Vieux Geek, épisode 321 : ah, les jeux sur cassette des années 1980 !

Dans l’histoire du jeu vidéo sur ordinateur personnel des années 1980, il y a eu trois grandes périodes : les jeux sur cartouches (Atari 8 bits, Commodore Vic20/C64, les Thomson 8 Bits comme le MO5 ou le TO6).

Il y a eu ensuite les cassettes (Vic20/C64, Amstrad 464/464 Plus, les Thomson MO5/TO7, les ZX Spectrum de Sinclair) et les disquettes (C64/128, Amstrad 664/6128/6128 Plus, les derniers Atari 8 bits comme le 130 XE).

J’ai eu la chance – et le bonheur – de ne connaitre que les jeux sur disquettes, avec un format bizarre, le 3 pouces alors que la concurrence utilisait soit du 5,25 pouces, soit du 3,5 pouces.

Cependant, depuis que j’ai commencé à m’intéresser à la scène Commodore 8 bits, j’ai pu trouver des jeux au format tap/t64 et j’ai vite compris pourquoi la disquette a été rapidement accepté dans certaines régions de la planète.

Autant à l’époque du Vic 20 et de ses 3,5 Ko de mémoire, charger un jeu sur cassette était indolore, autant un jeu exploitant les 64 Ko de mémoire du Commodore 64 prenait une éternité. Pour montrer la différence de temps de chargement, j’ai pris deux titres qui m’ont marqué quand j’étais adolescent, « Castle Master » (Domark) et « Captain Blood » (Ere Informatique), les deux pour Commodore 64.

Évidemment, j’ai pris deux jeux qui m’ont marqué et dont je pouvais trouver à la fois des versions cassette et disquette.

Côté temps de chargement, il n’y a pas photo, la disquette (même lente comme une tortue rhumatisante) gagne à chaque fois. On arrive à un gain de 30 à 50% côté temps de chargement… Avec les effets faisant comprendre que le jeu se chargeait, il ne fallait pas être épileptique… Et surtout être patient.

7 réflexions sur « Vieux Geek, épisode 321 : ah, les jeux sur cassette des années 1980 ! »

  1. J’ai connu ça, les cassettes, sur le ZX81 et l’Atari 800 XL. C’était effectivement long et parfois pénible, et les disquettes sont venues balayer tout ça (même si avec le temps, on les a trouvées longues et chiantes aussi d’ailleurs ^^). Mais on était malgré tout heureux de les avoir, parce que se farcir à chaque fois la frappe des listings de l’HHHebdogiciel quand on avait repéré un programme intéressant, à la fin, c’était non.

    Et accessoirement, ça m’a enseigné une vertu face à l’informatique que beaucoup, et pas seulement les jeunes gavés au smartphone, n’ont plus : la patience. Dans la vie, tout ne va pas aussi vite que Google.

  2. l’apparition de la disquette a impose optimisation et la création de système fichiers,
    chose par forcement bien pensé au départ pour la cassette ( avec ces débordements effets vidéos )

    j’ai eu de la chance le 1er ordi à la maison était une sur base disquette 5 1/4 pouce

  3. Si on regarde le prix que coûtaient les lecteurs de disquettes , ça fait super cher pour un gain de 30/40%…. Mon mo6 avait un lecteur de cassettes et bordel que c’était long … Je me souviens toujours du débit 1200 bauds en mode normal et 2400 en mode « mo6 ». 1200 bits par seconde, comme le minitel …

  4. L’avantage des K7 est que n’importe quel lecteur de K7 pouvait faire l’affaire, du moins sur ZX81 et Alice 90 que j’ai possédés.
    Sur Zx Spectrum +2, le lecteur était intégré, mais il fallait souvent ré-aligner la tête de lecteur avec un petit tournevis sous peine d’un chargement qui échouait après de longues minutes d’attente.

  5. Et sur le CPC 464 du moins, le chargement du jeu proprement dit, de 42K pour un gros jeu, était souvent précédé par le chargement d’un écran de présentation sous la forme d’un dump de la mémoire vidéo de 16K (pas compressé la plupart du temps). Ajoutant près de 40% de temps de chargement. Voir un exemple ici, avec le chargement de 1942 : https://www.youtube.com/watch?v=KZx4XK7HJOs

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