Le talon d’Achille des distributions GNU/Linux fixed release, les montées en version ?

Je n’ai pas envie dans cet article de relancer le débat sans fin des distributions fixed contre rolling. Chaque camp sortira ses arguments avec plus ou moins de mauvaise foi ou d’hypocrisie. Ma position est la suivante sur l’utilisation des deux modèles :

  • Postes de collectivités, grands comptes, serveurs = distribution fixed.
  • Poste de l’utilisateur « lambda » avec une connexion solide = distribution rolling temporisée.

Il faut dire que deux articles récents de Sébastien sur ses malheurs avec la montée en version de la Mageia 6 vers la Mageia 7 ne font qu’apporter de l’eau à mon moulin. Dans le premier article, il raconte ses déboires en voulant migrer une Mageia 6 Gnome vers une 7 chez une connaissance.

Dans le deuxième article, il fait un bilan amer de la migration en comprenant l’intérêt que l’on peut porter au modèle rolling, tout en conservant comme base de prédilection des fixed, et pour lui Debian.

Sur ce plan là, je considère qu’il est dans l’erreur sur le long terme. Sans être dans la course à la dernière version de chaque logiciels, c’est toujours mieux – dans l’idéal – d’avoir des outils encore supportés par leurs créateurs en amont.

Il cite aussi une vidéo d’Adrien D alias Linuxtricks qui racontent ses mésaventures sur une Mageia Gnome. Dans le cas de la vidéo et des articles de Sébastien, on a le même environnement. Le même passage par la ligne de commande. On ignore par contre si la Mageia sur laquelle Sébastien s’est cassée les dents était ou pas modifiée de partout avec des dépôts tiers par exemple.

C’est ici le point faible des montées en version sur les fixed : il faut rester autant que possible durant la durée de vie de la version proche de l’installation d’origine. Certaines distributions sont plus conciliantes que d’autres. C’est ce qui m’a donné envie de voir si migrer d’une Mageia 6 vers une 7.1 était aussi casse gueule.

Dans la vidéo ci-après, je suis parti d’une Mageia 6 à jour en saveur KDE/Plasma. J’ai simplement suivi les instructions des notes de publications.

Je vous laisse visionner la vidéo. Pour info, la coupure entre les deux parties a duré près de 75 minutes. Et par acquis de conscience, j’ai fait une tentative de migration de la Mageia 6 Gnome vers la version 7, même si cela a été moins facile à mettre en route le processus de mise à niveau.

J’avais aussi fait une autre vidéo où je faisais des montées de versions de la Debian GNU/Linux 8 vers la 9, puis la 10. Avec toujours comme principe de base : ne pas trifouiller à mort l’installation d’origine.

Après à vous de vous faire votre propre opinion et vous comprendrez pourquoi je ne suis plus trop fan des distributions fixed, spécialement pour les montées en version.

43 réflexions sur « Le talon d’Achille des distributions GNU/Linux fixed release, les montées en version ? »

  1. Ma propre opinion est toute faite : les 2 modèles se valent.
    Et cette opinion est d’autant plus valable que j’utilise au quotidien une distribution fixed et une rolling.
    Ce serait d’ailleurs une bonne chose que toutes les personnes qui veulent faire cette comparaison fasse de même ( n’est ce pas, Fred ? )

  2. Petite coquille d’orthographe.

    Dans ce passage
    « Dans la vidéo ci-après, je suis partie d’une Mageia 6 à jour en saveur KDE/Plasma »

    A moins que tu es perdu ton entrejambes durant la nuit, partie doit s’écrire sans « e » 🙂

    Pour revenir au sujet ça dépend aussi de la personne.
    Ma mère par exemple je la verrais pas sur une rolling.
    Ça la soule déjà de mettre à jour sa distribution juste pour les versions intermédiaires alors avoir des mises à jour régulière ça lui prendrait sérieusement la tête.

    Elle est novice et ce qu’elle veut c’est que son pc démarre, fonctionne sans bugs, pas de changements brutal dans l’ergonomie de ces quelques logiciels qu’elles utilisent.

    Quand on est pas utilisateur très avancé ni que la dernière version à la mode nous intéresse, une fixed est parfaite.

    Chacun a des impératifs en informatique.
    C’est comme les voitures.
    Un couple de petits vieux ils s’en foutent d’avoir un compteur full électronique.
    Comme ils s’en foutent d’avoir un gps 10 pouces dernier cri.

    Fixed ou rolling pour ma part y a pas de débats ni quiconque qui ait raison ou tort.
    Chaque modèle convient à chaque personne et à sa propre utilisation que l’autre ne comprend pas forcément.

    Tu aimes probablement pas le rose ni le violet ni le mauve et moi j’adore.
    Pourtant on est tout les deux humains et pas plus idiot l’un que l’autre.

    On a juste des goûts différents et une vision de la vie différente.

    1. Je parle d’une rolling rationalisée avec des mises à jours bimensuelles.

      Ce n’est pas une histoire d’avoir la dernière version à tout prix, c’est juste de rester avec des logiciels encore en vie en amont.

      Fixed ou rolling pour ma part y a pas de débats ni quiconque qui ait raison ou tort.
      Chaque modèle convient à chaque personne et à sa propre utilisation que l’autre ne comprend pas forcément.

      J’ai exprimé mon point de vue sur la répartition idéale des modèles de publication.

      Tu aimes probablement pas le rose ni le violet ni le mauve et moi j’adore.
      Pourtant on est tout les deux humains et pas plus idiot l’un que l’autre.

      On a juste des goûts différents et une vision de la vie différente.

      Les opinions varient, les faits restent fixes. Ce n’est pas aux faits à s’adapter aux opinions, mais c’est l’inverse.

      Et merci pour la coquille que je corrige.

      1. Du moment que les mainteneurs de la distribution fixed appliquent les patchs de sécurité, pour pas que le logiciel soit troué comme un gruyère, tout n’est pas si moche que ça.

        Après si le logiciel n’est plus maintenu en amont et qu’en plus les mainteneurs de la distribution ne le maintiennent pas non plus, alors là ça craint (mais c’est aussi un signe que la distribution mérite pas d’exister si aucun suivi)

        Oui mais aucun fait (scientifiquement (a)prouvé) ne peut déterminer et certifier à 100% que les rollings sont mieux adaptées.
        C’est ton opinion que tu veux « défendre » comme un fait irréfutable.
        Parce que de ta propre expérience et à tes yeux le modèle rolling est le mieux adapté à ton utilisation.

        J’utilise du rolling au quotidien, mais selon le profil de la personne j’installe aussi des fixed.
        Parce que je sais que ces mêmes personnes ne mettront jamais à jour (même malgré les notifications, ou tout ce que tu veux d’autre ils cliqueront pas sur le bouton), et ne pas entretenir une rolling on sait tous où ça mène…

        Alors que la fixed tu l’entretiens pas pendant un an, elle arrivera malgré tout à monter en version sans la moindre casse (en tout cas de ma propre expérience, j’ai encore jamais vu une fixed volée en éclats suite à un oubli de maintenance de quasi 2 ans)

        1. Du moment que les mainteneurs de la distribution fixed appliquent les patchs de sécurité, pour pas que le logiciel soit troué comme un gruyère, tout n’est pas si moche que ça.

          Si on veut, si on veut…

          Après si le logiciel n’est plus maintenu en amont et qu’en plus les mainteneurs de la distribution ne le maintiennent pas non plus, alors là ça craint (mais c’est aussi un signe que la distribution mérite pas d’exister si aucun suivi)

          Dans ce cas, tu peux prendre la moitié des distributions indexées sur distrowatch et les mettre dans cette liste 🙂

          Oui mais aucun fait (scientifiquement (a)prouvé) ne peut déterminer et certifier à 100% que les rollings sont mieux adaptées.
          C’est ton opinion que tu veux « défendre » comme un fait irréfutable.
          Parce que de ta propre expérience et à tes yeux le modèle rolling est le mieux adapté à ton utilisation.

          J’ai écrit en toute lettre le modèle idéal de répartition en fonction du type de publication et de cible. Je t’y renvoie, je n’y reviendrai pas une nouvelle fois ici.

          Parce que je sais que ces mêmes personnes ne mettront jamais à jour (même malgré les notifications, ou tout ce que tu veux d’autre ils cliqueront pas sur le bouton), et ne pas entretenir une rolling on sait tous où ça mène…

          Conseille leur de rester sur MS-Windows dans ce cas. Ou mieux, d’abandonner l’informatique. Je sais c’est un peu extrème, mais j’en ai ras-le-cul des personnes qui veulent que tout leur tombe directement cuit dans le bec.

          Les personnes en question ont pour la plupart le permis de conduire, non ? Il est tombé tout cuit dans le bec ou ont-elles dû se faire chier à apprendre le code puis dépenser une fortune en leçons de conduite ?

          Alors que la fixed tu l’entretiens pas pendant un an, elle arrivera malgré tout à monter en version sans la moindre casse (en tout cas de ma propre expérience, j’ai encore jamais vu une fixed volée en éclats suite à un oubli de maintenance de quasi 2 ans)

          L’absence de preuve n’est pas preuve de l’absence. Donc même si tu n’as pas vu une fixed exploser au bout de deux ans d’abandon que cela n’a pas existé.

    2. > A moins que tu es perdu ton entrejambes durant la nuit, partie doit s’écrire sans « e » 🙂
      À moins que tu ais perdu. Avoir perdu son entrejambe, pas être perdu son entrejambe.

  3. oui mais encore faudrait-il que les rolling soit très stable.
    moi personnellement j’aime bien les deux.
    Prenez exemple sur la manjaro qui veut toujours être au top et être a jour le plus possible, et bien quelque fois sa pète, elle ne démarre plus a cause d’une mis a jour foireuse et de manque de test et de sérieux dans l’équipe. Et je vous raconte pas l’horreur avec le pilote nvidia qui n’arrive pas a suivre et donc la manjaro ce met en PLS. Pour une personne lambda si la manjaro ne démarre pas elle se retrouve complètement perdu. Nous ne somme pas tous des ingénieurs, on veut juste une distribution qui fonctionne.

    Personnellement j’ai jamais eu de soucis avec la mint.

    1. Euh… Je te sors la date d’installation de ma manjaro sur mon portable ? Ou celle de mon Archlinux sur du fixe, en sachant que les deux sont maltraitées ? 🙂

      bien quelque fois sa pète, elle ne démarre plus a cause d’une mis a jour foireuse et de manque de test et de sérieux dans l’équipe.

      Tu me diras – mis à part l’update foireux d’avril 2017 – quelle casse irrécupérable il y a eu depuis.

      Et je vous raconte pas l’horreur avec le pilote nvidia qui n’arrive pas a suivre et donc la manjaro ce met en PLS.

      Ce qui est vrai pour TOUTES les distributions dans ce cas.

      Pour une personne lambda si la manjaro ne démarre pas elle se retrouve complètement perdu. Nous ne somme pas tous des ingénieurs, on veut juste une distribution qui fonctionne.

      Je ne suis pas ingénieur non plus.

      Personnellement j’ai jamais eu de soucis avec la mint.

      On ne peut pas faire d’un cas une généralité.

      1. Bonjour à tous, j’aurai tendance à dire une chose en tout cas si presence pilote NVIDIA (ou autre pilote proprio – comme les pilotes catalyst dans le temps – passant par dkms pour le lien avec le noyau) mieux vaut une fixed released.
        Sinon les deux ont leur utilité suivant l’usage qu’on fait de notre pc.
        @+ gempaouindo

        1. Pas forcément… Il faut aussi que Nvidia se bouge le cul pour porter ses pilotes pour Xorg et Nvidia. Ensuite, il reste des distributions fixed un peu trop conservatrice qui foutent leurs mouises.

          Pour tout dire, je fuis désormais Nvidia comme la peste, les circuits graphiques AMD/ATI me convenant parfaitement 😀

          1. Les pilotes amdgpu sont super c’est vrai. Ils sont mêmes plus performants que les amdgpu-pro propriétaires (qui apportent il me semble cependant le calcul via GPU pour le rendu 3d notamment dans blender).
            Pour une distribution conservatrice comme debian stabl, les backports apportent des noyaux plus récents et évitent la plupart des problèmes. Le vrai problème cependant restant NVIDIA 😃.

            1. Oui, mais devoir activer des dépots de rétroportage c’est quand même chiant. Après, libre à chacun de rester sur Debian, Fedora ou « mon cul sur la commode ».

              Je préfère un modèle de publication en flux continu, ça pose moins de problèmes au final sans oublier qu’on peut avoir un meilleur support matériel sans triffouiller dans les dépôts 🙂

  4. Bonjour Fred, merci pour cet article for intéressant et pour les commentaires qu’il suscite, j’ai reconnu le cas de mes parents dans les propos de Mélissa.
    Utilisateur de mageia depuis la 6, j’ai été un peu déçu que la mise a niveau ne soit pas automatique comme sur fedora. Pour ma part je suis passe par la méthode de la mise a niveau via le support non live et ça c’est bien déroulé. On verra ce que cela donne pour la suite !!!
    Bonne journée à tous 😃

  5. Bonjour le monde
    Pour ma part j’utilise les deux,mais comme je le disait dans d’autres discussions, c’est en rapport à mon activité scientifique,j’ ai besoin soit d’avoir des logiciels qui tournent correctement sans que j’ai besoin de les mettre à jour sans arrêt car mon matériel ne le supporterait pas,(j’ai goûté en connaisseur)bref certain log sont plutôt ancien mais font très bien leur travail, pour ce qui est de certain logiciels de traitement numériques ben là j’ai besoin d’avoir des mis à jour constantes car certain utilise le réseau et donc peuvent avoir des failles de sécurités qu’il faut corriger de suite; comme j’ai plusieurs pc et portable certain fonctionne encore avec des version du noyau de la ligné 2. donc pas très récent, et de vieille version de GNU/linux, comme des dérivés de Knoppix,mais vu ce qu’ils ont à faire ça très bien(de toute manière ceux là ne sont pas en réseau, pour ce qui est du reste ben c’est en fonction de leur utilité, en conclusion je dirait moi aussi que c’est selon ses choix, les deux sont utiles, c’est certain que ce n’est vrai pour tout le monde.
    Bonne journée

  6. Pour Melissa :

    A moins que tu es perdu
    Ça la soule
    ton entrejambes
    des mises à jour régulière
    pas de changements brutal

    C’est vrai, c’est dur l’orthographe !

  7. RE
    je viens de visionner ta vidéo sur Mageia, bon je pense qu’il n’y a rien à ajouter, cela coule de source!
    Si on fait les choses correctement ,où ce trouve le soucis????
    Personnellement j’ai utilisé Mandrake et migré vers de la Mandriva sans problème et je m’y prenais toujours de la même façon, alors avec Mageia,on peut se demander,mais comment a t-il fait pour foirer sa mise à niveau????
    Pour en venir aux pilotes vidéo Nvidia, je n’ai jamais utilisé les pilotes merdiques de Nvidia(que j’avais testé,mais avec plein de problèems), j’ai toujours utilisé Xorg et ça tourne très bien, même si je met des effets farfelus mais pas vraiment nécessaires comme le cube 3D du bureau!!!!

  8. Ça existe encore Mageia ?

    Je trouve le débat bizarre, fixed, rolling, etc.

    C’est tellement simple d’appliquer ces règles :
    – serveur = Ubuntu server
    – ordi stable pour autrui = Ubuntu LTS
    – ordi pour soi sur lequel on veut du top récent = Ubuntu dernière version

    C’est facile à retenir 😀

  9. Ouaip ! Eh bien merci de remettre les pendules quelques pendules à l’heure.
    Ça fait des années que j’utilise (entre autres) Mageia (après Mandriva et Mandrake) je n’ai pas eu de soucis majeur avec la mise à jour en version 7 pas plus qu’avant d’ailleurs À CONDITION de lire le wiki et les errata. Et pourtant j’ai des backports. Et même des versions de rpm que j’ai reconstruites. Évidemment ces dernières auront tendance à disparaître dans la bagarre. Par contre avec les versions testing ou issu d’autres dépôts il se peut qu’on ait des conflits de version soit sur le rpm soit sur certains fichiers contenus. Mais on est en droit d’imaginer que quelqu’un qui décide de mettre du testing et encore plus du backport-testing est apte à se démerder avec un conflit de version d’autant plus que les gestionnaires comporte tous des instructions downgrade dorénavant. D’ailleurs toutes les distributions préviennent à ce sujet.
    J’étais moi aussi très étonné par la vidéo d’Adrien D (pour l’autre pas vraiment puisque c’est un peu sa tasse de thé, la provoc) qui consiste à jouer au neuneu en disant bah ça marche pas après avoir utiliser des méthodes de mise à jour élaborées et confidentielles et qui plus est déconseillées. Et pourtant je me suis aussi frité avec du mageiste (ils le vendent ça ?) mais là faut pas exagérer quand même, à ce rythme là on fait péter tous les upgrades de toutes les distributions. On pourrait même organiser un concours de tutos débiles : « comment faire péter n’importe quelle mise à jour ?  » Il paraît même qu’il y a des gars qui font ça des tuto ironiques pas vrai ?

  10. > Ce qui est vrai pour TOUTES les distributions dans ce cas.

    Non, Manjaro c’est spécifique, le pilote Nvidia n’est pas fourni dans les dépôts et mhwd va le chercher sur le site officiel de Nvidia (avant il allait le récupérer dans les dépôts d’Ubuntu ce gros sale…). Sous Arch, ça ne pète jamais parce que le pilote Nvidia est mis à jour (par les mainteneurs) en même temps que la version du noyau (bon si, ça peut péter si on fait une MAJ en même temps que les mainteneurs et qu’on arrive entre les deux pushs, c’est vraiment pas de chance, ça m’est déjà arrivé, mais il suffit de relancer un pacman -Syyu quelques minutes après).

    1. « Non, Manjaro c’est spécifique, le pilote Nvidia n’est pas fourni dans les dépôts et mhwd va le chercher sur le site officiel de Nvidia (avant il allait le récupérer dans les dépôts d’Ubuntu ce gros sale…). »

      ???

      […]$ pacman -Q | grep nvidia
      lib32-nvidia-440xx-utils 440.59-1
      linux419-nvidia-440xx 440.59-6
      linux54-nvidia-440xx 440.59-7
      mhwd-nvidia-340xx 340.108-1
      mhwd-nvidia-390xx 390.132-1
      mhwd-nvidia-418xx 418.113-1
      mhwd-nvidia-430xx 430.64-1.0
      mhwd-nvidia-435xx 435.21-1.0
      mhwd-nvidia-440xx 440.59-1
      nvidia-440xx-utils 440.59-1
      […]$

  11. Salut,

    Je fonctionne en Debian Stable, mais je me refuse pour le moment à passer en Sid, car pour moi Debian n’a pas vocation à fonctionner en rolling (même si dans les faits, Sid est rolling…). D’autre part, l’âge de ma tour plus toute jeune (2008) me conforte dans l’idée de la laisser « dans son jus » au maximum.
    Pour ma part, je poserais plutôt la question autrement: Les rolling sont-elles désormais suffisamment « grand public » (ex: Manjaro et PCLinuxOS) et solides pour éluder le modèle fixed ?
    Après, je pense qu’on rêve tous d’un système que l’on aurait jamais à réinstaller tous les 2 à 5 ans… mais les fixed deviennent aussi compétitives en ce sens (5 ans de support pour Debian stable, 10 pour CentOS et Ubuntu…).

  12. * Postes de collectivités, grands comptes, serveurs = distribution fixed.
    * Poste de l’utilisateur « lambda » avec une connexion solide = distribution rolling temporisée.

    Je suis par expérience globalement d’accord, à condition que les équipes des distributions en question soient suffisamment fournies et compétentes, le cimetière des DGLFI (en perpétuelle expansion) rappelant l’intérêt de rester au plus près des distributions mères quand on veut quelque chose d’un tant soit peu solide.

  13. Article et vidéo très intéressant!

    Pour ma part, je fonctionne en stable et en rolling. Entre les deux, je préfère la rolling. À la maison on est sur du Debian stable car je prends en considération les autres membres de la famille qui ne veulent pas passer leur temps à faire des updates. Debian offre un bon support sur cinq ans et les upgrades sont simple à faire.

    En ce qui concerne les rollings, Arch est la meilleure à mon avis bien personnel. Je n’utilise pas Arch alors je suis pas biaisé ! Arch rassemble toute les qualités, stabilité, rapidité, excellent gestionnaire de paquet alors difficile de faire mieux et on peu compter sur la documentation volumineuse. Elle a fait ses preuves depuis longtemps. Gentoo on oubli ça trop lourd en 2020. C’était bon il y a 20 ans… Slackware-Current à la sauce AlienBoB que j’utilise sur mon Laptop personnel que voulez-vous j’ai un attachement sentimental avec Slackware depuis les années 90. Pas sans soucis de temps à autres alors pas pour M, Mme tout le monde. Suse Tumbleweed ça fini toujours par être lourd en utilisation. Elle passe pas bien l’étape du temps… Solus me semble avoir un bon potentiel mais encore jeune. Pour ce qui est du reste des autres distributions dites rolling on est plus dans le projet perso à la limite communautaire comme par exemple KaOS.

    PCLinuxOS qu’on a utilisé sur le Deskop familiale de 2010 à 2015 avec aucun soucis en 5 ans. Par contre, la mise à niveau défragmenté en plusieurs outils est un peu lourd avec le temps. On dois faire la mise à niveau du Kernel manuellement, LibreOffice manuellement et Virtualbox a aussi son instance de mise à niveau. Ce qui n’est pas réellement à conseiller pour l’utilisateur standard qui veut juste que ça fonctionne bien simplement.

    En conclusion, je pense que l’avenir est à la rolling pour le PC mais en demeurant sur du kernel lts et de la version stable pour les applications est selon moi la route à suivre. Courir après l’ultime dernière version j’y vois pas l’intérêt mise à part pour les testeurs ou ceux qui aiment faire joujou !

    1. J’apprécie ton article, cependant je mettrais un bémol sur ta conclusion : si un élément important de ton équiment n’est pas supporté par le noyau LTS, tu seras obligé de passer en noyau classique.

      Et la « course à la dernière version » est surtout l’opportunité d’avoir un logiciel à jour – spécialement dans le monde du navigateur internet – et encore considéré comme viable par les créateurs du dit logiciel.

  14. Bonjour tout le monde !
    Pour en remettre une couche sur l’avantage des rolling release dans certains cas, je tourne sous Arch en testing depuis deux ans sur quatre machines (deux portables ordinosaures HP Compaq et Sony Vaio, un gros pc fixe et un dell XPS 15 de 2017) et du coup j’ai une bonne homogénéité entre toutes mes machines au niveau gestion des paquets avec des mises à jour bimensuelles pour les vieilles machines, hebdomadaires pour mon pc fixe et quotidiennes pour le XPS qui me sert de machine de test. Toutes ces machines ont des exigences différentes tant au niveau matériel que logiciel. Toutes sont toutefois paramétrées en btrfs avec snapshots quotidiens en timeline sauf le dell qui bénéficie à la fois de snapshots horaires en timeline et de pre-post snapshots pour les mises à jour (machine de test oblige, on n’est jamais assez prudent). Alors c’est vrai, ça m’a pris un peu de temps à mettre en place au départ, mais ça me permet maintenant de maintenir et de faire évoluer mes machines de manière quasi-continue avec le moins de prise de tête possible et, avec la mise en cache et le partage des paquets, en réduisant au maximum le volume de téléchargement (pour mettre à jour tout cela, j’ai juste besoin de mettre à jour ma machine de test, les autres machines suivent sur mon LAN à une poignée de paquets près).
    Si je devais faire cela en fixed, il me semble que cela serait un peu plus difficile, mais bon j’avoue que je suis loin d’avoir les qualifications nécessaires pour en être certain… J’ai essayé un temps avec Fedora Gnome sur les machines plus récentes et la version lxqt sur les deux vieux bousins mais bon j’ai tenu péniblement un an car au niveau compatibilité matérielle et passage d’une version à une autre, c’était une autre paire de manches. J’adore Fedora, mais à maintenir sur un parc hétérogène c’était trop compliqué pour moi, avec une grosse mise à jour système tous les six mois.
    Je suis mathématicien, je ne peux pas trop me passer de mes applis (pour le calcul symbolique ou numérique, les stats, les preuves assistées, les simulations, LaTeX, Haskell, CUDA, j’en passe et des meilleures…) j’ai déjà pas mal de boulot en utilisation pure et je ne peux pas me permettre de perdre trop de temps à jouer à l’administrateur système.
    Mais bon, ce n’est effectivement pas le cas d’utilisation standard.

  15. Coucou, je vais devoir faire alors un troisième pour expliquer la méthode utilisée même si je ne vois pas l’intérêt car il n’y en a pas 50 et ce puisque qu’on (pas toi fred) dit que je le fais exprès:

    « J’étais moi aussi très étonné par la vidéo d’Adrien D (pour l’autre pas vraiment puisque c’est un peu sa tasse de thé, la provoc) qui consiste à jouer au neuneu en disant bah ça marche pas après avoir utiliser des méthodes de mise à jour élaborées et confidentielles et qui plus est déconseillées. Et pourtant je me suis aussi frité avec du mageiste (ils le vendent ça ?) mais là faut pas exagérer quand même, à ce rythme là on fait péter tous les upgrades de toutes les distributions. On pourrait même organiser un concours de tutos débiles : « comment faire péter n’importe quelle mise à jour ? » Il paraît même qu’il y a des gars qui font ça des tuto ironiques pas vrai ? »

    A quel moment il est dit que utiliser urpmi est déconseillées? A quel moment il est dit que le faire avec dnf est déconseillées? Si les gars de mageia sont assez stupides pour mettre des outils non fonctionnels dans leurs distribution, ou en est ma faute? Moi je me suis renseigné la: https://wiki.mageia.org/en/Mageia_7_Notes_de_version-fr#Mise_.C3.A0_niveau_depuis_Mageia_6

    Ensuite Fred, tu utilise virtualbox ou un virtualiseur, bref on s’en fout, mais c’est une installation de base, or le gars est avec depuis sa sortie en 2017. Il l’a utilisé et installé tout un tas de paquets DEPUIS LES DÉPÔTS OFFICIELS. Rien n’a été installé autrement ou depuis une source externe du projet. Par contre c’est sur qu’il avait énormément de paquets, cela étant dit pas autant que moi et mes quelques 4000 paquets(+en fait).

    Ensuite, j’ai expliqué que la personne a eu un message d’erreur en plein upgrade avec la méthode officiel graphique (mga-update et l’icone bleu) donc dire que j’utilise des méthode déconseillées, j’aimerai bien voir ça.

    Je sais pas pourquoi j’ai toujours arrivé à le faire avec openSUSE et Debian voir Ubuntu même avec des PPA alors que Mageia et ils le savent tres bien car c’est souvent reconnues après coup (comme le passage de 5 vers 6 puis de 6 vers 7) c’est toujours une merde sans noms.

    1. Merci pour ton commentaire. Je pense que certaines fixed sont plus conciliantes que d’autres… Mageia fait parti des plus intransigeantes dans ce domaine.

      Pour la vidéo d’Adrien, c’est clair que cela empeste la provocation à plein nez.

      1. Alors je sais pas si certaines sont plus conciliantes mais ce qui est sûr c’est que certaines sont prévus pour passer de version en version, ce n’est pas une feature mais un acquis sanguin. Or avec Mageia, on le vois bien, c’est pas du tout acquis et comme le faisait Mandriva, la meilleur solution pour passer sur une nouvelle version est la réinstallation. Du reste, je ne me souviens pas que sous Mandriva on avait cette applet pour les sauts de versions?

        Maintenant on peut en discuter longtemps, il y a un soucis, quand tu le dis sur le forum c’est va te faire foutre (si si), on s’en fout,… Quand tu leur montre les logs et la preuve c’est simplement va te faire foutre et on s’en fout…

        La communication de mageia est zéro, il n’y en a pas, alors oui je sais qu’on ne peut avoir la même
        communication que Fedora, openSUSE et autre car moins de monde, mais entre moins et zéro il y a quand même un monde. Le plus étonnant c’est que pleins d gens demandent et les réponses sont toujours les mêmes, va voir ailleurs… Et encore quand on n’insinue pas que c’est moi la personne, pourtant très facile à vérifier car je n’utilise jamais TOR…

        Pour la vidéo d’Adrien, je sais pas, je crois que sa machine virtuelle avec mageia est de 2017 pour l’annonce justement de sa sortie, qu’il a installé les paquets logiciels qu’il utilise en temps normal, je crois pas qu’il y ait des masses de paquets et il arrivent pas à la faire non plus. J’ai pas regardé a fond sa vidéo car je suis tombé dessus un peu par hasard quand j’ai cherché sur saut de version mageia 6 -> 7 et que j’ai regardé en courant pour voir si il avait les mêmes soucis.

        Et pour Debian, bah je me fais bien moins chié et je prends bien moins de précaution pour faire le saut. Je change mes sources, je fais un apt dist-upgrade puis je vire les « orphelins » si vraiment nécessaire. Donc là pour la mageia, j’ai pris des gants et ça n’a pas marché c’est tout, j’ai pas grand chose à dire de plus.

        1. Ce qu’on peut dire c’est qu’elle vieilli très mal la soeur ennemi de l’OpenMandriva. Déjà que Mandriva vers 2010 ça volait très haut et complètement déconnecté du réel… Bref, je n’ai rien à rajouter d’autre, tu as tout dit ici.

          On peut dire aussi qu’il y a des fixed plus sérieuses que d’autres. Mais ayant laissé tomber le monde des fixed sur mon bureau pour des mises à jour en flux constant et en étant content depuis une dizaine d’années maintenant, malgré quelques passages tendus, ma religion est faite sur la répartition des deux modèles.

          Mais nous serons en désaccord, donc je ne continue pas.

  16. bonjour je trouve les commentaires de tous le monde beaucoup plus proche de la réalité des usages differents, bien plus pragmatique et interessant et donc instructif que ceux de fredo qui dans ces réponses cherche systématiquement à avoir le dernier mot! ( :p ) et pourtant mon usage place mon avis proche de celui de fred !

        1. Je préfère la version latine : Quod Erat Demonstrantum.

          Mais je fais mon cuistre, ici. Je te laisse, j’ai des vidéos vieux geek à enregistrer sur mon installation Archlinuxienne qui a dépassé les deux ans.


          fred@fredo-arch-mate ~ % sudo head /var/log/pacman.log
          [sudo] Mot de passe de fred :
          [2018-02-27 17:39] [PACMAN] Running 'pacman -r /mnt -Sy --force --cachedir=/mnt/var/cache/pacman/pkg --noconfirm bash bzip2 coreutils cryptsetup device-mapper dhcpcd diffutils e2fsprogs file filesystem findutils gawk gcc-libs gettext glibc grep gzip inetutils iproute2 iputils jfsutils less licenses linux logrotate lvm2 man-db man-pages mdadm nano netctl pacman pciutils pcmciautils perl procps-ng psmisc reiserfsprogs s-nail sed shadow sysfsutils systemd-sysvcompat tar texinfo usbutils util-linux vi which xfsprogs alsa-utils base-devel cpupower cups cups-pdf dialog efibootmgr ffmpegthumbnailer git grml-zsh-config grub gst-libav gst-plugins-bad gst-plugins-base gst-plugins-good gst-plugins-ugly gtk3-print-backends gtk-engine-murrine gvfs gvfs-mtp gvfs-smb libreoffice-fresh libreoffice-fresh-fr lightdm lightdm-gtk-greeter lightdm-gtk-greeter-settings linux-headers mate mate-extra mesa-libgl networkmanager network-manager-applet ntfs-3g pamac-aur pavucontrol pulseaudio pulseaudio-alsa screenfetch ttf-dejavu unzip vim wget wireless_tools wpa_actiond wpa_supplicant xdg-user-dirs xf86-video-ati xorg-apps xorg-server xorg-xinit xterm zsh zsh-completions zsh-syntax-highlighting'
          [2018-02-27 17:39] [PACMAN] synchronizing package lists
          [2018-02-27 17:44] [ALPM] transaction started
          [2018-02-27 17:44] [ALPM] installed linux-api-headers (4.14.8-1)
          [2018-02-27 17:44] [ALPM] installed tzdata (2018c-1)
          [2018-02-27 17:44] [ALPM] installed iana-etc (20180221-1)
          [2018-02-27 17:44] [ALPM] installed filesystem (2017.10-2)
          [2018-02-27 17:44] [ALPM] installed glibc (2.26-11)

          1. oui tu as tes retours expériences. il est donc sage que tu en tire tes conclusions.

            pour ma part, j’ai moins de compétences technique que toi (clairement) mais les année sous linux s’accumulent un peu quand même. et j’ai aussi mes propres retour expérience:

            -les fixed, les montée de version se font parfois mal . c’est vrais!!
            (quoi que depuis que j’ai choisis debian pour les fixed, je ne suis plus trop embêter…)

            -les rolling, les mises à jours se fond parfois mal. c’est vrais aussi!!
            (quoi que mon manjaro à au moins 2 (3?) ans et j’ai pas eu de soucis.)

            -plus on bidouille sont systeme, plus on est emmerder. c’est vrai!!
            cela dit, avec le temps, de moins en moins (mes compétences vs la fiabilité des os vs moins (besoin?) de bidouille…… je nai pas plus étudié la cause qua ça.

            bref, j’ai mis ma grand mere sous debian stable. ses appli en icone sur le bureau.
            pour elle, je me vois mal lui reprocher d’etre une de ces « personnes qui veulent que tout leur tombe directement cuit dans le bec ». (la pauvre)

            mon pc portable est sous debian stable aussi. je m’en sert 5 fois par an max, mis a jours quasi jamais, (2 fois par ans), je n’envisage pas une rolling, évidement.

            ma tour, c’est different, usage quotidien, et volontaire pour faire chaque jour toutes les mise à jour, pas envie de reinstall mon os (manjaro est ma solution qui me conviens parfaitement, et j’ai pas eu l’envie de tester 50 linux pour comparer précisement chaque détails non plus),mais là, je te rejoins complètement pour cet usage, une rolling c’est extra!!…. n’y vois pas une attaque, je comprends ton point de vue, et tes preuves, mais je ne comprends juste pas que tu n’entrevoies pas les autre cas, qui eux aussi ont leur arguments.

            je ne prône pas non plus les 1000 dglfi, ni le sur-choix linux, …etc… juste qu’il y a des gens différents qui n’accordent pas la même attention/importance à leur pc.

            et non, autant une voiture, c’est dangeureux, on peux tuer avec et un permis est indispensable, autant un pc, bin si on fait n’importequoi avec, bin c’est pas très grave, et on accuse pas les gens de « vouloir du tout cuit » (même si c’est vrai). ça c’est condescendant. et libre à toi de ne pas (plus) aider, no problème, on peux pas aider tout le monde. ( je parle calme et sans haine, hein ! 🙂 )

  17. Dans sa vidéo sur la montée en version de Magéia, Tonton vient de faire indirectement la démonstration de l’origine de la multiplicité des distributions : si on part du principe que l’utilisateur d’une fixed-release doit faire le moins de modifications possible sur son système pour s’assurer une mise à jour sans problème, l’existence d’une foultitude de distros qui ne varient souvent que d’un pouillème par rapport à la distro-mère est justifiée par les utilisateurs qui demandent ou souhaitent bénéficier de paramètrages, de fonctionnalités ou d’une logithèque différents.
    Ainsi, plutôt que de bidouiller la distribution originale au risque de la faire pêter lors de la montée en version, autant en développer une version proprement modifiée pour des mises à jour en douceur (sans douleur ?) !
    On en revient donc au sempiternel débat du trop de choix, mieux vaut sans doute avoir moins de distributions mais qui soient plus permissives aux montées en version sur des bases modifiées ou communautarisées.

  18. Ah l’éternel débat fixed vs rolling….

    J’ai pourtant fait les deux. Pour la rolling, je pense que ce sera viable en PC perso que quand y’aura un minimum de sérieux dans le traitement des bugs et MAJ. La même chose que pour certaines fixed.
    Tu vas nous dire que ton installation Arch a x années. Effectivement, avec une utilisation bureautique un peu poussée et un peu de temps et de patience pour corriger certains bugs, c’est viable.

    Pour la fixed, on a le choix pour les montées de version. Tout les 6 mois ou tout les x années. 6 mois, c’est pas trop la mort à attendre, le différentiel entre les versions n’est pas trop important a moins d’avoir besoin dans l’immédiat d’une fonction de la MAJ. Et encore, ça peut être contourné via l’installation d’un flatpak.
    Cette temporisation permet d’éviter de devoir réparer un truc qui a claqué par surprise. Le jour ou on lance la montée de version, on a pris le temps pour corriger les éventuels soucis (et encore, généralement ça a été testé en amont avec + de temps pour corriger les problèmes et ça se passe bien).
    Après les bugs ça arrive, mais ceux que j’ai vu sur Neon (qui joue la carte de l’hybride, avec le DE en « rolling » et le reste en fixed) étaient liés à Plasma lui même (mêmes symptômes sur les plasma d’autres distro à la même version) et pas à un empaquetage pressé ou erreur d’implémentation.

    En gros, tout dépend de l’utilisation. Si c’est un pc fun, bidouille ou qu’on a le temps et l’envie de se plonger dans la résolution de bugs, pourquoi pas. Si c’est un PC de taf, un pc essentiel qui doit fonctionner tout le temps, il est plus sage de se tourner vers une fixed

    1. Cher Tommy,

      Je pense que tant que les mainteneurs et mainteneuses ne se sortiront pas les doigts du fion, rien ne bougera vraiment, et ce n’est pas les conneries de paquets universels ou des modèles semi-rolling donc casse-gueule par conception que ça changera.

      Pour ta conclusion, c’est en gros la répartition idéale que j’ai donné en début d’article. Bon week-end.

      1. On sera pas d’accord sur les paquets universels. Perso je trouve que ça dépanne bien pour certains trucs. Tant qu’on installe pas que ça (arrivé à ce cas c’est justement la question qui se posera : ai-je au final envie d’une rolling?) la place prise en plus sur le disque est négligeable. Les quelques flatpacks, une demi-douzaine, installés sur ma machine ne sont pas éléphantesques sur le nvme de 256Go dédié à mon /. Le sys tourne autour des 25Go, le reste de l’espace servant à stocker quelques grosses sceneries pour mon simulateur de vol (le symlink c’est la vie pour que le sim les voie)

        Pour mon côté semi-rolling, c’est plus par geekerie de tester les nouvelles versions de plasma sans claquer autre chose. Je pourrais me contenter d’une kubuntu standard sans problèmes si neon existait pas pour mon utilisation de tout les jours, les versions tout justes sorties de plasma seraient déportées sur une vm.

        Pour neon, tu devrais tester, pour le principe (je sais que plasma c’est pas ta tasse de thé mais bon). Allier un DE à jour à une base LTS c’est pas con quand c’est bien fait. Au final, le DE est ce sur quoi on interagit le plus. L’avoir a jour quand on est geek et qu’on aime ça tout en préservant la stabilité de la base est un compromis pas dégueulasse.
        Et en cas d’éventuel gros souci (pas encore arrivé), y’a un super truc qui s’appelle timeshift qui fait des snapshots du système. Une restauration + tard ça re-fonctionne et on peut attendre la correction sereinement.

        Au final, la seule couille que j’ai avec neon actuellement ce sont des paquets i2c trop vieux pour prendre en charge des composants de ma CM (z390, donc bien + récent que neon basé sur ubuntu 18.04) gérant le RGB. Rien de vital donc (ça dépend pour qui :D). Pour l’anecdote, je contourne ça en setup le RGB sur win10, les réglages sont gardés au reboot. Mis a part ces accessoires, le reste est bien supporté par les ubuntu LTS actuelles et fedora. Et même les versions récentes du driver nvidia parfois un peu coriaces s’installent correctement.

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