ChromeOS de Google, c’est surement l’OS qui a fait couler le plus d’encre électronique depuis que son existence a été annoncée…
Ayant voulu tester en « grandeur nature » (ou presque) le dernier né des logiciels de Google, j’ai récupéré une compilation « vanilla » proposée par hexxeh.
Utilisant VirtualBox, je dois dire que je n’ai jamais vu un OS basé sur du logiciel libre qui devient tout le contraire du logiciel libre : une prison dorée, à l’image d’un MacOS-X d’Apple.
Outre les 9 points soulevés par Cyrille Borne dans un article assassin qui appuie à l’endroit douloureux – dont le point le plus important est l’insécurité des données entreposées sur des solutions « cloud-computing » – j’aimerais rajouter un autre point : l’absence énorme d’ergonomie de ChromeOS.
Outre le fait que l’OS ne se justifie qu’avec une connexion en permanence, son ergonomie fait penser un peu à celle qu’on voyait à l’époque de Microsoft Windows 1.0x. Une seule fenêtre, celle du navigateur Google Chrome, en plein écran. La moindre action un peu poussée – comme ne serait que régler l’heure, ou définir la page de démarrage – passe par le menu molette.
Vous avez besoin de gérer les tâches ? Faut en connaitre l’accès. Il faut faire un clic droit sur la barre de menu, et un gestionnaire de taches plus que rudimentaire (même celui de Xfce est mieux, alors qu’il est austère) apparaît.
La gestion des fichiers ? Un embryon de gestionnaire de fichier vous accueille. Et coté austérité, aller plus loin semble ardu.
Donc, à moins d’être un fanboy / une fangirl de Google, je ne vois pas franchement l’intérêt de cet OS… A moins de considérer que les données que l’on crée ne nous appartiennent pas, tout comme notre vie privée en ligne…