Je dois l’avouer, mais je ne comprends pas pourquoi le distro-hopping existe encore dans le monde linuxien en 2018. Autant j’ai été une grenouille sautant de distributions en distributions dans les années 1998 à 2006, autant avec l’arrivée de produits assez mûrs comme la Ubuntu 6.06, j’ai largement moins senti le besoin de changer de distribution comme de chemise.
J’ai écrit un article en septembre 2012 sur la Ubuntu Dapper Drake qui m’avait permis de me poser et d’arrêter de jouer la sauterelle. Ensuite, j’ai atterri sur Archlinux que j’utilise sans discontinuer (ou presque) depuis mi-2009. Ce qui fait dans les 9 ans au moment où je rédige ce billet début octobre 2018.
Depuis le milieu des années 2010, les distributions « grand public » sont arrivées à un degré de perfectionnement et de ressemblance qui justifie de moins en moins le fait de sauter d’une distribution à une autre au moindre « pet de travers ».
Cela me fait penser à une réplique de Jack Nicholson dans « Les Sorcières d’Eastwick » concernant les hommes cocufiant leurs femmes… Mais je vous laisse découvrir ce film de 1987 où il donne la réplique à Cher, Michelle Pfeiffer et Susan Sarandon.
C’est à peu près la même chose avec les distributions GNU/Linux modernes, à savoir celle sortie depuis le milieu des années 2010.
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