Quand EndeavourOS montre sa vraie nature, ça peut faire mal.

Depuis que j’ai mis de côté les articles de tests de distributions – qui finissent par toutes se ressembler – et que je me suis réorienté vers tout ce qui est logiciel de plus haut niveau, j’ai senti un certain soulagement.

En septembre 2019, j’écrivais un article au titre évocateur : « EndeavourOS, un outil bien pratique pour les archlinuxien(ne)s ne voulant plus se prendre la tête. »

Mi-novembre 2019, un article avait été posté sur le site d’EndeavourOS s’excusant de devoir annuler la publication prévue pour le mois de novembre, le travail n’étant pas terminé, spécialement en ce qui concerne la partie installation en ligne. Étant « dans le secret des Dieux » (en tant que modérateur) je peux confirmer que l’installation en réseau, ce n’était pas encore tout à fait ça.

Durant la deuxième quinzaine d’octobre 2019, pacman 5.2 a été rendu disponible, cassant certains outils, dont Kalu qui était utilisé par EndeavourOS, comme je l’ai précisé dans un article du 23 octobre 2019. La loi de Murphy s’exprimant à fond, l’ISO qui devait sortir en novembre 2019 ne contenait plus Kalu, remplacé par un outil maison, eos-update-notifier.

C’est en aidant quelqu’un sur le forum d’EndeavourOS que j’ai eu l’idée d’enregistrer une petite vidéo qui aura une durée de vie qui sera limitée, mais qui pourra dépanner pas mal de personnes.

Vous avez pu le voir, il a fallu passer par la ligne de commande. Pas énormément, mais le strict minimum. C’est pour cela que je répète ceci : si vous aimez les principes du monde Archlinux mais que la ligne de commande vous fait peur, Manjaro sera la solution la mieux adaptée.

15 réflexions sur « Quand EndeavourOS montre sa vraie nature, ça peut faire mal. »

  1. Même avec tout le Ripolin qu’on peut tartiner dessus, une Arch Linux reste une Arch Linux. La manipulation pour kalu n’est pas très compliquée à réaliser cependant.
    J’ai utilisé Anarchy pour installer Arch en septuple boot sur ma machine 🙂 J’ai juste un souci avec Solus qui me fout en l’air mon multi-boot systemd à chaque mise à jour du noyau : au reboot je ne peux plus démarrer que Solus, les autres entrées du loader n’apparaissent plus (Arch, Nixos).

  2. La solution que j’ai adopté quand j’ai vu que Kalu mettait le boxon c’est de le supprimer et ensuite j’ai installé la version de pamac-aur-git.
    Bon je ne suis pas un expert et me considère comme un débutant sur Archlinux mais en faisant un minimum d’effort on peut s’en sortir.
    A pluche et bon aménagement.

  3. Au risque de faire friser la moustachette de Tonton, tôt ou tard même sous Manjaro, il faudra lancer le terminal!
    C’est inévitable . Le terminal sous une distribution en flux constant est indispensable!C’est le couteau Suisse, la roue de secours, le cerveau d’une distribution reposant sous de l’Archlinux.(mais pas que…)

    Et Manjaro même si cette distribution a nativement des outils censés simplifier la vie de l’utilisateur, elle ne fait pas exception à la règle!

    Si pour une raison X le gestionnaire de paquet rentre en conflit avec un outil comme Pacman par exemple…ça peut arriver… il faudra que l’utilisateur sache se servir du terminal!
    Y’a pas a tortiller , le terminal est indispensable!
    Le terminal en lui foutant un script ou deux, est un outil intelligent, qui a de la mémoire qui peut évoluer,quelque fois plus que son utilisateur !!…
    Salut 😉

    1. Je suis d’accord, mais les développeurs de Manjaro font tout pour éviter ce genre de manipulations. Sur des installations vieilles d’environ 9 mois chez des personnes assez « technophobes », je n’ai pas eu à leur faire utiliser le terminal. Comme quoi 😉

      1. Personnellement, je trouve que les développeurs de Manjaro font des choix assez étranges!
        Plutôt que de dissuader une personne à ne pas se servir du terminal pourquoi ne configurent-ils pas celui-ci de manière attractive ? Avec Fish par exemple, en mettant de la couleur, un prompt moins austère…des lignes de commande basiques, élémentaires de pré-configurées?

        Les personnes qui t’ont sous la main ont de la chance parce qu’elles savent que tu pourras les dépanner au besoin, mais qu’en est-il de tous les autres? En fait de la majorité des utilisateurs de Manjaro!
        Ne pas savoir se servir du terminal c’est plus qu’handicapant, ça condamne l’utilisateur à être un éternel débutant et à être dépendant d’une tiers personne….
        Et peut-être qu’un jour l’aidant en aura ras le pompon et voudra passer à autre chose…très légitimement.Après tout ne dit-on pas, aide toi et le ciel t’aidera?
        😉

        1. Il y a un point que tu sembles refuser de comprendre : l’informatique est pour la plupart des personnes un outil. Rien d’autres.

          Sans oublier que le terminal avec des commandes cryptiques et limite ésotérique, ça fait peur. Et surtout, surtout : on a autre chose à faire qu’apprendre à utiliser le terminal.

          Que tu ne comprennes pas certains choix de Manjaro, soit. Mais je connais des anciens archlinuxiens qui se sont tirés d’Arch pour une simple et bonne raison : conserver du temps libre pour utiliser la distribution et ne pas rester dans la maintenance sans fin.

          1.  » Mais je connais des anciens archlinuxiens qui se sont tirés sur Arch pour une simple et bonne raison… »
            Ca ne serait pas plutôt  » des anciens archlinuxiens qui se sont tirés DE Arch… » ?

          2. « Que tu ne comprennes pas certains choix de Manjaro, soit. Mais je connais des anciens archlinuxiens qui se sont tirés d’Arch pour une simple et bonne raison : conserver du temps libre pour utiliser la distribution et ne pas rester dans la maintenance sans fin. »

            Tu as probablement raison, mais ces utilisateurs là savent se servir d’un terminal!Et suivant leurs humeurs, ils basculeront à nouveau sous Archlinux voir une distribution encore plus obscure pour la majorité des utilisateurs.

            Quant aux autres, si réellement ces personnes sont allergiques à l’apprentissage…je ne sais pas si les mettre devant une distribution en flux constant est la meilleure solution!Permets moi d’en douter!
            Maintenant…maintenant, une personne qui sait rentrer dans le bios de son ordinateur, qui sait créer une clé usb amorçable, qui a fait l’effort de foutre une distribution Gnu/Linux sur son ordinateur ne devrait pas s’arrêter aux portes du terminal!Ça serait dommage…

            1. Tu as probablement raison, mais ces utilisateurs là savent se servir d’un terminal!Et suivant leurs humeurs, ils basculeront à nouveau sous Archlinux voir une distribution encore plus obscure pour la majorité des utilisateurs.

              Si tu le dis… Je ne demande qu’à voir.

              Quant aux autres, si réellement ces personnes sont allergiques à l’apprentissage…je ne sais pas si les mettre devant une distribution en flux constant est la meilleure solution!Permets moi d’en douter!

              J’ai mon expérience des emmerdes avec les deux modèles de publication, je préfère le flux constant que je considère plus adapté au particulier avec une bonne connexion, surtout avec la vitesse de publication des logiciels et de leurs cycles de vie de plus en plus courts.

              Pour du collectif et les serveurs, rien ne vaut le modèle ancestral de la publication fixe.

              Je suis juste pragmatique et ma petite expérience de michus avec du flux constant, ça fonctionne pas trop mal. D’où ma politique de distributions pour chaque cible.

              Maintenant…maintenant, une personne qui sait rentrer dans le bios de son ordinateur, qui sait créer une clé usb amorçable, qui a fait l’effort de foutre une distribution Gnu/Linux sur son ordinateur ne devrait pas s’arrêter aux portes du terminal!Ça serait dommage…

              Déjà, les bios, ça n’existe plus sur les nouvelles configurations. Créer une clé amorçable ? C’est vraiment très complexe en effet…

  4. « Déjà, les bios, ça n’existe plus sur les nouvelles configurations »
    j’ai acheté il y a quelque mois un Matebook D 14  » , il y a un bios puisque j’ai fait un test avec Archlabs à partir d’une clé USB, j’ai dû booter sur le BIOS (F2) pour sélectionner la source d’installation!

  5. Dans le doute j’ai lâché mon HP, pour reprendre cet aimable Matebook et c’est bien du bios version 1.22.

    Après je ne sais pas, ça dépend surement des constructeurs.
    Excellente fin de soirée 😉

  6. Ouille!! Mais en tapant la commande HWiNFO (sous Windows 10) pour voir si la carte mère est compatible avec de l’UEFI, roulement de tambour… elle l’est! Ouf 😉

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