Un mois après l’annonce de FreeMobile : les MVNO premières victimes de la chute des prix ?

Il y a un mois, Xavier Niel annonçait ses deux forfaits pour la téléphonie mobile. Deux forfaits assez simples : 15,99 € ou 19,99 € pour du tout illimité (en voix, SMS et MMS, sauf les données limitées à 3 Go), 2 € (60 minutes + 60 SMS ; 0,01 € le SMS supplémentaire, 0,05 € la minute supplémentire de voix).

Autant dire que c’est un tsunami qui s’abat sur le triumvirat historique (Bouygues, SFR, Orange) et leurs « faux-nez » que sont les MVNO.

Il faut dire que l’annonce de Free a surpris tout le monde. Spécialement les MVNOs et leurs forfaits illimités. J’ai donc pris les 3 principes MVNO (NRJ Mobile, Virgin Mobile et La Poste Mobile), avec le téléphone Samsung Galaxy Ace. Forfaits mis en place pour répondre à l’attaque de Free Mobile.

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HP et sa tablette à 99$ / 99€ : la fin des tablettes chères ?

Depuis que HP a annoncé en fanfare qu’il se recentrait sur son coeur de métier (imprimantes, scanner et compagnie), sa division tablette solde les stocks en les vendant à un prix plus qu’intéressant : à partir de 99$ / 99€…

Il n’est pas difficile d’imaginer la ruée sur les tablettes en question.

Mais surtout, cela a montré, « un peu à l’absurde », que les tablettes sont vendues largement plus chères que leur vrai coût, par exemple avec la tablette phare, l’iPad 2, vendu à 489€ en entrée de gamme… Et qu’elle ne revient qu’à 326$, soit 228,49€ au moment où je rédige cette article. En dehors du logiciel, qui ne doit pas couter quand même autant, voire plus que le matériel en lui-même… Du moins, faut espérer…

Et pour 489€, on a souvent un bon portable – donc avec un clavier – chose qui manque cruellement à une tablette.

Comme l’a mentionné Cyrille Borne dans un de ses excellents articles, si les tablettes sont à la mode, elles sont largement inférieur à un portable, ne serait que par l’absence de clavier, de souris. Car le tout tactile, c’est bien beau, mais cela a ses limites. Faire une lettre sur un écran tactile, je n’imagine pas le temps que cela doit prendre.

Je pense que sur certains plans, mon vieux portable de près de 3 ans (un Acer 5520, 3 Go de mémoire, 160Go de disque) doit être plus puissant qu’un iPad, ne serait que coté capacité de stockage.

Les tablettes ? Un gadget pour les personnes allergiques aux claviers et autres souris. Bref, un marché de niche qui reproduira celui des netbooks qui sont vraiment trop chers pour leur puissance…

Et si une des causes de la crise de la musique enregistrée était le format de la musique ?

C’est en écoutant le sublime « Still » de Nine Inch Nails que je rédige cette baffouille. Bafouille que je voulais écrire depuis pas mal de temps, mais pour laquelle j’avais besoin de temps.

Depuis une dizaine d’années, la musique enregistrée a connue une révolution majeure : elle s’est de nouveau dématérialisée. Comme la musique est par définition immatérielle, cela ne fait pas l’affaire des vendeurs de galettes qui vendent justement des supports qui contiennent la musique.

Je suis né au milieu des années 1970, et j’ai connu les principaux formats de stockage de musique. Le vynil (qui semble renaître de ses cendres, tel le phénix), la cassette stéréo et le format CD.

Inutile de parler des défauts du vynil : craquements qui arrive au bout d’un certain temps, impossible de choisir la chanson qu’on veut écouter. Quand la cassette stéréo arrive au début des années 1980, c’est une industrie qui a le transit intestinal facilité qui annonce avec des airs de Cassandre : « Home Taping Is Killing Music« .

En effet, il suffisait à l’époque d’avoir une chaine avec deux emplacements pour des cassettes stéréo dont un qui servait à enregistrer. Mis à part que le temps nécessaire était égal à celui de la durée de la cassette. Révolution à l’époque, car on pouvait tranquillement mettre la lecture en pause et reprendre une heure plus tard la lecture là où on l’avait arrêté.

Moins fragile que le vynil, je ne compte plus le nombre de cassettes enregistrées que j’ai du balancer à la poubelle car elles s’étaient usées et distendues 🙁

1982 : le CD arrive, les vendeurs de supports se frottent les mains. Après avoir fait passés leurs clients à la caisse une première fois (vynils vers cassettes), ils allaient pouvoir recommencer une nouvelle fois avec une nouvelle transition : cassette vers CD.

CD qui promets monts et merveilles : support inusable – que les personnes qui ont été obligés de jeter des CDs audio rayés lèvent le doigt – qualité numérique alors que pour une chaine numérique (DDD), il y avait 15 AAD et ADD (les jeunes n’ont pas connus cette époque glorieuse) – et surtout à l’époque un support incopiable. Car les graveurs sont lents (1 heure pour copier un disque d’une heure), et hors de prix.

J’ai eu mon premier graveur vers 1998, soit près d’une dizaine d’années après mon premier CD audio, acheté vers 1989.

Pendant une grosse quinzaine d’années, les vendeurs de galettes s’en mettent plein les fouilles, entre les rééditions, et les artistes savonettes de l’époque, que ce soit pour la Dance ou les Boys Band…

Mais tout ce qui commence à une fin, et voici arrivé Napster, le premier réseau d’échange musical, et d’un format qui sera longtemps voués aux gémonies, car sans limitations techniques, le mp3.

Les vendeurs de galettes prennent alors de nouveau peur, et après avoir vendu un album lisible nulle part ils font voter un peu partout dans le monde des lois pour criminaliser le partage de fichier (dont les célèbres DADVSI, Hadopi 1 et 2).

Car le problème de l’offre légale sur le net, c’est son coût, les formats qui sont souvent castrés par des DRMs ou par un format qui n’est pas universel – pourquoi se soucier des 5% d’utilisateurs de Mac et des 1 à 2% des linuxiens ? – et qui sont un vrai scandale sur le plan répartition des sommes reversées aux artistes.

Et la portabilité des morceaux est souvent aléatoire, surtout si on change de baladeur numérique…

Même si j’ai moi même voué aux gémonies à une certaine époque ce bon vieux CD, j’avoue que j’y reviens, car c’est malgré tout un format ouvert.

Quand j’achète un CD qui correspond aux normes définies par le Red Book et non les pseudo CD dits « Copy Controlled » – je peux l’encoder dans le format que je veux : flac (non destructif), mp3, wav, ogg, ou au pire en wma.

Evidemment, cela demande de la place, car il faut stocker les galettes. Mais quand on voit la qualité de certains albums comme celui d’un « Everyone Is Everybody Else » ou le coffret deluxe du « All That Could Have Been » j’avoue que j’ai plaisir à les avoir.

Evidemment, cela a un coût. Mais avec des sites qui cassent les prix comme priceminister, cela devient abordable.

Pour info, voici la liste des albums que j’ai acheté depuis janvier 2010 :

Barclay James Harvest :

  • Everyone Is Everybody Else
  • Time Honoured Ghosts
  • XII

Nine Inch Nails :

  • Things Falling Apart
  • Fixed
  • Everyday Is Exactly The Same
  • And All That Could Have Been – deluxe (après avoir revendu mon exemplaire « simple)
  • Y34RZ3R0R3M1X3D

Pink Floyd :

  • The Piper At The Gate Of Dawn
  • A Saucerful Of Secrets

Deep Purple :

  • In Rock
  • Made In Japan

Et pour finir, Berlin de Lou Reed. Assez éclectique comme ensemble, mais à l’image de mes goûts musicaux.

Et pour l’ensemble, j’ai du en avoir pour en gros 75 €. En comptant large. J’ai décidé de ne plus acheter le moindre album au dela de 10 €, car je considère que c’est le prix à ne plus dépasser pour un CD simple, 15 € pour un album double.

Maintenant, on verra combien d’albums j’achèterais dans le courant du deuxième trimestre, mais surement à peu près autant, mais à prix cassé, car j’en ai marre d’être pris pour une vache à lait par les maisons de disque.

Quoique l’idée d’une vente à prix réduit commence enfin à faire son chemin dans le cerveau reptilien des dinosaures de l’industrie musicale