De l’immaturité d’une partie de la communauté mondiale du logiciel libre…

Cela faisait longtemps que je n’avais pas exprimé mon exaspération envers une partie de la communauté mondiale du logiciel libre.

C’est une nouvelle fois l’occasion pour moi de passer pour le connard de service, mais je m’en contrebats les steaks. Il faut dire les choses comme elles sont : une partie non négligeable de de la communauté mondiale du logiciel libre est plus qu’immature, et / ou bloquée une dizaine d’années en arrière.

Je ne vais pas revenir sur la liste sans fins des guerres techniques comme celle des systèmes d’initialisation, de Gnome contre KDE contre Xfce contre Cinnamon, de celle de Vi contre Emacs et autres guerres qui n’intéresse qu’une minorité de technopĥiles.

Si je devais prendre un parallèle parlant pour les personnes ayant un minimum de culture musicale, cela reviendrait à nous refaire la guerre des Rolling Stones contre les Beatles dans les années 1960. Voyez le niveau d’utilité des dites guerres. Si tant est qu’une guerre puisse être utile.

Non, ce qui m’exaspère le plus, c’est les attaques sous la ceinture contre une distribution qui a aidé une partie non négligeable des linuxien(ne)s actuel(le)s a migré vers Linux pour le long terme. Oui, je parle de la distribution de Canonical.

Tout est parti d’une blague qui doit être aussi vieille que la Ubuntu Dapper Drake alias 6.06 LTS, publié sur la framasphère, en mode restreint par un membre de ce réseau social. Je suppose que le message aura disparu dans le temps, j’ai donc pris mes précautions 🙂

Voici la réponse que j’ai apporté à la personne qui a posté cette blague éculée. Non, je n’ai pas fait de faute de frappe dans le dernier mot de la phrase précédente.

gueulante1

Voici ma réponse pour plus de lisibilité:

L’ancien utilisateur d’Ubuntu (6.06 à 8.10) que je suis – et qui n’est jamais allé sur Debian pour des raisons de préférences techniques – goûte moyennement à ce genre d’humour.

Que Canonical multiplie les « conneries » comme Mir ou Unity, soit. Mais il faut arrêter l’humour de petite section de maternelle, non ?

Je sens qu’il va falloir que je pousse une nouvelle gueulante sur l’immaturité d’une partie de la communauté mondiale du libre.

Je suis presque sûr à 100% que je n’aurai aucune réponse. Dans un autre billet posté sur mon flux, la même personne nous sort la vulgate habituelle sur la non utilisation d’outil libre pour une vidéo qui pointe du doigt des problèmes récurrents du monde linux selon un utilisateur lambda :

gueulante2

Ma réponse a été cinglante, je la recopie ici verbatim. J’ai commis quelques erreurs d’accord sous le coup de l’irritation :

@brunus : quelles erreurs ? Quant à l’utilisation de mediagoblin, ça peut intéresser qui mis à part une minorité de libristes enfermés dans leurs mondes théoriques ?

Quelles erreurs ? Les applicatifs à l’ergonomie moyenne voire pourrie ? Les bagarres d’ego dans les communautés ? Les conneries de guerre comme celles des systèmes d’init qui ne font pas avancer la cause du libre en lui donnant un aspect de cours de récréation ?

J’attends tes réponses 🙂

J’ai comme l’impression qu’une partie de la communauté mondiale du libre se la pète après avoir vu la lumière du libre qu’elle en oublie son passé informatique.

Oui, j’ai été utilisateur de MS-Windows et de Mac. Je l’avoue sans honte. Oui, j’ai été un utilisateur de logiciels non libre. Oui, je suis un mauvais libriste car ma musique n’est pas encodée en ogg mais en mp3.

Oui, je suis un mauvais libriste car j’ai une Kindle et non pas une Kobo.

Même si je ne partage pas toutes les remarques de l’utilisateur lambda de la vidéo que j’insère ci-dessous, il faut dire que ça tape souvent juste.

Il faut que les développeurs reviennent un peu dans la réalité. Vous pourrez avoir le meilleur moteur de rendu 3D ou HTML du monde, si l’ergonomie est inadaptée voire nulle, vous ne percerez jamais. Le monde du libre n’a pas besoin d’avoir encore 20 ou 30 distributions GNU/Linux à destination bureautique. Il y en a déjà trop.

Il y a besoin d’avoir des applications plus ergonomiques, plus compatibles avec l’extérieur. Nous ne sommes plus en 2006, mais en 2016.

J’ai l’impression que chaque fois que je dis de telles évidences, je passe pour le connard de service. Mais j’essaye à ma façon de faire avancer la cause du libre : je rédige de la documentation, j’aide des personnes. Je suis incapable de coder le moindre le logiciel, mais j’apporte ma pierre autrement.

Maintenant, c’est à vous de voir si vous préférez un monde du libre réservée à une élite éclairée ou si vous préferez qu’une plus large communauté de personnes en profitent. J’ai fait mon choix depuis longtemps, car j’ai horreur des élitistes, même si selon les canons linuxiens, je pourrais en faire partie à cause de l’utilisation d’Archlinux.

56 réflexions sur « De l’immaturité d’une partie de la communauté mondiale du logiciel libre… »

  1. Coucou.
    De trop nombreux libristes (ou pas, d’ailleurs) oublient bien trop vite qu’il leur a fallu apprendre…
    Et pour relativiser encore un peu plus, ma grand-mère maternelle disait souvent :
    « Si je savais tout ce que je ne sais pas, je n’aurais pas besoin de tout ce que je sais ! ».
    😉

  2. Personnellement, là où je le suis (à moitié) c’est à propos de Youtube. Le truc embêtant, c’est que pour ceux, comme moi notamment, qui essayent de se « dégoogliser », on est souvent retenu dans ce système par Youtube.
    Honnêtement, il n’y aurait pas youtube, je n’aurai plus rien à voir avec google.
    Là où je le suis pas, c’est que mediagloblin faut dire ce qui est, c’est quand même pas top. Surtout que je vois vraiment pas pourquoi ils jouent pas la carte de l’interconnexion des pods (à la diaspora* en fait), ce qui le rend à mon sens totalement inutile.
    Donc actuellement, pour moi, il y a pas réellement d’alternatives viable à Youtube en fin de compte.

      1. Le seul plus que je peut voir à la rigueur c’est la légèreté, et l’absence de pub (ce qui n’attirera jamais certains « Youtubeurs » en fin de compte). Et sorti de ça… Ben c’est tout ce qui est visible.
        Après y a bien la dimension vie privé, mais sorti de la sphère du librisme, clairement, tout le monde s’en fout.

  3. Bonjour,

    Ce que vous dites est on ne peut plus vrai.
    Je pense que certains dev. se « venge » sur des applis faites sur le coin de la table. La journée, il doivent travailler chez mic******t ou autre … La méthode restant la même…
    De plus certains dev. / informaticien ont quand même un rapport spécial avec la maîtrise de la technique ( l’utilisateur étant plutôt vu par eux comme un spectateur devant applaudir devant les tours de forces techniques du génie ).

    Pourquoi ne pas envisager un groupe de « dev. » qui serait bâti sur vos remarques (c’est aussi ce que je pense) ?
    « Je suis incapable de coder le moindre le logiciel » : je trouve que c’est plutôt une qualité !

    J’avais déjà depuis quelques temps écrit un peu dans le même style : ( http://alainfaure.net/2012/06/22/vous-croyez-etre-un-ingenieur-logiciel-parce-que/ A lire jusqu’à avant le passage sur le langage Ada) . Vous n’êtes pas obligé de laisser le lien s’il ne vous plaît pas 🙂

    Bonne soirée.

    Alain

  4. Bien que je sois d’accord avec le fond, je pense qu’il est nécessaire de prendre un peu de recul. Tout libriste qui parcourt un peu la toile connait les blagues vues et revues sur GAFAM + Canonnical + Systemd + (insérer ici le nom d’une entreprise ou d’un soft libre). A partir d’un moment je souris, parce que j’aime l’humour de répétition, je soupire parce que ce n’est jamais argumenté et je passe à autre chose.

    Ces blagues ne sont d’ailleurs pas tolérer sur les forums ArchLinux français, la modération part du principe que tout un chacun est passé par la case débutant et que ça n’apportait rien de bon. C’est un choix.

    Autrement concernant le passage sur l’ergnomie et l’ouverture avec l’exterieur des distributions desktops, j’ai passé ma journée sur une VM OpenSUSE (2 en réalité, la version Leaf et la version Tumbleweed) et j’ai été bluffé. C’est impressionnant de réactivité, logithèque à l’installation très complète sans être surchargée, utilisable directement à l’installation, traduction quasi totale (il doit y avoir quelques mots qui traînent mais rien de dérangeant), ergonomie classique de desktop en mode bureau, YaST qui est un outil formidable, semble très stable et, bien que ce soit subjectif, plutôt jolie. J’ai vraiment eu la sensation de voir une distro 2016.

    Ca me donnerait presque envie de faire des infidélités à ma Arch sous OpenBox. Wayland me titille et OpenBox n’est pas prêt de le supporter…

    Tout ça pour dire que je n’étais pas totalement d’accord avec toi sur ce point, il y a des distros très matures, dont OpenSUSE fait partie selon moi. Certes il y a beaucoup de distros poubelles mais qu’importe, elles n’ont pas de vecteur de communication suffisant pour atteindre Mr et Mme Michu.

    1. A partir d’un moment je souris, parce que j’aime l’humour de répétition, je soupire parce que ce n’est jamais argumenté et je passe à autre chose.

      C’est tellement vu et revu que cela finit par tomber en poussière.

      Ces blagues ne sont d’ailleurs pas tolérer sur les forums ArchLinux français, la modération part du principe que tout un chacun est passé par la case débutant et que ça n’apportait rien de bon. C’est un choix.

      Un choix qu’on peut comprendre. Il faut savoir grandir un peu.

      C’est impressionnant de réactivité, logithèque à l’installation très complète sans être surchargée, utilisable directement à l’installation, traduction quasi totale (il doit y avoir quelques mots qui traînent mais rien de dérangeant), ergonomie classique de desktop en mode bureau, YaST qui est un outil formidable, semble très stable et, bien que ce soit subjectif, plutôt jolie. J’ai vraiment eu la sensation de voir une distro 2016.

      Même si je ne porte pas OpenSuSE dans mon coeur, ne serait-ce que pour YaST qui est l’emacs des gestionnaire de paquets, c’est du travail de qualité. Ma critique ne porte pas sur les distributions sérieuses comme OpenSuSE, Archlinux, Manjaro, Fedora, Debian, Ubuntu ou encore Mint et Mageia, mais sur les outils utilisateurs plus courant, comme les traitements de textes, tableurs, retouche photo et/ou vidéo, etc…

      Tout ça pour dire que je n’étais pas totalement d’accord avec toi sur ce point, il y a des distros très matures, dont OpenSUSE fait partie selon moi. Certes il y a beaucoup de distros poubelles mais qu’importe, elles n’ont pas de vecteur de communication suffisant pour atteindre Mr et Mme Michu.

      La tuyauterie est présente pour faire fonctionner un OS libre sur le bureau de la plupart des utilisateurs. Ce sont les outils finaux, les applications et applicatifs qui manquent parfois d’un sérieux manque d’ergonomie. La ligne de commande, c’est bien. Mais c’est parfois plus pratique de passer par une interface graphique pour certaines fonctionnalités.

      Trop d’énergie est dépensée pour réinventer la roue ad-nauseam, au lieu d’apporter un peu d’aide à des projets qui en auraient besoin et qui végètent, faute de main d’oeuvre. Qui a dit Xfce ?

  5. Salut Fred,

    Pas besoin de t’exciter pour si peu, cette blague (bof bof) est très vieille et peut être contrée avec le même type d’humour (on a du me la sortir à peu près une fois par an sur des évents pros).

    Pour ce qui est de l’enfermement des intégristes libristes et leur comportement sectaire (là aussi j’en vois circuler), malheureusement pour eux, quand tu mets des barrières tout autour de toi pour rester libre, l’ironie est qu’en réalité tu t’enferme… Drôle de façon de voir la liberté.

    Ces gens là ont beau se prétendre laïc, ils ressemblent à des membres d’une secte.

    Pour YouTube, si les gens sont pas content ils peuvent toujours convertir la vidéo. Genre une fonction qui fait conversion youtube-dl + ouverture de la vidéo dans le lecteur + suppression. C’est un peu s’embêter mais ça doit fonctionner (remarque pour une diffusion miracast c’est ptete pas bête).

    Le plus important c’est que l’utilisateur puisse faire des choix, en connaissance de cause. Le positionnement des distributions grand public vise d’ailleurs à faciliter l’utilisation de composants non-libres, mais les membres de leurs communautés s’expriment souvent, à l’attention de leur public, sur les dangers que peut représenter telle ou telle techno ou compagnie.

    Et en règle générale, on arrive même à faire des mashups entre communauté sur les évents IRL, preuve que la majorité des utilisateurs de distributions Linux sont pas si sectaires, ça ne concerne qui infime partie.

    1. Pas besoin de t’exciter pour si peu, cette blague (bof bof) est très vieille et peut être contrée avec le même type d’humour (on a du me la sortir à peu près une fois par an sur des évents pros).

      C’est souvent la manifestation de l’immaturité que je dénonce par la suite.

      Pour ce qui est de l’enfermement des intégristes libristes et leur comportement sectaire (là aussi j’en vois circuler), malheureusement pour eux, quand tu mets des barrières tout autour de toi pour rester libre, l’ironie est qu’en réalité tu t’enferme… Drôle de façon de voir la liberté.

      Utiliser du libre car c’est du libre… Autant dire que les moutons tatoués à la pomme sont remplacés par les moutons tatoués avec un Tux.

      Ces gens là ont beau se prétendre laïc, ils ressemblent à des membres d’une secte.

      s/ils ressemblent/sont/g

      Il faut corriger les fautes d’appréciation 🙂

      Pour YouTube, si les gens sont pas content ils peuvent toujours convertir la vidéo. Genre une fonction qui fait conversion youtube-dl + ouverture de la vidéo dans le lecteur + suppression. C’est un peu s’embêter mais ça doit fonctionner (remarque pour une diffusion miracast c’est ptete pas bête).

      Ce que je critique, c’est leur côté hautain, leur côté « j’ai vu la lumière et les autres sont des pauvres con(ne)s » qui déteint de leurs propos.

      Le plus important c’est que l’utilisateur puisse faire des choix, en connaissance de cause. Le positionnement des distributions grand public vise d’ailleurs à faciliter l’utilisation de composants non-libres, mais les membres de leurs communautés s’expriment souvent, à l’attention de leur public, sur les dangers que peut représenter telle ou telle techno ou compagnie.

      Entièrement d’accord. Cependant, on ne peut pas raisonnablement se passer à 100% du non libre. Le monde extérieur existe, et il faut communiquer avec.

      Pour finir, c’est toujours l’infirme partie qui est la plus gueularde… Et souvent la plus hypocrite. La Bruyère avait bien raison en décrivant Onuphre :

      http://www.cap-concours.fr/enseignement/textes-de-reference/onuphre-l-hypocrite-la-bruyere-les-caracteres-lit_personnages10

      « […]Il y a quelques livres répandus dans sa chambre indifféremment, ouvrez-les : c’est le Combat spirituel, le Chrétien intérieur, et l’Année sainte ; d’autres livres sont sous la clef.[…] »

      On peut remplacer les livres par les biographies des grands noms du libre pour certaines personnes, non ? 🙂

      1. Comme toi, je suis pour la vulgarisation de Linux. Son utilisation, même par des non technophiles est possible. Pour ces derniers, les combats sur les systèmes d’init, les environnements graphiques de bureau importent peu. Il faut juste que cela fonctionne…
        De fait, comme tu le dis :
        « on ne peut pas raisonnablement se passer à 100% du non libre. Le monde extérieur existe, et il faut communiquer avec. »
        N’en déplaise aux puristes :
        * J’utilise Chrome pour pouvoir utiliser quelques jeux sous Facebook (module flash).
        * J’ai installé des distributions GNU/Linux qui installent directement des composants propriétaires, notamment pour pouvoir lire les fichiers « .mp3 ».
        Pour ces derniers, tu peux répondre à tes détracteurs que dans « le monde extérieur », la plupart des baladeurs, téléviseurs, box, lecteurs DVD, autoradios, pourtant animés par un noyau Linux ne savent lire que le format mp3.
        Cela signifierait-il que les puristes du libre n’ont pas de télé, de véhicule avec autoradio (avec port usb), voire de box ? Et dans ce cas, on comprend mieux leur « isolement » et vient appuyer la remarque de @elmanito, une grosse dépense d’énergie contre des moulins à vent…

        1. Pour le sujet du billet, tous ceux qui ont un jour organiser quelque chose, savent qu’il y aura toujours des gens pour les en dissuader et simplement prôner de ne rien faire.

          On laisse couler, on se concentre sur la tâche et cela passe très bien.

          Je ne suis pas pour la vulgarisation de Linux, puisque cela ne veut rien dire, excepté que l’on ne comprend pas les enjeux.
          Linux est déjà vulgarisé soit dit en passant.
          Le désert se trouve dans la maîtrise de l’outil informatique. En fin de compte, tout ce que prônent les libristes, c’est de maîtriser l’outil informatique et ne pas être maîtrisé par lui, ce qui est le cas de toute personne qui prône les solutions propriétaires. Et en informatique, la majorité de la population mondiale utilise un outil qu’elle ne maîtrise absolument pas, et dont elle est l’esclave. Le but (qui a toujours été politique) du LL est de reprendre en main la maîtrise des outils dont on fait l’acquisition : cf. l’imprimante utilisée par RMS, qui a tout lancé.
          Donc, non, « il faut que ça fonctionne » ne suffit pas : il faut apprendre à l’utiliser et ensuite que ça fonctionne, tout comme la voiture, la télé, la box…

          Ceux qu’on appelle les Libristes sont ceux qui ont compris comment ça fonctionne, et sont au stade d’acquérir la maîtrise, ou bien l’ont déjà.
          J’explique ça surtout pour ceux qui critiquent constamment les Libristes en leur trouvant tout un tas de défauts, et ne comprennent pas pourquoi les Libristes les dédaignent toujours autant (ou en tout cas en donnent l’impression) sans jamais les écouter. Comme un père avec un enfant qui croit tout savoir mieux sans avoir connu grand-chose.
          C’est que vous n’avez même pas fait le début du chemin qu’ils ont parcouru, mais vous voulez donner des leçons sur ce que vous ne maîtrisez pas.
          Et c’est flagrant dans les commentaires pour tout Libriste.

          Par exemple, on peut tout à fait se passer à 100 % du non libre, cela ne pose aucun problème, en revanche, l’inverse est impossible. Bref, tout l’inverse de ce que croit un non Libriste, et justement parce que s’il faut communiquer avec l’extérieur, il est impossible de le faire aujourd’hui sans du Logiciel Libre.
          Que très souvent, cette personne paye un outil propriétaire qui lui-même utilise du Logiciel Libre sans lequel il ne pourrait pas remplir sa fonction, est d’une douce ironie. Même des outils très chers comme Photoshop utilisaient des parties de Logiciel Libre jusqu’à il y a peu, et aucun logiciel lié à la vidéo, même très cher et professionnel, n’utilise pas ffmpeg complètement ou en partie. En fait, je ne connais aucun outil propriétaire qui n’ait jamais utilisé de Logiciel Libre, même Windows (qui ne savait pas communiquer avec l’extérieur en TCP/IP à l’époque).
          Les puristes, cela ne leur déplaît en rien que des personnes s’enferment dans du propriétaire, ce sont ces personnes qui en subissent toujours les conséquences.

          Et comprendre ses outils, ça permet d’éviter de dire des bêtises comme le fait que le MP3 nécessite forcément des composants propriétaires : eh oui, il existe des bibliothèques pour lire et encoder du MP3 qui sont parfaitement libres. La raison pour laquelle des entreprises commerciales utilisent des composants propriétaires pour lire ou encoder du MP3 n’a rien à voir avec la disponibilité ou non de versions libres.

          Sans doute cela fait-il du bien de rationnaliser les « puristes du Libre » (ce qui n’a aucun sens, mais je comprends l’idée) comme étant des gens « enfermés », mais c’est un argument purement émotionnel comme toute rationalisation ou troll, et n’a aucune valeur en raisonnement. Surtout lorsque l’on confond Logiciel Libre et standard ou matériel ouvert.

          1. Excellent commentaire (contrairement à celui-ci) qui résume parfaitement ma pensée, voyons ce que Frédéric peut répondre à ça… Rien ?

            1. Tu fais erreur. Je finis un bouquin et je réponds à ce commentaire qui est dans l’erreur sur certains plans et qui résume la déconnexion d’une partie des libristes puristes qui sont les pires ennemis du libre.

          2. Pour le sujet du billet, tous ceux qui ont un jour organiser quelque chose, savent qu’il y aura toujours des gens pour les en dissuader et simplement prôner de ne rien faire.

            Ça commence bien.

            On laisse couler, on se concentre sur la tâche et cela passe très bien.

            Humm ?

            Je ne suis pas pour la vulgarisation de Linux, puisque cela ne veut rien dire, excepté que l’on ne comprend pas les enjeux.
            Linux est déjà vulgarisé soit dit en passant.

            Tiens, je sens arrivé le linux omniprésent sauf sur le plus important… Mais le moins intéressant au final : le connard l’utilisateur lambda !

            Le désert se trouve dans la maîtrise de l’outil informatique. En fin de compte, tout ce que prônent les libristes, c’est de maîtriser l’outil informatique et ne pas être maîtrisé par lui, ce qui est le cas de toute personne qui prône les solutions propriétaires. Et en informatique, la majorité de la population mondiale utilise un outil qu’elle ne maîtrise absolument pas, et dont elle est l’esclave. Le but (qui a toujours été politique) du LL est de reprendre en main la maîtrise des outils dont on fait l’acquisition : cf. l’imprimante utilisée par RMS, qui a tout lancé.

            Oh, le beau discours idéologique coupé de toute réalité !

            Donc, non, « il faut que ça fonctionne » ne suffit pas : il faut apprendre à l’utiliser et ensuite que ça fonctionne, tout comme la voiture, la télé, la box…

            Un truc qui fonctionne, c’est déjà un point de départ. Est-il nécessaire de savoir comment fonctionne un moteur diesel pour conduire une voiture ?

            Ceux qu’on appelle les Libristes sont ceux qui ont compris comment ça fonctionne, et sont au stade d’acquérir la maîtrise, ou bien l’ont déjà.

            Ah, les puristes ? 🙂

            Désolé, il faut utiliser les bons termes.

            J’explique ça surtout pour ceux qui critiquent constamment les Libristes en leur trouvant tout un tas de défauts, et ne comprennent pas pourquoi les Libristes les dédaignent toujours autant (ou en tout cas en donnent l’impression) sans jamais les écouter. Comme un père avec un enfant qui croit tout savoir mieux sans avoir connu grand-chose.

            Nous parlons bien de ceux qui ont vu la lumière et regarde de manière condescendante les autres, le vulgum pecus, donc.

            C’est que vous n’avez même pas fait le début du chemin qu’ils ont parcouru, mais vous voulez donner des leçons sur ce que vous ne maîtrisez pas.
            Et c’est flagrant dans les commentaires pour tout Libriste.

            Traduction : ta gueule, tu fais chier !

            Par exemple, on peut tout à fait se passer à 100 % du non libre, cela ne pose aucun problème, en revanche, l’inverse est impossible. Bref, tout l’inverse de ce que croit un non Libriste, et justement parce que s’il faut communiquer avec l’extérieur, il est impossible de le faire aujourd’hui sans du Logiciel Libre.

            Je ne vois qu’un domaine précis où on peut utiliser du 100% libre sans que cela gène : la recherche universitaire. Dans le reste du monde, je demande à voir.

            Que très souvent, cette personne paye un outil propriétaire qui lui-même utilise du Logiciel Libre sans lequel il ne pourrait pas remplir sa fonction, est d’une douce ironie. Même des outils très chers comme Photoshop utilisaient des parties de Logiciel Libre jusqu’à il y a peu

            Tu as eu accès au code source de Photoshop pour l’affirmer de manière péremptoire ?

            et aucun logiciel lié à la vidéo, même très cher et professionnel, n’utilise pas ffmpeg complètement ou en partie. En fait, je ne connais aucun outil propriétaire qui n’ait jamais utilisé de Logiciel Libre, même Windows (qui ne savait pas communiquer avec l’extérieur en TCP/IP à l’époque).

            Surtout que TCP/IP, c’est un format ouvert, non ?

            Les puristes, cela ne leur déplaît en rien que des personnes s’enferment dans du propriétaire, ce sont ces personnes qui en subissent toujours les conséquences.

            « There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics. » (Benjamin Disraeli).

            Et comprendre ses outils, ça permet d’éviter de dire des bêtises comme le fait que le MP3 nécessite forcément des composants propriétaires : eh oui, il existe des bibliothèques pour lire et encoder du MP3 qui sont parfaitement libres.

            Quid des brevets logiciels concernant le MP3 ?

            http://www.tunequest.org/a-big-list-of-mp3-patents/20070226/

            La raison pour laquelle des entreprises commerciales utilisent des composants propriétaires pour lire ou encoder du MP3 n’a rien à voir avec la disponibilité ou non de versions libres.

            Non, c’est une idiotie qui s’appelle brevet logiciel. Quand on se déclare libriste, on doit être au courant de telles aneries, non ?

            Sans doute cela fait-il du bien de rationnaliser les « puristes du Libre » (ce qui n’a aucun sens, mais je comprends l’idée) comme étant des gens « enfermés », mais c’est un argument purement émotionnel comme toute rationalisation ou troll, et n’a aucune valeur en raisonnement. Surtout lorsque l’on confond Logiciel Libre et standard ou matériel ouvert.

            Donc la liberté ne va pas de pair avec l’ouverture du logiciel ou du matériel ? Merdre !

          3. Excellent commentaire.
            Je note que dans sa réponse Frédéric fait encore une erreur concernant le libre en disant : « Un truc qui fonctionne, c’est déjà un point de départ. »

            Et bien non…souvent c’est le contraire, c’est parce qu’un truc ne fonctionne pas qu’on s’y intéresse, qu’on creuse, qu’on fouille, qu’on finit par comprendre, qu’on corrige, que ça marche et qu’on partage la solution avec le reste de la communauté.
            C’est pas être puriste ou extrémiste ça, c’est s’enrichir soit même d’un savoir et le partager.

            Mais attention, on ne demande pas à tout le monde de le faire, non respect les gens qui ne font qu’utiliser, c’est déjà une marque de respect pour le travail des libristes.
            Le manque de respect c’est pas une blague récurrente sur Ubuntu, le manque de respect c’est de dénigrer le travail des autres surtout lorsqu’ils le font comme souvent bénévolement, parfois pour leur seul plaisir et finissent par le publier.

            Alors oui il y a des programmes libres qu’il faut prendre en l’état, tout ne fonctionne pas, tout n’est pas parfait, et bien super ! Voila une occasion de plus de contribuer !

            1. Excellent commentaire.
              Je note que dans sa réponse Frédéric fait encore une erreur concernant le libre en disant : « Un truc qui fonctionne, c’est déjà un point de départ. »

              Mouahhh ! C’est tellement mieux de ne rien avoir de fonctionnel, c’est vrai…

              Et bien non…souvent c’est le contraire, c’est parce qu’un truc ne fonctionne pas qu’on s’y intéresse, qu’on creuse, qu’on fouille, qu’on finit par comprendre, qu’on corrige, que ça marche et qu’on partage la solution avec le reste de la communauté.

              Cela fait combien de temps que tu n’as pas jeté un oeil sur l’état réel de la communauté mondiale du libre ?

              C’est pas être puriste ou extrémiste ça, c’est s’enrichir soit même d’un savoir et le partager.

              Et la victimisation au passage… J’ai oublié d’acheter du pop-corn hier ! Merde !

              Mais attention, on ne demande pas à tout le monde de le faire, non respect les gens qui ne font qu’utiliser, c’est déjà une marque de respect pour le travail des libristes.

              Mieux vaut lire cela que d’être aveugle…

              Le manque de respect c’est pas une blague récurrente sur Ubuntu, le manque de respect c’est de dénigrer le travail des autres surtout lorsqu’ils le font comme souvent bénévolement, parfois pour leur seul plaisir et finissent par le publier.

              Et mon popotin se met à caqueter. Une activité bénévole ne veut pas dire publier une ISO soit disant finale alors que c’est de l’alpha avancée.

              Alors oui il y a des programmes libres qu’il faut prendre en l’état, tout ne fonctionne pas, tout n’est pas parfait, et bien super ! Voila une occasion de plus de contribuer !

              Et arrêter de prendre son monde pour le monde réel, c’est encore mieux !

  6. Au sujet du besoin de cohabitation avec le logiciel propriétaire. Il y a aussi un problème de mentalité chez les développeurs. (Surtout chez Gnome qui, je pense, a fait un tort énorme au desktop sous linux). Je cite le directeur de xamarin qui était un membre de l’équipe gnome:

    > Backwards compatibility, and compatibility across Linux distributions is not a sexy problem. It is not even remotely an interesting problem to solve. Nobody wants to do that work, everyone wants to innovate, and be responsible for the next big feature in Linux.
    > So Linux was left with idealists that wanted to design the best possible system without having to worry about boring details like support and backwards compatibility.
    Source: http://tirania.org/blog/archive/2012/Aug-29.html

    Le truc c’est que si personne ne s’intéresse à la rétro-compatibilité dans un univers qui est déjà très fragmenté par des distributions plus inutiles les unes que les autres, où personne n’est responsable de rien, n’assume ni ne répond de rien, c’est mission impossible d’assurer un support décent à des coûts raisonnables pour un éditeur de logicel. Et malheureusement pour le futur, avec des choses comme GTK4, c’est pas sur le point de s’améliorer.
    Cette attitude à la « on fait ce qu’on veut, on fait des ruptures d’API/ABI à tout va et si ça vous plaît pas allez télécharger le code, vous l’avez pas payé etc… » ça ne va pas du tout pour asseoir un OS dans des postes utilisateurs.

    Quand on demande à de jeunes geeks ce qui manque sous linux pour concurrencer windows, on entend souvent citer « les jeux ». Or les jeux sont le pire exemple d’applications propriétaires dont le support développeur est ultra-coûteux et assuré pendant quoi… allez? 2 et 6 mois avant qu’on passe au projet suivant?

    Il y aurait urgence d’arrêter de faire de l’idéologie et d’accepter qu’il existe un monde fait aussi de logiciels propriétaires qui ont besoin d’une certaine stabilité (cohérence) pour supporter une plateforme, un environnement, ou finalement un OS. Ce qui fait la force d’un OS c’est aussi les logiciels dispos dessus, enfin sauf si ça intéresse spécialement quelqu’un de regarder tourner un kernel linux en « idle ».

    @Frédéric Alors ce passage au MacOSx c’est toujours au goût du jour 😉 ?

  7. Sur le fond tu as raison par contre ce qui me sidère c’est que tu prennes cela tellement à coeur et que tu dépenses ton énergie à répondre…Moi c’est l’écosystème entier du libre qui me saoule…certains confondent informatique et politique…

  8. Etant donné qu’il me semble être un peu concerné, puisqu’il s’agit de mon compte Diaspora dont vous parlez, je me permet de réagir .
    Sur la vanne Ubuntu.
    C’est une vielle vanne certes, mais je la trouve de plus en plus d’actualité car aujourd’hui une Debian peut être installée aussi facilement qu’une Ubuntu et en tant que libriste je ne vois plus l’intéret de conseiller Ubuntu aux débutants (j’ai participé à de nombreuses install-parties et nous utilisions RedHat, Mandrake, Ubuntu).
    Ubuntu est devenu lourde, instable même, les dernières que j’ai testé mon laissé très perplexe.
    Sans parler de la politique de Cannonical.
    Donc vielle vanne certes mais à méditer à nouveau je pense, et c’est bien pour ça que je me suis permit de la ressortir alors que ma Time Line débordait de screen-shots de la nouvelle Ubuntu.
    Je suis content, ça va peut être servir d’électro-choc pour certains, et ces personnes découvriront peut être que leur machine qui semblait ramer sous Ubuntu à de nouveau des ailes sous Debian.

    Pour ce qui est de la vidéo, de Youtube etc.
    Vous avez déjà soulevé une partie du problème, de l’hébergement sur Youtube, mais ce n’est pas le seul problème que pose la vidéo en comparaison d’un texte.
    En tous cas, quand on publie quelque chose, il est quand même évident qu’on s’expose à la critique, et il est nécessaire de l’accepter.
    Donc je trouve très bien de la part de l’auteur de la vidéo d’avoir eu l’idée d’écrire cet article, je peux donc exprimer mes doutes sur le contenu de la vidéo en question.

    Donc Steam serait le truc indispensable pour pouvoir jouer sous Linux ?
    Je ne vais pas discuter les problèmes de licences ce n’est pas le propos, je veux dire que non…Steam n’est pas et n’a jamais été indispensable pour jour sous Linux.
    Il y a eu de très bon jeux commerciaux à succès qui ont été portés sous Linux : Tribes II, Unreal Tournament, Civilisation, Heros of might and magic…toutes les productions de Lokigames quoi, et d’autres.
    http://lokigames.com/products/
    Lokigames c’est terminé certes.
    Mais on jouait aussi à Diablo II et autres Blizzarderies, en utilisant Cedega, une version en partie proprio de Wine.
    Wine que j’ai utilisé encore cet été pour jouer à Dungeon Keeper II.
    Et Mame, l’émulateur de consoles et machine d’arcade…c’est pas comme si il n’existait pas depuis au moins 1998.
    Plus récemment c’est le client du MMORPG Ryzom qui a été publié pour Linux. Maintenant Ryzom va être propulsé dans Steam mais ça fait bien 4 ou 5 ans je pense que le client standalone existe et fonctionne très bien.
    Un autre RPG a eu son client linux, et ses heures de gloire, il y plus de dix ans : Neverwinter Nights
    Et là je n’ai parlé que des jeux sous licence propriétaire n’est ce pas !
    Je joue à Supertux Kart avec mon fils et régulièrement j’ai une petite crise et j’installe la dernière version de Battle for Wesnoth pour me refaire les campagnes.
    Il y a une belle liste de très bon jeux libres ici : http://www.linuxlinks.com/article/20080510052539217/Games.html
    Voilà pour le jeux, on peut jouer sous Linux sans utiliser Steam.

    Sur le reste je pourrai répondre aussi mais il faut que je ré-ecoute la vidéo, que je prenne des notes, que je fasse des recherches pour ne pas dire n’importe quoi, mais j’ai le sentiment d’avoir entendu d’autres grosses erreurs, comme par exemple sur les pilotes d’imprimantes et les pilotes vidéo.
    Je suppose que je prendrai donc le temps de répondre aussi.

    Cordialement.

    Brunus.

    Et virez vos Ubuntu de vos stations elles vous remercieront ! ;p

    1. Comme je ne censure rien, je publie la réponse. Je ne ferai des remarques que sur certains points :

      C’est une vielle vanne certes, mais je la trouve de plus en plus d’actualité car aujourd’hui une Debian peut être installée aussi facilement qu’une Ubuntu et en tant que libriste je ne vois plus l’intéret de conseiller Ubuntu aux débutants (j’ai participé à de nombreuses install-parties et nous utilisions RedHat, Mandrake, Ubuntu).

      Mandrake est encore en vie ? Sommes-nous retourné en 2006 ?

      Je suis content, ça va peut être servir d’électro-choc pour certains, et ces personnes découvriront peut être que leur machine qui semblait ramer sous Ubuntu à de nouveau des ailes sous Debian.

      Je préfère encore la Slackware comme distribution mère sur certains plans.

      En tous cas, quand on publie quelque chose, il est quand même évident qu’on s’expose à la critique, et il est nécessaire de l’accepter.

      Oh, la belle Lapalissade 😀

      Donc je trouve très bien de la part de l’auteur de la vidéo d’avoir eu l’idée d’écrire cet article, je peux donc exprimer mes doutes sur le contenu de la vidéo en question.

      Raté. Je n’ai fait que reprendre la vidéo d’une connaissance. Je ne suis que l’auteur de l’article, pas de la vidéo.

      Steam n’est pas et n’a jamais été indispensable pour jour sous Linux.

      S’il n’est pas indispensable, il est difficilement contournable. Nier ce point… Il y a des jeux entre 5 et 10 ans d’âge listés. Et les jeux récents, ils comptent pour du beurre ? 🙂

      D’ailleurs, je note que toutes les références datent au mieux de la fin de la décennie 2000, même si le lien linuxlinks a été modifié pour la dernière fois en 2015. Et quand on regarde la liste, il y a à boire et à manger.

      Voilà pour le jeux, on peut jouer sous Linux sans utiliser Steam.

      C’est pourtant un acteur difficilement contournable de nos jours.

      Sur le reste je pourrai répondre aussi mais il faut que je ré-ecoute la vidéo, que je prenne des notes, que je fasse des recherches pour ne pas dire n’importe quoi, mais j’ai le sentiment d’avoir entendu d’autres grosses erreurs, comme par exemple sur les pilotes d’imprimantes et les pilotes vidéo.

      Si on parle des pilotes non-libres AMD, ils ne sont plus supportés par Arch depuis l’année 2013, car ils bloquaient l’évolution de Xorg. Cf https://wiki.archlinux.org/index.php/AMD_Catalyst

      Je pense que les autres distributions doivent être sur la même longueur d’onde sur ce plan précis.

      Pour les imprimantes ? En dehors d’Epson, de HP et de quelques imprimantes brother, c’est pas la joie.

      Quant à la boutade de fin, ma réponse sera : nous sommes en 2016, plus en 2006.

      1. Dans ta vidéo tu affirme que Steam est indispensable pour jouer sous Linux.
        Je viens de te démontrer le contraire, que les jeux listés soit vieux ou récents n’y change rien.

        Tu changes maintenant de discours, Steam n’est plus indispensable, il est « un acteur difficilement contournable… », c’est plus proche de la réalité mais toujours pas une vérité.

        Je pense que la vérité se situe autour de : Pour certains joueurs Steam est indispensable pour se libérer d’un OS non-libre et jouer sous Linux, mais pour beaucoup d’autres joueurs, Steam n’est absolument pas nécessaire.

        Il me semble que parmi les jeux récents ou à paraître, il y a aussi des productions pour Linux, j’ai cherché 2 minutes et je suis tombé là dessus : https://www.gamingonlinux.com/articles/tyranny-the-new-rpg-from-obsidian-gets-a-release-date.8331

        Sur le reste je te répondrai plus tard, je dois vraiment vérifier ce que je crois savoir et ce que tu dis dans la vidéo.

            1. J’étais en déplacement quand j’ai posté la réponse. Je vais donc compléter la réponse à ton autre commentaire ci-après.

              Dans ta vidéo tu affirme que Steam est indispensable pour jouer sous Linux.
              Je viens de te démontrer le contraire, que les jeux listés soit vieux ou récents n’y change rien.

              Je pensais que tu parlais de la vidéo de l’article, et non d’une qui n’est pas insérée dans l’article, celle que tu cites ici.

              Tu changes maintenant de discours, Steam n’est plus indispensable, il est « un acteur difficilement contournable… », c’est plus proche de la réalité mais toujours pas une vérité.

              Une vérité pour tes besoins. Pas pour les besoins des autres utilisateurs / joueurs.

              Je pense que la vérité se situe autour de : Pour certains joueurs Steam est indispensable pour se libérer d’un OS non-libre et jouer sous Linux, mais pour beaucoup d’autres joueurs, Steam n’est absolument pas nécessaire.

              Quelle est la seule passerelle commune entre MS-Windows et Linux pour le jeu ? Hein ?

              Pour le RPG, c’est peut-être l’exception qui confirme la règle. Mais il faut dire les choses comme elles sont : en dehors de Steam, c’est pas la joie de nos jours, en 2016.

              Sur le reste je te répondrai plus tard, je dois vraiment vérifier ce que je crois savoir et ce que tu dis dans la vidéo.

              Préparons le pop-corn et le soda…

    2. Non mais clairement c’est exactement ce que dit Fred, si on prend la liste de jeux cités, j’ai moi aussi l’impression de retomber 10 ans en arrière quand j’avais tenté la Ubuntu de l’époque pour remplacer Windows XP dont j’avais déjà plein le dos. Et là aussi, aucune considération pour le confort de l’utilisateur final.

      Parce que je m’en souviens comme si c’était hier la galère à l’époque pour ne serait-ce qu’installer correctement les jeux, fallait vraiment croiser les doigts pour avoir les installeurs Loki justement, et encore ce n’était pas non plus la garantie à 100% d’un bon fonctionnement. Alors le passage par Wine et Cedega, je n’en parlerai même pas tellement ça peut vite tourner à l’arrachage de cheveux…avec le plus souvent des performances dégueulasses ou des bugs supplémentaires en pagaille au final, et ça, ça s’est régulièrement vérifié autant sur Linux que sur MacOS, ce dernier ayant lui aussi vu passer, au moment du passage sur matos Intel, plus que sa dose de portages atroces à grands coups de dérivés commerciaux de Wine à l’optimisation des plus douteuses, avant que l’arrivée de Steam puis GOG et le Mac App Store n’enterre définitivement ces mauvaises pratiques. Puis zut, on est déjà suffisamment à se plaindre du manque d’efforts sur les pilotes Linux/MacOS des fabricants de GPU sans en rajouter une couche avec des techniques pour faire tourner les jeux qui pourrissent encore un peu plus les performances. Donc en matière de jeux, rien ne vaut le NATIF. Et ce n’est pas parce qu’on arrive à faire tourner des jeux qui ont 15 ans avec Wine que ça fait un bon contre-argument.

      Ah, et les jeux libres : ce n’est pas que ce soient de mauvais jeux, certains ont d’ailleurs des bases solides…mais bon…personnellement entre un Battle for Wesnoth et, par exemple, un Age of Wonder III, j’ai vite fait mon choix…

      Allez, pour finir, parce que ce sont des gens très bien avec une excellente politique commerciale envers leurs clients (pas de DRM sur les jeux, opérations ponctuelles pour récupérer des jeux qu’on possède sur disque/Steam pour les avoir chez eux sans DRM, 1$ pas égal à 1€ donc remboursement de la différence quand le vrai prix en conversion ne peut pas être proposé, très à l’écoute de la communauté pour l’évolution de la plate-forme, etc.) :
      https://www.gog.com/games?system=lin_mint,lin_ubuntu&sort=date&page=1

  9. Eh be les gars, vous êtes en forme !
    Je n’ai pas eu le courage de tout lire ….
    Au passage je voudrais ajouter cet adage (Le mien en tout cas) :
    Je suis complètement ouvert au libre, mais je ne suis pas fermé quand au reste du monte (Je joue sur Windows et sur console, hé hé ….)

    A+++

  10. Bonjour à tous.
    Je ne suis pas réactif aux blagounettes contre telle ou telle distribution.
    Chacun est libre d’utiliser la distribution qu’il souhaite.
    Le nombre de distributions ne m’importe pas du moment que chacun trouve celle qui lui convient.
    Après, il y a l’utilisation de logiciel libre ou non libre, là c’est pareil. Chacun est libre.
    Par-contre (un barbu)celui qui dit n’utiliser que du libre mais n’utilise pas le noyau Linux-Libre, je le trouve un peu ridicule.
    Et ça, c’est un vrai barbu (dans la vrai vie) qui le dit.

  11. Bonjour,
    vrai c’est amusant de lire tout ça… On sent du passionnel chez chacun et le passionnel dans l’informatique, c’est peut-être el seul endroit où cela vaille le coup… Perso, je suis entré dans linux par Ubuntu en 2008 après que mon portable, un toshiba sous xp, ait perdu le son au Nigeria. les réparateurs me proposaient de changer la carte son, mais avant de passer à la caisse, je suis passé au libre où tout, même la carte son, marchait nickel. Et on n’était qu’en 2008. Depuis, j’ai chopé le vrai virus linux, « tien je changerai bien d’OS pour voir ». Tous me plaisent, j’ai beaucoup aimé opensuse à une époque, puis Debian, j’ai eu un moment d’Ultimate, j’ai tenté manjaro. En fait, la seule chose dont je sois sûr c’est que je tripe sur kde, après j’aimerais bien un OS qui me fasse pas des surprises avec ce bureau et qui mette pas des plombes à démarrer, je sais je suis exigeant. Tiens y un kubuntu 16.10, sûrement que ej vais le tester sur usb, mais bon le test gentoo bureau kde m’a bien plu… Bon, et les jeux? Sérieux, vous pensez que j’ai le temps de jouer quand je passe mon temps à changer d’OS?
    Ah, ouais, youtube or not youtube… On voit que vous avez des élèves que vous devez entraîner à l’oral. kJe vais les envoyer sur mediagoblin pour ne rein recevoir. Youtube + antvideo pour corriger, un must. J’attends qu’on me fasse la même chose en complètement libre, mais en attendant, quand je ne change pas d’OS, je travaille sur youtube.

  12. Juste un petit truc au passage, GOG permet de se passer de Steam, sans drm, avec des jeux récents.. un peu à la bourre face à Steam sur la quantité, mais les principaux hits AAA comme indés sont bien là.

    (Horrible ce captcha!)

  13. La blagounette était, il me semble, la signature sur un forum parlant de Debian où l’éclectisme n’était pas souvent le bienvenu et une extrême condescendance de certains forumeurs.
    Rien que pour cela je suis parti voir sur DF car , si on peut parler « esprit du libre », là je le retrouve. Gentillesse, humour, ….et compétence !
    Hâte qu’ils nous sortent la distro DF avec pilotes non-libres car sur un pc portable, Debian coince ,du moins sur le mien, pilote graphique, pas gloup. Mint,Ubuntu , Manjaro passent sans problème c’est-à-dire, je le reconnais bien bas, sans « bidouilles ».
    J’aime Debian, la « maman » des distros grand public (voire grand-mère 😉 ). , son fonctionnement et tout le tralala.
    Un jour peut-être Fedora … Archlinux, heuuuu , pioche pour l’instant 🙂 .
    Là, où je te rejoins Frédo , c’est marre des blagues à la toto ! bon ça va. Mais dire « ubuntu signifie je ne sais pas configuré ma Debian », dans mon cas oui et alors ?
    Par contre, à mon humble échelle, 2 fixes, 4 portables tous sous linux. Reste le pc portable de mon épouse de son club de country qui est en dual-boot, j’ai converti la secrétaire car elle m’ a dit texto « quand je mets ma clé USB , il l’ouvre automatiquement et demande s’il faut jouer les morceaux ! ».
    C’est con mais ce sont les « revendications » d’utilisateurs lambda !

    PS : continuer tes tiotes vidéos, j’adore ! 😉

  14. Libre, libre, libre… Mais pour en faire quoi ?

    C’est une question que j’ai vu passer sur Google+

    Elle me taraude depuis.

    Qu’est-ce que les logiciels libres apportent de plus (ou de moins, hein) au simple utilisateur ? Outre la philosophie, je veux dire. En pratique.

    Un utilisateur se retrouve devant un ordinateur et, tout dépendant des choses qu’il souhaite accomplir, la machine doit lui permettre de toutes les réaliser, sans difficulté. Travailler, collaborer, jouer, écouter de la musique, regarder des vidéos, etc. Toutes ces choses sont possible sur la plupart des distributions Linux. Elles sont plus « faciles » (ergonomiquement parlant) sur certains environnement de bureau, dépendant des goûts de l’utilisateur.

    Maintenant, les logiciels pour y arriver ne sont pas tous aussi simples. Certains sont mieux pensés et développés que d’autres.

    Puis, il y a la compatibilité avec le matériel. C’est souvent le point qui achoppe. Tous les ordinateurs ne sont pas nés égaux devant Linux. La gestion de l’autonomie de la batterie des portables, entre autres, n’est pas équivalente sous Mac ou Windows. Sans parler des pilotes graphiques.

    À la maison, on a un PC et un Mac. Force est d’admettre que Linux se comporte mieux sur le PC. Dommage.

    Sur mon MacBook Air, depuis des années, j’ai souvent passé des mois sur une distribution Linux et puis une autre. J’en ai testé plusieurs, en dur comme en virtuel. Mais je dois admettre que l’écosystème Apple est très fort. J’avais un téléphone Android et je viens tout juste de me procurer un iPhone SE. Le jour et la nuit en terme de « convergence », disons. Et de simplicité. Je m’avoue vaincu.

    Si j’avais un portable PC, il est évident qu’il serait sous Linux. Et sans double amorçage. (Je ne suis pas un joueur.) Mais bien franchement, MacOS, c’est comme un Arch Linux sans les (possibles) problèmes. Tous les derniers logiciels disponibles et à jour. Et pas de souci de mises à jour. Doublé d’une ergonomie bien pensée (enfin, selon mes goûts et mes couleurs.) Dommage qu’on ne puisse plus modifier son environnement aussi facilement qu’avant. C’est un point fort de Linux.

    Bref, je reviens à ma question du début : Libre, oui, mais pour faire quoi ?

    Qu’est-ce que Linux m’apporterait de plus que MacOS, outre la personnalisation plus poussée ? Je cherche encore…

  15. Pour revenir à la comparaison Debian / Ubuntu, je crois que parler du niveaubde difficulté à installer la distribution, ça ne suffit pas. Il faut parler du avant et du après.
    Avant, il faut repérer quelle ISO télécharger et où. Et avec Debian, ce n’est pas évident. Si on cherche une version unofficial (pour avoir des pilotes non-libres), il faut chercher un moment.
    Quant au après, si le debutant en question n’a pas choisi (ou pas trouvé) une version unofficial non-free, il y a une forte probabilité pour qu’il n’arrive pas à se connecter au wi-fi. Et là on va le renvoyer vers les procédures pour modifier ses sources et repérer les paquets manquants… Dans la version optimiste…
    Et si tout va bien, il aura un OS installé laissant une impression de mal fini au niveau esthétique.
    Entendons-nous, je ne critique pas Debian. J’utilise moi même des distros basées sur Debian (LMDE, DFLinux) et j’ai essayé du « pur » Debian.
    La communauté Debian a fait des choix qui me paraissent cohérents: mettre en avant le libre, prevoir toutes sortes d’ISO pour toutes sortes de situations, adapter l’OS à des machines différentes (allant du serveur à l’ordinosaure)… Mais ces choix ont des conséquences. En mettant en avant le libre, il faut « creuser » pour dénicher les versiins non-libres. Fignoler l’apparence ne peut pas être une priorité. Etc. Le résultat, c’est que ça reste une distro pour utilisateurs avertis.
    La facilité d’installation n’est qu’une petite partie du problème.

  16. @MVC
    Surtout qu’objectivement, le rendu des fonts d’un ubuntu hors de la boîte est plutôt travaillé, voire carrément sympathique. Une debian stable à côté, sans patch ça a une sale gueule, même après le passage en stretch pour avoir freetype 2.7 qui devait soi-disant révolutionner le genre.
    Après oui, on trouve des patchs pour le rendu, puis des packs de fonts pour remplacer Arial, Tahoma etc… reste à configurer soi-même les équivalences en XML comme un grand. Quoi qu’on en dise, ça n’a rien d’intuitif ni d’agréable.

  17. Je ne peux être que d’accord, sans aucune méchanceté c’est moche !
    D’accord pour les version serveur mais en desktop, d’autres distros sont bien meilleures !
    Je le répète « j’aime DEBIAN » 😉

  18. @Stéphane C
    Debian fait le choix de ne pas consacrer d’énergie à ces questions de finition. On peut comprendre qu’ils aient d’autres priorités. Et je suppose qu’en tenant à jour un nombre d’ISOs incalculable (avec ou sans environnement de bureau, pour telle architecture ou telle autre, etc.), ils se concentrent sur l’essentiel. Surtout que le linuxien aguerri va de toutes manière vouloir personnaliser son apparence. Donc il peut y avoir une logique dans ces choix.
    Ce qui est moins logique, c’est d’orienter des débutants là dessus ou de se moquer des distros « out of the box ».
    Par ailleurs bcp de linuxiens aguerris ne prennent pas conscience des difficultés que represente un passage de Windows à Linux ; l’installation n’est qu’un tout petit aspect. (Exemples: Comment récupérer mon carnet d’adresse ? Quel logiciel pour prendre mes notes ? Et mon imprimante ?…)
    Certains linuxiens aguerris ne comprennent pas non plus que des personnes ne voient pas l’informatique comme un but en soi et que pour elles le PC sert avant tout à envoyer des e-mails, classer des photos, taper un travail de mémoire, etc.
    Et on a un décalage. Face à un nouveau venu confronté à un problème de pilote sur sa nouvelle installation, certains vont commencer par prôner d’essayer de compiler un nouveau kernel ou de passer à Debian Testing. Moi qui suis sous Linux depuis quelques mois, le kernel je ne sais même pas ce que c’est; quant à Debian Testing, je sais que Debian en déconseille l’utilasation autrement que pour des tests. On ne pense pas à proposer à ce nouveau venu de tester la version non-free de Debian (celle qui est bien cachée au fond d’une arborescence complexe). Et, bien sûr, on n’évoque même pas l’idée d’une autre distro…
    Ce n’est pas forcément un manque de maturité. C’est juste une difficulté à tenir compte des réalités d’autrui.

  19. Coucou,
    J’admet qu’étant un debianiste convaincu, debian n’est pas, en sortie de boite, finalisé. Je précise, le kde par exemple est dans un comportement que kde a voulu alors que d’autres distributions finalise en changeant le look et en ajoutant des paquets pour rendre les applications GTK mieux intégrés. Xfce a lui aussi un look par défaut comme le projet la sortie. Gnome est le bureau le mieux fini sous debian, certainement le seul ou on a pas besoin de rajouter des trucs pour incorporer les autres applications non-gtk.

    Je ne critique pas debian, faut comprendre que je suis mordu de debian, je pense pas non plus que l’installation actuelle de debian soit difficile, elle s’est grandement amélioré et je pense que toutes les améliorations qui facilitent l’utilisation et l’installation de debian sont du aux travaux de ubuntu. C’est ce que je pense, alors pas besoin de me dire que je dis de conneries.

    Je pense que si ubuntu n’avait pas vu le jour, debian se serait contenté de faire ce qu’elle faisait avant etch, c’est a dire une tres bonne distribution mais difficile, aussi je pense que sans ubuntu, debian n’aurait pas fait d’efforts pour faciliter l’installation, l’utilisation, le look, et bien d’autre chose.
    Bien sur que ubuntu ne serait rien sans debian, a l’inverse debian n’a pas besoin de ubuntu pour vivre, par contre elle a besoin d’ubuntu pour comprendre l’utilisateur « normal ». Du reste depuis que debian a pris enfin la décision de se rendre accessible a tous, elle est devenu bien plus populaire, avant elle était dans les dix premières, aujourd’hui elle est deuxième sur distrowatch…

    Pareil, avant ubuntu, debian était vraiment vieillote dans sa version stable, aujourd’hui ce n’est plus vraiment le cas, c’est du vieux mais pas du super vieux…

    Pour ce qui est de la vidéo de LPF, j’ai rien a dire de plus que ce que j’ai dis chez moi, c’est une vidéo qui dit des choses bidons, ou plutot vraix que dans certains cas, allez vite fait:
    – la partie serveur est fausse, je ne connais pas d’informaticiens qui passent en automatique les mises a jour, que ce soit sous win serveur ou sur leur linux en serveur…
    – Le matos comme l’imprimante, est plus ou moins vrai, mais comme sous windows, faut regarder le matos qu’on prend pour pas être emmerdé, j’ai déjà eu du matos non reconnu ou non fonctionnelle sous windows. Perso je prend du HP et pas d’emmerdes…
    – Pulseaudio et alsa, pour le premier ce fut la merde a ses débuts, depuis ça marche tranquille, alors peut être que pour certaines utilisation de MAO ça peut merder avec des programmes, mais faut se rappeler un truc, les programmes sont gratuits, sous windows avec des programmes gratuits est ce mieux?
    – Les jeux, bah en faite il y en a, c’est sur pas autant que sous windows mais ça commence enfin a changer. Puis il y a aussi ceux natifs de linux qu’on trouve dans les depots, comme minetest, 0ad, landes eternels, ryzom, … Sur ça, on peut émuler windows et donc jouer a des jeux prévus pour cet OS, ou a d’autres, j’émule beaucoup mes vieilles consoles qui sont rangé dans mes placards, ou mon vieux amstrad…
    – Pas de soucis avec mes cartes ATI…
    – Le wi-fi, Bluetooth, l’interaction de mon tél avec mon pc sont fait via mon linux et fonctionne, je branche un dongle hop c’est fonctionnels… Sous windows le même matos n’est pas reconnu, quand je me pointe avec mes dongles aucuns sont reconnu…
    Comme je le dis chez moi, LPF a balancé des trucs qui ne vont pas gêner tout le monde, que certains types d’utilisateurs, j’aurais préféré qu’il fasse une vidéo en plaçant dans leurs contextes, ses différents défauts.

    Pour revenir a Ubuntu, avant elle c’était mandriva, elle était très bien comme distribution mais des qu’on disait que c’était notre distribution, on nous disait « change c’est toujours instable cette merde… », je reste a penser qu’une distribution (les vrais pas les sous merdes) sont ce que que les utilisateurs sont, c’est a dire, arch, gentoo, slack et debian sont surtout utilisé par des linuxiens confirmés, des anciens, des habitués, alors que mandriva, ubuntu sont utilisé par des newbies, des nouveaux, des débutants qui vont être perdu, faire des trucs qu’il ne faut pas, …
    Je suis jamais emmerdé sous debian, sous ubuntu non plus et je dois dire que je n’ai jamais été emmerdé sous mandriva…

    Voila ma pensée.

  20. Salut 🙂

    Quelques petites remarques sans animosité aucune 😉

    >Il faut que les développeurs reviennent un peu dans la réalité. Vous pourrez avoir le meilleur moteur de rendu 3D ou HTML du monde, si l’ergonomie est inadaptée voire nulle, vous ne percerez jamais.

    L’ergonomie des Interfaces Hommes/Machines, c’est une spécialité. Je ne suis pas développeur, mais il me semble que dans le web, il y a les spécialistes du Front et du Back. Je ne pense pas que les développeurs du libre soient hors de la réalité. Ils doivent essayer de faire du mieux qu’ils savent, sans que des spécialistes des IHM ne s’intéressent à leur travail.

    L’autre remarque : En ont-ils quelque chose à faire de percer ? Pour ma part, je code juste pour m’amuser, et des petits outils qui me seront utiles à moi. Je les partage. Si d’autres les trouvent utiles, tant mieux, s’ils veulent les modifier ils peuvent, s’ils ne savent pas et qu’ils me proposent des choses que je sais/veux/ai le temps de faire je le fais, mais je ne dois rien à personne, et surtout, je me contrefout de percer, c’est pas mon métier, je ne fais pas ça pour la gloire ou le fric 😀

    Et ceux qui veulent percer, quel est leur but ? Eux, doivent probablement coder pour un client un employeur ou un potentiel employeur. J’imagine donc qu’ils savent aussi ce qu’ils font pour contenter ces personnes, et que ça ne recoupe pas forcément nos envies d’utilisateurs lambda.

    Et c’est là qu’on en arrive à la politique : Il faut se trouver soit dans une case, soit dans l’autre. Soit, tu sais faire toi même, et ça implique de mettre les mains dans le cambouis, soit tu acceptes de payer pour du libre et d’autres, que tu pourras choisir feront pour toi 🙂

  21. Hahahahahahaha la liste de jeux hors steam. Nan mais sérieux, je peux aussi dire qu’on peu jouer sous linux sans steam avec mes jeux des années 90 ? ;D

    J’ai laissé tomber linux desktop. Pour moi la manière de bosser ne me convient pas.
    Je serais bien tenté de tester KDE Neon (la distrib des dev KDE) mais voilà, pas en hard (j’ai tjr une ubuntu 16.04) et plus en vm. Depuis que Microsoft met à dispo des vm Hyper-V android (je suis développeur), et bien les vm de MS sont à des années lumière niveau rapidité que celle fournies dans le sdk android basées sur qemu.

    J’ai du faire dernièrement des badges. Tout content j’ai pris scribus et puis j’ai vite déchanté à cause du rendu imprimé et comme j’avais pas envie de me faire chier avec le dpi j’ai tout fait dans publisher.

    Je taff avec onedrive pour le partage et pas de vrai client sous linux.

    Je vais maintenant être honnête. Dans la plus part des argumentaires on retrouve tjr du « ouais linux avec LO convient à tout les besoins ». Ptet pour monsieur tout le monde (encore que le marché du pc chute à mort).
    J’ai acquis une licence office365 et je peux tout à fait réalise des courriers simple sur ma nexus9 et imprimer via la tablette sur ma bother.
    Par contre nous attendons tjr LO Online xD

    Moi qui suis dev, je peux dire sans honte que les outils de dev sont très, mais alors de très loin meilleurs si il sont proprio.
    En java l’ide de jetbrains est à milles lieux d’eclipse/netbeans.
    Et c’est pareil pour les dérivés comme phpstorm ou webstorm.

    J’utilise fortement OneNote que il n’existe tout simplement pas d’équivalent sous linux. (bien qu’il eu une tentative sous kde qui est à l’abandon)

    Donc, avec le temps, linux n’avance pas avec les usages commun et globalement la communauté se replie sur elle même.

    Les seuls soft libre que j’utilise actuellement pour le taff sont Pencil Project V3 et freeplane (ce dernier étant largement mieux que freemind).

    Sinon, le sujet étant, Ubuntu est quant même la distro incontournable car il est tellement facile de trouver de l’aide sur le net la concernant. Déjà rien que ca, ca en fait la distro n°1.

  22. Tout cela est parfaitement dit. J’ajouterais que, pour installer, il ne faut pas être un grand clerc, non plus. Avec dpkg-reconfigure, Debian est avant tout faite pour les débutants. Comme Ubuntu !

  23. Re-Bonjour 🙂

    Créer un programme informatique utilisable n’est pas synonyme de « développer » ou que « coder ». Une personne n’est pas suffisante car il y a besoin de au moinçe trois métiers différents:
    1) – Ergonome/designer pour définir les besoins en terme de fonctionnalité, mais surtout en terme d’ergonomie de l’utilisateur final
    2) – Analyste pour traduire ces besoins en algorithmes et structurer l’ensemble du code
    3) – Enfin… le Codeur ou développeur.

    Cela nécessite trois états d’esprit différents avec des qualités propres et ce sont trois métiers qui demande des années avant de pouvoir produire des trucs utiles Et pérennes.

    De plus le passage des informations de l’un à l’autre doit se faire avec un certain formalisme, c’est ce que l’on appelle la doc. de développement.

    Sans ses contraintes, une application un peu lourde est comme un géant aux pieds d’argile; ou comme le noyau d’un élément avec de plus en plus de proton, de neutrons etc…
    Au bout d’un certain temps … plouf.

    Première étape d’un projet libre honnête : voir 1)

    PS: Quand même, j’ai commencé avec Linux en 1994 et je suis surpris finalement que 22 ans plus tard on ne puisse toujours pas mettre une distrib. dans les mains d’un newbiz comme le ferait avec un w*****ws.
    Pour un newbiz un simple problème de couleur d’une icône reste un obstacle insurmontable…
    Pitié pour le newbiz.

  24. Perso, je connais peu de gens capable d’installer windows car rien que pour désigner la partoche.
    Je ne parle même pas des réinstals car Facebook ne marche plus ???? (vécu !!!)
    Le parallèle voiture/informatique est plus que d’actualités. Tu veux une caisse pour aller de A vers B, ok mais si ça merde, tu raques ! en informatique « familiale », pareil !
    Combien de dépanneurs se font leur chiffre avec de la réinstal car un pilote fout la merde ? tant mieux pour eux et force de constater que la même chose arrive sur tablette/smartphone. D’ailleurs ils se convertissent.

    1. Ce qui prouve bien que le problème n’est pas de pondre d’autres distrib. mais d’avoir un produit ergonomique et robuste.
      Ce n’est pas le « code » qui pose problème dans le monde du développement, mais la priorité donnée à l’utilisateur final.

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