Missine+Tripstoic : où comment découvrir le tripoprock !

Vous le savez sûrement, j’ai toujours été fasciné les sous-genres que certains genres musicaux peuvent proposer. Dans la famille du metal, c’est bien simple, une araignée n’y retrouverait pas ses petits même en cherchant durant des années.

En fouillant sur le réseau encore plus fantomatique que Google Plus, j’ai nommé diaspora* et spécialement son pod qu’est la framasphere*, je suis tombé sur un billet qui m’a interpellé en utilisant l’étiquette #musique.

Je suis donc allé sur le site officiel qui permet de télécharger gratuitement et librement le premier album d’un groupe qui propose un mélange qu’on peut définir ainsi : un tiers de trip-hop, un tiers de pop et un tiers de rock.

D’ailleurs, j’aurai pu penser en regardant le nom du groupe à une formation digne du post rock, étant donné que la dénomination complète est : « Missine + Tripstoic and 2 Ghosts From The Orchestra »

Suffit de prendre une bonne inspiration et on y arrive 😀

L’album comporte 13 pistes pour un total de 67 minutes. Ce qui nous donne une bonne moyenne.

Je tiens à préciser que j’ai été initié au trip-hop par Portishead. Par conséquent, je suis assez exigeant sur ce que je peux me mettre dans les oreilles.

Avec la piste d’introduction, je me suis senti à l’aise. Même si la chanteuse n’a pas la voix doucement éraillée de Beth Gibbons, elle m’a tout de suite accroché à l’oreille. Les disques « scratchés » du trip-hop sont ici remplacés par une guitare juste ce qu’il faut de maltraité 🙂

Dès la première piste, on est plongé dans ce qui sera l’ambiance du reste de l’album. Un cocktail de trois genres musicaux.

Avec des pistes comme « I See The World », « Ask It » ou encore « No Fear » (uniquement instrumentale) , on sent l’influence pop-rock du groupe. Les guitares ont tendance à être un peu plus nerveuses. Et un duo de voix entre la chanteuse et une plus « robotique » sont présentes presque à chaque fois. À cette liste, on pourrait rajouter l’introduction à la guitare électrique de la piste « Our Love » et celle de « Good Trip ».

C’est le genre de pistes qui donne « une sacrée pèche », faut-il préciser 🙂

Vous préférez les pistes plus inspirées trip-hop ? Alors, jetez-vous sur « Je Dis » (seule piste chantée ou plutôt parlée en français d’ailleurs), « Are You Crying », « Addiction » (la piste la plus longue de l’album et terriblement hypnotique) ou encore « All Is One » (même si la piste s’énerve un peu sur la fin). Sans oublier « Old Creation ».

Les deux dernières pistes « Listen To The Silence » (et sa partie purement instrumentale) et « Natural End » finissent l’album en beauté, avec ce genre musical qui je l’espère sera encore exploité par le groupe.

Pour conclure cet article, je sens que le graveur de mon PC portable (celui de mon ordinateur fixe a rendu l’âme) va chauffer… Du moins quand j’aurai pris des CD vierges… À moins que je ne tente ma chance auprès du groupe pour en acheter une version physique officielle ? Pour le moment, je ne sais pas 🙂

2 réflexions sur « Missine+Tripstoic : où comment découvrir le tripoprock ! »

Les commentaires sont fermés.