Étroniciels et squaticiels : deux plaies purulentes dans le petit monde des distributions GNU/Linux.

Après un article qui a eu des répercussions dans la blogosphère libriste francophone, j’ai eu envie de parler d’un problème que je résume avec deux néologismes : étroniciels et squaticiels.

Même si les deux termes sont assez parlants et sont parfois synonymes, définissons-les. Un étroniciel est souvent constitués au moins des deux élements suivants :

  1. Une base Ubuntu, car c’est devenu la distribution la plus utilisée pour faire des dérivées
  2. Une série plus ou moins longue de dépots tiers qui laisse douter de la stabilité sur le long terme

Le squaticiel est complémentaire à l’étroniciel dont il reprend parfois les bases. Il faut lui rajouter un élement : celui d’être complètement inutile ou presque par rapport à l’offre déjà existante, car la clonant avec une qualité parfois douteuse.

Des exemples ? Pour l’étroniciel, le premier exemple qui me vient à l’esprit est celui de la UUMate alias Update Ubuntu Mate. Cette distribution amélioré est tellement surchargée qu’on se demande parfois comment elle fait pour démarrer. Pour la liste des dépots tiers, dans mon article du mois de février 2015 à un total de 27 !

Et les squaticiels, me direz-vous ? Il y a un exemple parfait, dont j’ai parlé en mars 2014 et qui existe depuis 2012, si j’en crois ce vieux billet du blog de Clapico, la Cubuntu. Il m’est difficile de ne pas faire un jeu de mot sur la prononciation du nom de la distribution par des francophones. Mais je suis sûr que vous en avez déjà trouvé un ou deux en l’espace de quelques secondes.

Produite par Eric Kranich alias ek0892 (pour août 1992 ?), c’est une distribution qui prend une recette éprouvée : à savoir une base Ubuntu avec Cinnamon. Ça ne vous dit rien ce duo ? Bon sang, mais c’est bien sûr, la Linux Mint !

Oui, il fallait bien que je prenne Raymond Souplex dans son rôle du commissaire Bourel dans les « 5 dernières minutes » diffusées dans les années 1960. Fermons la parenthèse culturelle.

Une version basée sur la toute fraiche Ubuntu 15.10 alias 15-10-64bits-199c-france.iso (dixit la page idoine de sourceforge) propose en plus d’Ubuntu 15.10, un certain Cinnamon 2.8 et Mate Desktop.

Or, au moment où je rédige cet article, le 26 octobre 2015, Cinnamon 2.8 n’est toujours pas officiellement sorti, et dans un billet du 21 octobre, l’équipe de la LinuxMint mets les points sur les « i » et les barres sur les « t ». En gros, en même temps que la LinuxMint 17.3.

Warning: Cinnamon 2.8 will be officially released and announced at the end of the month. It should not be considered “stable” until then.

Ce qu’on peut traduire par :

Attention: Cinnamon 2.8 sera officiellement publié et annoncé à la fin du mois. Il ne devrait pas être considéré comme « stable » jusque-là.

Cela a le mérite d’être clair non ? Mais alors comment fait Eric Kranich pour proposer Cinnamon 2.8 ? C’est simple : l’ajout d’un PPA dans son Ubuntu revampé… Qui en a quatre autres au passage.

5 dépots tiers… Autant jongler avec des faucilles aux lames aiguisées comme des rasoirs en espérant ne pas se retrouver manchot. Je ne voudrais pas être inutilement méchant, mais mieux vaut si on désire avoir une version utilisable de Cinnamon 2.8 attendre patiemment la sortie de la LinuxMint 17.3.

J’avoue que je ne comprends par l’intérêt de continuer à proposer une distribution qui est un pur squaticiel. Il y a un proverbe latin qui me vient à l’esprit : « Errare humanum est, perseverare diabolicum. » qu’on traduit par : « L’erreur est humaine, persévérer [dans son erreur] est diabolique »

Proverbe que les personnes qui proposent des étroniciels et des squaticiels feraient bien de méditer. Enfin, je dis cela, mais je dis rien. Simple rajouter du chaos au monde déjà chaotique des distributions GNU/Linux n’arrangera pas la visibilité du logiciel libre. Bien au contraire.

On pourrait me dire : pourquoi parler de ce genre de distributions ? Ignore-les, ce sera mieux. Ma réponse est la suivante : ce n’est pas en mettant la poussière sous le tapis qu’elle disparait. Ignorer ces deux plaies ne les fera pas cicatriser pour autant.

Loin de là, même. J’ai déjà exprimer plusieurs fois l’utilité d’une nécessaire purge pour crédibiliser le logiciel libre. Mais qui suis-je après tout pour être écouté ? Personne dans l’absolu !

37 réflexions sur « Étroniciels et squaticiels : deux plaies purulentes dans le petit monde des distributions GNU/Linux. »

  1. Je me demande combien d’utilisateurs ont ces distributions !

    Quand je vois le nombre de projets libres (ou d’éléments de projets, ou même de vagues idées) qui ont besoin de dev’, je me dis que monter des distrib’ juste pour dire «j’ai monté ma distrib’.» est un beau gachis.

  2. Je te propose la troisième plaie purulente dans le petit monde des distributions GNU/Linux : les libristes intégristes. Cela te fera un excellent article, et tout plein d’amis, quand tu l’écriras. Quoique, vu l’ampleur du sujet, un blog n’est pas le mieux adapté : un framabook en plusieurs tomes sera probablement nécessaire…

    1. Tiens, j’ai déjà entendu ça quelque part… Après faudrait faire la différence entre « intégristes » et « intègres » comme dirait l’ami Hyacinthe. Attention à ne pas amalgamer et chatouiller ceux qui pourrait partir en croisades un peu trop facilement.

  3. Tout à fait d’accord avec ton article Fred, au final peut-être faudrait-il un regroupement de gens « qui sont-ils pour être écoutés? » qui d’après des critères logiques et objectifs maintiennent une listes des distributions à recommander ? À méditer…

  4. Je viens de découvrir avec horreur que c’est français la Cubuntu.
    (je pensais juste qu’ils avaient une page en français).
    Ce qui est génant c’est que non seulement linux Mint propose Cinnamon (encore heureux tu me diras) mais qu’ubuntu a une saveur officielle avec MATE.
    Du coup, ça fait doublon deux fois, non ? (non, je n’ai pas dit que c’était 4 fois plus inutile).

    Par contre, c’est la seule a proposé les 2 DE en même temps. Comme ça on peut mieux se rendre compte que Cinnamon c’est tout pourri et que MATE roxx. (qui a crié « Partisan ! » ? Je n’ai jamais prétendu être objectif).

    1. La Cubuntu 15.10 a plusieurs tares, les principales étant :

      1. Proposer Cinnamon 2.8 alors que ses développeurs la déconseille pour le moment en dehors de tests ponctuels
      2. Aligner les dépots tiers avec les dangers inhérents
  5. C’est idiot de croire que les devs de « perso-distrib » pourraient se convertir en dev logiciels libres. Ce n’est pas le même boulot. Donc, il n’y pas vraiment de perte de ressources. Faire des distribs (une iso quoi) c’est plutôt amusant et pas bien difficile.

    1. C’est pour cela que je conseille de rester dans les grands noms : Ubuntu ou une de ses versions officielles, LinuxMint, Fedora, Debian ou Manjaro voire Slackware pour les personnes plus aventureuses.

  6. Même conseil, reste dans les distributions les plus connues Ubuntu, Mageia, OpenSuse (dont on comprend rien aux numéros de version), LinuxMint, Debian, HandyLinux (qui commence réellement à se faire un nom), Manjaro, Fedora (pour les plus libristes 😉 )

  7. Bonjour à Tous,

    Bon ben moi je vous annonce la sortie de ma future distro.
    HA je vous l’avais pas dit, j’utilise au quotidien une Archlinux avec Mate et plank. Distribution que j’ai créé avec l’aide de Fred lui même et sa super Documentation mensuelle. Grosse Blaguuuuueeeeee.

    Par contre je vais utiliser les dépôts officiels archlinux, c’est plus rapide et facile.

    Nan mais je blague, ç a sera surement une iso inutile que personne ne téléchargera et ils auraient bien raison.

    Fred , je pense que tu sert beaucoup plus le monde du libre que cette bande d’enf…….(désolé) qui sortent des distrib sans savoir de quoi ils parlent.
    Et bien sur je suis aussi d’accord pour qu’ils ne participent à aucun vrai projet, car ils risquent de poser plus de problèmes qu’autres choses.

    C’était ma minute pour dire ce que je pensais.

    Tient d’ailleurs je viens d’essayer Calculate linux avec Virtualbox et je suis franchement déçu. Peut on encore croire que faire une distrib qui prend trois plombes pour compiler ses logiciels lors d’une simple mise à jours Système est utile?
    Même Windows 10 va plus vite avec ces trois heures.

    Pour finir , entre les étroniciels et squaticiels qui polluent le paysage du libre et une gentoo qui ne sait pas s’installer en 10 min, Le libre n’est pas prêt de se faire une place au soleil. Du beau Gâchis.
    Vive le Libre

    @ Pluche pluche

    Eddy

    1. Oui enfin de là à cracher sur Gentoo il y a quand même un pas que je ne franchirai pas.

      Oui compiler c’est long et c’est pareil partout. Que tu compiles du C++ sous Windows avec MSCV ou que tu compiles ta Gentoo, c’est pareil.

      L’intérêt de la compilation étant :
      – L’optimisation du soft par rapport à son hardware
      – La personnalisation du paquet avec les options que l’on souhaite
      – La portabilité du soft (possibilité de compiler pour diverses architectures)

      En contrepartie, on perd du temps. Et encore, aujourd’hui ça va relativement vite avec nos processeurs multi-coeurs. A l’époque c’était une autre paire de manche…

      Bah oui, on ne peut pas tout avoir. Mais Gentoo est indéniablement une des meilleurs distros pour ceux qui aiment avoir un système totalement personnalisé avec le strict nécessaire.

      Effectivement, tout le monde n’y trouvera pas son compte mais Gentoo ne s’enorgueillie pas d’être « grand public ».

      Et c’est un Archeux convaincu qui le dit :p.

      1. Il y a encore une dizaine d’années, la compilation se justifiait. De nos jours, avec la stagnation relative de la puissance des processeurs on peut se demander si le gain est vraiment si important que cela.

        De plus, la personnalisation des logiciels apporte-t-elle vraiment quelque chose sur le plan pratique ? Ne gagne-t-on pas plus de place avec un script à la localepurge ?

        1. Je me permets de répondre en tant que gentooiste convaincue : l’intérêt est bien évidemment de transformer sa machine en chauffage d’appoint pour les longues soirée d’hiver.

          Plus sérieusement, le gain de performance apportée par la compilation est effectivement négligeable (à moins peut-être de se pencher sur des cas très spécifiques, ou de l’embarqué ?). Je pense par contre que le gain de place est réel même si je ne me suis pas amusée à le mesurer, mais qu’il doit fortement dépendre de la distribution à laquelle on compare. J’utilise (essentiellement) Gentoo sur mon PC fixe ; sur mon portable j’ai mis une Debian et je « râle » chaque fois que j’installe un paquet qui traîne une looongue liste de dépendances. Ce gain est cependant à (beaucoup) relativiser compte tenu de la grande capacité de stockage des supports actuels.

          En ce qui me concerne, l’intérêt est tout simplement d’avoir la satifaction personnelle d’avoir un beau système personnalisé comme je le veux, qui fait ce que je lui demande et pas plus, et qui continue à tourner comme une horloge bien réglée sans avoir eu besoin de le réinstaller depuis maintenant 7 ans. Les seules fois où j’ai eu des plantages, j’ai pu rapidement identifier le problème (entre la chaise et le clavier) et réparer.

          Bref, pour plus de 99% des gens, non, installer Gentoo plutôt que Debian, Arch ou n’importe quelle autre distribution qui tient la route ne « sert à rien », mais ce n’est pas le but de Gentoo non plus. Par contre, elle apporte clairement au monde du libre quelque chose de différent par rapport à la n-ème dérivée d’Ubuntu.

          Je doute également qu’elle dégrade la visibilité des distributions grand public pour le débutant qui veut découvrir GNU/Linux, parce qu’elle est facilement identifiable comme n’étant pas grand public.

          1. Je pense par contre que le gain de place est réel même si je ne me suis pas amusée à le mesurer, mais qu’il doit fortement dépendre de la distribution à laquelle on compare. J’utilise (essentiellement) Gentoo sur mon PC fixe ; sur mon portable j’ai mis une Debian et je « râle » chaque fois que j’installe un paquet qui traîne une looongue liste de dépendances. Ce gain est cependant à (beaucoup) relativiser compte tenu de la grande capacité de stockage des supports actuels.

            Tout dépend donc des dépendances – oups ! – de chaque logiciel. Cependant, avec un script comme localepurge, tu gagnes facilement plusieurs Mo, voir plusieurs dizaines de Mo sur une installation assez complète.

            Pour la personnalisation, soit. Mais quand tu utilises des gros logiciels, tu n’as pas envie d’attendre 5 heures que la compilation soit terminée. Je parles de logiciels comme LibreOffice ou encore webkitgtk.

            Bref, pour plus de 99% des gens, non, installer Gentoo plutôt que Debian, Arch ou n’importe quelle autre distribution qui tient la route ne « sert à rien », mais ce n’est pas le but de Gentoo non plus. Par contre, elle apporte clairement au monde du libre quelque chose de différent par rapport à la n-ème dérivée d’Ubuntu.

            J’avoue que je préfère Funtoo à la Gentoo. Mais chacun voit midi à sa porte. Elle apporte quelque chose, mais c’est sûrement plus sur le plan pédagogique qu’autre chose pour nombre de personnes. En dehors bien entendu d’OpenRC et sa dépendance eudev.

            Je doute également qu’elle dégrade la visibilité des distributions grand public pour le débutant qui veut découvrir GNU/Linux, parce qu’elle est facilement identifiable comme n’étant pas grand public.

            C’est certain. Des étroniciels à la Cubuntu est largement plus dommageable.

  8. je considère déjà , à eux seuls , Mate et Cinnamon comme des étroniciels que je ne serais pas fâché de voir disparaître .

    gnome se suffit à lui même.

  9. Je trouve que tu fais très bien d’en parler. Squaticiel correspont tout à fait. On commence par squater le nom Ubuntu, en rajoutant une lettre, de façon à se parer de la célébrité de l’autre. Puis on se paie même le luxe de piquer aux créateurs la primeur de sortie de Cinnamon 2.8. C’est vraiment gonflé. Y a vraiment de quoi se décourager quand on est développeur et qu’on voit son boulot diffusé ailleurs alors qu’il n’est même pas sorti officiellement. Mais je ne crois pas que ça lui effleure l’esprit. « Tirer la couverture à soi » doit être son mot d’ordre et bien sûr un petit lien sur la page d’accueil pour « s’il vous plait envoyez moi des dons (sur le dos des vrais créateurs) pour la diffusion de ma copie bancale. »

    Autre point je ne comprend pas cette dureté envers Cinnamon. Il fonctionne bien, esthétiquement joli (même si tous les goûts…), très paramétrable, il a aussi tout une famille d’applets utiles. Il en avait la réputation mais il n’est pas si lourd que ça, environ 400mo en 64bit (à ce niveau la je le situe entre Xfce et Gnome 3.xx), bref faut pas l’enterrer trop vite, il évolue à bon rythme et fera son chemin.
    A ce propos un truc utile apparemment passé inaperçu lors des tests et pourtant très « user friendly », que je n’ai jamais vu ailleurs (apparu peut-être depuis la version 2.6 de Cinnamon) : à partir du menu, un clic droit sur n’importe quelle application installée fait apparaitre un sous-menu, en entre autres on y trouve « Désinstaller », sympa comme option non?

    1. Le problème est de proposer directement une version qui est considérée comme « explosive » par ses développeurs.

      Cinnamon est devenu assez lourd au fil des versions, et je regrette l’époque des versions 1.x qui n’étaient pas aussi ralentie à l’utilisation. Il souffre d’un léger problème : sa dépendance aux version des bibliothèques Gnome proposée par Ubuntu. Il suffit que comme la génération 17.x de la LinuxMint de rester sur la ubuntu 14.04 pour se retrouver avec 3 voire 4 versions de retard avec des distributions plus dynamique (Fedora ou ArchLinux par exemple).

      Ce qui implique le développement de rustine.

      Et pour le désinstaller, j’ignorais son existence. Merci.

  10. J’ai été surpris de voir « ubuntu mate » (uumate) dans les « flavor » d’ubuntu dans l’annonce sur la sortie de la version 15.10 sur quebecos qui reprend, à ce qu’il me semble, des annonces de distrowatch en les francisant. Cela donne une fausse apparence de variante officielle qui m’a trompé au premier abord. A priori, une ubuntu avec mate simplement, c’est une bonne idée : Mint va trop loin à mon goût. Mais, si c’est pire encore ici, je crois que je vais faire l’effort de me mettre à Ubuntu en version de base. Merci pour l’éclairage, cela fait du bien … 🙂

  11. Hello,

    Je vois que parler de Gentoo déchaîne les passions.
    Bref, je pense que pour convertir plus de monde à linux il suffit juste de la bonne pédagogie. J’entends par là , la façon de présenter Le Monde Linux et du libre au gens.
    Leur expliquer par exemple,qu’il n’ y a pas besoin de chercher tel ou tel logiciel sur les sites webs qui essaient d’installer tout un tas de saloperies sur ton poste, il suffit juste d’utiliser l’ APPSTORE fournit dans la distrib utilisée comme sur leurs IPHONES ou NEXUS6.
    Je vois dans mon entourage une plus grande facilité de compréhension.

    Pour ce qui est de Gentoo, je penses que de nos jours il n’est plus vraiment utile de compiler pour avoir des perfs de malade. De plus pour un utilisateur avancé, on peut alléger n’importe quelle distib et supprimer ce qui n’est pas utile. Mais pour un utilisateur lambda une Debian toute simple avec ce qui lui faut pour sa navigation Web et office et messagerie, suffit tout simplement. 2tant donné qu’il ne sait pas ce qui se passe derrière et dans son windows non plus.
    L’utilisateur a des besoins qu’il faut cibler et prendre en compte pour lui proposer la bonne distrib.

    Pour info Ma fille de Onze ans vient d’installer sur un portable de 2007 Q45 une arch en suivant le guide de Fred. Elle a trouvé cela moins chiant et plus rapide, plus sympa, que de faire un upgrade de Windows 8.1 vers Windows 10

    Bon courrage

    A Pluche
    Eddy

    1. Pour le principe de l’App Store, rien à rajouter. C’est aussi vieux que les distributions GNU/Linux.

      Pour ce qui est de Gentoo, je penses que de nos jours il n’est plus vraiment utile de compiler pour avoir des perfs de malade. De plus pour un utilisateur avancé, on peut alléger n’importe quelle distib et supprimer ce qui n’est pas utile.

      Je ne peux qu’applaudir des deux mains ici. Avec la relative stagnation de la montée en puissance des ordinateurs depuis quelques années, les gains sont vraiment de l’ordre de 5% dans le meilleur des cas.

      L’utilisateur a des besoins qu’il faut cibler et prendre en compte pour lui proposer la bonne distrib.

      Chut, faut pas le dire trop fort 🙂

      Pour info Ma fille de Onze ans vient d’installer sur un portable de 2007 Q45 une arch en suivant le guide de Fred. Elle a trouvé cela moins chiant et plus rapide, plus sympa, que de faire un upgrade de Windows 8.1 vers Windows 10

      Elle est forte ta gamine. C’est quand même une machine assez classique sur le plan du matériel, ça aide 🙂

  12. Je souscris complètement à cette analyse.

    Récemment, j’ai voulu faire tourner l’inventaire réseau et SNMP de l’agent FusionInventory installé sur une Ubuntu Server. Cela n’a jamais marché, alors que ça marche du 1er coup sous Debian. Il faut toujours préférer l’original à la copie.

  13. Bravo pour cet article qui explique assez bien la situation de ces systèmes « exotiques ».

    Ce qui me fait peur c’est qu’en principe, ce sont des OS destinés aux amateurs (selon les dires des créateurs) et effectivement j’ai déjà vu des personnes débuter sur GNU/Linux avec du Cubuntu ou du Luninux OS.
    Là où ça devient vicieux c’est qu’il m’arrive d’avoir de mauvais retours comme  » Linux c’est nul ! C’est instable et c’est lourd. »

    Enfin après tout dépend de ce qu’on installe. (Ça me fait aussi penser aux gars qui installent la blinde de logiciels venant de AUR et qui disent que ArchLinux n’est pas stable ^^’)

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