Durant des années, en gros depuis le début de l’informatique personnelle, il y a eu les combats du genre Atari et son TOS contre Amiga et son Workbench. Pour les machines « professionnelle », il y a eu les combats PC contre les Macs d’Apple et les différentes versions de MacOS depuis 1984.
Mais aussi des combats fraticides au sein même du camp du PC : MS-Dos contre DR-Dos, OS/2 d’IBM (au début co-développé avec Microsoft) contre Microsoft Windows. Et les distributions GNU/Linux contre Microsoft Windows. Vous avez noté que dans ce court chapeau d’introduction, j’ai cité au moins 8 noms de systèmes d’exploitation.
Le 22 octobre 2013, Apple lors de sa keynote a lancé une annonce fracassante : Mavericks, alias MacOS-X 10.9 serait gratuit. Quoi ? Un système d’exploitation gratuit ? Autant dire que pour les personnes ne jurant et ne connaissant souvent que par l’informatique non-libre, c’est une révolution.
Pour les vieux baroudeurs de l’informatique alternative, c’est la normalité. Si on ne fait pas payer le système d’exploitation, on a toujours un autre moyen de se financer. La réponse dans le cas d’Apple est simple et double :
- La vente de matériel : ordinateurs, écran, clavier, souris
- Son magasin de logiciels
Le logiciel libre se finance en faisant payer le support technique ou encore par des dons. C’est d’ailleurs un des problèmes cruciaux du logiciel libre : comment se financer. Les déboires de Canonical dans ce domaine (Affaire « amazon », un spyware pour la Free Software Foundation, ou encore les démélés avec Banshee) montre la difficulté de trouver une forme de pérennité financière.
D’ailleurs, il ne reste plus désormais que Microsoft Windows, dans le domaine de l’informatique personnelle, dont les mises à jours et les versions complètes sont payantes. La question reste : pour combien de temps ?
Car sans la vache à lait qu’est Microsoft Office et l’autre que sont les ventes de licences auprès des constructeurs, Microsoft aurait des problèmes pour financer ses développements.