Qui peut encore croire au mirage du linux sur le poste bureautique ?

Note préliminaire ajoutée le 20 octobre : commentaires clos avant l’heure, le débat tournant à la politique de caniveau.

Derrière cette question il y a un constat qui fait mal. Linux – métonymie pour les termes distribution GNU/Linux – est présent partout, sauf sur l’élément le plus important pour donner un visage visible au logiciel libre, le poste de travail bureautique.

Dans un article sobrement intitulé « La révélation », Cyrille Borne nous déclare :

[…]Nous sommes en train globalement d’écrire tous la même chose, on est en train d’assister à une radicalisation du propos du peu de communauté libre francophone restant avec une propension à faire fermer la gueule de son voisin qui aurait le tort d’exprimer une opinion contraire.

L’idée de ce billet n’est même pas de constater ceci, mais c’est tout simplement autre chose. Le point commun entre Cascador, Fred, Alterlibriste, Iceman et moi-même, c’est que nous sommes tous globalement mariés, pères de famille, la quarantaine ou pas loin, que nous sommes actifs et que notre quotidien n’est pas nécessairement fait d’informaticiens. Je peux vous garantir que de graviter au quotidien dans une sphère non technophile, ça change tout. On ne parle pas d’informatique de peur de passer pour un martien, on ne parle pas d’informatique car on ne veut pas ennuyer les gens avec des sujets qui ne les intéressent pas, on considère l’informatique comme ce qu’il est, un outil, pas une philosophie.[…]

J’ai eu déjà l’occasion de parler de ce sujet dans un billet récent sur lequel je ne reviens pas, mais qui montre l’aveuglement – et je serai traité de troll de service comme le précise justement Cyrille dans son article – d’une partie de la communauté mondiale du logiciel libre. Difficile de regarder les choses en face quand on se masque les yeux.

Pour cette partie de la communauté mondiale du logiciel libre, rien ne compte plus que le code et rien que le code. Et les humains, c’est quantité négligeable ? Ou les développeurs en question sont-ils dans un monde où la majorité des utilisateurs sont des technophiles, à l’opposé complet des utilisateurs d’informatique dans la vie courante ?

Fréquentant des « michus » au quotidien, même si je sais qu’une distribution GNU/Linux conviendrait à la plupart de leurs besoins, je n’en parle pas. Par égoïsme ? Non. Simplement car je sais que l’immaturité de certains logiciels clés sera un facteur de retour vers MS-Windows. Aussi car je veux conserver un minimum de temps libre pour me consacrer à mes autres passions comme l’écriture. Ben quoi, c’est mal d’avoir d’autres centres d’intérêt que l’informatique ? 🙂

La dernière version de MS-Windows, au moment où j’écris ce billet la 10 en attendant la 11 qui sortira sûrement d’ici 2018, est une horreur au niveau de ses mises à jour, du respect de la vie privée et pourtant nombre de personnes préfèreront économiser pour acheter du materiel fruité que d’envisager une migration vers du linux. Et je ne les en blâme pas. Je dois dire que j’en ai tellement ma claque par moment que je les envie presque. Seul le côté ultra-fermé de l’OS à la pomme et son matériel hors de prix me font revenir à mon vieux machin acheté en 2010.

J’ai déjà expliqué – comme le trolleur de service que je suis pour la communauté technico-technique – à longueur d’articles les freins que pouvait rencontrer les utilisateurs tentés de faire le saut :

  1. L’impression d’avoir un énorme foutoir en face de soi vu l’offre pléthorique de distributions.
  2. Des logiciels mal finis à cause de l’éparpillement des ressources avec des projets parasites qui dépassent rarement les 6 mois d’existence.
  3. Les querelles de clochers qui étaient marrantes dans les années 1990 et qui sont lourdingues 20 ans plus tard.
  4. Les guerres techniques qui dispersent les efforts pour améliorer certains logiciels clés.

Je pense parfois qu’une partie des développeurs sont restés mentalement 20 ans en arrière, quand il fallait batailler durant une heure pour configurer l’affichage de son X ou obtenir un bip via la carte son. Il y a eu des developpeurs de tous les horizons qui ont su faire fi des guerres sans fins et se sont attelés à améliorer le code. Je vous renvoie à l’article sur le port de KDE 1.1.2 sur les distributions GNU/linux morderne pour montrer le chemin effectué depuis.

En 2016, installer une distribution, même pour technophile comme Archlinux est faisable en un tournemain, pour peu qu’on se documente.

Installer des distributions conviviales prend un gros quart d’heure, en fonction de son matériel, qui est souvent reconnu à 99% dès le démarrage, modulo des saloperies comme certains circuits wifi par exemple.

Je remercie les développeurs qui ont fait un boulot magnifique. Cependant, être développeur, ce n’est pas être ergonome, même si certains logiciels sont d’une ergonomie acceptable, contrairement à d’autres et la volonté de tablettiser l’interface utilisateur.

Il faudrait qu’une partie de la communauté mondiale du libre comprenne qu’il est peut-être temps de prendre en compte les remarques des utilisateurs qui ne sont pas technophiles. Même si c’est déplaisant et que cela fait perdre du précieux temps à optimiser une partie de leur code chéri.

Les utilisateurs « michus » s’en contrebattent les steaks de la philosophie et veulent juste un ensemble qui soit fonctionnel. Si le logiciel libre et son pendant apolitique open-source le permettent, c’est un bonus non négligeable.

Mais pour le moment, il faut dire les choses comme elles sont, c’est difficilement le cas. Comme l’a dit Cyrille dans son article, quand on arrive à un certain âge – surtout quand on a connu les distributions GNU/Linux dans les années 1990 – on a juste envie d’avoir quelque chose qui fonctionne, mais sans avoir besoin de passer 20 minutes à le faire démarrer.

Sans une offre qui se lancera sans coup férir sur des machines bridées par des installations de MS-Windows 10, le bureau linux restera du domaine du rêve. Ce n’est pas un Richard M. Stallman qui a déclaré : « Si le libre ne libérait que le logiciel, ce serait bien dommage ? »

Je paraphraserai Clemenceau qui a dit un jour : « La guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires. » en disant « Le logiciel libre est trop sérieux pour être confié – uniquement – aux développeurs. »

Oui, c’est une boutade, une pique de fin. Sur ce, le troll de service va continuer d’aider le logiciel libre en rapportant des bugs, rédigeant de la documentation ou en donnant des coups de main à des utilisateurs et utilisatrices bloqué(e)s par un point technique qui m’apparaîtrait comme trivial mais ne l’est pas au final.

Après tout, on est toujours le vieux con ou le troll d’une personne donnée, non ?

62 réflexions sur « Qui peut encore croire au mirage du linux sur le poste bureautique ? »

  1. Pour ma part je continue ma croisade pour installer des distributions Linux dans mon entourage. J’ai la chance d’être entouré de personnes ouvertes même si pas technophiles pour un sou. Etant le « geek de service », ils viennent toujours en premier vers moi quand leur ordinateur merde. Je leur propose toujours :
    – Soit je remets Windows dans un état plus propre (formatage ou simple nettoyage)
    – Soit j’installe une distribution Linux que je leur laisse tester d’abord en VM sur mon laptop (je propose Mint, Manjaro ou OpenSUSE en général avec des DE différents, KDE, XFCE et LXDE généralement, rarement Gnome et une fois OpenBox après que cette personne ait vu mon laptop tourner)

    Ceux qui ont fait le choix de migrer ne viennent plus me voir toutes les deux semaines parce que leur machine plante. Ils sont tous très satisfaits de voir que leur ordinateur « va plus vite », « ne plante plus » et n’ont pas de difficultés particulières par rapport à leur utilisation. Parfois une petite coquille, un coup de fil et trois lignes de bash plus tard et c’est réglé.

    Evidemment, je ne leur inflige pas du totalement libre, il y a flash, les pilotes proprios GPU, Chromium parfois Steam… Mais ils retrouvent une partie de leur logithèque, ce qui permet de ne pas trop les perdre et quand il y a besoin d’un équivalent sous Linux, j’essaye de trouver quelque chose adapté à leur besoin. Je passe toujours une heure avec eux après l’installation pour leur montrer où sont les choses dont ils ont besoin, leur laisse la main pour tester et me poser des questions s’ils en ont. Pour les plus débrouillards, je leur présente le wiki de leur distribution.

    Et ceux qui décident de rester sous Windows dans l’histoire ? Ils finissent un jour par passer sous Linux à force d’acharnement, de venir me voir toutes les deux semaines ou simplement en entendant les histoires des autres chantant mes louanges, moi Dieu et Maître de l’informatique, le sauveur de leur PC. Oui, je n’ai fait que copier un fichier iso sur une clé USB et suivre la procédure d’installation mais que voulez-vous…

    Linux est prêt pour le desktop, il n’a simplement pas la communication nécessaire pour prendre le marché du en parti à ce que tu dénonces mais également inhérent à sa philosophie.

    Allez, j’ai un nouveau colocataire à convertir.

    1. « Pour ma part je continue ma croisade pour installer des distributions Linux dans mon entourage. »

      Tu es encore jeune, à ce que j’ai pu voir sur ton CV. Dans les 25 ans, donc tu as le temps que n’a plus la génération qui avait 20 ans dans les années 1990.

      Linux est prêt pour le desktop, il n’a simplement pas la communication nécessaire pour prendre le marché du en parti à ce que tu dénonces mais également inhérent à sa philosophie.

      Mais il souffre des dérives inhérentes aux fondements du logiciel libre qui provoquent une sur-fragmentation et une dispersion des ressources qui serait mieux employées dans des projets communs que dans des projets « forkés » qui ne dépassent parfois pas la première année.
      Tu as la chance de pouvoir proposer des produits matures, et largement plus abordables que ceux qui ont été le quotidien de mes jeunes années linuxiennes 🙂

  2. >Pour cette partie de la communauté mondiale du logiciel libre, rien ne compte plus que le code et rien que le code.

    Et encore j’aurai presque envie d’ajouter, le code « du jour ». Parce la rétro-compatibilité on a un peu trop tendance à s’en foutre (GTK3 quelqu’un?).

    Pour le reste, personne ne trouverait logique qu’il faille être mécanicien pour prendre sa voiture et aller se rendre à l’épicerie 2km plus loin. L’informatique c’est pareil, il y a des gens qui s’intéressent, qui veulent approfondir, et d’autres qui veulent simplement faire des petites choses du quotidien.
    Malgré tout ce que je peux reprocher à la marque à la pomme, j’ai un collègue commercial proche de la cinquantaine qui tourne sur Mac et je suis sidéré de tout ce qu’il arrive à accomplir malgré ses connaissances techniques très faibles. C’est peut être la réussite d’apple au fond? D’avoir su créer un univers out of the box et une expérience utilisateur homogène au détriment d’une certaine liberté de choix. Est-ce que ça fait du sens de pouvoir installer 12 environnements de bureau différents ou d’avoir 50 logiciels qui font la même chose si on en a un seul très bon et bien polishé?

    Le même débat s’est posé il y a quelques années entre .Net et Java dans la société où je bossais pour une application web. A savoir valait-il mieux le monde .Net, certes plus fermé avec des choses payantes, mais très cadré et documenté, ou le monde java, ouvert et gratuit mais avec sa jungle de 200 frameworks?

    1. Et encore j’aurai presque envie d’ajouter, le code « du jour ». Parce la rétro-compatibilité on a un peu trop tendance à s’en foutre (GTK3 quelqu’un?).

      Ou la série des QT ? 🙂

      Malgré tout ce que je peux reprocher à la marque à la pomme, j’ai un collègue commercial proche de la cinquantaine qui tourne sur Mac et je suis sidéré de tout ce qu’il arrive à accomplir malgré ses connaissances techniques très faibles.

      Car Apple a su dès le départ cacher la complexité inhérente à l’informatique derrière une interface inspirée par les travaux de recherches de Xerox.

      Est-ce que ça fait du sens de pouvoir installer 12 environnements de bureau différents ou d’avoir 50 logiciels qui font la même chose si on en a un seul très bon et bien polishé?

      Tiens, pourquoi est-ce que je sens une odeur de cramé qui s’en va dans ta direction ?

      Le même débat s’est posé il y a quelques années entre .Net et Java dans la société où je bossais pour une application web. A savoir valait-il mieux le monde .Net, certes plus fermé avec des choses payantes, mais très cadré et documenté, ou le monde java, ouvert et gratuit mais avec sa jungle de 200 frameworks?

      Le bazaar n’a fonctionné pour le noyau linux qu’avec la présence d’un chef d’équipe capable de gérer des egos parfois surdimensionné.

  3. On trouve du linux plus qu’on le pense,
    il suffit d’une personne qui en installe sur les pc qui vont plus de personne, et tranquillement ça y vas, une personne de mon entourage à fait 100 installations, certe c’est rien, mais il est retraité et installe mint sur des personnes qui ont des vieux pc avec xp.
    Ces personnes sont contente, car elles peuvent de nouveau aller sur internet, envoyer des email et imprimer une ou deux lettres qu’elles ont tapé dans libreoffice par année.

    Par fois cette personne demande mon aide pour un driver wifi ou une imprimante qui fonctionne pas bien.

    Certe c’est l’exception qui confirme la règle, mais linux sur le desktop avance, ah et évidemment comme il installe un adblock ces installations ne rentre pas dans les statistiques.
    il y a quelque cas ou des personnes sont retournées sous windows, mais pour 95% des gens, Firefox et libreoffice suffise largement.

      1. En rien sauf si :
        -l’adblocker propose du sproofing du UA
        -l’adblocker envoie des demandes DNT par défaut (et encore cela dépends de la politique des sites), ceux qui sont intéresses par les stats gardent des stats « anonyme » dans le meilleur des cas.

  4. Pour moi il y a trop de projet, il y a trop de logiciel qui font la même chose et qui en fin de compte en faisant leur petite guerre font le jeu notamment de Microsoft.
    Vous voulez que linux et le logiciel libre est un avenir, il faut toucher le public jeune, et oui excuser moi de la dire mais un gamin représente l’avenir pas un retraité…. Le problème est que nos marmots à l’école travaille sur quoi? Windows Ms Office…etc…. ils sont formaté dès le début à l’utilisation de certains logiciel.
    Dernièrement je parlais avec quelqu’un d’OpenOffice, dans la discussion apparu LibreOffice et là la question, ma foi logique tombe, quelle est la différence…. Alors là il y a un blanc comment expliquer à un utilisateur lambda la différence entre deux logiciels qui pour lui font la même chose? La discussion finit simplement par une triste constatation « c’est le bordel » et il conclue ben je vais gardé mon Ms Office.
    Linux n’a aucun avenir sans une certaine homogénéisation, comme certain l’on dit sur linux il y a des tonnes de bureau différent avec des gestionnaires de fenêtre différents…. Le monde Linux me fait un peu pensé à la politique française actuelle, où à droite comme à gauche il y a des dizaine de variantes où chacun critique l’autre, chacun accusant l’autre de faire le jeu du FN et pendant ce temps le FN ferme sa gueule et progresse dans les sondages

  5. Je plussoie la remarque sur l’âge. Il y a 20 ans, j’adorais passer du temps à tout optimiser aux petits oignons. A l’époque je sélectionnais les paquets à installer 1 par 1, je les testais, je les comparait, j’adaptais chaque config, etc.

    Maintenant, je veux juste un système qui fonctionne sans prise de tête. C’est pour cela que j’apprécie beaucoup les distributions qualifiées de « pour débutants ».

    Mais c’est vrai que linux c’est un gros bordel au niveau des softs et des distro et que ça ne motive pas à se lancer. Ensuite le manque de cohérence/d’intégration font que l’expérience utilisateur peut être indigeste. C’est un gros frein. L’autre problème est qu’on ne trouve pas d’ordi avec linux préinstallé dans les principaux commerces.
    La détection du matériel et les jeux ne sont plus un problème (il y a quelques années encore, on entendait souvent ces arguments sur la non percée de linux sur les desktops)

    1. @ pierre

      « Maintenant, je veux juste un système qui fonctionne sans prise de tête. C’est pour cela que j’apprécie beaucoup les distributions qualifiées de « pour débutants ». »

      Tu marques un point important. Les distributions dites pour débutants sont souvent les meilleures, car elles tiennent compte de l’utilisateur. Il y a un réel travail derrière. Plus ça paraît simple, souvent mieux c’est. C’est pas facile de rendre simple quelque chose de compliqué. (Bonjour MacOS.) Évidemment, simple ne veut pas dire niais non plus. C’est le danger dans lequel Elementary OS est tombé. Cette distribution n’est qu’utilisable en rajoutant ce qui a été enlevé. Et encore.

      À côté de ça, il y a Solus qui a un ingénieur qui travaille bien son code, mais qui n’a rien à foutre du simple utilisateur qui veut des hot corners, un applet de météo ou un indicateur de courriels.

      Il y a un Ubuntu MATE pour le novice, et même si je sais que le maître des céans aime cet environnement de bureau, c’est un brin moche et rétro pour les jeunes abonnés aux Android et iOS. Linux Mint Cinnamon est bien sûr pas mal aussi.

      Un GNOME avec des extensions modernes et utiles, comme le fait Apricity OS est beaucoup plus attrayant. Il y a l’effet wow. L’effet que Ubuntu et Compiz donnaient il y a des années. « Le cube ! Ça tourne ! » 😉

      Cela dit, comme le croit Linus Torvald, la révolution Linux sur les ordinateurs de particuliers ne passera pas par aucune des distributions Linux du moment, sinon ce serait déjà fait… Depuis le temps, hein. Elle risque plutôt de passer par Chrome OS et l’intégration des Apps Android.

    2. Je crois que les jeux posent toujours problèmes si l’objectif est d’attirer la jeunesse.
      La plupart des jeux intéréssants pour les jeunes sont communautaires et compétitifs, hors il suffit d’aller sur twitch pour comprendre que les seul jeu dispos question esport c’est Dota 2 et CS:GO des jeux très élitistes vu le niveau d’expérience des anciens ce qui freinent les noobs.

      Si l’on veut suivre ses amis sur des parties il est nécessaire d’avoir windows … J’avais le même discours que toi avant cependant ces derniers temps j’ai été en contact avec pas mal de jeunes et beaucoup jouent encore à LOL, Paragon, Overwatch ou tout autre jeu Blizzard. Même si ce n’est pas des jeux que j’affectionnent (à part LOL), ce sont des jeux à la fois accessibles, communautaires et compétitifs en plus d’être rapidement consommables. La vérité c’est que c’est Twitch qui guide la Hype sur ce secteur et Linux est inexistant. Il faut dire aussi que les perfs sont pas tellement au rendez-vous, ça n’aide pas. Bref si comme certains disaient il faut faire venir les jeunes la bonne solution c’est de faire venir plus de jeux compétitifs sur la plateforme.

  6. Le soucis c’est que désormais y’a le smartphone et android. Il est devenu encore plus simple d’aller sur le net, de lire ses mails ou d’écouter sa musique. Les moins technophiles d’entre nous savent très bien utiliser un smartphone et installer une appli. Pourquoi? parce que c’est simple et ergonomique pourtant là aussi des applis qui font la même chose y’en a des tonnes. Et pourtant on y arrive très bien.
    Y’a de moins en moins d’intérêt à avoir un pc à la maison, déjà qu’avant c’était pas forcément nécessaire non plus.
    Donc y penser un temps certain à choisir la distribution, son bureau, régler les soucis de connexion quand avec un smartphone ou une tablette c’est réglé en deux secondes…

  7. « Sans une offre qui se lancera sans coup férir sur des machines bridées par des installations de MS-Windows 10, le bureau linux restera du domaine du rêve. »

    Le rêve qu’on aurait pu rêvé, ça aurait été que les PC n’aient jamais été bridés et dédiés à un OS en particulier, et que les fabricants de matos, encouragés par la prolifération de ces PC Linux produisent des drivers exprès. Le premier obstacle à la popularité de Linux (et donc sans doute à l’apparition d’un Mme-Michu-Linux digne de ce nom) c’est qu’il faut l’installer alors qu’il y a déjà un MS-Windows dessus. C’est légèrement contre-intuitif dès le départ…

    Comme l’écrit « Perruweb » ci-dessus, les gens que j’ai réussi à convertir à Linux sont satisfaits et n’envisagent pas de retourner à MSW : en gros tout ma famille, une dizaine d’amis, et puis c’est tout). Ma chérie est un cas particulier : elle a toujous bossé sur Mac et fait de la musique. Son Home Studio organisé autour d’ARDOUR & co fonctionnait à peu près correctement, sauf quand ça plantait, mais depuis qu’elle a gagné un peu de sous, elle tourne sous Mac et Logic, hé bon, ça lui convient mieux…

    Le nombre misérable de « mes » convertis (et c’est pas faute de faire du prosélytisme) me fait penser à ce que je considère comme un échec pénible : le peu d’auteurs (notamment dans le monde musical) que j’ai réussi à convaincre d’adopter des licences ouvertes pour la diffusion de leur œuvre. Le discours « politique » portant sur la liberté des licences (logiciels ou artistiques), et la liberté tout court, passe généralement à peu près bien en théorie, mais n’est que rarement suivi en pratique. C’est Korben (je crois) qui parlait dans un débat du « confort » – on sait bien que tout ces trucs sont pourris (le smartphone, MSW, facebook etc), mais bon voilà, c’est quand même bien pratique et puis on est habitué etc (du coup, je passe pour un fanatique parce que je vis très bien sans ces machins, limite si on me soupçonne pas d’être un terroriste).

    De fait, c’est précisément pour ça que ça marche, MSW et consorts : parce que c’est pratique, on fait tout pour s’économiser la peine d’apprendre des trucs, genre, qu’est-ce qu’il y a sous le capot etc. (mais quand ça plante, évidemment, on est foutu, faut aller payer (cher) un spécialiste).

    Cela dit, je suis d’accord avec cette idée qu’il manque cruellement dans le paysage un OS vraiment hyper fiable issu du monde Linux – Ubuntu paraît être le candidat privilégié pour l’incarner, reste à trouver un bureau convenable, mais c’est pas demain la veille que tous les développeurs du monde libre vont se donner la main pour améliorer Ubuntu 🙂 C’est dommage parce qu’à côté d’une distro vraiment mainstream, rien n’empêcherait l’existence de multiples distro alternatives, voire underground.

    La clé reste toutefois me semble-t-il que des PCS bureautique soient vendus avec par défaut cette distro mainstream (quelle que soit son nom du moment qu’elle est Michu-friendly). Sauf qu’à mon avis il est un peu tard (l’aurait fallu qu’une grosse boîte lance ça au début des années 2000) surtout qu’il parait que le PC, c’est fini (y’a des tas d’articles là-dessus, qui font en partie dans la prophétie autoréalisatrice, mais quand même. Enfin moi je m’en tape, j’aurai jamais de smartphone ni d’objets connectés machin bidule, j’ai fait une croix sur ces trucs, mais bon…)

      1. Salut Frédéric. 🙂
        Et bien en fait, ce n’était pas nécessairement un troll. Allez, je vais aller faire des infidélités à OpenBSD -current Desktop ! Le fait d’en parler m’a donné envie d’installer FreeBSD 11.0-RELEASE en version Desktop. J’y vais. 😉
        @+

      2. Done !
        Après une (longue) mise à jour de FreeBSD 10.3-release, mon système FreeBSD 11-release Desktop fonctionne très bien. Je suis en train de jouer à Wacraft 2 !
        Woc… Woc… 😉

  8. Pour ma propre expérience, Linux, ça a commencé vraiment début 2005. Un peu avant, oui, mais sérieusement à cette date (ma première config réellement perso).
    A cette époque, c’était Debian 3.1 Sarge que je n’ai pas utilisé. J’ai commencé avec Etch en Testing.
    Tout a progressé, tout s’est réellement amélioré. Je n’ai connu que Windows XP. (NT 4 workstation au boulot,
    en 2005, c’était pas en avance à la poste …)
    Il y a maintenant des distributions excellentes. Mais, la question que je me pose est la suivante:
    – Est ce que les « gourous », les « grands développeurs » du monde Linux, souhaitent que Linux perce sur le bureau ?
    Je pense qu’ils s’en contre-foutent ! Le monde des serveurs, oui, ça les intéresse, le desktop, rien n’a changé, secondaire pour eux ….

    1. Je pense que cela intéresse Canonical qui va jusqu’à avoir des constructeurs partenaires comme Dell pour vendre nativement des machines équipées d’Ubuntu. Mais Canonical est le mal pour les « vrais linuxiens » donc cela ne compte pas.

      1. Ce n’est pas que Canonical soit le mal absolu, mais vu leur tendance à vouloir faire cavalier seul sur certains plans. De plus, ils font l’énorme connerie de vouloir investir le marché du mobile avec au moins 5 à 6 ans de retard. Le marché des OS pour périphériques portables est verrouillé par le duo iOS / Android.

        Mais laissons les personnes voulant y croire se planter. Mozilla qui est autrement plus connu que Canonical du vrai grand public s’y est cassé les dents… Et que dire de Microsoft avec son « Windows Phone » ?

        1. « Ce n’est pas que Canonical soit le mal absolu, mais vu leur tendance à vouloir faire cavalier seul sur certains plans »
          Le problème c’est que faire cavalier seul c’est une spécialité linuxienne qui le conduit droit à sa perte.

    2. Personnellement, je suis d’accord avec ce genre d’avis. C’est du pur pragmatisme, à opposer au prosélytisme de certains que je trouve extrêmement déplacé (comme toutes les formes de prosélytisme, si on en vient à ce genre de méthodes pour se faire entendre c’est qu’il y a un grave problème à mon avis).
      Ce que je déplore, c’est le manque total et massif d’éducation informatique. C’est l’outil le plus puissant jamais créé par l’humanité, mais PERSONNE ne sait s’en servir à part ceux formés pour, à savoir… les informaticiens. Des gens plus au courant de comment cet outil fonctionne (jeunes comme vieux sans distinction) y réfléchiraient à deux fois avant de laisser toute leur vie numérique aux monstres que l’on sait. Et le libre dans son ensemble (que ce soit les logiciels ou les données) serait à mon avis bien mieux considéré.

        1. Je n’ai pas dit que ça sera fait, j’ai dit que dans un monde juste, c’est ce qui devrait être fait. Je me doute bien que ça n’intéresse personne « en haut ». Que ce soit dans ce domaine précis comme pour tant d’autres.
          Pour ce qui est de la définition d’informaticien, je ne vois pas l’intérêt de faire de la sémantique, désolé. Le terme est bien décrit dans tous les dictionnaires.

      1. Le problème vient de l’éducation nationale. Mon gamin en primaire était dans une école où il y avait une salle informatique, là je dis bravo ils vont travailler dessus et bien nom de la classe de cp jusqu’au cm2 cette salle n’a pas été utilisée car le matériel était en panne…
        Aujourd’hui il est en 6e je regarde son emploi du temps et là j’ai peur… il a quasiment autant d’heure de sport que de français ou de math ou d’anglais…. il a 1h30 ou 2h de « techno »…. où il se fait chier comme un rat mort car ils en sont toujours bloqué au niveau de l’utilisation du clavier et de la souris…

  9. « Je pense parfois qu’ine partie  » typo
    Sinon oui, j’approuve ce que tu dis et je pense que c’est à cause de l’éducation nationale que le libre ne fera jamais d’émules.

  10. Bonjour,

    J’ai 51 ans. L’informatique a pris une part importante de ma vie depuis 1996. Quelques temps plus tard, je m’essayais à Linux (qui étais génial, mieux que windows, le discours était déjà bien là). Je bricolais avec une Slacware. Et finalement, depuis je suis toujours sous Windows. Là j’avais carrément fait un break pendant 5 ans avec Linux. Après avoir testé tout ce que propose Distrowatch..
    Pour un serveur ou pour un media-center comme Kodi sur un RPI, c’est top. Mais en utilisation au quotidien, non merci.
    Là je viens de m’y replonger d’où ma découverte de ce blog dont j’ai lu quelques articles et vu des vidéos ces jours ci.
    Alors oui, coté environnement de bureau, il y en a pour tous les goûts. C’est très joli, je vois qu’il y a eu des progrès en cinq ans.
    Mais comme toujours, des trucs aberrants. Une barre des tâches en haut de l’écran que je ne peux même pas masquer, configurer, alors que je voudrais installer Linux sur un Notebook 16/9 avec une distro que je trouve sympa. Une autre ne veux même pas me montrer le contenu d’une clef Usb. Une autre ne veux rien savoir de mes partages samba. Et je n’ai plus envie de bidouiller, j’ai donné. Je veux bien recourir à la ligne de commande de temps en temps, mais avec Linux ma machine finit toujours à me servir à passer mon temps à bricoler Linux et plus rien d’autre. D’ailleurs je suis ici au lieu d’aller sur les sites que je fréquente habituellement. Est ce que je vais sur le site de Microsoft quand j’utilise Windows ? Non. Windows me sert d’interface avec ma machine qui me sert à plein de choses. Linux me sert à travailler Linux mais pas avec Linux.
    Une interface graphique devrait pouvoir se configurer de façon graphique. Même avec un vieux xp, si je veux un raccourcis dans ma barre horizontale, je peux le faire glisser depuis l’appli dans le gestionnaire de fichier, depuis le bureau, depuis le menu démarrer.
    Avec Linux, toutes interfaces confondues (j’en ai testé une paire ces jours ci, sauf Kde que je n’aime pas), c’est peine perdue. Tiens il y a une heure je viens de tester une distro avec Lxde. Ca marche avec Openbox si je dis pas de conneries. Pourquoi ? Parce que Lxde ne fait pas tout le boulot tout seul. Purée, c’est pour tout comme ça. Je veux voir mes périphériques, mes disques ou les services, un clic droit sur le poste de travail avec Xp, j’ai tout dans le menu contextuel, d’origine. Niveau ergonomie, je trouve que Linux n’a même pas rattrapé Xp.
    Ah il y a les dépendances aussi, les logiciels qui t’installent un tas de merde autour mais qui laisse ses crottes quand tu le désinstalle.
    Avec Windows 95 on avait des problèmes de dll après désinstallations. Les dépendances, c’est résolu depuis 1998, avec la base de registre.

    Bref, je garde pour mon notebook, et pour ma machine principale, ben je ne sais pas quoi faire. Linux ne me donnera jamais satisfaction, je suis resté à windows Xp et c’est uniquement parce que Vivaldi n’est plus porté sous Xp que j’ai eu envie de switcher.
    Ou alors, faut vraiment que l’informatique ne me serve plus qu’à surfer, ça passera tout juste.
    Je conclus, ça fait long:
    L’autre truc, c’est que ça bouge tout le temps. On est piégé par l’idée de voir arriver enfin le truc parfait, et on essayer sans arrêt le nouveau bureau, la nouvelle distro. je vois qu’avec ma coupure de 5 ans, c’est toujours pareil. Je demande pas la lune, juste un truc aussi souple que l’est mon interface sous Windows XP. Et que les choses de bases fonctionne, genre l’usb, le wifi, les partages réseaux. (finalement j’ai pas fini). Le matos par reconnu, ça c’est lourd. Avec windows il m’est arrivé de galérer avec un pilote graphique mais c’est tout à peu près. Je peux acheter n’importe quoi comme matos, ça marchera. Je sais, les pilotes sont pas libres et tout.. Mais bon.
    Je pourrai aussi vous faire un chapitre sur la notion de liberté que je trouve complètement galvaudée mais j’ai fait assez long. (en un mot, la liberté, pour moi, ça consisterait à avoir le pouvoir et pas être soumis à celui ci, ensuite à me tirer d’Europe pour commencer, mais je me considérerai comme une merde si je pensais que je suis un homme libre parce que j’ai installé une connerie de logiciel).

    Voila.

    1. « Je pourrai aussi vous faire un chapitre sur la notion de liberté que je trouve complètement galvaudée mais j’ai fait assez long. (en un mot, la liberté, pour moi, ça consisterait à avoir le pouvoir et pas être soumis à celui ci, ensuite à me tirer d’Europe pour commencer, mais je me considérerai comme une merde si je pensais que je suis un homme libre parce que j’ai installé une connerie de logiciel). »

      La liberté « en soi » est un problème métaphysique qui n’a rien à faire ici, et c’est un artifice rhétorique fort répandu (pas que dans les copies de philo de terminale d’ailleurs) que de le confondre avec ce qui nous intéressent véritablement au quotidien : les libertés pratiques, réelles, concrètes (on lira ces distinctions cruciales chez Amartya Sen ou martha Nussbaum par exemple). Ajouter les libertés concrètes les unes aux autres ne rend pas forcément les hommes « libres » en soi, mais bon, ça fait quand même une sacrée différence au final quand on en jouit.

      Cela dit, ce n’est pas le fait d’installer un logiciel libre qui accroît la liberté, c’est le fait qu’il soit opensource et publié sous une licence permissive qui constitue une liberté comparée aux applications dont le code est propriétaire et la diffusion plus limitée. Choisir de privilégier dans son usage quotidien des logiciels dits « libres » constitue la plupart du temps (mais pas forcément) un engagement politique dans le sens d’un accroissement des libertés – à commencer par la liberté de choix. Ça ne paraît pas flagrant dans les sociétés occidentales riches, où le choix demeure possible, mais il existe des situations où cette absence de choix a des conséquences – songez par exemple à la manière dont Facebook envisage de couvrir les zones non connectés avec leurs propres réseaux, fournissant (sans qu’une alternative soit envisageable) les machines et les applications liées à ce réseau (voir l’exemple d’un tel projet en Inde, heureusement avorté : http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/02/08/internet-mobile-l-inde-ferme-officiellement-la-porte-a-un-facebook-low-cost_4861378_4408996.html ). A contrario dans certains pays africains, la possibilité du choix d’un OS libre constitue un véritable planche de salut pour les populations (et je ne serais pas surpris d’ailleurs que le futur du logiciel libre se situe dans les pays du sud ou même en Russie où le gouvernement, qui n’est pas spécialement réputé pour ses libéralités envers les populations, envisage de convertir tout l’internet aux logiciels libres (pour échapper aux regards inquisiteurs de Microsoft et consorts – mais bon, rien ne les empêche d’installer leurs propres logiciels espions, bien entendu).

      Bref, tout ça pour dire que la « liberté » informatique est une affaire autrement plus sérieuse que le concept de liberté métaphysique. Pour le reste, n’ayant pas mis le nez dans Windows depuis l’an 2000, je serais bien en peine de vous répondre.

      1. Merci pour vos explications.
        Mais ce n’est pas moi qui proclame partout « je suis libre ».
        Dans le genre confusion, on y va à la pelleteuse là.

        Quand au fait que la liberté métaphysique soit secondaire par rapport à la liberté informatique, vous parlez pour vous.

        1. Vous en connaissez beaucoup des utilisateurs de LibreOffice qui proclament comme vous dites qu’ils sont libres ?
          Et je n’ai jamais dit que les libertés qui importent se résument à l’usage ou la production de logiciels libres. Mais bon, là aussi c’est un vieil artifice purement sophistique : dès qu’un quidam embrasse une cause, on l’accuse de ne pas considérer les autres causes sérieusement. Couper l’herbe sous le pied du militant, quel que soit l’objet pour lequel il milite, en relativisant son objet « parce qu’il y a des choses plus graves quand même », c’est tout à fait dans l’air du temps.

          1. Je me contrefiche des utilisateurs de LibreOffice. Faites une recherche avec « je suis libre linux » et on en reparle.

            L’air du temps est frais, humide et venteux par chez mois ce matin. Et chez vous ?

            Rien à voir avec l’idée d’être dans l’air du temps. J’ai mes principes, je place les priorités dans l’ordre qui me convient et vous contrevenez à ma liberté en me refusant ce droit.

            Néamoins, vu l’orientation de notre société, niveau liberté, vous me faites rigoler avec votre croisade logiciel. Et vous galvaudez le mot de liberté, quoi que vous disiez. Vous n’êtes absolument pas libre et vous le serez encore moins demain, mais vous vous serez battu pour Linux, c’est lamentable.
            Battez vous pour vos chimères, moi je combat pour ma liberté.

    2. Mouais en même temps vouloir installer une slackware c’est comme enfoncer un clou avec un tournevis. Ca se fait mais faut le tour de main.

      Il aurait suffit de prendre une Mint, une Ubuntu voir une Fedora et aucun de ces soucis ne se seraient manifestés. J’ai 4 PC plus ou moins récents, sous Mint, avec webcam et micro pour certain, des enceintes USB (JBL Peeble), une imprimante laser multifonction Samsung et devine quoi, je n’ai jamais installe le moindre driver et tout fonctionne du premier coup. Je ne bidouille jamais rien sur ces PC (j’ai un vieux portable pour ça) et je me souviens pas avoir fait une quelconque « intervention » sur mes machines bien que certaines tournent 24/24 (comprendre mise en veille mémoire, pas d’arrêt du PC).

      Donc Linux pour un poste bureautique, est-ce dans la vraie vie possible? Oui! Bien sûr à quelques iota près.
      Les drivers de certains matériels exotiques restent problématiques mais je n’ai pas non plus l’impression qu’on y échappe sous Windows (c’est du vécu récent).
      Non le plus gros souci, ce sont le suivi des logiciels: chacun y va de sa petite main pour créer des logiciels qui sont très bien mais on a trop souvent l’impression que ce n’est pas fini… voir maintenu à moyen ou longue échéance et cela peut être un problème.
      Certes il y a plus que l’essentiel (Libreoffice, vlc, firefox, chrome, opera, vivaldi, transmission, spotify, etc etc etc) mais on a toujours une crainte avec des logiciels plus particuliers, notamment ceux qui ne sont pas multiplateformes, de les voir disparaitre.

      Bref globalement chez nous, on a tout ce qui nous faut, ma femme écrit sa VAE avec Libreoffice tout en passant ses commandes via firefox, ma fille joue à Minecraft en réseau (et même son casque gamer est reconnu sans driver ;-), moi je surfe, télécharge, écoute de la musique, regarde des série stockés sur mon nas et lis mes mails sans souci. Je ne vois pas ce que je peux demander de plus.

      Quant à l’aspect liberté, pour moi, c’est la possibilité de choisir, de contrôler, de modifier au besoin. C’est ce qu’on a perdu dans les autres OS. Et sans être naif ou utopiste (oui Google me connait mais bon je fais avec), il y a tout de même des limites que seul Linux me permet de ne pas franchir.

      PS: j’ai même commandé un chromebook, horreur suprême 🙂

  11. Juste une précision.
    Mon système Windows Xp sur ma machine a plus dix ans d’âge, a servi à faire tout ce qu’on peut imaginer, est un modèle de stabilité et est très satisfaisant avec ma vieille bécane. Jamais eu besoin de réinstaller.

  12. Je viens de penser à quelque chose. Avec toutes ces distros, on finis par consommer Linux. Je m’explique.
    Sur un tout petit ordi portable, à peine plus gros qu’un eeepc, j’ai voulu mettre une distro basée sur Slacware. D’une part parce que ça tourne bien avec du matos anciens, ensuite parce que j’ai toujours un faible pour mes premiers amours. Manque de bol, wifi pas reconnu. Alors j’avais un choix à faire:
    -Me plonger dans le problème, peut être compiler un driver, passer quelques minutes ou une journée la dessus.
    -La solution pour laquelle j’ai opté: j’ai testé une autre distro sous Slacware qui a tout reconnu. J’aime moins comme elle est gaulée mais ça m’a pris moins de temps et je me suis pas pris le choux.
    Donc oui, avec toutes ces distros, on finit par consommer. Tout devient un objet de consommation jetable, même le logiciel.

  13. Bah microsoft sortira windows 11 avec un noyau linux et leur interface hétérogène.

    Linux est grandement utilisé dans les smartphones / tablette android/Tizen (meme si je ne sais pas trop ou sa en est)

    Pour le desktop je pense que toute les galères rencontrer avec gtk3 (qui est et restera en test) vont prendre un termes avec l’avenement gtk 4 qui sera la finalité du devellopement de gtk3.

    En tout cas linux sur desktop depuis plus de 20 ans. Apres un bref retour en dualboot en 2002 (mauvais choix d’imprimante)

    Je pense que pour que linux ai des chance de percer serait une participation de MS au code de wine.

    1. C’est vrai que sous Linux certains modèle d’imprimante pose probleme…. J’ai dernierement acheter une imprimante multifonction laser nb et Wifi…. Et après avoir validé ma commande, il y a eu comme un doute je n’avais pas vérifier la compatibilité…. L’imprimante en question est une samsung SL-M2078W, une fois la bête reçue oh surprise depuis linux j’arrive a imprimer en wifi mais aussi à scanner en wifi. Je veux pas faire de pub mais très content de la compatibilité de ce modèle que ce soit sous MacOsX Linux IOS et bien sur windows aucun pb

    2. Bah microsoft sortira windows 11 avec un noyau linux et leur interface hétérogène.

      Un Windows avec un noyau linux ? J’attends de voir cela.

      Pour le desktop je pense que toute les galères rencontrer avec gtk3 (qui est et restera en test) vont prendre un termes avec l’avenement gtk 4 qui sera la finalité du devellopement de gtk3.

      Comme jadis celle de gtk2 fut gtk3 et celle de gtk1 fut gtk2.

      Je pense que pour que linux ai des chance de percer serait une participation de MS au code de wine.

      MS n’est pas suicidaire à ce point.

    3. Ca aurait été sympa une des distros que vous citez sur une machine avec 512 go de ram et un processeur asthmatique.
      Si j’y ai mis une Slackware, ce n’est pas pour rien.

      Et sinon, hormis le problème des drivers qui reste supportable, l’ergonomie sous linux est juste catastrophique. En cela je rejoint complètement notre hôte.

      Comme dit plus bas dans les commentaires, on voit (enfin) poindre une approche un peu plus sérieuse avec des solutions comme Soluce.
      J’espère voir quelque chose qui tienne la route de mon vivant, mais c’est pas gagné.

      1. Ben, il ne me semble qu’il n’a pas de sens non, puisque ça s’applique à une entité qui n’existe pas. Le rien mondial, ou le rien du coin de la rue, ça reste rien :/

        Les développeurs s’en battent les steaks, pour reprendre l’expression, des Michus, puisqu’ils codent d’abbord pour eux, en amateur, soit pour s’amuser ou pour apprendre (donc des trucs qui existent peut-être déjà), soit pour créer un trucs qui n’existent pas à leur sens. Si ça sert à d’autres, tant mieux, sinon, tant-pis. Donc, en réalité, il n’y a pas de communauté. Parfois quelques un font des trucs ensemble, mais ça rend encore le problème plus compliqué, car il faut en plus vouloir faire la même chose.

        De ce fait, il n’y a pas tellement à s’étonner que la majorité de ce qui est fait soit des trucs pour téchnophile et pas pour les Michus.

        Pour que des outils soit vraiment fait pour Mme Michu, il me semble que ça passera à un moment par comprendre que libre et gratuit c’est pas pareil, même pour la bureautique. Je ne sais pas quelle forme ça pourrait prendre, mais si tous les Michus se disent qu’il vaut mieux mettre les 40€ par machine que leur coûte le droit d’utiliser Windows pendant 2 ou 3 ans, dans le développement d’outils qu’ils pourront utiliser autant de fois et comme ils le souhaitent, je pense que le libre en bureautique décollera.

        1. Ben, il ne me semble qu’il n’a pas de sens non, puisque ça s’applique à une entité qui n’existe pas. Le rien mondial, ou le rien du coin de la rue, ça reste rien :/

          J’ai aussi tendance à parler du monde du libre, ce qui inclue automatiquement toutes les diverses communautés liées au libre.

          Les développeurs s’en battent les steaks, pour reprendre l’expression, des Michus, puisqu’ils codent d’abbord pour eux, en amateur, soit pour s’amuser ou pour apprendre (donc des trucs qui existent peut-être déjà), soit pour créer un trucs qui n’existent pas à leur sens. Si ça sert à d’autres, tant mieux, sinon, tant-pis.

          Ce qui est une énorme erreur… Qu’ils payeront cash un jour ou l’autre.

          Donc, en réalité, il n’y a pas de communauté. Parfois quelques un font des trucs ensemble, mais ça rend encore le problème plus compliqué, car il faut en plus vouloir faire la même chose.

          Alors comment doit-on appeller les personnes qui forment un groupe ayant un point commun précis ?

          « Ensemble de personnes unies par des liens d’intérêts, des habitudes communes, des opinions ou des caractères communs » = Communauté selon un dictionnaire peu connu, le Larousse : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/communaut%C3%A9/17551

          Pour que des outils soit vraiment fait pour Mme Michu, il me semble que ça passera à un moment par comprendre que libre et gratuit c’est pas pareil, même pour la bureautique.

          On retombe encore dans la philosophie ?

          Je ne sais pas quelle forme ça pourrait prendre, mais si tous les Michus se disent qu’il vaut mieux mettre les 40€ par machine que leur coûte le droit d’utiliser Windows pendant 2 ou 3 ans, dans le développement d’outils qu’ils pourront utiliser autant de fois et comme ils le souhaitent, je pense que le libre en bureautique décollera.

          Autant dire que la messe est dite.

          1. >Ce qui est une énorme erreur… Qu’ils payeront cash un jour ou l’autre.
            Pourquoi ? Si j’aime bien faire du footing, qui va m’obliger à faire du macramé ? Parce-que Mme Michu n’aime pas le footing ? On est pas dans le domaine des obligations là, mais des loisirs.

            >Alors comment doit-on appeller les personnes qui forment un groupe ayant un point commun précis ?
            Il me semble que l’article de Carl Chenet montre bien qu’il n’y a pas de point commun précis justement. En fait, ça n’est pas parce-que tu mets à disposition un logiciels ou un code source avec une licence libre que tu peux te substituer à d’autres développeurs, qui font tout autre choses. Je ne vois pas où il peut y avoir de responsabilité collective en fait.

            >On retombe encore dans la philosophie ?
            Je ne sais pas si c’est de la philo. C’est de l’économie je pense plutôt, ou de la sociologie peut-être ou de la psycho. Faut juste se dire que tu ne forceras personne à faire un truc qu’il n’a pas envie de faire juste comme ça pour être gentil. Ou alors peut-être lorsque les ressources seront illimités, et que chaque personne capable de coder se dira qu’il peut bien passer du temps à faire un truc dont il n’a pas besoin, puisqu’il pourra aussi faire celui dont il a besoin après.

            Note que ce que je dis, c’est pas pour faire le zélote du libre hein. Je suis bien incapable de coder des choses qui servent à grand monde, et je suis contraint de prendre les logiciels et le matos que je trouve. Donc, il y a du non-free dans ma Debian, des Smartphone, du Windows et du Mac dans ma maison 😉

            Je suis bien d’accord avec l’article au fond. Les causes du développement plus que modeste de linux sur les poste des particuliers que tu y pointes me semble absolument juste. Simplement, je ne vois pas comment ça pourrait être autrement dans le monde actuel, ni comment on peut le reprocher à qui que se soit, en tout cas pas aux gens qui font les logiciels libres, ils font bien ce qu’ils veulent.

            Donc à mon sens, tant personne ne voudra payer pour ces produits ou service comme pour les autres, ben ça sera comme ça.

            Deux commentaire en dessous apporte de l’eau à mon moulin d’ailleurs. Windows est plus facile en particulier parce que quelqu’un d’autre que Mme Michu l’installe et s’en occupe quand ça merde. Et les voiture, tu n’es pas obligé de connaître la mécanique pour la conduire, mais tu es bien obligé de payer le mécano pour l’entretenir et la réparer. Mme Michu peut bien envisager de payer pour faire entretenir et réparer son PC.

  14. Je me rappelle d’un temps où il fallait préparer ces disquette de boot pour pouvoir ensuite démarrer l’installation vie un cd… Il y a eu quand même de grosses amélioration.
    Mais il reste toujours comme certain le disent des problèmes de compatibilité, il est souvent encore nécessaire d’utiliser des ligne de commande.
    L’utilisateur comme son nom l’indique veut utiliser, il ne s’intéresse pas au type de License utilisé (gpl bsd…etc) ni a comment cela fonctionne. Lui il veut pour utiliser.

    On peut faire la comparaison avec quelque chose que nous utilisons « tous » à savoir la voiture. Je suis un utilisateur de voiture, je mets le contact, aujourd’hui sur bcp de modèle je n’ai juste à a voire les clé dans ma poche et à appuyer sur un bouton, je passe les vitesse je tourne le volant aujourd’hui on m’a même facilité les choses les feu les essuies glace tout se met en route sans que je ne fasse quoi que ce soit. Mais est ce pour autant je dois ouvrir le capot avoir des notions de mécanique pour conduire non. Alors pourquoi en informatique devrais je avoir besoin d’avoir des notions?
    L’utilisateur d’informatique est comme l’utilisateur de voiture il veut un produit où il a le stricte minimum à faire (rajouter du lave vitre vérifier la pression des pneus et même ça aujourd’hui la voiture vous le dit) et aujourd’hui Linux ne lui permet pas cela ou du moins pas suffisement

  15. Mon experience personnel.
    Pour ma mere qui n y connaissait rien, j avais installé une linux mint sur un portable que je n utilisais plus et pour aller sur Facebook pour jouer et surfer sur le net (ses seule utilisations), c etait parfait.

    Puis un jour ce portable est tombé en panne. J ai meme pas cherché a le reparé , je lui ai offert un Chromebook Acer 15 pouces et tout roule.

    Je pense que « Linux » va s imposer sur le « desktop » avec ChromeOS et Google, de la même manière que « Linux » est maintenant omipresent sur smartphone avec Android

  16. J’y vais de mon grain de sel de non-technophile… Tes critiques visent peut-être juste; en vrai, je suis tellement déconnectée du monde informatique que je l’ignore. Mais ce ne sont pas les raisons pour lesquelles j’ai quitté Linux en 2010 et, pour l’instant, ce ne sont pas des obstacles qui m’empêchent d’essayer de m’y remettre.

    Tout simplement, Linux nécessite un peu plus d’efforts et un peu plus d’apprentissage, et 99 % des gens n’ont pas envie de se donner cette peine. En fait, la plupart ne comprennent même pas réellement en quoi cela a du sens. Moi-même, je trouve ça dingue à présent, mais j’ai réussi à rester exclusivement sous Ubuntu pendant 5 ans sans jamais prendre conscience que, peut-être, ça vaudrait le coup que j’apprenne et comprenne un minimum comment tout cela fonctionnait.

    Mais ce qui est intéressant, maintenant que je suis sous Windows, c’est de réaliser qu’avec Windows aussi, on a besoin d’apprendre et de comprendre un minimum (Apple, c’est peut-être différent; il est possible que le fait d’avoir été familiarisée avec les ordinateurs via Apple dans les années 90 a conditionné toute mon approche subséquente). Tout comme c’était le cas lorsque j’utilisais Ubuntu, à chaque fois qu’un informaticien (mon chum désormais) regarde mon ordi Windows, il s’écrie d’horreur et s’empresse de passer quelques heures à mettre de l’ordre dans ce foutoir. La dernière fois que j’ai essayé d’allumer mon laptop Windows après quelques mois d’inactivité, tout était bloqué, rien ne fonctionnait; je n’en revenais pas!

    Et, contrairement à Shaitan, il m’arrive très fréquemment de devoir fouiller le site de Microsoft pour découvrir s’il est possible de faire telle chose et comment. La seule différence avec Linux, c’est qu’il est peut-être plus facile de tomber sur une réponse officielle et, donc, qui va marcher à tous les coups (ou presque). Avec Linux, il y a toujours des tas d’explications plus ou moins fiables qu’il faut au préalable confronter, voire tester l’une après l’autre. Mais ce que je veux dire en gros, c’est que l’utilisation de Windows n’est finalement pas si radicalement différente ou « plus facile » que celle de Linux… Comme l’a justement dit Dana Hilliot, une différence de taille qui demeure, c’est l’installation par défaut de Windows sur les machines qu’on achète *vs* devoir prendre l’initiative d’installer Linux.

    Je pense qu’il ne faut pas minimiser les tactiques secrètes et déloyales des grandes compagnies informatiques pour enlever le choix à l’utilisateur/-trice, les accords passés avec les fabricants, les entreprises et même les services publics (!) pour imposer leur OS et empêcher une décision libre, informée et démocratique des principaux concernés. Quand il y a de l’argent en jeu, il n’y a plus grand-chose d’autre qui compte. L’ergonomie et la fonctionnalité sont des aspects bien secondaires.

  17. Et, contrairement à Shaitan, il m’arrive très fréquemment de devoir fouiller le site de Microsoft pour découvrir s’il est possible de faire telle chose et comment. La seule différence avec Linux, c’est qu’il est peut-être plus facile de tomber sur une réponse officielle et, donc, qui va marcher à tous les coups (ou presque). Avec Linux, il y a toujours des tas d’explications plus ou moins fiables qu’il faut au préalable confronter, voire tester l’une après l’autre.

    Etonnant, j’ai justement le sentiment inverse. Le fait d’avoir accès aux logs complets sous Linux permet justement de parfaitement définir la source du problème afin d’en chercher la solution sur Internet là où Windows c’est au mieux un BSoD… Et tu tâtonnes. D’autant plus que le site de Microsoft, en terme de documentation technique pour le débogage, c’est vraiment la misère…

  18. En lisant les commentaires, j’en viens à me dire qu’il ne faudrait tout de même jeter le bébé avec l’eau du bain. On peut trouver que le monde de Linux ressemble plus à un bazar qu’à une cathédrale (pour reprendre en le détournant une maxime fort ancienne), mais de là à faire l’éloge de MSWindows comme je le lis dans certains messages, faut quand même pas déconner. Le texte de Frédéric, qu’il me corrige si je me trompe, met l’accent sur le manque d’ergonomie des bureaux Linux, et la difficulté d’installation pour certains matériels ou certaines applis, et surtout le manque d’efforts des développeurs pour améliorer les logiciels les plus importants (on préfère créer un fork ou une distro dérivée plutôt que de se concentrer sur l’existant, etc..). Mais il ne remet pas en cause pour autant le bien fondé du logiciel libre en tant que tel, comme alternative nécessaire aux systèmes propriétaires (parce que sinon, sans cette alternative, on se retrouverait dans une situation où quelques grosses boîtes aux pratiques douteuses auraient le monopole de l’informatique, et c’est ce contre quoi il faut lutter, quitte à ce que quelques-uns sacrifient notre confort d’utilisateur – pas besoin d’être un vieil anar comme moi pour s’engager sur ce point. Sûr qu’après des années full linux, j’ai moi aussi perdu l’excitation des débuts, mais c’est pas une raison pour me précipiter sur le premier smartphone venu 🙂

    C’est marrant, j’étais intervidouillé ce matin concernant une de mes passions, le ski de rando nordique. Le journaliste me demande pourquoi cette pratique demeure encore aussi confidentielle, alors que le ski de rando, c’est la liberté, le hors piste, s’éloigner des stations de sports alpins qui polluent le paysage, où les foules s’entassent etc.. Je lui ai répondu que le ski de rando hors piste demande un effort : pas de remontées mécaniques, faut grimper à ski, quasiment pas de parcours balisés, donc on se perd, faut étudier la carte avant de partir, ainsi que les bulletins météo, faire aussi l’effort de connaître la neige et la montagne, sans parler du matos, qui évolue tout le temps, qui en est encore au stade plus ou moins expérimental – du coup, on se perd parfois, ça se mérite, c’est même dangereux parfois, etc etc. Alors que la station de ski alpin, c’est confortable, tous les services sont disponibles, tout le confort vous est accessible au bas des pistes, les technologies sont au point, y’a qu’à se laisser porter et à vous les joies de la descente. Mais bon, se retrouver tout seul au beau milieu de la pampa enneigée avec son chien à ses côtés et ses skis de rando aux pieds, je ne connais rien de meilleur.

    1. Sympa ton analogie avec le ski de rando nordique. J’aime. J’approuve.
      Un utilisateur de FreeBSD 11-release tout frais !!! Mais bon, se retrouver tout seul au beau milieu du blog de Frédéric Bezies avec son portable exploité par FreeBSD à ses côtés et son mug de café, je ne connais rien de meilleur. 🙂

  19. Je vois dans les commentaires pas mal de gens se plaignant d’avoir du choix. Je comprends même pas comment c’est possible… (en fait si, mais je trouve qu’on est tombé bien bas).

    Alors oui, il y a trop de distributions, là-dessus, bon…

    Par contre, les environnements de bureau… certains sont plus ergonomiques, d’autres plus esthétiques, ou encore plus léger… Le choix est drôlement pratique. Besoin de ressusciter un ordinausore ? LXDE. Besoin de faire tourner de façon correct un PC un peu léger matériellement parlant ? XFCE. Vous aimez les clicodromes où tout ou presque peut se faire à la souris ? Gnome. Envie de transparences, animations, d’une bonne cohérence, avec un PC un peu plus puissant ? KDE. Envie d’une meilleure productivité ? i3 ou Xmonad. Sans parler d’OpenBox, LXQT, Cinnamon, Mate… chacun a son ergonomie, son esthétique, sa vitesse, sa légèreté. Il est nécessaire d’avoir ce choix. (sérieusement, trouvez-moi un équivalent de i3 pour Windows…)

    Et puis, il y a la question de l’éthique. Alors, certes, la plupart des gens s’en fichent. Mais quand on en prends conscience, ben y’a que GNU/Linux et autres BSD (etc) qui puissent nous satisfaire.

    1. Salut, pas d’accord pour clicodrome concernant GNOME. J’utilise la souris dans les logiciels mais pour lancer un logiciel, basculer d’un logiciel à l’autre (en gros les actions de l’environnement de bureau) seul le clavier me sert.

      Sinon bon résumé.

  20. Une solution en attendant mieux:

    Un poste « bureautique » évolue peu : on peut garder une même installation pendant 10 ans.
    Reste à ne faire que des mise à jour de sécurité ou de patch.
    Puis tout refondre 10 ans après.

    Le pbm est d’avoir suffisamment de support pour le matériel (nvidia, ordinateurs portables etc…). Et trouver une âme charitable pour aider sur des petites évolutions (je le fait gratuitement).

    Il faut que dès le départ la distrib. soit Simple, avec le minimum de programmes et le moins possible de bugs d’installation. Et pas de besoin de toucher à la CLI (que j’adore et préfère personnellement) ! L’objectif étant que l’utilisateur soit le plus autonome possible.

    Mais je me demande maintenant la meilleure distribution pour réaliser cet objectif ?

    Mint (+Cinamon) ?

    1. Oui cela veut dire pas d’évolution « Fonctionnelle » pendant 10 ans …
      Accessoirement cela veut aussi dire conserver le même PC 10 ans, mais c’est devenu possible avec Linux (autre avantage, autre économie 🙂

  21. FreeBSD progresserait bien plus si ,
    les claviers Fr soit correctement reconnus dès l’installation ,
    ce qui n’est pas le cas de la version 11 et de ces anciennes version
    ( ps clavier basique logitech K120 )

    et la partie installation pays/langue soit nettement mieux pris en charge , il y a du retard dans ce domaine

  22. je viens de faire un petit essai de bungie solus ,
    cela ressemble de plus en plus a une interface type macos x snow leopard

    a mon avis , solus a pris de l’avance en s’attaquant a l’interface graphique , le système de gestion des packages et leurs répartition est pas mal non plus

    côté BSD , je verrai bien quand GhostBSD sortira la version en FreeBSD11

    1. j’ai essayé deepin je trouve que l’interface est pas mal pensée, tout en simplicité.
      je clique sur le launcher (style osx) un clic droit sur une appli et je peux la désinstaller. Bien entendu pour installer les appli il y a un petit store. une barre latérale, apparait de différnte façon, contenant tout ce qui faut pour configurer le poste.
      Alors bien sur tout n’est pas parfait mais je trouve que la recherche de simplicité est un point très positif.
      J’ai aussi essayé mais il y a déjà un bout de temps solus j’ai trouvé que là aussi au niveau de l’interface il y avait un gros effort pour simplifié tout cela
      Un point commun de toute ces interfaces elle s’inspire fortement d’Os X qui reste tout de même une référence en terme d’ergonomie et de facilité d’utilisation pour quelqu’un qui ne connait pas

  23. En fait la vraie raison pour laquelle vous êtes triste est que le capitalisme néolibéral a gagné…
    Toutes les normes et valeurs sont inversées.
    Les gens chargés de la propagande philosophique du libre sont des gens d’extrême gauche qui n’ayant plus rien à dire politiquement viennent pourrir d’autres domaines : intolérance, manipulations, mensonges sont l’apanage des radicaux de gauche qui nous imposent leurs nouveaux dogmes : vivre ensemble, fin de la méritocratie, copinage, magouille, LGBT, pro migrants, écolos, végétariens…mais ne vous inquiétez pas, ils ne vont plus durer longtemps.

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