Pour noël 1997, l’équipe d’id Software rendit public le code source de Doom, en le plaçant sous GPLv2. Cela permit de porter le jeu un peu partout, que ce soit sur des ordinateurs censés ne pas le supporter – comme les Amiga par exemple – mais aussi d’améliorer les versions existantes : rajout de la vue à la souris, support de modèles 3D (comme ceux de Quake), textures lissées, graphismes haute-définition, et plein de bonnes choses.
Il y a eu des projets par la suite comme Freedoom (dont j’ai parlé dans le premier épisode de cette série) pour proposer en complément du moteur libéré des niveaux qui soit aussi libres (au sens entendu par la Free Software Foundation).
Parmi les ports des moteurs, on trouve des ports qui veulent reproduire les sensations de la version d’origine, comme Chocolate Doom mais aussi des ports qui veulent pousser l’expérience au maximum, et je demande ici Doomsday (anciennement JDoom).
Ici on tape dans le lourd. Si on pousse Doomsday dans ses derniers retranchements, à savoir : modèles en 3D, textures lissées en haute résolution, vue à la souris (comme pour Quake), il faut penser à passer au i7 avec une carte style Nvidia GTX 1080 et 16 Go de mémoire au minimum 🙂
On peut dire que ce port est très complet, voire même complexe. On peut tout configurer. Autre point intéressant, on peut faire fonctionner :
- Doom (version shareware et complète)
- Ultimate Doom (celle qui comprend le quatrième épisode, « Thy Flesh Consumed)
- Doom 2
- Final Doom
- Heretic (version shareware et complète)
- Heretic, Shadow of the Serpent Riders
- Hexen (version shareware et complète)
- Hexen, Deathkings Of The Dark Citadel
- Chex Quest
Et j’ai dû en oublier quelques uns. Mais le mieux est de vous montrer le monstre en action.
Comme vous avez pu le voir, Doomsday est vraiment un moteur luxueux pour les titres mythiques que sont Doom, Heretic et Hexen. Oui, ça ramait pas mal, est-ce liée à ma vieille machine ? À la gourmandise de Doomsday ? Aux deux ? En tout cas, c’est un boulot monstrueux qui a été abattu pour produire un tel logiciel… Après, je préfère encore ce bon vieux gzDoom qui fait tout aussi bien le boulot 🙂