« The Serpent’s Egg » : l’oeuf de la transition de Dead Can Dance.

1988. Dead Can Dance sort son quatrième album, « The Serpent’s Egg ».  C’est l’album de la transition, un album qui a encore des influences « spirituelles » (comme le magnifique « The Host Of The Seraphim ») vers des influences plus médiévales qui seront le coeur de l’album suivant « Aion« .

La couverture de lalbum The Serpents Egg
La couverture de l'album "The Serpent's Egg"

Un autre morceau de choix, c’est la ballade « Severance », baignée d’orgues médiévales, qui transporte l’auditeur dans un monde calme.

Même si l’album est assez court, 37 minutes seulement, c’est un voyage musical qui transporte l’auditeur vers une ambiance médiévale. Pas le meilleur album de Dead Can Dance, mais un morceau de choix au minimum !

SpiritChaser : le testament « tribal » de Dead Can Dance.

Quand j’ai découvert Dead Can Dance, l’amie qui m’a conseillé ce groupe m’a dit d’éviter les deux albums de début et de fin, à savoir l’album éponyme, sorti en 1984 et « SpiritChaser« .

SpiritChaser de Dead Can Dance

Il est vrai qu’en 1996, quand l’album sort, Dead Can Dance entame sa 12ième année d’existence. Après la tendance médiévale / orientale entamée par « Spleen and Ideal » et terminée par « Into The Labyrinth », une tendance plus tribale fait son apparition. Le sublime « Niereka » entame l’album. Après des bijoux comme « Indus », ou encore « Devorzhum ». Certains titres sont un peu long, mais néanmoins envoutant, comme « Song of the stars » ou encore « Song of the nile ».

Un tournant assez intéressant de Dead Can Dance. Dommage qu’un album n’ai pas suivi pour confirmer cette tendance « ethnique » assez rafraichissante à l’époque des bodybuildés boys band…

« Le passage de la nuit » : destins croisés selon Haruki Murakami.

Ce court roman de l’écrivain japonais Haruki Murakami (2004) nous plonge dans la métropole qu’est Tokyo.

Durant l’espace d’une nuit, l’auteur nous montre les destins croisés de deux soeurs, d’un jeune musicien, d’une prostituée chinoise, d’un informaticien blasé, d’une gérante de « love hotel » vindicative et d’une femme de chambre fugitive.

Murakami nous plonge dans ce Tokyo nocturne, et nous mets à la place d’un caméraman, d’un réalisateur qui s’amuse à mélanger les destins de personnes qui n’auraient jamais du se croiser.

Déroutant est le premier terme qui me vient à l’esprit. Cependant, ce roman est très agréable à lire. Je ne saurais trop le conseiller si on veut voir comment un auteur peut attiser l’intérêt du lecteur.

Excellent livre.

« Spleen and Ideal » : quand Dead Can Dance invente son propre style.

1985. Le deuxième album de « Dead Can Dance » sort. Sous le nom énigmatique de « Spleen and Ideal » (un clin d’oeil à Charles Baudelaire et ses « Fleurs du mal » ?), le duo Lisa Gerrard – Brendan Perry commence à mettre au point son style musical.

Un mélange de musique médiévale, religieuse (comme avec le morceau d’introduction « De profundis » ou un peu plus loin avec « The Cardinal Sin »), plus spirituelle.

Cette tendance qui marquera le groupe jusqu’au très médiéval et néanmoins superbe « Aion » dont j’ai parlé sur mon autre blog. On sent le travail effectué par Lisa Gerrard pour nous faire écouter sa voix. Un album qui a quelques bijoux – en plus des deux pistes cités un peu plus haut, pourrait-on oublier le « Enigma of the absolute » avec son rythme envoutant, hypnotique ?

Un album à écouter, peut-être le premier bon album du duo. J’avoue que je n’ai pas accroché au premier album du duo pour le moment, trop « new wave / cold wave » à mon goût 🙁

« Le dernier restaurant avant la fin du monde »…

J’ai fini il y a quelques jours le deuxième volume de la trilogie en cinq volumes de Douglas Adams.

Autant le premier volume m’avait enchanté, autant celui-ci m’a laissé un peu sur ma faim.

Il est vrai qu’on rit beaucoup dans ce volume, mais la loufoquerie est parfois un peu excessive. Il est vrai que la poésie vogonne vaut son pesant de torture, et que la bureaucratie des Golganfricheux vaut largement « La maison qui rend fou » du film « Les douzes travaux d’Astérix ».

Marvin est toujours autant dépressif, Zaphod toujours autant déjanté. Il est vrai que le Restaurant est un bonheur de loufoquerie.

Si je donnais un 19/20 au premier volume, celui-ci aurait seulement un petit 15/20.

J’ai reçu le troisième volume aujourd’hui, et j’espère que le niveau sera aussi bon que le premier volume.