction à tendance historique le test.

Après avoir lu sur distrowatch l’arrivée de cette distribution 32 bits en version 2010 béta1, j’ai voulu voir ce que donnait l’installation, et surtout ce qu’elle a dans les tripes.

J’ai donc utilisé l’outil wget pour récupérer l’image ISO, puis utiliser qemu pour lancer une machine virtuelle.

fred@frugalware:~/download$ wget -c http://ftp.sh.cvut.cz/MIRRORS/pclinuxos/live-cd/english/preview/pclinuxos-2010-beta1.iso
–2010-03-12 10:12:54– http://ftp.sh.cvut.cz/MIRRORS/pclinuxos/live-cd/english/preview/pclinuxos-2010-beta1.iso
Résolution de ftp.sh.cvut.cz (ftp.sh.cvut.cz)… 147.32.127.222, 2001:718:2::222
Connexion vers ftp.sh.cvut.cz (ftp.sh.cvut.cz)|147.32.127.222|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 727619584 (694M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «pclinuxos-2010-beta1.iso»

100%[======================================>] 727 619 584 703K/s ds 16m 54s

2010-03-12 10:29:48 (701 KB/s) – «pclinuxos-2010-beta1.iso» sauvegardé [727619584/727619584]

Et pour l’émulation, le raccourci kvm correspond à :

qemu --enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr

Ce qui donne :


fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 pclos10b1.img 32G
Formatting 'pclos10b1.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm -hda pclos10b1.img -cdrom pclinuxos-2010-beta1.iso -boot d &

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Gnome 2.29.91 sous Frugalware : installation et aperçu rapide.

Cet article est surtout « pédagogique ». Il essaye de montrer comment – en rajoutant un dépot tiers – on peut avoir un aperçu d’une future version de Gnome sous Frugalware.

NB : c’est une manipulation qui peut réduire une frugalware à un ensemble inutilisable. Donc, il est fortement conseillé de passer par une machine virtuelle.

C’est en lisant cet article sur le forum du site francophone de la frugalware que j’ai eu envie de voir à quoi ressemblait Gnome 2.29.91 sous Frugalware.

J’ai lancé ma machine qemu-kvm habituelle, avec un clavier français, 1500 MiO de mémoire vive, 32 GiO de disque :

$ qemu-img create -f qcow2 frug.img 32G
Formatting 'frug.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
$ kvm64 -hda frug.img -cdrom frugalware-1.1-x86_64-net.iso -boot d &

kvm64 étant un alias pour :


qemu-system-x86_64 -enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr

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Aperçu rapide de PC-BSD 8.0, un « MacOS-X » à la sauce libre.

PC-BSD 8.0, c’est une version « end-user friendly » de FreeBSD 8.0 avec une interface KDE 4.3.

C’est en gros cela. Disponible sous la forme d’un live-DVD installable (option qu’on peut choisir au démarrage du DVD), il propose des logiciels variés et récents (OpenOffice, Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird, K3B, VLC).

Bref, rien que du bien classique. Quel différence avec une distribution linux lambda ?

Une de taille. C’est que le socle ce n’est pas le duo noyau linux + outils gnu, c’est le système FreeBSD 8.0 (noyau et outils dans une seul et même paquet d’ensemble).

On passe d’un un*x décentralisé (un groupe apporte le noyau, un second les outils), à une approche plus centralisée : un seul groupe pour le noyau et le reste du système. A noter qu’Apple utilise du code de FreeBSD comme base de son MacOS-X.

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Quand le syndrome YAPF frappe : Paldo GNU/Linux.

YAPF ? « Yet Another Package Format » = « Encore un format d’empaquetage ».

Dans le « petit monde » des distributions GNU / Linux, il existe une poignée de formats assez répandus :

Et des formats plus exotiques :

Et enfin le format upkg utilisé par la Paldo Gnu/Linux.

C’est une distribution qui existe à la fois en 32 et 64 bits pour processeurs AMD et Intel. C’est une distribution qui se veut légère, suivant les recommandations de la LSB.

Au démarrage, elle propose de se lancer dans une demi-douzaine de langues différentes :

L’environnement d’utilisation est un Gnome à jour, très léger, avec juste ce qu’il faut d’applications.

L’installateur est très simple, même si un truc m’a fait tiqué : la partition swap serait donc optionnelle ?

Une fois l’utilisateur créé, l’installation dure deux à trois minutes. C’est vraiment super rapide.

C’est une distribution très rapide à installer, mais qui souffre d’une grande pauvreté en terme de logiciels disponibles. Un autre point qui pourrait faire tiquer certains puristes, c’est que l’outil de gestion de paquets, upkg est un logiciel écrit en C#, donc qui demande mono pour fonctionner.

Upkg is a package management and build system using Mono. It builds, installs and keeps track of packages using XML specifications in Upkg repositories.

Ce qui donne traduit :

Upkg est un système de gestion de paquets et de compilation qui utilise Mono. Il compile, installe et surveille des paquets suivant des cahiers de charges XML dans des dépots Upkg.

C’est donc une distribution assez spéciale, qui se destine aux personnes qui aiment à mettre les mains dans la cambouis et qui ne sont pas franchement regardant sur le niveau de liberté de leurs logiciels.

Maintenant, à chacun de se faire son idée sur cette distribution.

Test rapide de la Omega Fedora Remix 12, l’autre linux mint du monde Fedora.

Dans un précédent article j’ai taillé un costume 3 pièces à un remix de la Fedora, la Fedora Community Remix. J’ai ensuite appris l’existence d’une autre linux mint du monde Fedora, j’ai nommé l’Omega Fedora Remix.

Après avoir téléchargé l’image iso de la distribution en question depuis le site officiel j’ai lancé une machine virtuelle virtualbox pour tester l’engin.

Au premier démarrage, l’écran nous parle d’un « generic 12 » peu avenant. Cependant, la distribution – uniquement 32 bits pour le moment est franchement l’opposé de sa consoeur. Elle est légère, agréable, bref, bien conçu.

Déjà, la connexion automatique est gérable, et on peut tranquillement choisir clavier et langage à l’utilisation 😉

L’installation se passe sans problème. Le seul gros hic, c’est le nombre de paquets qui demande à être mis à jour ! Plus de 300 corrections, alors que l’image de base est dérivée de la fedora 12 + correctifs jusqu’au 14 décembre :

« This release is a remix of Fedora 12 and includes all the updates till Monday 14th of December 2009 from Fedora, RPM Fusion and Livna repositories. »

Une grosse partie des mises à jour viennent d’ailleurs des dépots tiers comme rpm-fusion ou encore livna.

Après le redémarrage, un Gnome 2.28.2 nous accueille.

Malgré cela, on sent que le travail a été fourni pour que la distribution reste légère et agréable à l’emploi. Seul point noir : l’absence de flash… Mais comme on peut l’installer facilement…

Pour tout dire, j’avoue que j’ai été des plus agréablement surpris par cette distribution qui redore un peu le blason des versions remix de la Fedora Linux.

A suivre de près, donc.

Fedora Community 12.1 Remix : la « linux mint » ratée du monde fedora ?

Dans le monde d’Ubuntu Linux, la Linux Mint est une version « aux hormones » de la Ubuntu Linux : en plus de la distribution mise à jour, il y a l’ensemble pour la lecture des formats propriétaires (mp3, flash et compagnie) qui ne sont pas activés par défaut dans la Ubuntu Linux de base, en plus d’un outil amélioré pour la gestion des paquets.

Comme la route de l’enfer est pavée de bonnes intention, le groupe derrière la Fedora Community 12.1 remix est parti d’un principe simple : la fedora de base, avec le maximum de paquets du dépot rpm fusion (qui offre la lecture des formats propriétaires). En utilisant le principe du remix qui est chez Fedora les versions dérivées non officiellement supportées, un peu à l’image de la Linux Mint pour Canonical.

Fedora Community Remix 12.1

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Un aperçu de lxde 0.5

Je me suis basé sur la machine virtuelle du précédent article pour tester lxde 0.5, le « lightweight X Desktop Environment ».

L’installation est simplissime ; il suffit de taper dans une console :

yaourt -S lxde

Le coeur de cet environnement de bureau qui repose sur openbox se charge. J’ai ensuite rajouté midori et les paquets lxde-input et lxnm pour compléter l’environnement.

Pour lancer l’environnement, j’ai simplement rajouter la ligne suivante au fichier .xinitrc disponible à la racine du compte utilisateur :

exec startlxde

Ensuite, lxde se lance avec un petit :

startx

NB : à cause d’un bogue d’openbox, il faut réduire la profondeur d’affichage à 16 bits dans le fichier /etc/X11/xorg.conf au lieu du 24 bits proposé par défaut.

J’ai enregistré une petite vidéo (saccadée, et contrairement à ce que j’avais affirmé dans l’article précédent), ce n’est pas du à la gourmandise de l’environnement de bureau, mais à un mauvais réglage du logiciel de capture vidéo 🙁

Néanmoins, cela permet de voir à quoi ressemble lxde 0.5 brut de fonderie.

Encore jeune, car certains outils sont franchement rudimentaires, mais il a du potentiel face à des environnements de bureau plus gourmand comme xfce, gnome ou encore kde.

KDE SC 4.4rc2 : premier aperçu :)

Comme jadis pour KDE 4.3 rc1, j’ai décidé de faire un petit test rapide de la future nouvelle version stable majeure de KDE. Du moins de cette 2ième candidate à la publication.

La feuille de route pour KDE SC 4.4 est disponible à cette adresse : http://techbase.kde.org/Schedules/KDE4/4.4_Release_Schedule

J’ai donc installé une machine virtuelle avec une archlinux 64 bits dedans. Ben ouais, pourquoi ne pas employer une distribution linux qui est des plus proches du code original pour les logiciels ?

Donc, les habituelles lignes de commandes :


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 kde44rc2.img 32G
Formatting 'kde44rc2.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ kvm -hda kde44rc2.img -cdrom archlinux-2009.08-netinstall-x86_64.iso -boot d &

Je laisse de coté les méandres de l’installation sur archlinux qui sont par ailleurs d’une simplicité enfantine si on lit le wiki francophone.

Après l’installation, j’ai installé yaourt, hal, alsa, et enfin configuré Xorg pour pouvoir accueillir tranquillement la release candidate de KDE SC 4.4, en utilisant le dépot kde-unstable.

NB : pour installer KDE depuis le dépot kde-unstable, il faut d’abord activer le dépot testing.

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Un aperçu rapide de la SimplyMEPIS 8.5 beta 4.

Il y a une dizaine de jours environ, la 4ième béta de la SimplyMepis 8.5 est sortie. A l’origine basée sur Ubuntu, cette distribution est désormais basée sur la debian stable avec des logiciels assez récent : comme le noyau linux 2.6.32 ou encore KDE SC 4.3.4.

J’ai récupéré l’image iso en utilisant l’outil wget :

fred ~/download $ wget -c ftp://ftp.nluug.nl/pub/metalab/distributions/mepis/released/SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso
–2010-01-17 09:07:59– ftp://ftp.nluug.nl/pub/metalab/distributions/mepis/released/SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso
=> «SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso»
Résolution de ftp.nluug.nl… 192.87.102.42, 192.87.102.43, 2001:610:1:80aa:192:87:102:43, …
Connexion vers ftp.nluug.nl|192.87.102.42|:21…connecté.
Ouverture de session en anonymous…Session établie!
==> SYST … complété. ==> PWD … complété.
==> TYPE I … complété. ==> CWD (1) /pub/metalab/distributions/mepis/released … complété.
==> SIZE SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso … 728080384
==> PASV … complété. ==> RETR SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso … complété.
Longueur: 728080384 (694M) (non certifiée)

100%[======================================>] 728 080 384 484K/s ds 17m 1s

2010-01-17 09:25:01 (697 KB/s) – «SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso» sauvegardé [728080384]

J’ai ensuite utilisé une machine virtuelle qemu équipée avec 32 GiO de disque virtuel.


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 mep.img 32G
Formatting 'mep.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ kvm -hda mep.img -cdrom SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso -boot d &

kvm est l’alias suivant dans mon .bashrc :

alias kvm='qemu --enable-kvm --soundhw es1370 -localtime -k fr -m 1536'

Mepis 8.5 beta 4 – 64 bits

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