Dans un article publié sur le blog-libre, Cep a pondu un article très intéressant, dont je reproduis ici un morceau qui m’a interpellé :
« […]Ceci me pousse à parler de diversité. Je le dis tout de go, les forks, les dérivés, ne me dérangent pas du tout et pour les iso anecdotiques, et bien je ne les vois pas, je les ignore même.
J’entends souvent crier au gâchis, à la dispersion, la complexité de choix, de développeurs irresponsables et plus soucieux de leur petite personne que de l’intérêt général.
Certes, et après ? de quel droit devrions-nous restreindre les initiatives personnelles ? les travaux et essais de quelques-uns, isolés ou pas et les obliger à se cantonner dans un travail sérié, restreint, pour le soi-disant bien du plus grand nombre ? Non, ces personnes ont tout à fait le droit de tester des projets, voire de se tromper et de se retrouver dans une impasse, une route sans issue, de se décourager ou d’intégrer ensuite une grosse équipe de développement.
Si on avait écouté cette voie d’une prétendue sagesse on en serait peut-être toujours à un monde des distributions Linux cantonné à une Slackware, une Debian, une Redhat. Malgré les très grandes qualités de ces ancêtres qui sont d’ailleurs toujours le tronc commun et indispensable de bien des dérivées, une chose est certaine, les grandes avancées vers la simplification initiée par Ubuntu pour ne citer qu’elle n’aurait jamais eu lieu. Et, à ce titre, la Mint Cinnamon, pur produit de cette possible diversification est un exemple parfait de ses bienfaits.[…] »
Tout ce beau discours, sur lequel je souscris en partie est une façon de mettre la poussière sous le tapis. Car c’est un discours qui est à la fois techniquement recevable, mais complètement inadapté pour populariser le logiciel libre dans son ensemble.
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