En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois d’octobre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • OpenSuSE vient d’officialiser la sortie de la OpenSuSE Leap 16.0, avec un fond d’écran qui vous décollera la rétine en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
  • Redessiner des éléments d’une interface d’un environnement de bureau, ça peut toujours être utile. Comme avec le futur menu d’applications pour Cinnamon, comme montré dans un billet de blog de LinuxMint.
  • Un projet intéressant, une imprimante totalement ouverte et réparable à volonté, l’Open Printer. Espérons que ce projet voit le jour !
  • Gregor Schillinger a sorti une version amélioré de son premier jeu, « Evil Dungeon » pour le Commodore 64 . Au menu, musique d’ambiance, interface remaniée pour ressembler à celle des deux autres opus, des combats plus dynamique, l’interface plus complète, et le tout gratuitement disponible sur itch.io.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une vidéo de la série DGLFI consacré à la ZenlakeOS.

Sans oublier le live du 2 octobre 2025, où ma première pensée est « va te faire cuire le cul, VirtualBox »

Sur ce, bonne fin de week-end !

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi d’octobre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • C’est officiel, Artix Linux a abandonné Gnome à cause de dépendances trop importantes liées à systemd. Vu qu’il n’y a plus eu d’images ISO d’Artix Gnome depuis plusieurs années, cet abandon n’est pas étrange.
  • La DGLFI de la semaine. Une base Debian GNU/Linux stable + KDE + OnlyOffice + Brave + Firefox et l’imbuvable installateur Refracta. Cela donne l’hispanophone PimersusOS.
  • Toujours basée sur Debian GNU/Linux stable et hispanophone, je demande la Synex qui propose une base KDE, Xfce ou Lxde (qui n’est pas abandonné ?!) avec le support des flatpak intégré.
  • Pour finir avec les bases Debian GNU/Linux stable, je demande la lusitanienne AçorOS, qui propose des saveurs Cinnamon, LXQt, Openbox et Xfce.
  • La base Devuan du mois. Une Devuan 6.0 (pas encore sortie au 1er octobre 2025) avec Trinity, une présentation à la KaOS et un support inexistant du français. Rajoutez LibreWolf et vous aurez la Vendefoul Wolf.

Côté culture ?

Aephanemer vient de sortir un deuxième extrait de leur album « Utopie » qui sortira le 31 octobre. La piste s’appelle « Le Cimetière Marin ».

Une petite vidéo DGLFI consacré à la NeptuneOS, la 666e distribution basée sur Debian GNU/Linux stable.

Sur ce, bonne fin de semaine !

15 jours avec la NixOS en machine virtuelle, un bilan d’étape.

Il y a légèrement plus de deux semaines, le 12 septembre 2025, je me lançais dans une expérience de longue durée avec la NixOS Gnome dans une machine virtuelle. Ayant vu que cette famille de distribution est de plus en plus utilisée, j’ai décidé de voir ce qui la rendait spéciale et attirante.

Outre le fait que l’on promet une distribution « incassable », et la facilité de faire un retour sur un point de sauvegarde rapidement avec les générations qui sont générées à chaque fois que des mises à jour sont disponibles, c’est vraiment une distribution de geeks faite par des geeks pour des geeks.

Je n’ai pas encore touché à la puissance de certaines fonctionnalités comme les flakes. Il faut dire qu’avec la logithèque disponible que l’on peut fouiller via le site search.nixos.org (qui annonce la présence de 120 000 paquets !), je n’ai pas eu le besoin de bidouiller. Le seul paquet qui manque à l’appel, c’est l’émulateur ZEsarUX qui ne semble pas avoir de mainteneur attitré.

J’ai aussi choisi de ne pas automatiser les mises à jour, ni le collecteur de déchets qui permet de virer les générations inutiles. Une gestion à la main comme quand j’utilisais Archlinux comme OS principal.

Et c’est ici qu’on touche un point faible de NixOS, c’est sa gourmandise en espace disque. Car si le principe de pouvoir revenir sans casse sur une précédente génération en cas de mises à jour foireuses, cela se paye au prix d’un encombrement disque conséquent.

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Vieux geek, épisode 395 : Cinnamon 2.0, le premier vraiment indépendant de Gnome.

Quand Cinnamon est né en décembre 2011, c’était un fork du gnome du Gnome 3 de l’époque. Il avait pris le relai des Mint Gnome Shell Extensions dont j’ai parlé en octobre 2015.

L’équipe de Linux Mint décida de ne plus dépendre de Gnome et forka les éléments de Gnome utilisé les uns après les autres. Le compositeur de Gnome Mutter fut forké pour donner Muffin, le gestionnaire de fichiers Nautilus pour donner Nemo et ainsi de suite. Même s’il y avait – et il y a toujours quelques outils de Gnome qui sont utilisés, comme le terminal, le gestionnaire de fenêtre devenu petit à petit environnement de bureau pouvait enfin dire : je suis délivré de ma base d’origine.

La version 2.0.0 de Cinnamon a été rendue publique en octobre 2013, et la première Linux Mint à proposer cette version a été la LinuxMint 16, basée sur la Ubuntu 13.10 alias Saucy Salamander.

Oui, à l’époque, LinuxMint utilisait la dernière version d’Ubuntu disponible, qu’elle soit LTS ou court terme. J’ai pu retrouver la version en question sur un miroir brésilien et j’ai donc installé l’ensemble dans VirtualBox.

Oui, c’était la première version à peu près complète du gestionnaire de fenêtres qu’était encore Cinnamon à l’époque. Il faudra attendre encore quelques versions avec l’arrivée des Xapps en 2016 pour que le terme de gestionnaire de bureau soit plus justifié.

Un trop plein d’environnements de bureau dans le monde du logiciel libre ?

J’ai souvent critiqué la divers…dispersion dans le monde des distributions GNU/Linux qui fait que n’importe qui, partant d’une base précise avec un fond d’écran différent et un navigateur autre que celui du projet d’origine devienne une distribution. C’est à cause de cela qu’il y a plusieurs années j’ai inventé l’acronyme « DGLFI » pour Distribution GNU/Linux Franchement Inutile.

Or, dans les commentaire sur l’article parlant de la version bêta du Cosmic Desktop Environment, certaines personnes m’ont fait remarquer qu’il y avait de plus en plus d’environnement, et que ça devient illisible. Voyons cela. Heureusement, je ne parle des gestionnaires de fenêtres dont un nouveau apparait chaque semaine ou presque !

Si on reste dans les environnements dont le développement est des plus actifs, on a par ordre alphabétique :

  • Cinnamon (qui n’est plus un fork de Gnome 3.x depuis la version 2.0 en 2013)
  • Gnome
  • KDE
  • LXQt
  • Xfce

La plupart ont un cycle de publication régulier, allant de 6 mois (Gnome et KDE principalement) à 2 ans (Xfce). Pas de Deepin ni de Budgie qui semblent ne bien fonctionner qu’avec leurs distributions attitrées. Pourquoi n’ai-je pas listé Mate Desktop ? Pour deux raisons :

  1. La première est que son développement s’est tellement ralenti qu’il y est passé d’une version annuelle à une au bout de deux ans et demi. Cf la page d’accueil du projet.
  2. La deuxième ? Sur son GitHub, sur la quarantaine de composants qui constituent l’environnement, seul trois ou quatre ont une version de développement disponible, du moins au 25 septembre 2025, moment où je rédige cet article.

Quant à l’idée de fusionner les codes de Mate Desktop et Xfce, cela doit tenir plus du cauchemar qu’autre chose. Quant à Cosmic Desktop Environment, il est encore trop jeune pour être listé dans les environnements de bureau majeurs.

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