0linux, le retour ;)

La dernière fois que j’ai parlé de la 0linux, distribution atypique, c’était lors de la sortie de sa version Zeta en novembre 2013.

Depuis, de gros changements sont intervenus, comme la poubellisation de systemd au profit de scripts à la BSD, une distribution mixte 32 et 64 bits par défaut, le support d’enlightenment, de KDE SC, de Xfce, de LibreOffice, un noyau linux à basse latence, et un nouveau site. Sans oublier une nouvelle version, la 0linux Eta.

Après de longues péripéties, et après avoir aidé le plus possible durant la journée du premier avril (sans odeur de poissons avariés) sur le forum de la distribution, j’ai enfin pu rédiger l’article pour parler de nouveau de la nichesque 0linux.

J’ai récupéré l’ISO maximale (4,4 Go), pour gagner du temps à l’installation. L’installation en réseau est fonctionnelle, mais elle peut être aléatoire s’il y a de la friture sur la ligne.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ftp.igh.cnrs.fr/pub/os/linux/0linux/iso/0linux-eta-02042014-maxi-x86_64.iso
–2014-04-02 16:59:40– http://ftp.igh.cnrs.fr/pub/os/linux/0linux/iso/0linux-eta-02042014-maxi-x86_64.iso
Résolution de ftp.igh.cnrs.fr (ftp.igh.cnrs.fr)… 193.50.6.155
Connexion à ftp.igh.cnrs.fr (ftp.igh.cnrs.fr)|193.50.6.155|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 4708106240 (4,4G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « 0linux-eta-02042014-maxi-x86_64.iso »

100%[====================================>] 4 708 106 240 2,73MB/s ds 27m 58s

2014-04-02 17:27:39 (2,68 MB/s) — « 0linux-eta-02042014-maxi-x86_64.iso » sauvegardé [4708106240/4708106240]

Comme je suis passé par un téléchargement simple et non sécurisé comme peut l’être un téléchargement via torrent, j’ai vérifié la validité de l’ISO via sa somme MD5.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ md5sum -c 0linux-eta-02042014-maxi-x86_64.iso.md5
0linux-eta-02042014-maxi-x86_64.iso: Réussi

Ensuite, j’ai créé une machine virtuelle dans laquelle j’ai eu envie de mettre une 0linux avec KDE SC. J’ai par la suite créé une deuxième machine virtuelle pour y héberger Xfce.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-0kde.img 128G
Formatting 'disk-0kde.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-0kde.img -cdrom 0linux-eta-02042014-maxi-x86_64.iso -boot order=cd &

Une fois le démarrage effectué, on va s’attaquer au premier réglage pour ensuite lancer l’installateur qui est en mode texte et semi-interactif. Il y a beaucoup de captures d’écran, c’est souvent plus parlant que 15 lignes d’explications.

On commence par choisir le clavier, que l’on valide à l’étape suivante.

Ensuite, l’installateur nous accueille en nous disant d’ouvrir une deuxième session. Pour faire cela, il suffit de se connecter en tapant root, puis en utilisant le raccourci clavier Alt-f2. Pour revenir à la première session ? Le raccourci clavier alt-F1.

Dans la deuxième session, j’ai configuré les partitions du disque dur en utilisant cfdisk. Et j’ai utilisé mon vieux schéma passe-partout.

  • /dev/sda1 ; /boot ; 512 Mo ; ext2
  • /dev/sda2 ; swap de 4 Go
  • /dev/sda3 ; / ; 20 Go ; ext4
  • /dev/sda4 ; /home ; le reste du disque de 128 Go ; ext4

Revenu dans la première session, j’ai lancé l’installateur.

Un menu chiffré nous indique les étapes à effectuer. Après avoir sélectionné la partition de swap, on choisit les partitions, et on leur affecte le système de fichier qui va bien.

Les partitions sont formatées pour accueillir des données :

On peut par la suite monter la partition /tmp en mémoire vive, mais j’ai préféré laisser l’option de côté.

L’étape suivante : l’installation de la source des paquets. Que ce soit le réseau ou encore le DVD d’installation, c’est assez simple à définir.

On passe à l’installation proprement dite de la base minimale.

L’installateur nous explique avec deux écrans la suite et le principe général des abonnements. Ce qui me fait un peut penser à l’organisation comme celle de la Slackware Linux.

Dans la deuxième console, j’ai installé xorg-abonnement puis opt-abonnement. Ce dernier est un peu le « fourre-tout » et est très voire même un peu trop complet 🙂

0g xorg-abonnement opt-abonnement

Une fois revenu dans la première console, on nous parle des abonnements concernant les environnements de bureaux, et comment installer des logiciels précis.

J’ai donc rajouter kde-abonnement (pour la machine virtuelle avec KDE SC) et xfce-abonnement (pour la machine virtuelle avec Xfce)

0g kde-abonnement et 0g xfce-abonnement

Une fois tout cela terminé, on passe enfin à la configuration finale. Cela concerne le fuseau horaire, la langue à utiliser, la police d’affichage, le réseau et enfin l’installation du chargeur de démarrage.

Le réseau se fait en deux étapes.

Pour le chargeur de démarrage, sur un ordinateur vierge, on ne va pas s’encombrer de précautions inutiles 😉

Mais ce n’est pas tout. Il nous faut passer à l’écran de connexion : graphique ou mode texte ? Et quel environnement si on choisit un écran de connexion graphique ?

Vous pensez en avoir fini ? Mais non ! Il ne nous reste plus que définir le mot de passe du compte root et créer un utilisateur normal. Et on a enfin fini l’installation. C’était long, mais au moins, on y est arrivé 🙂

J’ai remarqué un bug, lié à Qemu (??), mais j’ai toujours un décalage horaire de deux heures entre ma machine réelle et la machine virtuelle. Bien que j’ai demandé à ce que l’heure de la machine soit basée sur UTC et sur le fuseau horaire de Paris. Comme ma machine réelle. Il y a un décalage de deux heures 🙁

La seule solution ? Utiliser la commande date pour avoir la bonne heure. J’ai donc capturé en vidéo les deux principaux environnement, et j’ai montré l’ensemble en fonctionnement.

Parmis les points intéressants de la distribution, c’est qu’elle est vraiment rapide à l’utilisation, et c’est un plaisir si on veut pratiquer une forme de masturbation mentale mais tellement agréable. 0g est très rapide, et fait son travail. Bon l’installateur n’est pas conçu pour les cardiaques, mais ça fait tellement du bien d’avoir des distributions qui ne sont pas des photocopies les unes des autres.

Points négatifs : le noyau qui est un peu ancien, mais avec une équipe de deux ou trois personnes, ce n’est pas évident tout gérer, et surtout cet étrange bug, uniquement sous qemu, qui rend la gestion de l’heure assez ennuyeuse. Le conflit entre XDM et LibreOffice sous Xfce. Mis à part cela, c’est du tout bon 🙂

6 réflexions sur « 0linux, le retour ;) »

  1. Faut être drôlement motivé pour apprendre les commandes propres à toutes ces distributions plus ou moins exotiques.
    Pour l’heure utc l’option -rtc au lancement ne règle pas le problème ?

  2. Yo,

    Noyau « préemptif » pour débutant intéressé, pfuuu…
    & E, c’est lequel, parce qu’au train oû ça va chez Enlightenment en ce moment, c’est important de savoir dans lequel on monte ? 😉

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