Fin mai 2021, je faisais un bilan de ma dé-GAFAM-isation. Ce n’était pas trop mal : agenda auto-hébergé (plus de Google Agenda) sur un Raspberry Pi 2, serveur pour héberger le blog et l’instance peertube (Youtube uniquement en tant que « spectateur »).
Je disais aussi ceci :
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Le reste n’a pas bougé, même si j’envisage fortement – j’ai un serveur qui héberge le blog et qui peut me laisser entrevoir l’hébergement d’une copie de ma musique en ligne en utilisant un service comme Funkwhale.
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Ce dernier point a été traité. Depuis la mi-juin 2021, j’ai une instance privée FunkWhale qui héberge mes quelques 100 Go de musique. Étant donné que j’étais encore à l’époque avec une connexion VDSL2, cela m’a pris une petite semaine pour tout envoyer. Avec la fibre ? Une après-midi aurait été suffisante je pense, même si le traitement des fichiers était un peu long.
Mais c’est fait. On dit souvent que l’informatique est l’école de la patience, c’est le cas. J’avais été franchement déçu par Youtube Music qui ne permettait de réduire l’application dédiée que si on s’abonnait auprès de Google. Autant dire que quand j’ai purgé la bibliothèque importée, j’ai senti un grand ouf de soulagement.
Voici donc un aperçu de la vue albums de mon instance Funkwhale. Vous remarquerez que j’ai caché l’adresse. Même si vous pouviez la deviner, vous ne pourriez pas y accéder. L’ami qui a mis en place l’instance l’a bien sécurisée. Sans rentrer trop dans les détails, seules certaines adresses IPs sont admises… Les miennes, ce qui est logique après tout 🙂
Si je me balade, même si ce n’est pas bien sur le plan de la sécurité ? Une connexion par VPN. Pour l’écoute ? J’utilise l’application Otter pour mon Redmi Note 7, conseillée sur le site officiel de Funkwhale. J’ai fait deux captures d’écran chez moi, je n’avais pas pensé à les faire en déplacement 🙁
La vue d’un album en cours de lecture :
J’ai retrouvé ainsi la praticité assez intéressante du client Google Music, que l’on pouvait mettre en arrière plan, même si ce service dépendait du mastodonte californien.
Y aura-t-il une prochaine étape ? On verra bien 🙂
Pour les transferts de fichiers de pair à pair (et même des très gros et des répertoires) j’utilise magic-wormhole, disponible dans AUR. Les empaqueteurs sont des copains, Storm m’a aidé à l’empaqueter pour Slint.
https://aur.archlinux.org/packages/magic-wormhole