J’ai déjà exprimé à plusieurs reprises à quel point les sites qui cherchent à placer des articles sponsorisés ou faire de l’échange de liens avec des arrières-goûts commerciaux me facilitaient le transit intestinal tel un grand verre d’huile de ricin, comme dans ce billet de septembre 2014. Le rapport avec l’huile de ricin ? Vous l’aurez à la fin de l’article.
Mais passons à l’objet de mon courroux. La triple attaque des recruteurs de wibixi.com, en date des 22 août, 23 octobre et 11 novembre 2014. C’est surtout la proximité des deux derniers qui m’a foutu en rogne.
Donc, Free Mobile qui en janvier dernier ne proposait que 2 offres. Pour mémoire, cette vidéo aux alentours de la 4ième minute montre la simplicité des offres de l’opérateur Univers Malpropre Mobile SFR. Il est vrai qu’au nom du confort de l’utilisateur, rien ne vaut une démultiplication des offres. Histoire de s’y perdre complètement à la fin, et de mieux siphonner les finances du gentil client.
Je suis chez Free Mobile depuis janvier dernier. Cela fait donc 6 mois. Pour 15,99€ mensuel, je consomme en moyenne 1 h 30 à 2 heures de voix, 100 à 150 Mo de data et une centaine de SMS. J’avais eu un consommation équivalente auparavant chez BTP Bouygues Télécom. La note ? Pas loin de 70€…
Donc, dans le pire des cas, j’ai déjà économisé 54*6 = 324 €. Si on sort les 99€ que m’a couté mon téléphone nu, donc non subventionné, je suis bénéficiaire au maximum de 225€… Et je suis libre de partir quand j’en ai envie, si j’en ai envie, avec une carence de 10 jours.
C’est donc sur l’arnaque du téléphone subventionné dont on ignore le coût réel que Free Mobile a décidé de contre-attaquer, et SFR (qui lui a mis pas mal de bâton dans les roues) se prend une plainte en pleine face. Juste retour du bâton ?
Je cite :
Une grande partie des opérateurs mobiles, dont les trois historiques France Télécom, Bouygues Telecom et SFR, subventionnent l’achat par leurs clients de téléphones portables en échange de la souscription d’un engagement de longue durée de 12 mois, ou le plus souvent de 24 mois.
« C’est une façon de faire du crédit à la consommation déguisé (…) sans se soumettre aux contraintes légales », déclare Xavier Niel dans l’entretien à Capital, dont des extraits sont mis en ligne sur le site internet de la publication.
« Cela revient à pratiquer des taux d’usure de 300 ou 400% que le consommateur ne voit pas », ajoute-t-il.
Une question simple vient à l’esprit : dans le cadre d’un bon vieux contrat qui permet de rendre captif un client sur un ou deux ans, combien coûte le téléphone au final ? Et combien coûte le forfait ?
J’ignore quel sera le résultat de la plainte. Mais si cela pouvait permettre de montrer l’arnaque que sont les mobiles subventionnés, ce ne serait pas un mal au final. Free n’est pas le chevalier blanc, mais au moins, chaque fois qu’il a fait des offres, le client a été gagnant au final. Souvenez-vous des offres à 45 € par mois pour de l’adsl nu en 2002…
Alors que je préparais l’article précédent, j’ai été contacté par une conseillère en ligne. J’ai fait mon « con », en me faisant passer pour un utilisateur qui n’a pas de gros besoins, mis à part un gros paquet de SMS. Mais je vous laisse lire le compte rendu de la discussion, elle se passe de tout commentaire…
Si, un seul : la volonté d’enfermer les utilisateurs dans des forfaits assez cher, avec deux ans d’engagement sans autre forme de procès dès le départ…
J’ai flouté le nom de la conseillère, bien que je sens que la conseillère en question devait se trouver outre-mer. A comparer avec l’histoire des huissiers pour prouver que le réseau de Free n’est pas activé qui serait plus ou moins lié à Univers Sale Télécom SFR… Quoique ce serait logique de la part d’un opérateur historique qui n’accepte pas les départs massifs vers le nouvel arrivant. Simple hypothèse, bien entendu.