En vrac’ musical du mercredi.

Comme chaque mercredi, les derniers albums qui ont carressé mes oreilles.

Pour finir, on peut se dire que l’année 2016 sera sur le plan culturel assez merdique. Outre les décès de Davie Bowie ou de Jimmy Bain, le tournage de Blade Runner 2 est annoncé pour juillet 2016. Nooooooooon !

Bon mercredi malgré tout.

En vrac’ rapide et culturel.

Un minuscule en vrac’ culturel pour une fois.

Ce n’est pas grand chose, désolé, mais j’ai pas mal de choses en cours en ce moment, et pas forcément informatique 🙁

En vrac’ rapide et dominical.

Un petit en vrac’ rapide en ce dimanche qui précède la fête la plus commerciale de l’année.

Voila, c’est tout pour ce dimanche. D’ailleurs, je compte lever un peu le pied durant la très sincère période des fêtes de fin d’année.

L’industrie de l'(in)culture cinématographique, musicale et écrite est-elle « mentalement » bloquée en 1993 ?

Dans un article du webzine NextInpact, on peut lire les pleurnicheries des « ayant tous les droits », voulant la mise en place d’un système de radars automatiques contre les méchants internautes qui ne passe pas par la tristement comique offre légale.

Le morceau de choix est la phrase suivante sur la soi-disant offre légale (qui est risible au mieux) :

Conclusion : « l’argument de l’absence d’œuvre, leur diffusion à un rythme qui ne convient pas, c’est faux ! C’est de la démagogie. Il faut arriver à sanctionner le piratage qui est du vol ! (…) On n’arrivera pas à vendre des séries si on ne le combat pas. »

Outre le fait qu’une copie illicite n’est pas du vol, du moins au sens entendu par le Code Pénal – à moins que la copie d’un fichier qui le multiplie soit la même chose qu’une soustraction (faut-il redéfinir les mathématiques ?) – que dire de l’offre légale actuelle pour les oeuvres cinématographiques ?

Elle souffre d’une incongruité, la chronologie des médias, héritage des années avant l’arrivée du réseau des réseaux. Pour mémoire, la chronologie des médias, définie légalement depuis 1982 et adaptée pour les nouveaux moyens de diffusion en France, est la suivante pour un film.

  • Jour J + 4 mois : uniquement en salle, vous savez l’endroit qui empeste le beurre chaud et où le soda est roté bouche ouverte
  • Jour J + 4 mois et 1 jour : location et achat de DVD, Bluray et VOD sans abonnement
  • Jour J + 10 mois : passage sur les chaines cryptées partenaires du cinéma
  • Jour J + 1 an : passage sur les chaines payantes
  • Jour J + 22 mois : passage sur les chaines payantes ayant aidé à la coproduction du film
  • Jour J + 2 ans et demi : passage sur les chaines payantes
  • Jour J + 3 ans : passage sur les plateformes de VOD avec abonnements (Netflix et compagnie)
  • Jour J + 4 ans : passage sur les chaines non cryptées

Continuer la lecture de « L’industrie de l'(in)culture cinématographique, musicale et écrite est-elle « mentalement » bloquée en 1993 ? »

Diplomatie : un film magistral sur une nuit de tension.

Même si René Clement a fait un film magistral sur la libération de Paris en 1966, avec son « Paris brûle-t-il ? », le combat de longue haleine de Raoul Nördling pour éviter que Paris ne soit dynamité méritait largement un film à lui tout seul.

C’est ce qu’à fait Volker Schlöndorff avec « Diplomatie ».

Dans ce tête à tête en huis-clos, on voit comment Raoul Nördling, interprété par André Dussolier, fait tout son possible pour que le général Dietrich von Choltitz, interprété par Niels Arestrup, limite les dégats et sauve la ville.

C’est une réalisation magistrale, même si les dialogues sont un peu trop typé « théatre » par moment. On y retrouve les grandes règles de la tragédie : unité de lieu (la ville de Paris), unité de temps (la nuit du 24 au 25 août 1944), unité d’action (le combat de Raoul Nördling).

C’est donc pour moi une agréable surprise, que je ne saurais trop conseillé aux personnes qui s’intéresse à cette période critique de l’histoire récente, même si les faits ont eu lieu il y a environ 70 ans.