Bilan culturel de l’année 2011.

J’ai toujours été un passionné de musique. Et sur les 280 albums de ma musicothèque, voici ce que j’ai acheté cette année, une partie que je n’aurais jamais surement daigné écouté voire acheter sans le prêt d’amis, l’écoute en flux ou de manière moins avouable 😉

rhythmbox - près de 3000 morceaux !

Collection 2011

Sans oublier de nombreux artistes et groupes qui publient sous licence art libre ou creative commons comme Garmish, Goodbye Kumiko, Bats On A Swing, et tout ceux dont j’ai parlé en cette année 2011. Et je tiens à remercier « Au Bout Du Fil » et « @diffuser.net » pour certaines découvertes.

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Merci la BBC pour cette excellente adaptation.

J’avais il y a quelques années lu en anglais, puis en français l’un des romans principaux de Jane Austen « Orgueil & Préjugés ».

Ce roman dépeignant de manière crue le milieu de la bourgeoisie anglaise de la fin du 18ième montrait un milieu de rentier, obsédé par l’argent, les mariages, et la peur du déshonneur.

J’avais pu voir et j’avais été énormément déçu par la version où joue Keira Knightley. J’ai pu hier acheté le double Blue Ray (ben oui, j’ai une freebox revolution et une TV HD, autant en profiter) de la version réalisée pour la BBC en 1995. Et c’est une claque monstrueuse.

Le duo Colin Firth – Jennifer Ehle rend tout le piquant et l’acidité du roman de Jane Austen. Même si l’ensemble dure plus de 5 h 30, on est passionné d’un bout à l’autre. J’avoue que j’ai du hier soir me limiter au premier disque, et que ce matin, je me suis régalé avec le second.

Si vous voulez voir une adaptation de qualité, n’hésitez pas !

Doit-on être « imPUR » pour se cultiver cinématographiquement parlant ?

Une amie m’a donné récemment un paquet de vinyls. Parmi ceux-ci, j’ai pu trouver deux bande-originales : « Diva » et « Flashdance ». Ce qui m’a permis de compléter ma collection de bande originale au format vinyl : j’avais déjà « Hair » (un double vinyl) et « Midnight Express ».

Vinyls de bande originale

Je me suis dit, je vais surement pouvoir trouver ces vieux films (qui date de 1978 à 1983). Quand même, des films qui ont une trentaine d’années en moyenne, ça doit se trouver sur des plateformes légales.

Donc, j’ai voulu rester dans la légalité, et décidé de voir les plateformes recommandées. J’ai décidé de rajouter à ma liste le film culte « Blade Runner » (1982), et un autre plus ancien mais tout aussi culte, « La Grande Evasion » (1963).

Partons sur la page consacré à la vidéo sur le site http://www.pur.fr/

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Deux films vu récemment.

J’ai passé une période où je n’ai presque rien regardé. Après m’être procuré la bande originale du film « Ascenceur pour l’échafaud » du génialissime Miles Davis, j’ai eu envie de voir ce film sorti en 1957.

 

Dans ce premier film « classique » de Louis Malle (il n’avait fait que 3 documentaires auparavant, dont un qui s’appelle « Le monde du silence » avec un certain Cousteau), on trouve les ressorts de la tragédie classique, matiné de roman noir, et de crime presque parfait.

L’ascenceur, personnage central de l’histoire, joue le rôle du grain de sable qui bloque la machine. D’un crime parfait, on arrive à un bilan plus lourd.

Et revoir Jeanne Moreau aussi jeune, cela fait un choc, surtout pour les trentenaires qui n’ont jamais vu Jeanne Moreau dont les traits du visage était embellis par son âge.

Le deuxième film, c’est un film assez méconnu – malheureusement – sorti entre les deux premiers volets de Matrix (saga qui m’a toujours laissé indifférent).

Ce film, j’en avais eu connaissance, par le commentaire d’une personne sur mon article concernant un chef d’oeuvre de la SF des années 1980, « Blade Runner ».

Ce film, c’est Equilibrium. Film de science fiction à « petit budget » (seulement 20 millions de dollars), il nous place dans un monde dystopique, mélange savant de 1984 (pour l’endoctrinement des foules), du « Meilleur des mondes » (pour la drogue utilisée), de « Blade Runner » (des personnes autorisées à tuer à vue) et de « Farenheit 451 » (pour le coté destruction).

Dans ce monde dystopique, suite à une guerre nucléaire, une drogue « le prozium » est utilisée pour annihiler les sentiments, source des maux. Tout ce qui peut produire des sentiments, que ce soit l’art, la musique est impitoyablement détruit par des « religieux », des clercs de la religion du Tetragrammaton.

Affiche du film Equilibrium

L’histoire est centré sur le meilleur clerc de tous, zêlé qui est obligé un jour d’abattre son collègue car il avait commencé à avoir des sentiments. Ce qui le fait entrer dans un cercle qu’il ne peut briser.

Même si le film est assez violent par moment, l’ensemble est porté par un scénario largement mieux développé que les films à gros budgets actuels.

A découvrir donc, comme nombre de bons films qui passe inapêrçu à cause de productions plus commerciales :/

Deux colis qui m’ont fait plaisir.

Aujourd’hui, en revenant du travail, j’ai eu le plaisir d’avoir du courrier interessant. Deux colis en provenance des Etats Unis d’Amérique.

Le premier, c’est le deuxième album d’Alessandro Cortini, alias SonoIo. Du nom de « Red », ce deuxième album est plus abouti que le premier, peut-être même un peu plus pop donc plus « écoutable » pour les oreilles habitués à la soupe actuelle.

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Zenith, partie 3 : une fin assez « déroutante » et franchement conseillée ;)

J’avais parlé de Zenith au moment de la sortie de la première partie, en mars dernier. Je viens de visionner l’ultime partie, et je dois dire que c’est une série qui vaut largement le détour.

Zenith, c’est un « film/série » qui nous fait bondir de l’époque contemporaine en une apocalyptique et dystopique année 2044.

C’est aussi l’histoire d’un dialogue entre Ed Crowley et son fils, Jack, dit « dumb Jack ». Avant de visionner l’ultime partie, je me suis revisionné les deux premières. Et je dois dire que toutes les pièces du puzzle que constitue Zénith s’imbrique parfaitement et déroutera nombre de personnes.

Les deux premiers épisodes ont des sous-titres en français disponible sur addic7ed. Pour le deuxième épisode, j’ai essayé de faire une traduction « potable ».

Donc, si vous comprenez l’anglais, vous pourrez vous régaler avec la fin, sinon, il faudra attendre un peu, et qu’une personne se dédie pour traduire les sous-titres qui seront bientôt disponible.

Je ne dirais rien, je vous laisse le plaisir de découvrir la fin de l’histoire 😉

Film culte : « Blade Runner » de Ridley Scott

C’est en trollant papotant hier sur le canal IRC #frugalware.fr que je me suis aperçu à citer de mémoire certaines répliques du film « Blade Runner ». J’avoue que pour Noël, je me suis procuré le coffret 5 DVDs du film.

La première fois que j’ai vu ce film, c’était à l’époque des cassettes VHS. J’avais alors une grosse quinzaine d’années. Et bien sûr, c’était la VF, avec les pensées intimes de Deckard.

Ce fut d’ailleurs le premier DVD que j’ai acheté, vers 1998-1999. Cette fois, je découvris la version originale, avec le montage du réalisateur. Et j’avoue que c’est cette version que je préfère, surtout car la fin correspond aux désirs du réalisateur.

Film policier de science fiction, nous sommes projetés dans une vision polluée de Los Angeles en novembre 2019. Les unités Blade Runner (littéralement, les faucheurs) sont des policiers qui ont pour rôle d’éliminer les réplicants (des androïdes) qui n’ont plus droit de se trouver sur Terre.

L’histoire, basé sur le monde décrit par Philip K. Dick dans son « Do Androids Dream of Electric Sheep? » (Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques), nous sommes plongés dans une enquête où 4 gueules d’humains (un terme raciste employés pour désigner les réplicants) sont arrivés sur Terre.

Deckard est chargé de les retirer, terme employé pour parler d’exécutions de réplicants. Car les réplicants ont un problème : ils ont une durée de vie limité de 4 à 5 ans… Trop court pour qu’ils puisse développer ce qui les différencie des humains : des sentiments.

Certaines répliques sont cultes, comme celle de la bagarre entre Léon et Deckard, quand il lui dit : « Wake up, time to die ».

Ou encore, la tirade de Roy Batty, interprété par Rutger Hauer sur le toit de l’immeuble :

« I’ve seen things you people wouldn’t believe. Attack ships on fire off the shoulder of Orion. I’ve watched c-beams glitter in the dark near the Tannhäuser Gate. All those … moments will be lost in time, like tears…in rain. Time to die. »

La version française est moins poétique que l’anglaise. Le tout accompagné par la musique de Vangelis. Sans oublier les rôles interprété par Sean Young et Daryl Hannah.

C’est un des films que je peux regarder sans me lasser… Chacun son film culte, après tout 😉

Cinéma : le retour d’une rubrique à parution irrégulière.

Ma dernière chronique cinéma, c’était il y a 3 mois déjà

Pour faire un redémarrage en douceur, deux films… Dont une énorme déception. Et la déception est…

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Cinéma : boum, boum, boum !

Pour cette séquence culturo-cinématographique, j’ai décidé de parler de 3 films des années 1980 dans lesquels jouent Sophie Marceau : La Boum, La Boum 2, et L’Etudiante.

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Quand la culture libre est de bonne qualité…

Cela donne des résultats comme Sintel, les artistes de Jamendo, de Dogmazic, AlterMusique (dont le dernier album du compositeur Ehma), mais aussi des petits bijoux comme les films disponible sur la plateforme Vodo comme le petit film de synthèse « Legacy« .

Dans ce petit film de trois minutes, on est plongé dans le monde d’un extra-terrestre qui répond à un message venant de la Terre, et recherchant un spécimen humain… Même si le film n’est pas traduit, il est parfaitement compréhensible.

Autre oeuvre – pour laquelle j’attends avec impatience des sous-titres, même en anglais, même si j’ai compris le gros de l’histoire – est une sorte de « Taxi Driver » moderne, c’est « Person Of Interest« , qui nous mets dans la peau d’un vétéran de la guerre en Irak.

Enfin, et un peu plus « terre à terre », la version longue d’un documentaire sur les stars du yéyé lors de la tournée « Age Tendre et tête de bois », qui s’appelle « Etre et avoir été« .

Quelques créations du domaine de la culture libre que je ne saurais trop vous conseiller, pour changer un peu des machins proposés au cinéma actuellement qui ne valent pas franchement les 9 € qu’on paye pour les voir.

J’allais oublier… Un petit bijou d’une quinzaine de minutes, c’est l’album concept mis au point par Christopher Benett, et cela s’appelle « The Journey of the Starship Salvation ».

Album qui mélange musique de science fiction et musique d’ambiance, c’est idéal pour se relaxer.