Summer Fades Away : quand Mono s’exporte dans l’Empire du Milieu.

Mono, c’est le célèbre (hum) groupe de post-rock japonais que j’ai découvert via leur concert « Holy Ground : NYC Live with The Worldless Music Orchestra« .

Via un post dans la communauté Post-Rock sur google+, et en fouillant via des liens, je suis tombé sur le premier album de Summer Fades Away, « We Meet the Last Time​,​Then Departure »

Publié sur le label pékinois 1724 records, le groupe fortement inspiré par Mono, propose un style équivalent, en légèrement moins saturé, mais tout aussi bon. Un mélange de cordes, de clavier, de percussion qui emporte l’auditeur en moins de deux. Mais toujours en douceur, et progressivement.

L’album dure 45 minutes (pour uniquement 6 titres, qui durent de 3 à 9 minutes). Le titre « central », Yukiho, offre une pose tout en douceur, tout en légèreté qui intrigue au départ, qu’on pourrait qualifier de « folk ».

Si vous aimez le post-rock à la Mono, vous craquerez vite pour le groupe. Sinon, vous pouvez toujours découvrir ce style de post-rock instrumental qui change de ce qu’on peut entendre sur les ondes radios.

kindlewood : de la dreamfolk nord américaine planante.

kindlewood est un groupe de dream folk originaire de la région de Baltimore qui a produit depuis fin 2010 deux albums, un EP et un album long. Il est composé de Galen et Kelci Smith et de Jamison Lyman.

J’ai découvert le groupe avec l’album « Desiderium » sur lequel j’ai eu un coup de coeur, et j’ai par la suite écouté leur EP « I don’t believe in Ghosts« . Commençons par l’album sorti en mai 2011.

Pour définir la musique du groupe, prenez de la folk acoustique, avec des influences qu’on pourrait qualifier de celtique, avec l’utilisation de cordes et d’accordéon comme sur le titre éponyme, titre très rythmique et qui emporte rapidement l’auditeur dans son monde.

Dès la première piste, on est pris dans une atmosphère intimiste, où la voix de la chanteuse accompagne les cordes. Les pistes se suivent naturellement, toujours avec la même ambiance planante, reposante, calmante, berçante.

A noter que dans le premier album, il y a un titre à moitié chanté en français, le sixième, « Mon Ami ». Et j’avoue que j’ai toujours trouvé charmant une voix féminine américaine qui s’essaye sur du texte en français. Un charme certain 🙂

C’est bien simple, il n’y a rien à jeter dans cet album, que ce soit les pistes uniquement instrumentales comme « Interlude » ou les morceaux chantés dont le très bon « Reverie » ou encore « Wrung & Possibly Broken ». Les 45 minutes passent et on se dit déjà ? Et on se le remet pour se caresser une nouvelle fois les oreilles.

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« Songs from a Fall » de Robin Mitchell, un peu de douceur, ça fait du bien !

Encore une découverte que je dois à Toine du site @diffuser.net. Robin Mitchell est un auteur anglais qui mélange folk, jazz, blues et pop. Fin novembre 2012, il a livré son dernier EP en date, « Songs from a Fall ». Après l’avoir écouté, j’ai craqué, commandé un des 250 exemplaires en version physique.

Cet EP de 17 minutes commence en douceur avec « Steady Going ». En fermant les yeux, on pourrait s’imaginer autour d’un feu de camp, avec une personne en train de jouer de la guitare et de chanter. La mélodie est très accrochante, et on se laisse bercer.

Le deuxième titre, « Steps » est plus « dynamique ». Mais il est tout aussi accrocheur. Et un peu plus « pop » que le premier. Avec le troisième titre « Sparrows », on arrive dans de la folk des plus classique. La quatrième piste est celle que j’aime le moins, à cause de la fin trop répétitive. La dernière piste, « Fairground » clot en beauté les 17 minutes de cet album.

Il y a d’autres albums, la plupart en téléchargement gratuit. Il doit sûrement y avoir d’autres pépites à découvrir. Je vous laisse, je vais y poser une oreille 😉

Untitled de Ghost Marrow : du bon trip’hop tout en douceur.

Ghost Marrow, c’est le projet musical de l’artiste californienne Aurielle Zeitler. J’avoue que j’ai pris du retard pour parler de cet album. La première fois que je l’avais entendu, c’était en septembre dernier. J’avais fait un don pour la version numérique de l’album. Et j’avais oublié d’en parler… Mea culpa 🙁

Et puis, hier soir, en vérifiant mes artistes et groupes préférés sur Bandcamp, j’ai vu qu’une version physique de l’album était disponible.

L’ayant acheté, j’ai eu envie de vous parler de l’album. C’est un album qui mélange rock, trip-hop, des mélodies à la Portishead (groupe que j’adore), avec une musique plus typée ambiante. Les pistes alternes des morceaux très doux, très léger, faisant penser aux créations de Beth Gibbons sur son album solo avec Rustin’ Man. Et des titres plus typés trip-hop avec des rythmes saccadés.

C’est ce qui en fait un très bon album, qui permet de se caresser les oreilles de bon matin. Surtout quand on se laisse porter par la voix d’Aurielle Zeitler.

A vous de voir maintenant.

« When the broken bow : We, the Dangerous Weapons », merci Bandcamp !

Bandcamp, dois-je le répéter encore une fois ? – est une mine d’or. Surtout quand on prend le temps de fouiller un peu, et surtout d’utiliser les recommandations.

Grace à Bandcamp, j’ai fait exploser ma bibliothèque musicale. Et il y a quelques jours, je tombe sur une recommandation qui m’intrigue : « We, the Dangerous Weapons » du groupe « When The Broken Bow ». J’avoue que la pochette d’un album joue beaucoup pour me forcer à l’écouter.

Je mets le le lien de coté, et le soir même, je lance la lecture. Et boum ! La claque, dès les premières secondes.

Et arrivé à la moitié des pistes, j’avais déjà dégainé mon compte paypal pour acheter l’album. Mais parlons d’abord rapidement du groupe. C’est un trio, formé par Ali Ippolito (piano et chant), Justin Stimson (à la basse) et Quentin Whitman (percussions), originaire de Portland, Oregon.

Le trio propose un rock assez doux, très classique et très mélodique. La piste d’intro propose une musique appaissante, presque une berceuse. Cette mise en bouche permet d’introduire un rock reposant, dont le duo piano-chant d’Ali Ippolito apporte un coté « sucré ».

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